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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> PékinDeux routes conduis<strong>en</strong>t d’Oudé <strong>à</strong> l’Ourga ; l’une al<strong>la</strong>nt droit aunord <strong>et</strong> passant devant le mont Darkh<strong>à</strong>n, qui est <strong>à</strong> deux c<strong>en</strong>tsverstes au sud de l’Ourga, est fréqu<strong>en</strong>tée par les caravaneschinoises <strong>à</strong> chariots. Notre mission l’avait prise <strong>en</strong> 1808 ; l’autre vavers le sud. Pour égaliser les corvées des bannières,l’administration mongole avait ordonné que <strong>la</strong> mission actuellesuivrait <strong>la</strong> seconde route qui est <strong>la</strong> continuation de celle deGoundjoù dzam, ou <strong>la</strong> route des princesses.Au bout de vingt-huit verstes, <strong>la</strong> routé est <strong>travers</strong>ée par descollines <strong>et</strong> se partage <strong>en</strong> deux, dont l’une va un peu <strong>à</strong> l’est, l’autre<strong>en</strong> droiture <strong>à</strong> une montagne pierreuse. Le chemin jusqu’ici avait<strong>travers</strong>é des terrains marécageux, hauts, couverts d’herbages <strong>et</strong>sablonneux. L’abondance du quartz b<strong>la</strong>nc ferait croire que l’onchemine sur du marbre. Nous vîmes de gros blocs de granit <strong>à</strong>Dolôdo, <strong>à</strong> six verstes d’Oudé ; il y a deux puits profonds, dont l’eauest trouble <strong>et</strong> peu abondante. Une vallée était couverte de dérissoù<strong>et</strong> de boudoùrgoùna. Deux verstes avant d’arriver <strong>à</strong> <strong>la</strong> station, lesmontagnes sablonneuses, où il y a de gros tas de marbre b<strong>la</strong>nc <strong>et</strong>gris, r<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t <strong>la</strong> route très fatigante. A l’est de <strong>la</strong> station, on voit lemont Adzarg<strong>à</strong> (étalon) ; il est de couleur noirâtre ; au pied decollines de marbre b<strong>la</strong>nc qui se prolong<strong>en</strong>t assez loin, il y a un p2.410puits, dont l’eau est <strong>la</strong> meilleure que nous ayons r<strong>en</strong>contrée dansles steppes ; <strong>la</strong> vallée était couverte de iourtes mongoles, <strong>et</strong> d<strong>et</strong>roupeaux nombreux de moutons <strong>et</strong> de chèvres.S<strong>en</strong>dji est t<strong>en</strong>u par des Chabi, ou serfs, qui dép<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t d’uncouv<strong>en</strong>t. A l’ouest, s’élève le temple du <strong>la</strong>ma Noïn khoutoukhtou.Le 23, dans <strong>la</strong> matinée, le v<strong>en</strong>t souff<strong>la</strong> de l’est ; il était trèsfroid ; <strong>à</strong> deux heures après midi, le ciel se couvrit ; <strong>la</strong> pluie tombajusqu’au soir.Le jour suivant, on atteignit Oul<strong>à</strong>n khoudoùk.A six verstes de S<strong>en</strong>dji, le terrain s’élève ; au loin, <strong>à</strong> l’est, onaperçoit le mont Kéktchin, <strong>et</strong> plus près, le Tsag<strong>à</strong>n tougourîk ; on603

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