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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékinles vingt autres bannières. Les autres chefs de <strong>la</strong> province sont untsin yang, un kiun vang, un beilé, deux beissé, un koung de <strong>la</strong>première, deux koung de <strong>la</strong> seconde, <strong>et</strong> trois koung de <strong>la</strong> troisièmec<strong>la</strong>sse, ainsi que douze dzasak.3° La province occid<strong>en</strong>tale a dix-neuf bannières. Son khan portele titre de Dzassaktou khan ; il habite avec <strong>la</strong> si<strong>en</strong>ne le f<strong>la</strong>ncméridional des monts Khangaï, <strong>et</strong> commande les dix-huit autresbannières. Il y a <strong>en</strong>core un beilé, deux p2.226 koung de <strong>la</strong> première<strong>et</strong> six de <strong>la</strong> seconde c<strong>la</strong>sse, neuf taïdzi de <strong>la</strong> première c<strong>la</strong>sse.4° Le gouvernem<strong>en</strong>t du Saïn noïn compte vingt-quatrebannières, ayant deux tsin vang (le premier commande vingt-troisbannières, le second ne porte que le titre de Saïn noïn), deux kiunvang, deux beilé, un koung de <strong>la</strong> première, cinq de <strong>la</strong> deuxièmec<strong>la</strong>sse <strong>et</strong> dix dzasak-taïdzi. Ce gouvernem<strong>en</strong>t forme <strong>la</strong> partieoccid<strong>en</strong>tale du pays des Khalkha, avoisine les hauteurs de <strong>la</strong>Sél<strong>en</strong>gga, <strong>et</strong> s’ét<strong>en</strong>d vers Ili.Montagnes. — En 744 après J.-C., Fi lo, chef des Hoei khe 1 ,p<strong>la</strong>ça son camp <strong>en</strong>tre le mont Ou te kian <strong>et</strong> le Ku<strong>en</strong> ho, <strong>à</strong> 1.700 liau nord de <strong>la</strong> frontière chinoise qui passait alors au sept<strong>en</strong>trion dupays d’Ordos. Le Ku<strong>en</strong> ho est l’Orkhôn. Les monts Ou te kiandoiv<strong>en</strong>t être voisins de <strong>la</strong> partie occid<strong>en</strong>tale des monts Khangaï ; ilss’appell<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t Tou yu kian.Bourkhan oo<strong>la</strong> (ou <strong>la</strong> montagne divine) ; l’Onon y pr<strong>en</strong>d sasource. Le mont Ty li v<strong>en</strong> Phou tha (Dourb<strong>en</strong> Pouta) est sur l’Onon ;c’est près de ce mont que Tchinghiz-khan naquit. — Ton ò oo<strong>la</strong>(oo<strong>la</strong> signifie, <strong>en</strong> mongol, un mont élevé), sur <strong>la</strong> p2.227 rive droite duKheroulun. L’empereur Khang hi s’y arrêta <strong>en</strong> juin 1696, p<strong>en</strong>dant sacampagne contre Galdan, prince des Dzoûngar, <strong>et</strong> fit graver sur lerocher les vers chinois suivants :1 Depuis c<strong>et</strong> <strong>en</strong>droit jusqu’<strong>à</strong> <strong>la</strong> fin de <strong>la</strong> description géographique de <strong>la</strong> <strong>Mongolie</strong>,j’ai été obligé de refaire <strong>la</strong> traduction sur le texte chinois ; celle du P. Hyacinthe(telle que M. Timkovski <strong>la</strong> donne), étant très inexacte, <strong>et</strong> ne cont<strong>en</strong>ant que des477

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