Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

Voyage à Pékinpéchés par pensée sont : khomgòldsakhoû sedkîl, l’envie ;kharatoù sedkîl, la haine ; borogoù oudzy, les mauvaisespensées.Il est ordonné de pratiquer les dix vertus suivantes : 1°amî aborakhoù, faire grâce aux condamnés, ou sauver lavie à quelqu’un ; 2° ouklighè oukòu, être charitable ; 3°chakchabad sakikhoù, observer la propreté ; 4°dzoughèlen ougoulèkoù, parler poliment ; 5° ounèniougoulèkoù, dire la vérité ; 6° dzokildògoulòn ouilètkhoù,prêcher et conserver la paix ; 7° nomoùn ïabodàlouilètkhoû, suivre les préceptes p2.363 contenus dans leslivres saints ; 8° khankhoù medèlî chitoukhoù ; êtrecontent de son état ; 9° tousalakhoù sèdkili ègouskekoù,assister son prochain ; et 10° dzaïaganoù atchî ourgèhiitèghikkhoù, croire à la rémunération, c’est-à-dire à lapunition du mal, et à la récompense du bien.II. Les péchés taboùn dzabsàr oughyï sont, l’assassinat deses parents, des supérieurs, des vainqueurs, deskhoubilgan (régénérés), et l’action de semer la discordeentre les prêtres.III. Les taboùn chidàr (cinq péchés proches), sont derenverser les soubourgan (colonnes devant lesquelles onfait des prières) ; causer la mort d’un ermite, attaquer saréputation, s’emparer des dons faits aux prêtres,répandre méchamment le sang des personnes régénéréesqui se sont vouées au service des temples, et que lesMongols regardent comme saints.IV. Dourbàn koundoù, les quatre péchés graves.Chaque péché est encore subdivisé en quatre degrés.Péchés qui causent une perte totale, comme des plans conçuscontre les bodisadoù, ou saints, le parjure en révélant desmystères.570