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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékinloin, nous longeâmes un ravin, <strong>à</strong> <strong>la</strong> gauche duquel s’ét<strong>en</strong>dai<strong>en</strong>t deux<strong>la</strong>cs. Au-del<strong>à</strong> de c<strong>et</strong>te montagne, qui de ce côté est escarpée, on voit<strong>à</strong> gauche plusieurs p<strong>et</strong>its <strong>la</strong>cs, <strong>en</strong>tourés de misérables iourtes. Plusloin, <strong>à</strong> l’ouest de notre chemin, on apercevait le somm<strong>et</strong> de hautesmontagnes, couvertes de forêts de pins <strong>et</strong> de bouleaux. Il estdéf<strong>en</strong>du d’y pénétrer, de même que dans ceux que nous avions vusauparavant. C<strong>et</strong>te chaîne de montagnes porte le nom de Gourban-Ourtou-Nirou (les trois longues chaînes de montagnes). Il lui a étédonné <strong>à</strong> cause de ses trois principales p1.066 cavités, dans lesquelleson fait <strong>en</strong>trer les bêtes fauves lorsque le vang de l’Ourga veutchasser. Tous les bois des montagnes voisines sont égalem<strong>en</strong>tréservés pour les p<strong>la</strong>isirs de ce gouverneur-général du pays desKhalkha.De ces montagnes sort le Bourgoult<strong>à</strong>i, p<strong>et</strong>ite rivière qui coule del’ouest <strong>à</strong> l’est. Il reçoit <strong>en</strong>suite <strong>la</strong> Koui <strong>et</strong> se joint <strong>à</strong> <strong>la</strong> rive gauche duKhar<strong>à</strong>. Le Bourgoult<strong>à</strong>i longe <strong>à</strong> droite le pied de <strong>la</strong> montagne dumême nom. La prairie était couverte de iourtes <strong>et</strong> de grandstroupeaux de moutons <strong>et</strong> de bœufs. Il y avait quelques chèvres, qui<strong>en</strong> général n’apparti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t qu’aux pauvres g<strong>en</strong>s.On parcourut <strong>en</strong>core cinq verstes par un chemin inégal <strong>et</strong> sur lef<strong>la</strong>nc du Khountsâl, que l’on avait contourné sur trois côtés, puisl’on desc<strong>en</strong>dit dans <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine pierreuse du Bourgoult<strong>à</strong>i. La stationest <strong>à</strong> sept verstes plus loin, près du Bourgoult<strong>à</strong>i, dans une grandevallée <strong>en</strong>tourée des montagnes de Narîn.Les chefs de <strong>la</strong> station, qui vinr<strong>en</strong>t <strong>à</strong> notre r<strong>en</strong>contre, nousindiquèr<strong>en</strong>t le meilleur <strong>en</strong>droit pour passer <strong>à</strong> gué le Bourgoult<strong>à</strong>i. Amidi <strong>et</strong> demi, l’on fit halte.On avait parcouru vingt verstes qui équival<strong>en</strong>t <strong>à</strong> 40 gadzâr (lice)mongols, <strong>et</strong> <strong>à</strong> peu près <strong>à</strong> 40 li chinois. D’après les r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>tsfournis par des hommes instruits, le li conti<strong>en</strong>t deux c<strong>en</strong>t quatrevingt-cinqsajènes russes, <strong>et</strong> p1.067 conséquemm<strong>en</strong>t tr<strong>en</strong>te-cinqsajènes de plus que <strong>la</strong> moitié de notre verste. J’avoue que je n’ai55

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