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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> <strong>Péking</strong>énéral, de <strong>la</strong> suite des p2.097 ambassadeurs de Corée ; ceux-ci nedevai<strong>en</strong>t partir que vers le milieu du mois de mai. Je fus invité <strong>à</strong>c<strong>et</strong>te <strong>en</strong>trevue ; le général, nommé Li yu hou, âgé de soixantequatreans, avait l’air noble <strong>et</strong> modeste, <strong>en</strong> comparaison desMandchoux. Le P. Hyacinthe était déj<strong>à</strong> très lié avec son fils, quidemeurait <strong>à</strong> <strong>Péking</strong>, depuis plus de cinq ans. Le général nous par<strong>la</strong>par écrit ; nos questions lui fur<strong>en</strong>t expliquées par un jeune Chinois,chargé de donner des leçons aux membres ecclésiastiques de <strong>la</strong>nouvelle mission. Li yu hou demanda quel âge j’avais (politessechinoise ordinaire <strong>en</strong>tre des g<strong>en</strong>s qui se voi<strong>en</strong>t pour <strong>la</strong> premièrefois) ; depuis quand j’étais arrivé, <strong>et</strong>c. Nous lui montrâmes, sur <strong>la</strong>carte, <strong>la</strong> distance qui sépare <strong>la</strong> Corée de Saint-Pétersbourg. Il futextrêmem<strong>en</strong>t étonné de l’imm<strong>en</strong>se éloignem<strong>en</strong>t qu’il y a de <strong>Péking</strong><strong>à</strong> notre capitale, <strong>et</strong> qui est <strong>à</strong> peu près de dix mille verstes ; maissurtout des fatigues d’un si long voyage. Le général visita notreéglise, le jardin du couv<strong>en</strong>t, <strong>la</strong> bibliothèque de <strong>la</strong> mission, <strong>et</strong> al<strong>la</strong>chez l’archimandrite Pierre, qui le reçut avec <strong>la</strong> plus grandecordialité ; <strong>en</strong>suite il demanda <strong>la</strong> permission de voir monappartem<strong>en</strong>t ; il y examina avec p<strong>la</strong>isir l’habillem<strong>en</strong>t des Cosaques,<strong>et</strong> plusieurs de nos eff<strong>et</strong>s, nos fusils, des pistol<strong>et</strong>s, des sabres, <strong>et</strong>c.Voici un fragm<strong>en</strong>t de mon <strong>en</strong>tr<strong>et</strong>i<strong>en</strong> par écrit avec Li yu hou :« Demande. Perm<strong>et</strong>tez-moi de demander <strong>à</strong> quelledistance de <strong>Péking</strong> est <strong>la</strong> capitale de <strong>la</strong> Corée, <strong>et</strong> quel estson nom.Réponse. Elle s’appelle Han yang 1 , <strong>et</strong> est éloignée d<strong>et</strong>rois mille li de <strong>Péking</strong>.1 Ou Han tchhing. Ce nom se trouve dans les originaux des cartes des Jésuites,<strong>en</strong>voyées de Pékin au P. Du Halde ; mais par une méprise du traducteur, ou del’éditeur de ces cartes, le nom de King hi tao ou de <strong>la</strong> province de <strong>la</strong> cour, futappliqué <strong>à</strong> <strong>la</strong> capitale de <strong>la</strong> Corée. Le célèbre d’Anville a essayé, dans sa cartegénérale de <strong>la</strong> Tartarie, insérée dans l’ouvrage du P. Duhalde, de marquer <strong>la</strong>division des tao, ou province de <strong>la</strong> Corée ; mais ses indications ne sont pas tout-<strong>à</strong>faitexactes. Kl.389

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