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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékinmarque distinctive une seconde bandoulière (nommé, <strong>en</strong> tibétain,namdziar) par-dessus <strong>la</strong> bandoulière <strong>et</strong> le voile que port<strong>en</strong>t lesghètsoûl. Ils sont t<strong>en</strong>us de suivre deux c<strong>en</strong>t cinquante-trois règles.Les kiânbou, <strong>en</strong> mongol, kamboù ou khambâ, sont ordonnés parle koutoukhtou, <strong>et</strong> ont le pouvoir de conférer avec l’assistance dequatre p2.360 ghèloûng, les trois degrés inférieurs du sacerdoce.P<strong>en</strong>dant le service divin, ils sont assis sur un trône <strong>et</strong> revêtus d’unmanteau, <strong>et</strong> ont le visage tourné vers les divinités. Ce manteausans plis a <strong>la</strong> forme d’un châle carré. Les tibétains <strong>en</strong>voyés <strong>à</strong><strong>Péking</strong> par le Da<strong>la</strong>ï <strong>la</strong>ma sont ordinairem<strong>en</strong>t des kianbou.C’est <strong>en</strong> passant par les trois grades inférieurs que les <strong>la</strong>ma sefamiliaris<strong>en</strong>t avec les exercices de <strong>la</strong> vie religieuse. Leskoutoukhtou, quelle que soit leur naissance, sont égalem<strong>en</strong>t t<strong>en</strong>usde passer par tous ces degrés d’épreuves ; mais lorsqu’ils ontatteint le dernier degré de purification, après plusieursrégénérations, ils n’ont plus c<strong>et</strong>te obligation.Les <strong>la</strong>ma, <strong>à</strong> l’exception des obouchî, se ras<strong>en</strong>t <strong>la</strong> tête, port<strong>en</strong>tdes robes <strong>la</strong>rges, <strong>et</strong> des orkimdji, ou écharpes rouges de <strong>la</strong>ine, quidesc<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t de l’épaule droite <strong>à</strong> <strong>la</strong> ceinture. Tous, excepté leskianba, sont quelquefois p<strong>en</strong>dant le service divin vêtus de p<strong>et</strong>itsmanteaux, appelés tagam, <strong>et</strong> coiffés de bonn<strong>et</strong>s jaunes, hauts <strong>et</strong>pointus. Les noms de ces vêtem<strong>en</strong>ts sont tibétains.Il y a aussi des religieuses, nommées <strong>en</strong> mongol tchabkhantsî,<strong>en</strong> kalmuk obouchintsa. Quelques-unes sont mariées, d’autrescélibataires ; elles se soum<strong>et</strong>t<strong>en</strong>t aux règles d’une vie austère, <strong>et</strong> sefont consacrer. Elles ont le droit de porter une robe jaune avec uneécharpe rouge ; elles se ras<strong>en</strong>t p2.361 <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> tête ; c’est toutce qui les distingue ; elles viv<strong>en</strong>t dans leur famille.Les fonctions des <strong>la</strong>ma dans les temples sont c<strong>la</strong>ssifiées d’aprèsle rang de chacun.Le tsiaibartsî, <strong>en</strong> tibétain tsabri, est choisi parmi les bandi, lesghètsoûl <strong>et</strong> les ghèloûng.568

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