Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne
Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne
Voyage à Pékinque p1.406 l’on tire à Yarkiang et à Khotan, du fond du Youroungkach et du Klara kach, est envoyé à la cour ; le transport se fait parvoiture, de relai en relai ; un particulier ne peut en expédier ; lesgardes, sur les routes, sont tenus de veiller sévèrement àl’exécution de cette mesure. Les Turkestâni trouvent pourtant lesmoyens de faire le commerce du jade, et les marchands entransportent où ils veulent.Kachkar, communément Kachghar, une des villes considérablesdu Turkestân, est éloignée de mille li d’Aksou, et de trente-cinqjournées de caravane, de Semipalatinsk. Les étrangers donnentgénéralement le nom de Kachkari à lotis les habitons du Turkestânoriental. Cette ville est très importante ; son territoire formel’extrême frontière de l’empire chinois, vers le sud-ouest, il touche,au nord, à la chaîne des montagnes neigeuses, au-delà desquellesle pays n’est pas soumis aux Mandchoux. Kachghar paieannuellement une contribution de 3.600.000 poul 1 , ou 36.000onces d’argent, et 14.000 sacs de blé, que l’on emploie en totalité àl’entretien de la garnison, composée de 10.000 p1.407 hommes, sousle commandement d’un dziangghinn ou gouverneur militaire.Quelquefois, au lieu d’argent, on prend dix mille pièces de toile, quel’on expédie à Ili. La dixième partie des marchandises est retenuepour les droits ; on la vend, après l’avoir taxée, et l’on verse leproduit dans la caisse générale. Neuf villes relèvent de la juridictionde Kachghar. Le territoire voisin est en général fertile en blé et enfruits. On fabrique dans ces contrées, du drap d’or et d’argent, dusatin, des étoffes de soie, du fil d’argent et d’or, et de la toile. Lesproductions du sol consistent en grenades, coings, melons,pommes, fruits en pâte, et raisins secs ; une partie sert pour payerles impôts à la cour de Péking. La ville de Kachghar, est bâtie prèsPlusieurs habitants des environs en profitent.1 Un poul vaut cinq tchokhi ou deniers chinois ; un tchokhi s’appelle en turc,yarmak. L’auteur de cette description aurait pu se servir du nom de yarmak, parceque mille yarmak, ou tchokhi, sont égaux à une once (2 roubles) d’argent.282
Voyage à Pékind’une citadelle, et très peuplée. Les habitants 1 sont à leur aise, ettrès habiles dans l’art de polir le jade, et dans la fabrication desétoffes d’or. Le corps des marchands est nombreux, le commerceflorissant, et le concours de différentes nations très grand. Lesdroits de douane sont les mêmes qu’à Aksou. On trouve, dans cetteville, un grand nombre de chanteuses et de danseuses habiles. Lesgens riches en entretiennent chez eux, et les y élèvent pour formerleur éducation, comme en Chine. D’ailleurs les habitants sontsoumis aux lois, et, bien p1.408 différents des habitants de Koutché,ils respectent les officiers chinois ; du reste, ils sont grossiers ; ilsaiment le plaisir.Andzidjan 2 est une principauté dont le khan est très puissant. Ilgouverne quatre villes, dont trois sont assez grandes.1° Khokand, la résidence du khan, avec plus de trente mille maisons ;2° Margalang en a environ vingt mille ;3° Naïman 3 n’en a pas moins de dix mille ;4° Andzidjan compte environ mille familles.Le khan cl’Andzidjan se soumit à l’empire chinois, en 1758. Cepays se trouve à l’ouest du pays des Kirghiz, les habitants viventdans des villes et des villages, et s’occupent de l’agriculture et dujardinage. Ils élèvent des bœufs et des chevaux ; ils aiment lachasse aux bêtes féroces. La terre produit du millet, des pois, desplantes potagères, et toute sorte de fruits : les pêches passent pourles meilleures de ces régions. Les habitants d’Andzidjan ne laissentpas croître leurs cheveux, et ne mangent point de porc. Ils portentdes armèk, ou p1.409 robes courtes, et des bonnets de forme carrée.1 On compte à Kachghar 16.000 habitants payant l’impôt.2 Il paraît que le géographe chinois décrit sous ce nom le khanat de Khokand ; car,parmi les villes de cette province, se trouvent celles de Margalang, Noumingan etAndzidjan. On peut consulter la notice sur Khokand, à la fin de ce chapitre ; elleest basée sur le récit d’un marchand de Kaboul, qui a voyagé dans ces contrées, etqui, ensuite, demeura longtemps à Saint-Pétersbourg.3 C’est une faute, pour Nangan. Kl.283
- Page 232 and 233: Voyage à Pékinbois précieux, tel
- Page 234 and 235: Voyage à Pékinnombreuse : nous re
- Page 236 and 237: Voyage à Pékinprès un million de
- Page 238 and 239: Voyage à Pékinrang, parlent le ch
- Page 240 and 241: Voyage à Pékincommerciales à Kia
- Page 242 and 243: Voyage à Pékindéfunt qui se tena
- Page 244 and 245: Voyage à PékinL’empereur de la
- Page 246 and 247: Voyage à Pékinetc., sont condamn
- Page 248 and 249: Voyage à Pékinet à 15 tchetvert
