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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékin11 juill<strong>et</strong>. — On partit <strong>à</strong> deux heures du matin ; <strong>la</strong> lune étaitvoilée par les nuages ; au lever du soleil, il tomba un peu de pluie.Ce ne fut pas sans peine que, dans l’obscurité, nous franchîmesles hauteurs qui <strong>en</strong>tour<strong>en</strong>t <strong>la</strong> station ; <strong>en</strong>suite, le chemin fut unip<strong>en</strong>dant douze verstes, jusqu’<strong>à</strong> <strong>la</strong> vaste p<strong>la</strong>ine de Borghio, <strong>en</strong>touréede montagnes ; c<strong>et</strong>te chaîne va tout droit du sud au nord, <strong>et</strong>termine <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine. Dans le district de Verkhneiï Oudinsk, <strong>en</strong> Sibérie,<strong>et</strong> sur <strong>la</strong> rive gauche du Djida, il y a une autre grande p<strong>la</strong>ine quiporte aussi le nom de Borghio, ou Borgoï.Trois verstes plus loin, nous atteignîmes un p<strong>et</strong>it campem<strong>en</strong>t ; <strong>à</strong>une distance de deux verstes <strong>en</strong>viron, on découvrit le <strong>la</strong>c Khaïa. Lesvallées étai<strong>en</strong>t couvertes de riches pâturages ; nous n’<strong>en</strong> avionspas vu d’aussi beaux depuis <strong>la</strong> steppe de Tsagan balgassoun. Onvoyait de tous côtés des iourtes <strong>et</strong> des troupeaux nombreux demoutons, de chevaux <strong>et</strong> de bœufs ; sept verstes plus loin est le <strong>la</strong>cChakchoùr. Ensuite nous parcourûmes trois verstes sur des collinesqui, depuis <strong>la</strong> réunion des montagnes vers le sud, se prolong<strong>en</strong>t <strong>en</strong>formant p2.423 une chaîne très étroite <strong>à</strong> somm<strong>et</strong>s hachés. Au boutde cinq verstes, nous arrivâmes aux habitations voisines du puitsde Borghiò, où nous fîmes halte ; nos taïdzi nous dir<strong>en</strong>t que nousétions <strong>à</strong> <strong>la</strong> moitié de notre journée ; d’autres Mongols sout<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>tqu’elle était de soixante verstes. Il est bon d’observer que si <strong>en</strong>route on demande aux Mongols, que l’on r<strong>en</strong>contre, quelle est <strong>la</strong>distance d’un lieu <strong>à</strong> l’autre, <strong>et</strong> s’ils répond<strong>en</strong>t : kholò (loin), il faut<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre vingt-cinq verstes ; s’ils dis<strong>en</strong>t oïrò (près), quinze verstes<strong>et</strong> s’ils s’écri<strong>en</strong>t d’un air joyeux orïkhòn (très près). il reste <strong>à</strong> peuprès <strong>en</strong>core sept verstes. L’habitant des steppes accoutumé <strong>à</strong>voyager <strong>à</strong> cheval, ne regarde pas <strong>à</strong> une distance de dix <strong>à</strong> quinzeverstes de plus ou de moins, car il va tout droit <strong>à</strong> <strong>travers</strong> les vallées<strong>et</strong> les montagnes.La bannière de l’amban beïssé nous avait destiné pour station celieu, qui est au pied du mont Baïn <strong>à</strong>rik, <strong>à</strong> l’ouest de <strong>la</strong> route ; maisles anci<strong>en</strong>s de <strong>la</strong> bannière du Djònon dzassak, désirant abréger leur612

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