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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> PékinSi un officier, ou un homme du peuple, comm<strong>et</strong> un vol sansblesser personne, il est transporté avec sa famille, ses eff<strong>et</strong>s <strong>et</strong> sesbestiaux dans les provinces de Ho nan ou de Chan toung, <strong>en</strong> <strong>Chine</strong>,p2.345<strong>et</strong> il y est employé au travail des grandes routes. Quand le vo<strong>la</strong> été commis par deux, trois ou plusieurs personnes, le principalcoupable est étranglé, ses bi<strong>en</strong>s <strong>et</strong> ses bestiaux sont donnés <strong>à</strong>l’off<strong>en</strong>sé, <strong>et</strong> sa famille est <strong>en</strong>voyée aux travaux, dans le Ho nan. Lemême sort est réservé <strong>à</strong> ses complices <strong>et</strong> <strong>à</strong> leurs familles.En cas de vol de chevaux de l’empereur, lorsqu’il voyage pourchasser, celui qui a <strong>en</strong>levé cinq chevaux <strong>et</strong> plus, qu’il soit mongolou chinois, est étranglé sur-le-champ, <strong>et</strong> son cadavre exposé. Lesvoleurs de trois chevaux, <strong>et</strong> plus, sont <strong>en</strong>voyés dans les lieuxmalsains des provinces de Yun nan, Koei tchéou, Kouang toung <strong>et</strong>Kouang si, <strong>en</strong> <strong>Chine</strong>. Les voleurs d’un cheval, ou de deux sonttransportés dans le Hou kouang, le Fou kian, le Kiang si, le Tchekiang <strong>et</strong> le Kiang nan, pour y travailler aux grandes routes.Les voleurs de dix <strong>à</strong> vingt chevaux, bœufs ou chameaux, sontmis <strong>en</strong> prison, <strong>et</strong> <strong>en</strong>suite étranglés ; les voleurs de deux chevauxsont <strong>en</strong>voyés dans le Ho nan ou le Chan toung. Un bœuf, unchameau <strong>et</strong> un cheval équival<strong>en</strong>t <strong>à</strong> quatre moutons.Celui qui vole moins de quatre moutons est puni de c<strong>en</strong>t coupsde fou<strong>et</strong> ; celui qui vole un chi<strong>en</strong> doit donner cinq bestiaux aupropriétaire du chi<strong>en</strong>.Les princes <strong>et</strong> autres qui cach<strong>en</strong>t des voleurs p2.346 sont punispar <strong>la</strong> perte d’une année de leurs appointem<strong>en</strong>ts ; ceux qui nereçoiv<strong>en</strong>t pas d’appointem<strong>en</strong>ts par une am<strong>en</strong>de de cinq fois neuf,ou quarante-cinq têtes de bétail. Si quelqu’un jure qu’il n’a pascaché un voleur, on oblige son oncle paternel <strong>à</strong> confirmer soninnoc<strong>en</strong>ce par serm<strong>en</strong>t ; <strong>à</strong> défaut d’un oncle on s’<strong>en</strong> ti<strong>en</strong>t <strong>à</strong> sescousins germains.Si, <strong>en</strong> cherchant des bestiaux volés, on <strong>en</strong> perd les traces <strong>à</strong> unedistance d’une habitation, qui n’excède pas une portée de flèche ;558

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