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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékinchercher du travail, <strong>et</strong> ils le p2.342 r<strong>en</strong>voi<strong>en</strong>t sur-le-champ, exceptédans le cas où il a dans <strong>la</strong> ville des par<strong>en</strong>ts qui répond<strong>en</strong>t de sabonne conduite.Dans les années de dis<strong>et</strong>te, les dzassak, ou princes, les g<strong>en</strong>sriches <strong>et</strong> les <strong>la</strong>ma de chaque bannière sont t<strong>en</strong>us de pourvoir <strong>à</strong>l’approvisionnem<strong>en</strong>t des habitants. S’ils n’ont pas des moy<strong>en</strong>ssuffisants pour y parv<strong>en</strong>ir, <strong>la</strong> communauté doit v<strong>en</strong>ir au secours desmalheureux ; les listes de ceux qui ont été sou<strong>la</strong>gés sont <strong>en</strong>voyéesau tribunal des affaires étrangères <strong>à</strong> <strong>Péking</strong>. Dans le cas où <strong>la</strong>dis<strong>et</strong>te des pâturages <strong>et</strong> <strong>la</strong> mort des bestiaux continu<strong>en</strong>t plusieursannées, les ressources de <strong>la</strong> communauté ne sont pasproportionnées avec les besoins ; le présid<strong>en</strong>t, après avoirconvoqué tous les dzassak, est t<strong>en</strong>u de rédiger avec eux un rapportque l’on adresse au tribunal, <strong>et</strong> de supplier l’empereur d’<strong>en</strong>voyer unofficier sur les lieux pour pr<strong>en</strong>dre connaissance des faits, ainsiqu’une somme d’arg<strong>en</strong>t suffisante pour ach<strong>et</strong>er les vivresnécessaires.Dans ces circonstances, le gouvernem<strong>en</strong>t paie d’avance lesappointem<strong>en</strong>ts d’un an aux princes dzassak, aux koung, aux taïdzi<strong>et</strong> aux tabounang, qui sont obligés d’ach<strong>et</strong>er avec ces sommes desprovisions pour leurs suj<strong>et</strong>s. Si les dzassak <strong>et</strong> les autres chefs nepr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t pas des mesures pour que leurs suj<strong>et</strong>s ne soi<strong>en</strong>t parréduits <strong>à</strong> p2.343 l’extrémité, on les leur ôte, <strong>et</strong> on les confie, p<strong>en</strong>dant<strong>la</strong> même assemblée, <strong>à</strong> de meilleurs chefs.Chaque prince mongol reçoit annuellem<strong>en</strong>t les redevances deses suj<strong>et</strong>s. Il a le droit de pr<strong>en</strong>dre un mouton au propriétaire decinq bœufs <strong>et</strong> plus ; un mouton sur vingt, <strong>et</strong> deux sur quarante ; iln’<strong>en</strong> peut exiger plus de deux même sur un plus grand nombre debestiaux.A l’époque du départ des tributs pour <strong>Péking</strong>, des voyages <strong>à</strong>l’assemblée, des changem<strong>en</strong>ts d’habitations, des fiançailles <strong>et</strong> desnoces, les princes ont le droit d’exiger, pour dix iourtes, un cheval,556

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