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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékinqu’après dix ans de mariage. Elles ont alors le droit d’exiger,p<strong>en</strong>dant leur séjour <strong>à</strong> <strong>Péking</strong>, d’y être <strong>en</strong>tr<strong>et</strong><strong>en</strong>ues aux frais de <strong>la</strong>cour, conformém<strong>en</strong>t <strong>à</strong> leur rang <strong>et</strong> leur degré de par<strong>en</strong>té avec <strong>la</strong>famille impériale. Toutes celles qui, avant ce terme, vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>à</strong><strong>Péking</strong> pour leurs affaires particulières doiv<strong>en</strong>t y vivre <strong>à</strong> leurs frais.Aucune de ces princesses ne peut aller <strong>à</strong> <strong>la</strong> cour sans <strong>en</strong> avoirdemandé <strong>et</strong> obt<strong>en</strong>u <strong>la</strong> permission de l’empereur, par l’<strong>en</strong>tremise dutribunal. Dans leur supplique, il faut qu’elles dis<strong>en</strong>t les motifs pourlesquels elles désir<strong>en</strong>t revoir leurs par<strong>en</strong>ts. Le tribunal des affairesétrangères a le droit de refuser son cons<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t aux demandesqui ne lui paraiss<strong>en</strong>t pas d’une nécessité urg<strong>en</strong>te. Quand uneprincesse s’avise d’aller <strong>à</strong> <strong>la</strong> capitale ou <strong>à</strong> quelque autre ville sans<strong>en</strong> avoir prév<strong>en</strong>u le dzassak de <strong>la</strong> tribu, celui-ci est obligé del’arrêter dans son voyage. Dans le cas contraire, le dzassak, <strong>la</strong>princesse <strong>et</strong> son époux sont soumis <strong>à</strong> une am<strong>en</strong>de, surtout si ledzassak, n’ayant pas une connaissance exacte des motifs d’un telvoyage, fait un faux rapport sur ce suj<strong>et</strong> ; il est alors puni par <strong>la</strong>perte d’une année de ses appointem<strong>en</strong>ts, <strong>et</strong> <strong>la</strong> princesse avec sonmari, <strong>en</strong> sont privés pour deux ans ; si le père de <strong>la</strong> princesse aplus de soixante ans, il est permis <strong>à</strong> <strong>la</strong> princesse de v<strong>en</strong>ir dans <strong>la</strong>capitale, après avoir p2.331passé cinq ans <strong>en</strong> <strong>Mongolie</strong>. Lesprincesses doiv<strong>en</strong>t dans tous les cas demander c<strong>et</strong>te permissionaux dzassak de leurs tribus. Si le tribunal des affaires étrangères,après avoir comparé les rapports des dzassak avec les déc<strong>la</strong>rationsdes par<strong>en</strong>ts de ces princesses, les trouve dignes d’att<strong>en</strong>tion, ildemande le cons<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t de l’empereur.On accorde aux princesses <strong>la</strong> permission de rester six mois <strong>à</strong><strong>Péking</strong>, <strong>à</strong> compter du jour de leur arrivée. Ce temps écoulé, lespareils, sont t<strong>en</strong>us de les r<strong>en</strong>voyer immédiatem<strong>en</strong>t <strong>et</strong> d’<strong>en</strong> donneravis au tribunal des affaires étrangères, auquel les dzassak sontobligés d’annoncer le r<strong>et</strong>our des princesses dans leurs habitations.Une princesse qui vi<strong>en</strong>t dans <strong>la</strong> capitale pour cause de santé,n’obti<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> permission d’y séjourner que pour six mois ;548

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