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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékinmilitaire ; mais dans des cas de nécessité, ils sont t<strong>en</strong>us, d’aprèsl’ordre des chefs des bannières, de <strong>la</strong>bourer <strong>la</strong> terre <strong>et</strong> de garder lesbestiaux. Les <strong>la</strong>ma quoique souv<strong>en</strong>t fort inhabiles, sont les seulsmédecins de <strong>la</strong> <strong>Mongolie</strong>. Leurs remèdes consist<strong>en</strong>t principalem<strong>en</strong>t<strong>en</strong> p<strong>la</strong>ntes <strong>et</strong> <strong>en</strong> poudres.Les prêtres mongols gard<strong>en</strong>t le célibat. Leur conduite est régléed’après les principes rigoureux de <strong>la</strong> vie monastique.Les personnes des deux sexes qui se consacr<strong>en</strong>t <strong>à</strong> <strong>la</strong> viereligieuse, sont rangées dans différ<strong>en</strong>tes c<strong>la</strong>sses.Le grade inférieur est celui d’obouchi, <strong>en</strong> tibétain, gh<strong>en</strong>in ; <strong>en</strong>hindou, oubachika ; c’est un <strong>la</strong>ïque marié qui, uniquem<strong>en</strong>t poursauver son âme, s’est imposé l’obligation d’observer <strong>la</strong> propr<strong>et</strong>é <strong>à</strong>un plus haut degré que les hommes ordinaires. Il porte, commemarque distinctive, une ceinture rouge ; mais il ne rase point sescheveux, <strong>et</strong> a <strong>la</strong> faculté de vivre dans sa maison au p2.359 sein de safamille. Ainsi ces obouchi ne sont pas réellem<strong>en</strong>t des prêtres ; cesont des béats.Le b<strong>à</strong>ndi, <strong>en</strong> tibétain, rabtsioun ; <strong>en</strong> mongol, toïn, ce qui signifiequi a r<strong>en</strong>oncé au monde, est réellem<strong>en</strong>t un prêtre ; il garde lecélibat, est vêtu d’une robe jaune, <strong>et</strong>, après sa premièreconsécration, a le droit de porter une écharpe rouge, <strong>et</strong> de faire leservice dans les temples. Il apparti<strong>en</strong>t <strong>à</strong> <strong>la</strong> dernière c<strong>la</strong>sse desprêtres de Bouddha <strong>et</strong>, comme tel, est obligé d’observer lescinquante-huit ordonnances de <strong>la</strong> vie austère.Au-dessus de ceux-ci sont les ghètsoûl ; nommés ainsi <strong>en</strong>tibétain, comme <strong>en</strong> mongol. Pour se distinguer des bândi, ilsport<strong>en</strong>t par-dessus leurs écharpes des bandoulières (<strong>en</strong> tibétaintsiogoui), <strong>et</strong> des voiles (<strong>en</strong> tibétain tanchan), dont ils se serv<strong>en</strong>tdans les jours de fête. A leur ordination, ils s’<strong>en</strong>gag<strong>en</strong>t <strong>à</strong> observerles c<strong>en</strong>t douze règles, <strong>et</strong> p<strong>en</strong>dant le service, ils sont p<strong>la</strong>cés audessusdes bândi.Les ghèloûng, nommés ainsi <strong>en</strong> tibétain <strong>et</strong> <strong>en</strong> mongol, ont pour567

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