Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

Voyage à Pékindzanghin et sept koundoùi, un d’un rang supérieur, un dzalan,présidé à six somoûn. Il doit y avoir dans chaque bannière undzanghin et deux meirén ; mais si la bannière contient moins desomouns, le dzanghin n’a qu’un seul meirén pour assistant. Toutcela est du ressort de l’administration militaire.Chaque bannière dépend encore d’un dzassak (princehéréditaire), élu parmi les princes de différents ordres.Il a auprès de lui un toussoulakhtchi, ou p2.323 assistant, choisiparmi les taïdzi des troisième et quatrième classes, et même parmides koung, beissé et beilé, qui sont sans emploi.Dans la principauté de Khalkha, qui est limitrophe d’un paysétranger, la Russie, la cour de Péking nomme un vang et unamban, qui gèrent les affaires civiles, et celles qui concernent lafrontière, et sont surtout chargés des relations politiques. Cesadministrateurs résident à l’Ourga, où ils ont un yamoun (tribunal),sous leurs ordres.Le vang de l’Ourga doit avoir auprès de lui trois bochko ; il y ade plus un bochko auprès du dzargoutchi de l’Ourga, et un autreauprès de celui du maimatchin de Kiakhta, qui sont remplacés tousles trois ans par d’autres que nomme le tribunal des affairesétrangères de Péking. Les bureaux des djandjoun, assistants destribus mongoles du Touchétou-khan et du Tsetsènkhan, fournissentdes écrivains au yamoun du vang de l’Ourga, pour l’aider dans sestravaux ; on accorde à ceux de ces écrivains qui se distinguent parleur expérience, leur zèle et leur bonne conduite, et sur lestémoignages de leurs supérieurs, le rang d’officiers ; c’est par cetteraison que l’on a attaché à ce tribunal des vacances pour la sixièmeclasse, et également pour la huitième.Le vang a le droit de priver de cet avantage ceux qui seconduisent mal. Il y a de plus dans p2.324 ce yamoun un dzargoutchiet deux bitkhéchi, attachés au sceau de l’empire ; ils sont choisisparmi les Mandchoux. Ces trois officiers, ainsi que les dzargoutchi543