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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékinb<strong>la</strong>ncs, de gris <strong>et</strong> de bais-bruns. Leur corps est long <strong>et</strong> gros ; lemilieu de leur dos paraît <strong>en</strong>foncé, parce que le col <strong>et</strong> le derrièresont couverts d’un poil très haut ; ils ont <strong>la</strong> tête p<strong>et</strong>ite ; il y <strong>en</strong> a quiont des cornes, le col mince <strong>et</strong> court, les pieds <strong>et</strong> <strong>la</strong> queueégalem<strong>en</strong>t courts ; <strong>à</strong> <strong>la</strong> crinière, le poil est court, mais sur lev<strong>en</strong>tre, sur les parties supérieures des jambes, <strong>et</strong> <strong>à</strong> <strong>la</strong> queue, cesbœufs p2.427 ont des crins épais d’un quart d’archine de longueur.Les Chinois se serv<strong>en</strong>t de ce poil pour les houppes des bonn<strong>et</strong>sd’été, celles de leurs drapeaux, <strong>et</strong>c. ; mais ils n’y emploi<strong>en</strong>t que lepoil b<strong>la</strong>nc. La plus grande partie vi<strong>en</strong>t du Tangout ; on le teint <strong>à</strong>Hang tchéou, capitale de <strong>la</strong> province chinoise de Tche kiang,r<strong>en</strong>ommée par ses manufactures de soie <strong>et</strong> autres. Ces bœufs nemugiss<strong>en</strong>t pas, ils grogn<strong>en</strong>t comme les porcs. On les r<strong>en</strong>contresauvages <strong>et</strong> domestiques sur les frontières occid<strong>en</strong>tales de <strong>la</strong> <strong>Chine</strong>,dans tout le Tangout <strong>et</strong> au Tib<strong>et</strong>.Il fit très froid le 14 juill<strong>et</strong> ; nous fîmes six verstes <strong>à</strong> l’ouest,dans <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine de Tsantoù jusqu’au mont Ounegh<strong>et</strong>où, qui <strong>la</strong> borneau nord. Après avoir longé le pied occid<strong>en</strong>tal de ce mont, nous<strong>en</strong>trâmes dans les gorges du Baïn tologoï (riche colline). Deuxroutes mèn<strong>en</strong>t de <strong>la</strong> station Khach<strong>à</strong>tou <strong>à</strong> Seoudji ; l’une va <strong>à</strong> l’estde <strong>la</strong> gorge, <strong>et</strong> l’autre <strong>à</strong> l’ouest. Pour éviter <strong>la</strong> montée du Salkitoù,qui est très difficile, nous passâmes par <strong>la</strong> première, qui est <strong>la</strong> pluscourte. Le ravin abonde <strong>en</strong> herbes ; on n’y voyait ni habitations, nipuits ; elle n’est habitée qu’<strong>en</strong> hiver.Nous y cheminâmes p<strong>en</strong>dant dix-sept verstes au nord jusqu’auSalkitoù (orageux), très haute montagne ; <strong>la</strong> rhubarbe croît dansles fonds. Les marmottes y sont nombreuses. Les Mongols <strong>en</strong>mang<strong>en</strong>t <strong>la</strong> chair, <strong>et</strong> le poil leur sert <strong>à</strong> garnir les p2.428 manches deleurs robes <strong>et</strong> leurs bonn<strong>et</strong>s d’hiver. Le voyageur Bell, <strong>en</strong> par<strong>la</strong>nt de<strong>la</strong> quantité des marmottes <strong>et</strong> de l’abondance de <strong>la</strong> rhubarbe, aux<strong>en</strong>virons de l’Ourga, dit que, dans les <strong>en</strong>droits où il n’y a qu’unedouzaine de touffes de rhubarbe, on trouve <strong>à</strong> peu de distance desterriers couverts de feuil<strong>la</strong>ges. Il est possible, continue-t-il, que les615

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