Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

Voyage à Pékinancêtres, qui l’ont dominée pendant plus d’un siècle, pourrait luicauser beaucoup d’embarras et l’inquiéter, tant pour la sûreté, quepour l’approvisionnement de ses provinces.La subdivision des hordes mongoles en khochoun (bannières),dzalan (régiments) et somoùn (escadrons), a pour base lesconvenances de l’administration militaire ; on a formé ainsi p2.320plusieurs corps d’armée, qui mènent dans les steppes une vienomade, et qui sont commandés par des vang, des béilé, desbéissé, des koung, des taïdzi et des tabounan, assistés par uncertain nombre d’officiers d’un ordre subalterne, comme desdzassak, des toussoulakhtchi, des dzakirokhotchi, des meiren, etd’autres encore inférieurs, comme des dzalan, des dzanghîn, deskoundoù, des dzaissang, des bochko, etc. Ces officiers surveillenten même temps l’administration militaire et civile. Le sol appartientaux princes ; leurs sujets leurs paient une contribution modérée enbestiaux et leur fournissent le nombre de domestiques et debergers, nécessaire pour garder leurs troupeaux ; ces princesjugent en dernière instance toutes les affaires litigieuses deshabitants de leurs provinces, conformément aux lois établies depuislongtemps, et conservées pour maintenir l’ordre dans les armées.L’empereur de la Chine a des inspecteurs-généraux (tsiangkiun), ou chefs de corps choisis parmi les Mandchoux.L’inspecteur des troupes des Khalkha réside à Ouliàssoutou, villesituée près de la frontière de Sibérie, à l’ouest du Sélengga.On lui a adjoint un djandjoun dans chacune des quatre divisionsde Khalkha ; ces djandjun reçoivent directement leurs instructionsde l’empereur, et sont eux-mêmes assistés chacun par unconseiller.p2.321Les Tsakhar sont sous la dépendance du gousaïambàn deKhalgan.Toutes les affaires du ressort des chefs des bannières doiventêtre soumises à la diète de leur principauté. Les chefs suprêmes541