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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékinde <strong>la</strong> mission, se prés<strong>en</strong>ta chez moi ; il était accompagné dubochko Ourgh<strong>en</strong>taï <strong>et</strong> du vieux nerbe, ci-devant au service deTchhing <strong>la</strong>o yé, qui avait accompagné <strong>la</strong> nouvelle mission : celui-ciest actuellem<strong>en</strong>t attaché <strong>à</strong> Fousangghe, comme ayant déj<strong>à</strong> été <strong>en</strong><strong>Mongolie</strong>, <strong>et</strong> connaissant les affaires de ce pays. Il était trèsfâcheux que ce nouveau conducteur, de même que l’anci<strong>en</strong>, neparlât que le chinois, <strong>et</strong> ne sût ni le mongol, ni le mandchou, <strong>et</strong> qued’ailleurs il ne fût jamais allé au-del<strong>à</strong> de Tchang kia khéou ouKhalgan. Ainsi nous pouvions supposer que le bochko <strong>et</strong> le nerbeserai<strong>en</strong>t les p2.109 personnages les plus importants p<strong>en</strong>dant <strong>la</strong> route.Fousangghe me conseil<strong>la</strong> de m’adresser, par écrit, au tribunal pourle départ de <strong>la</strong> mission, sans <strong>en</strong> fixer le jour, <strong>et</strong> de lui exposer <strong>en</strong>même temps que nous avions besoin de bestiaux pour notrevoyage, afin qu’il pût d’avance donner l’ordre de nous <strong>en</strong> fournir <strong>la</strong>quantité nécessaire <strong>à</strong> chaque re<strong>la</strong>i. Je répondis <strong>à</strong> Fousangghe que,malgré <strong>la</strong> grande perte que nous avions essuyée, il ne nous fal<strong>la</strong>itd’abord que dix chameaux, <strong>et</strong> que nous étions prêts <strong>à</strong> <strong>en</strong> louercomme nous l’avions fait auparavant.Je fis cadeau <strong>à</strong> Fousangghe de sept archines de casimir noir,pour un aliandaï, ou robe de dessus, de trois demi-archines de drapnoir pour une robe, <strong>et</strong> d’une paire de peaux de <strong>la</strong> plus bellezibeline ; son domestique reçut une peau de maroquin rouge.A onze heures, arrivèr<strong>en</strong>t quatre équipages chinois, <strong>en</strong>voyés parles missionnaires portugais, pour pr<strong>en</strong>dre les deux archimandrites,M. Rasghildejev Ier <strong>et</strong> moi ; ces bons pères aurai<strong>en</strong>t désiré derecevoir tous les membres de <strong>la</strong> mission ; mais M. Voitséchovski futle seul étudiant qui profita de leur invitation. Nous ignorions qu’ilsavai<strong>en</strong>t exprimé depuis longtemps leur <strong>en</strong>vie, de régaler tous lesRusses, même les Cosaques. Nous apprîmes, plus tard, que poureffacer l’humiliation qu’ils avai<strong>en</strong>t éprouvée sous nos yeux de <strong>la</strong>part p2.110 d’un officier chinois, ils avai<strong>en</strong>t demandé expressém<strong>en</strong>tau directeur de <strong>la</strong> police de <strong>Péking</strong> <strong>la</strong> permission de recevoir lesRusses comme des compatriotes ; ce qui leur avait été accordé397

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