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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékindessus du niveau de l’eau. L’écluse n’est qu’une diguegrossièrem<strong>en</strong>t construite <strong>en</strong> pierres brutes ; elle s’élève <strong>à</strong> quatresagènes au-dessus de l’eau.On v<strong>en</strong>d du thé aux passants, dans une auberge bâtiesur c<strong>et</strong>te digue. Les bâtim<strong>en</strong>ts chargés de grains, de thé <strong>et</strong> dediverses marchandises, qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t des provinces du sud par legrand canal, s’arrêt<strong>en</strong>t <strong>à</strong> Thoung tchéou 1 , ville située <strong>à</strong> vingt-cinqverstes, <strong>à</strong> l’est de <strong>Péking</strong>. C’est un p2.103 <strong>en</strong>trepôt considérable ; ony trouve de vastes magasins de riz, qui apparti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>à</strong> l’empereur.De Thoung tchéou, le grain est transporté dans le canal qui <strong>en</strong>toure<strong>Péking</strong>, par de p<strong>et</strong>its bateaux, <strong>à</strong> peu près de <strong>la</strong> grandeur de nosbateaux de Tikhvin ; ils sont tirés par des hommes d’une écluse <strong>à</strong>l’autre. A chaque digue, on transporte <strong>la</strong> cargaison dans d’autresbateaux, p<strong>la</strong>cés au côté opposé. La plus grande partie de ces grainsconsiste <strong>en</strong> riz, mis <strong>en</strong> sacs, étalés sur le til<strong>la</strong>c.De ce côté de <strong>la</strong> ville, <strong>et</strong> <strong>en</strong> général jusqu’<strong>à</strong> <strong>la</strong> distance de cinqverstes, tout <strong>à</strong> l’<strong>en</strong>tour on trouve, <strong>à</strong> chaque pas, des cim<strong>et</strong>ières,coupés par des champs cultivés ; les tiges des p<strong>la</strong>ntes avai<strong>en</strong>t déj<strong>à</strong>plus d’une archine de hauteur.Nous allâmes voir un tronc de hêtre (houang yang mou), trèsrévéré des habitants de <strong>Péking</strong> ; il a plus de douze toises de long,<strong>et</strong>, près de sa racine, <strong>à</strong> peu près cinq pieds de diamètre ; on leconserve dans une remise ; le peuple croit qu’il a été vomi par <strong>la</strong>mer, sous <strong>la</strong> dynastie de Ming, il y a plus de deux c<strong>en</strong>ts ans. Uneunuque, poussé par sa dévotion, le transporta dans ces lieux,l’abrita d’un toit <strong>et</strong> érige une p<strong>et</strong>ite chapelle dans son voisinage ;d’autres nous assurèr<strong>en</strong>t, au contraire, que c<strong>et</strong> arbre avait existédans ces lieux, <strong>et</strong> qu’il avait longtemps embelli les <strong>en</strong>virons de<strong>Péking</strong> ; les habitants de c<strong>et</strong>te capitale le respectai<strong>en</strong>t, <strong>à</strong> cause desa dim<strong>en</strong>sion colossale ; p2.104 <strong>en</strong>fin, ayant été déraciné par une1 On trouve plusieurs détails sur c<strong>et</strong>te ville dans le <strong>Voyage</strong> de lord Macartney,tome II, page 226, ainsi que dans le <strong>Voyage</strong> <strong>en</strong> <strong>Chine</strong>, de lord Amherst, tome I,page 227.393

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