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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékinmarmottes se nourriss<strong>en</strong>t des racines <strong>et</strong> des feuilles de c<strong>et</strong>tep<strong>la</strong>nte ; mais il est plus probable que l’ordure qui s’amasse autourdes racines de c<strong>et</strong>te p<strong>la</strong>nte contribue beaucoup <strong>à</strong> sa croissance, <strong>et</strong>que <strong>la</strong> terre fouillée souv<strong>en</strong>t par les marmottes devi<strong>en</strong>t favorable <strong>à</strong><strong>la</strong> propagation de ses graines.Nous découvrîmes <strong>en</strong>fin le mont Khan oo<strong>la</strong>, qui se fait d’autantplus remarquer, qu’il se prés<strong>en</strong>te le dernier dans <strong>la</strong> <strong>Mongolie</strong>, <strong>en</strong>v<strong>en</strong>ant du nord, <strong>et</strong> le premier, <strong>en</strong> v<strong>en</strong>ant du sud, qui soit couvert debois. Depuis le pied du Salkitoù, nous marchâmes longtemps <strong>en</strong>tredes monts connus, <strong>en</strong> <strong>Mongolie</strong>, sous le nom de Khinggan ; <strong>à</strong> c<strong>et</strong>techaîne apparti<strong>en</strong>t le mont Khan oo<strong>la</strong>. C’étai<strong>en</strong>t les plus hauts qu<strong>en</strong>ous eussions <strong>travers</strong>és depuis Tsag<strong>à</strong>n balgassoù ; ils s’élèv<strong>en</strong>tgraduellem<strong>en</strong>t depuis deux stations. Au bout de cinq verstes, nousparvînmes <strong>à</strong> un chemin ferré ; puis tournant <strong>à</strong> l’est, nous gravîmes,avec beaucoup de difficulté, sur le mont Seoudji, un des plus hautsde <strong>la</strong> chaîne ; nous <strong>en</strong> desc<strong>en</strong>dîmes p<strong>en</strong>dant deux verstes, par unep<strong>en</strong>te extrêmem<strong>en</strong>t roide <strong>et</strong> assez dangereuse ; p2.429 nousarrivâmes <strong>en</strong>fin <strong>à</strong> <strong>la</strong> station de Seoudji, où nous trouvâmes unebonne eau.L’horizon est borné de tous côtés par des montagnes ; le Khanoo<strong>la</strong> est <strong>la</strong> plus haute. Les forêts qui le couvr<strong>en</strong>t sont regardéescomme sacrées par les Mongols. A notre arrivée, des Khalkhaam<strong>en</strong>èr<strong>en</strong>t des troupeaux de bons chevaux, ils v<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t les offriraux génies tuté<strong>la</strong>ires qui habit<strong>en</strong>t les somm<strong>et</strong>s du Khan oo<strong>la</strong>.A trois heures, il tomba p<strong>en</strong>dant une heure une pluie mêlée degrêle.Nous vîmes passer un grand nombre de Mongols, qui al<strong>la</strong>i<strong>en</strong>tadorer le Ghégh<strong>en</strong> khoutoukhtoù de l’Ourga.Le l<strong>en</strong>demain, après avoir parcouru six verstes <strong>et</strong> demi vers l<strong>en</strong>ord, nous esca<strong>la</strong>dâmes le Chirdyktòu, montagne escarpée. Onraconte que Galdan, khan des Dzoûngar, poursuivi par l’armée del’empereur Khang hi, perdit sur ces montagnes ses bagages, <strong>et</strong>616

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