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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékinleurs filles jusqu’<strong>à</strong> c<strong>en</strong>t têtes de bestiaux de différ<strong>en</strong>tes espèces.La jeune mariée ne peut recevoir dans sa iourte, ou aller voirson beau-père, sa belle-mère, les oncles <strong>et</strong> les tantes de son mari,sans être vêtue d’une courte robe de dessus, nommée oudji, <strong>en</strong>nankin ou <strong>en</strong> soie, sans manches, <strong>et</strong> sans bonn<strong>et</strong> sur <strong>la</strong> tête.Lorsque ses par<strong>en</strong>ts <strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t dans sa iourte, elle est obligée de selever <strong>et</strong> ne s’asseoit <strong>en</strong> leur prés<strong>en</strong>ce que sur un g<strong>en</strong>ou ; quand ellesort de <strong>la</strong> iourte, elle doit se garder de leur tourner le dos. La p<strong>la</strong>cequ’elle occupe dans <strong>la</strong> iourte de son beau-père est près de <strong>la</strong>porte ; il ne lui est pas permis de pénétrer jusqu’au khoimòr, oudans <strong>la</strong> partie qui se trouve <strong>en</strong>tre le foyer <strong>et</strong> les bourkhans. Il <strong>en</strong>est de même du beau-père ; il ne peut s’asseoir près du lit de sabru, qui, habituellem<strong>en</strong>t est p<strong>la</strong>cé du côté droit.p2.313Il n’est point déf<strong>en</strong>du aux Mongols d’avoir plusieursfemmes ; <strong>la</strong> première conduit le ménage, <strong>et</strong> est <strong>la</strong> plus respectée.Le divorce est très fréqu<strong>en</strong>t ; le moindre mécont<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t d’uncôté ou de l’autre suffit pour le faire prononcer. Si le mari, sansmotif légitime, veut se séparer de sa femme, il est obligé de luidonner une de ses plus belles robes <strong>et</strong> un cheval sellé pourr<strong>et</strong>ourner chez ses par<strong>en</strong>ts ; il garde le reste de <strong>la</strong> dot commeéquival<strong>en</strong>t pour les bestiaux qu’il a donnés. Si une femmes’échappe furtivem<strong>en</strong>t de chez son mari, qu’elle a pris <strong>en</strong> aversion,<strong>et</strong> revi<strong>en</strong>t auprès de ses par<strong>en</strong>ts, ceux-ci sont obligés de <strong>la</strong> r<strong>en</strong>dr<strong>et</strong>rois fois <strong>à</strong> son époux. Si elle le quitte une quatrième, alorscomm<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t les négociations pour le divorce ; toute <strong>la</strong> dot de <strong>la</strong>femme reste <strong>en</strong>tre les mains du mari ; <strong>et</strong> le père de <strong>la</strong> femme doitde plus r<strong>en</strong>dre <strong>à</strong> celui-ci une quantité de bétail déterminée par lesautorités.C<strong>et</strong>te restitution, qui, chez les g<strong>en</strong>s les plus riches, n’excède pastr<strong>en</strong>te-cinq pièces de bestiaux, <strong>et</strong> qui s’appelle andzanoù-mal, nes’effectue que lorsque <strong>la</strong> femme divorcée se remarie, <strong>à</strong> moins queles pareils, par amour pour leur fille, <strong>et</strong> pour éviter desdésagrém<strong>en</strong>ts, ne s’y décid<strong>en</strong>t sur-le-champ de leur propre536

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