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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékinportai<strong>en</strong>t des pelisses p<strong>en</strong>dant toute l’année. Nous ne l’avons pasremarqué. Dans mon voyage <strong>en</strong> <strong>Chine</strong>, <strong>en</strong> <strong>1820</strong>, le thermomètredesc<strong>en</strong>dit dans le mois d’octobre <strong>et</strong> de novembre jusqu’<strong>à</strong> 10, 15 <strong>et</strong>même 18 degrés R. ; mais les Mongols nous assurèr<strong>en</strong>t qu’il étaittrès rare d’éprouver dans leur pays un froid aussi rigoureux. Ilneige <strong>et</strong> pleut beaucoup dans <strong>la</strong> p2.290 partie qui sépare Kiakhta del’Ourga. En été, les brouil<strong>la</strong>rds épais <strong>et</strong> les matinées très froides nesont pas rares dans ces montagnes, ainsi que dans les cantonshabités par les Tsakhar.Le v<strong>en</strong>t souffle presque continuellem<strong>en</strong>t dans les steppes,situées <strong>en</strong>tre l’Ourga <strong>et</strong> le pays Tsakhar ; c<strong>et</strong>te région, <strong>la</strong> plusélevée de <strong>la</strong> <strong>Mongolie</strong>, surtout dans le nord-ouest, attire <strong>et</strong> r<strong>et</strong>i<strong>en</strong>tdes nuages de neige qui amèn<strong>en</strong>t des torr<strong>en</strong>ts de pluie. C’estpourquoi les neiges sont très rares dans <strong>la</strong> steppe de Gobi ; aucontraire, on y éprouve souv<strong>en</strong>t des sécheresses très pernicieusespour les bestiaux.Dans <strong>la</strong> partie sept<strong>en</strong>trionale de <strong>la</strong> <strong>Mongolie</strong>, on voit sur lesmontagnes le pin, l’épicéa, le bouleau, le tremble, <strong>et</strong> <strong>en</strong> quelques<strong>en</strong>droits le mélèze <strong>et</strong> le peuplier b<strong>la</strong>nc ; les ormes y sontcommuns ; j’y ai trouvé aussi des groseilliers rouges, des pêcherssauvages <strong>et</strong> d’autres arbrisseaux. Au-del<strong>à</strong> de l’Ourga, dans lesvallées profondes des montagnes, le lin <strong>et</strong> le chanvre croiss<strong>en</strong>tsauvages.La Sél<strong>en</strong>gga, l’Orkhòn, l’Irò, <strong>la</strong> Khar<strong>à</strong> <strong>et</strong> d’autres rivières sonttrès poissonneuses ; on y pêche des esturgeons, des truitessaumonées b<strong>la</strong>nches, des l<strong>en</strong>ok (salmo l<strong>en</strong>oc), des broch<strong>et</strong>s, desperches <strong>et</strong> d’autres p<strong>et</strong>its poissons.Les quadrupèdes sont : le cheval sauvage (<strong>en</strong> russe, tarpani), lesanglier, le cerf, les chèvres sauvages de plusieurs espèces, l’ours,le loup, le lièvre, le r<strong>en</strong>ard, <strong>la</strong> zibeline, l’écureuil. Les p2.291 oiseauxsont des grues, des oies, des canards sauvages, des turpani (anasnigra), des gelinottes, des cailles, des cygnes dans le pays des520

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