Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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Voyage à Pékincelui qui se plaignait, et de lui rendre ou de lui faire obtenir lajustice qu’il demandait. Aujourd’hui cet usage est aboli.En continuant de suivre à l’ouest la rue du Perpétuel repos, ontrouve, à gauche, un autre bâtiment ; c’est un magasin contenantles drapeaux, banderoles et autres ornements, qui suiventl’empereur lorsqu’il sort du palais. Plus loin, à l’ouest M, est laprincipale mosquée mahométane pour les Tourkestâni ; de l’autrecôté, ou à l’est de l’avenue du palais, dans la même rue, on voit(n° 69), un autre magasin où l’on conserve les ornements qu’onporte devant l’empereur en pareilles circonstances ; tout le reste dece quartier est presque entièrement occupé par des tribunaux. Il ya six tribunaux souverains desquels dépendent tous les autres. Il aété question plus haut des tribunaux de l’intérieur du palais ; ceuxlàforment comme le conseil privé du prince ; ils sont supérieurs àtous les autres même aux six tribunaux souverains. p2.161N° 70. A l’est de l’avenue du palais impérial, est Tsoung jin fou,ou le tribunal des princes ; il règle tout ce qui concerne la familleimpériale.N° 71. Li pou, ou le tribunal des mandarins ; c’est la premièredes six cours souveraines ; sa fonction est de fournir des mandarinsà toutes les provinces de l’empire, de veiller sur leur conduite, d’eninformer l’empereur.N° 72. Hou pou, ou le tribunal des trésoriers ; il a lasurintendance des finances de l’empire ; et juge tous les procèsrelatifs aux possessions territoriales ; c’est le second tribunalsouverain.N° 73. Li pou, tribunal des rites ou du cérémonial, est letroisième tribunal souverain. Il règle tout ce qui concerne lescérémonies chinoises, la religion, les études, l’introduction etl’entretien des ambassadeurs, etc.N° 74. Thai i yuan, le tribunal des médecins.N° 75. Khin thian kian, tribunal de l’astronomie ; il est432

Voyage à Pékinsubordonné au tribunal des rites.N° 76. Houng lou szu, tribunal des cérémonies de la cour.N° 77. Koung pou, tribunal des ouvrages publics.N° 78. Ping pou, quatrième cour souveraine, ou tribunal de laguerre ; il veille, sur l’armée, ainsi que sur la porte dans l’intérieur.N° 79. Hing pou, ou la chambre criminelle, cinquième tribunalsouverain. p2.162N° 80. Tou tchha youan, ou tribunal des censeurs de l’empire,nommé par d’autres tribunal de la police ; les procureurs dugouvernement dépendent de ce tribunal. Il reçoit également lessuppliques adressées à l’empereur dans les cas urgents.Le tribunal qui est au-dessous du n° 79, est une seconde courcriminelle, dépendante de la première.Les trois petits tribunaux inférieurs que l’on voit à gauche, sontles hôtels particuliers de trois lieutenants criminels pour Péking.En revenant à la partie orientale de la rue du Perpétuel repos,on trouve (n° 81), le Han lin youan, ou le tribunal de l’histoire et dela littérature chinoise ; les présidents et les mandarins quicomposent ce tribunal sont des docteurs choisis, appelés han lin.Tous les savants de la Chine, toutes les écoles, tous les collèges,dépendent de ce tribunal. C’est lui, qui choisit et nomme les jugeset les examinateurs des compositions qu’on exige des lettrés, avantque de les promouvoir aux grades ; c’est pareillement dans cemême tribunal qu’on désigne ceux que l’on croit les plus capablesde réussir dans les pièces d’éloquence ou de poésie destinées à êtrerécitées devant l’empereur.En suivant ce même canal au midi, près du pont Tchoung yu hokhiao (n° 82), on trouve la p2.163 cour russe et le couvent de laPurification dépendant du saint synode. La mission russe y demeuredepuis plus de cent ans ; l’enceinte de cet établissement, appelé enchinois Hoei thoung kouan, renferme tout ce qui peut en rendre le433

<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékincelui qui se p<strong>la</strong>ignait, <strong>et</strong> de lui r<strong>en</strong>dre ou de lui faire obt<strong>en</strong>ir <strong>la</strong>justice qu’il demandait. Aujourd’hui c<strong>et</strong> usage est aboli.En continuant de suivre <strong>à</strong> l’ouest <strong>la</strong> rue du Perpétuel repos, ontrouve, <strong>à</strong> gauche, un autre bâtim<strong>en</strong>t ; c’est un magasin cont<strong>en</strong>antles drapeaux, banderoles <strong>et</strong> autres ornem<strong>en</strong>ts, qui suiv<strong>en</strong>tl’empereur lorsqu’il sort du pa<strong>la</strong>is. Plus loin, <strong>à</strong> l’ouest M, est <strong>la</strong>principale mosquée mahométane pour les Tourkestâni ; de l’autrecôté, ou <strong>à</strong> l’est de l’av<strong>en</strong>ue du pa<strong>la</strong>is, dans <strong>la</strong> même rue, on voit(n° 69), un autre magasin où l’on conserve les ornem<strong>en</strong>ts qu’onporte devant l’empereur <strong>en</strong> pareilles circonstances ; tout le reste dece quartier est presque <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t occupé par des tribunaux. Il ya six tribunaux souverains desquels dép<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t tous les autres. Il aété question plus haut des tribunaux de l’intérieur du pa<strong>la</strong>is ; ceuxl<strong>à</strong>form<strong>en</strong>t comme le conseil privé du prince ; ils sont supérieurs <strong>à</strong>tous les autres même aux six tribunaux souverains. p2.161N° 70. A l’est de l’av<strong>en</strong>ue du pa<strong>la</strong>is impérial, est Tsoung jin fou,ou le tribunal des princes ; il règle tout ce qui concerne <strong>la</strong> familleimpériale.N° 71. Li pou, ou le tribunal des mandarins ; c’est <strong>la</strong> premièredes six cours souveraines ; sa fonction est de fournir des mandarins<strong>à</strong> toutes les provinces de l’empire, de veiller sur leur conduite, d’<strong>en</strong>informer l’empereur.N° 72. Hou pou, ou le tribunal des trésoriers ; il a <strong>la</strong>surint<strong>en</strong>dance des finances de l’empire ; <strong>et</strong> juge tous les procèsre<strong>la</strong>tifs aux possessions territoriales ; c’est le second tribunalsouverain.N° 73. Li pou, tribunal des rites ou du cérémonial, est l<strong>et</strong>roisième tribunal souverain. Il règle tout ce qui concerne lescérémonies chinoises, <strong>la</strong> religion, les études, l’introduction <strong>et</strong>l’<strong>en</strong>tr<strong>et</strong>i<strong>en</strong> des ambassadeurs, <strong>et</strong>c.N° 74. Thai i yuan, le tribunal des médecins.N° 75. Khin thian kian, tribunal de l’astronomie ; il est432

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