Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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Voyage à PékinQue le désert de la Gobi est immense ! qu’il est large etprofond le Kheroulun ! C’est ici que six corps d’armée,Obéissant à mes ordres, ont déployé leur courage ;semblables à la foudre, ils ont tout ébranlé ! Le soleil, etla lune les ont vus avec épouvante ; frappé de leurs traits,l’ennemi a disparu, et les déserts au loin sont rentrésdans le calme de la paix. »Le Khinggàn ; cette grande chaîne de montagnes se prolongesur la rive droite de l’Onon, et à l’est des petits monts Kenté ; elles’étend jusqu’à la source de l’Amour ; au sud elle touche lesfrontières de Khalkha ; et au nord celles de la Russie. — Le Kentéoola est au midi des hauteurs d’Onon ; deux petites rivières, quiforment ensuite le Kheroulun, prennent leurs sources au sud-est deces montagnes. A l’ouest s’élèvent les monts Dziloûng dabà etTérelkdzi dabà (dabà, en mongol, désigne un mont dont on peutfranchir la crête). — Le Baga Kenté, ou le petit Kenté est près del’Ourga, et aboutit au mont Térelkdzi où lala prend sa source. LeTsoukou (Tchikoï), qui entre dans la frontière de la Russie, sort duflanc septentrional du Baga Kenté. — Le mont Kirsa se trouve àl’est des sources de lala. Cette chaîne commence à l’extrémitép2.228septentrionale du Khingan, suit lala vers le nord, et entournant forme les monts Téreldzi.Khan oola, au nord du Khingan, sur la rive gauche de lala. LeKoul, petite rivière y coule à l’est, se dirige vers le nord et tombedans lala. A trente li environ, au sud-est, on trouve le cantonboisé, nommé Djao modo. Au mois de juin 1696, l’empereur Khanghi y détruisit l’armée des Dzoûngar ; pour transmettre le souvenirde cette victoire à la postérité, il fit tailler dans le roc l’inscriptionsuivante :Le ciel nous a prêté son secours puissant pour abattre nosennemis et détruire les méchants ; ces bêtes féroces (lesnoms propres défigurés.478

Voyage à PékinDzoûngar), épuisées par la résistance, s’étaient cachées àl’ouest ; le ciel secondait nos efforts ; bientôt ils sonttombés sous le fer de mes troupes ; au premier coup detambour, leurs tentes plantées dans le désert furentabandonnées. J’ai fait graver sur une roche de ces bords,le récit des hauts-faits de l’armée victorieuse.Le Doulàn kharà, au sud-ouest du Khan oola, vis-à-vis de lala, s’approche au sud de la grande steppe de Gobi, et va jusqu’àlala. — Le Khadamàl, au nord de la petite rivière Khara-oussou ;son flanc septentrional s’approche de la frontière russe, et forme lalimite septentrionale des Khalkha. — Le Kaliar est entre le Kharaoussouet l’Orkhòn. Cette montagne touche au Djamour oola, situésur la rive septentrionale de lala, jusqu’à l’endroit où elle sep2.229réunit à l’Orkhòn. La chaîne en suivant le cours de lala,s’incline vers le nord ; vers l’est, elle s’étend jusqu’au Sélbi dabà, etdécrit une ligne semi-circulaire, longue de plusieurs centaines de li.— Le Bouroung est entre l’Orkhòn et la Sélenga. Cette montagneoccupe depuis l’est jusqu’à l’ouest une distance de plusieurscentaines de li. — Le Bougoun chara s’étend à plus de deux cents lià l’ouest du Bouroung. Plus loin, vers le nord, sont les montsSirkegoun et Erkhetou, entre la Sélenga et l’Orkhòn.La chaîne de montagnes de Khantaï, au nord de la Sélenga, seprolonge au nord et se perd au-delà des frontières russes. — LeKoukou tsilootou est au sud de l’Orkhòn. Cette montagne, ensuivant le cours de l’Orkhòn, s’incline vers l’est ; à cent li, à l’est, ily a des eaux chaudes. — Le Sirkha adzirgan (adzirgan, en mongol,signifie étalon), est à l’est de la source de l’Orkhòn ; à l’ouest decette montagne, on trouve le temple d’Erdeni dzao. — Le Khanghikhamar est au sud du Sirkha adzirgan ; l’Orkhòn coule au nord decette chaîne ; l’Onghin mouren prend sa source au sud. — LeDjango au nord de la source de l’Orkhòn est séparé du Sirkhaadzirgan par l’Orkhòn, et forme la partie orientale des montsKhangaï.479

