Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

Voyage à PékinUn Mongol du peuple qui s’oublie avec une femme de son rang,paie cinq fois neuf têtes de bétail ; la criminelle est rendue à sonmari, qui peut la tuer, et dans ce cas, il garde le bétail ; p2.348 s’ill’épargne, les bestiaux appartiennent à son prince.Un prince régnant, ou hors d’activité, qui couche avec la femmed’un simple Mongol, doit payer une amende de neuf fois neuf têtesde bétail ; un beïlé, beïssé ou koung, sept fois neuf ; un taïdzi et untabounang, cinq fois neuf. Ces bestiaux sont donnés au mari de lacriminelle.Un homme du peuple qui a un commerce illicite avec l’époused’un prince, est taillé en pièces ; on coupe la tête à la princesse, etla famille du criminel devient esclave.Celui qui porte sur son bonnet une bouffette qui en dépasse lesbords, un bonnet qui couvre les oreilles ou un bonnet de feutre sansbords, si c’est un beïlé, etc., il paie une amende de trois chevaux ;si c’est un simple Mongol, il doit un bœuf de trois ans.Si quelqu’un attaqué de la petite vérole, se trouve dansl’habitation d’un autre, et lui communique cette maladie, et si celuicien meurt, il doit payer trois fois neuf têtes de bétail ; quand ilguérit, il n’en paie que neuf. Si quelqu’un est cause qu’un autreattrape une maladie, sauf la petite vérole, il doit donner un cheval.Un homme qui a l’esprit aliéné est mis sous la surveillance deses oncles, de ses neveux et de ses proches parents, et à défaut deparents, remis au dizenier de l’escadron voisin. Si le fou p2.349s’échappe, on punit le surveillant de cent coups de fouet.Si quelqu’un refuse à un voyageur un gîte pendant la nuit, et sice voyageur périt de froid, le propriétaire de la iourte doit payerneuf têtes de bétail ; si le voyageur ne meurt pas, l’amende n’estque d’un bœuf de deux ans. Si un étranger est volé, son hôte esttenu à lui restituer ce qui lui a été pris.Il est défendu de garder dans les bannières des officiers ou desimples Mongols d’une mauvaise conduite ; ces hommes doivent560