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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékinlongea <strong>en</strong>suite le mont Chouboutyïn khar<strong>à</strong>, qui est pointu <strong>et</strong> isolé.Plus loin, <strong>à</strong> l’est, le mont Chanag<strong>à</strong> (l’abreuvoir). Les vallées étai<strong>en</strong>t<strong>la</strong>rges ; on voyait <strong>à</strong> leur surface de grands espaces couverts de seldes steppes (koudjir) <strong>en</strong> effloresc<strong>en</strong>ce ; les p<strong>en</strong>tes des montagnesmontrai<strong>en</strong>t des cornalines <strong>et</strong> des agates. A onze verstes de S<strong>en</strong>dji,on aperçoit, <strong>à</strong> gauche du chemin, le promontoire de <strong>la</strong> chaîne demontagnes appelées, par les Mongols, Ourgoûn oul<strong>à</strong>n (ét<strong>en</strong>duesrouges) ; <strong>à</strong> ses pieds est un puits, dont l’eau est fraîche ; dans levoisinage, on remarque un orme, le dernier que nous ayons vu surc<strong>et</strong>te route. Les <strong>en</strong>virons étai<strong>en</strong>t couverts d’herbages <strong>et</strong> offrai<strong>en</strong>t unaspect assez agréable. Huit verstes plus loin est le mont Oudoyïnool<strong>à</strong>, dont le somm<strong>et</strong> se p2.411 prés<strong>en</strong>te comme un rempart. Al’extrémité d’une vallée étroite, nous arrivâmes <strong>à</strong> <strong>la</strong> station, dontles trois puits cont<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t de l’eau trouble ; une grande p<strong>la</strong>inevoisine, couverte d’argile rouge, donne le nom <strong>à</strong> <strong>la</strong> station Oul<strong>à</strong>nkhoudoùk (puits rouges).25 juin. — La route fut moins montagneuse. A moitié chemin<strong>en</strong>viron du puits d’Oudzoùr, nous vîmes des troupeaux de bœufs <strong>et</strong>un oulous (camp) mongol. Jusque l<strong>à</strong>, le sol est graveleux ; le restede <strong>la</strong> route est couvert de grandes collines de sable. Le cheminincline au nord ; <strong>à</strong> trois verstes, <strong>en</strong> avant de <strong>la</strong> station, onr<strong>en</strong>contre un grand nombre de marais sa<strong>la</strong>nts <strong>et</strong> de <strong>la</strong>cs.C<strong>et</strong>te p<strong>la</strong>ine marécageuse est couverte de tas de sable, oùcroiss<strong>en</strong>t le robinia pygmæa <strong>et</strong> le derissoù, qui, agités par lesv<strong>en</strong>ts, ont un mouvem<strong>en</strong>t ondu<strong>la</strong>toire, comme le blé. Le derissoùforme des buissons, hauts de cinq pieds <strong>et</strong> plus ; il y a aussiquelques roseaux grêles. — Les lièvres, les grues <strong>et</strong> les canardssauvages sont très communs dans c<strong>et</strong>te p<strong>la</strong>ine.Il fit très chaud ; le l<strong>en</strong>demain, le v<strong>en</strong>t d’est souff<strong>la</strong> le matin, <strong>et</strong>cessa vers le soir ; nous restâmes <strong>en</strong> p<strong>la</strong>ce. Des <strong>la</strong>ma <strong>et</strong> desMongols de <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse inférieure passèr<strong>en</strong>t pour aller <strong>à</strong> un obò, <strong>en</strong>grande réputation. De même que les Bouriates <strong>et</strong> les Toungousesde <strong>la</strong> Sibérie, ils se rassembl<strong>en</strong>t dans un temple une ou deux fois,604

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