<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> PékinDzoûngar), épuisées par <strong>la</strong> résistance, s’étai<strong>en</strong>t cachées <strong>à</strong>l’ouest ; le ciel secondait nos efforts ; bi<strong>en</strong>tôt ils sonttombés sous le fer de mes troupes ; au premier coup d<strong>et</strong>ambour, leurs t<strong>en</strong>tes p<strong>la</strong>ntées dans le désert fur<strong>en</strong>tabandonnées. J’ai fait graver sur une roche de ces bords,le récit des hauts-faits de l’armée victorieuse.Le Doul<strong>à</strong>n khar<strong>à</strong>, au sud-ouest du Khan oo<strong>la</strong>, vis-<strong>à</strong>-vis de <strong>la</strong>Tô<strong>la</strong>, s’approche au sud de <strong>la</strong> grande steppe de Gobi, <strong>et</strong> va jusqu’<strong>à</strong><strong>la</strong> Tô<strong>la</strong>. — Le Khadam<strong>à</strong>l, au nord de <strong>la</strong> p<strong>et</strong>ite rivière Khara-oussou ;son f<strong>la</strong>nc sept<strong>en</strong>trional s’approche de <strong>la</strong> frontière russe, <strong>et</strong> forme <strong>la</strong>limite sept<strong>en</strong>trionale des Khalkha. — Le Kaliar est <strong>en</strong>tre le Kharaoussou<strong>et</strong> l’Orkhòn. C<strong>et</strong>te montagne touche au Djamour oo<strong>la</strong>, situésur <strong>la</strong> rive sept<strong>en</strong>trionale de <strong>la</strong> Tô<strong>la</strong>, jusqu’<strong>à</strong> l’<strong>en</strong>droit où elle sep2.229réunit <strong>à</strong> l’Orkhòn. La chaîne <strong>en</strong> suivant le cours de <strong>la</strong> Tô<strong>la</strong>,s’incline vers le nord ; vers l’est, elle s’ét<strong>en</strong>d jusqu’au Sélbi dab<strong>à</strong>, <strong>et</strong>décrit une ligne semi-circu<strong>la</strong>ire, longue de plusieurs c<strong>en</strong>taines de li.— Le Bouroung est <strong>en</strong>tre l’Orkhòn <strong>et</strong> <strong>la</strong> Sél<strong>en</strong>ga. C<strong>et</strong>te montagneoccupe depuis l’est jusqu’<strong>à</strong> l’ouest une distance de plusieursc<strong>en</strong>taines de li. — Le Bougoun chara s’ét<strong>en</strong>d <strong>à</strong> plus de deux c<strong>en</strong>ts li<strong>à</strong> l’ouest du Bouroung. Plus loin, vers le nord, sont les montsSirkegoun <strong>et</strong> Erkh<strong>et</strong>ou, <strong>en</strong>tre <strong>la</strong> Sél<strong>en</strong>ga <strong>et</strong> l’Orkhòn.La chaîne de montagnes de Khantaï, au nord de <strong>la</strong> Sél<strong>en</strong>ga, seprolonge au nord <strong>et</strong> se perd au-del<strong>à</strong> des frontières russes. — LeKoukou tsilootou est au sud de l’Orkhòn. C<strong>et</strong>te montagne, <strong>en</strong>suivant le cours de l’Orkhòn, s’incline vers l’est ; <strong>à</strong> c<strong>en</strong>t li, <strong>à</strong> l’est, ily a des eaux chaudes. — Le Sirkha adzirgan (adzirgan, <strong>en</strong> mongol,signifie étalon), est <strong>à</strong> l’est de <strong>la</strong> source de l’Orkhòn ; <strong>à</strong> l’ouest dec<strong>et</strong>te montagne, on trouve le temple d’Erd<strong>en</strong>i dzao. — Le Khanghikhamar est au sud du Sirkha adzirgan ; l’Orkhòn coule au nord dec<strong>et</strong>te chaîne ; l’Onghin mour<strong>en</strong> pr<strong>en</strong>d sa source au sud. — LeDjango au nord de <strong>la</strong> source de l’Orkhòn est séparé du Sirkhaadzirgan par l’Orkhòn, <strong>et</strong> forme <strong>la</strong> partie ori<strong>en</strong>tale des montsKhangaï.479

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