- Page 250 and 251: Voyage à Pékinrester plus longtem
- Page 252 and 253: Voyage à PékinPéking, campent en
- Page 254 and 255: Voyage à Pékinplupart des Chinois
- Page 256 and 257: Voyage à Pékinsurtout par l’ent
- Page 258 and 259: Voyage à Pékin20 décembre. — A
- Page 260 and 261: Voyage à Pékinl’Europe, séjour
- Page 262 and 263: Voyage à PékinPéking, tous les l
- Page 264 and 265: Voyage à PékinLes Russes transpor
- Page 266 and 267: Voyage à Pékinoncle était amban
- Page 268 and 269: Voyage à PékinCHAPITRE XDescripti
- Page 270 and 271: Voyage à Pékinmahométans des vil
- Page 272 and 273: Voyage à PékinM. Klaproth expliqu
- Page 274 and 275: Voyage à Pékindestinés à rempli
- Page 276 and 277: Voyage à Pékinla ville est fréqu
- Page 278 and 279: Voyage à PékinIl ne pleut, dans c
- Page 280 and 281: Voyage à Pékinarrivent et de cell
- Page 284 and 285: Voyage à PékinIls ont une vocatio
- Page 286 and 287: Voyage à Pékinp1.412 Le togourak
- Page 288 and 289: Voyage à Pékinp1.415On trouve, da
- Page 290 and 291: Voyage à Pékinquelques-uns même
- Page 292 and 293: Voyage à PékinDans l’été, les
- Page 294 and 295: Voyage à Pékincamisoles qui desce
- Page 296 and 297: Voyage à Pékinsont à quatre cord
- Page 298 and 299: Voyage à PékinKokhand est un nom
- Page 300 and 301: Voyage à PékinLa Providence a acc
- Page 302 and 303: Voyage à Pékinet du fourrage, et
- Page 304 and 305: Voyage à PékinCHAPITRE XIDescript
- Page 306 and 307: Voyage à PékinOn rencontre quelqu
- Page 308 and 309: Voyage à Pékincollines, et a plus
- Page 310 and 311: Voyage à Pékinsources des montagn
- Page 312 and 313: Voyage à Pékinenvoyés d’Ili, e
- Page 314 and 315: Voyage à Pékintibétaine 1 , qui,
- Page 316 and 317: Voyage à Pékinle sud, à Tako. De
- Page 318 and 319: Voyage à Pékincelui de Ramoutsi T
- Page 320 and 321: Voyage à Pékintemple de Tarsa, le
- Page 322 and 323: Voyage à Pékinpouvoir de la cour
- Page 324 and 325: Voyage à Pékinentouré de plumes
- Page 326 and 327: Voyage à PékinMONUMENT DE H’LAS
- Page 328 and 329: Voyage à Pékinmais, à l’ouest
- Page 330 and 331: Voyage à Pékinbeisé ; ayant reco
<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékind’une citadelle, <strong>et</strong> très peuplée. Les habitants 1 sont <strong>à</strong> leur aise, <strong>et</strong>très habiles dans l’art de polir le jade, <strong>et</strong> dans <strong>la</strong> fabrication desétoffes d’or. Le corps des marchands est nombreux, le commerceflorissant, <strong>et</strong> le concours de différ<strong>en</strong>tes nations très grand. Lesdroits de douane sont les mêmes qu’<strong>à</strong> Aksou. On trouve, dans c<strong>et</strong>teville, un grand nombre de chanteuses <strong>et</strong> de danseuses habiles. Lesg<strong>en</strong>s riches <strong>en</strong> <strong>en</strong>tr<strong>et</strong>i<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t chez eux, <strong>et</strong> les y élèv<strong>en</strong>t pour formerleur éducation, comme <strong>en</strong> <strong>Chine</strong>. D’ailleurs les habitants sontsoumis aux lois, <strong>et</strong>, bi<strong>en</strong> p1.408 différ<strong>en</strong>ts des habitants de Koutché,ils respect<strong>en</strong>t les officiers chinois ; du reste, ils sont grossiers ; ilsaim<strong>en</strong>t le p<strong>la</strong>isir.Andzidjan 2 est une principauté dont le khan est très puissant. Ilgouverne quatre villes, dont trois sont assez grandes.1° Khokand, <strong>la</strong> résid<strong>en</strong>ce du khan, avec plus de tr<strong>en</strong>te mille maisons ;2° Marga<strong>la</strong>ng <strong>en</strong> a <strong>en</strong>viron vingt mille ;3° Naïman 3 n’<strong>en</strong> a pas moins de dix mille ;4° Andzidjan compte <strong>en</strong>viron mille familles.Le khan cl’Andzidjan se soumit <strong>à</strong> l’empire chinois, <strong>en</strong> 1758. Cepays se trouve <strong>à</strong> l’ouest du pays des Kirghiz, les habitants viv<strong>en</strong>tdans des villes <strong>et</strong> des vil<strong>la</strong>ges, <strong>et</strong> s’occup<strong>en</strong>t de l’agriculture <strong>et</strong> dujardinage. Ils élèv<strong>en</strong>t des bœufs <strong>et</strong> des chevaux ; ils aim<strong>en</strong>t <strong>la</strong>chasse aux bêtes féroces. La terre produit du mill<strong>et</strong>, des pois, desp<strong>la</strong>ntes potagères, <strong>et</strong> toute sorte de fruits : les pêches pass<strong>en</strong>t pourles meilleures de ces régions. Les habitants d’Andzidjan ne <strong>la</strong>iss<strong>en</strong>tpas croître leurs cheveux, <strong>et</strong> ne mang<strong>en</strong>t point de porc. Ils port<strong>en</strong>tdes armèk, ou p1.409 robes courtes, <strong>et</strong> des bonn<strong>et</strong>s de forme carrée.1 On compte <strong>à</strong> Kachghar 16.000 habitants payant l’impôt.2 Il paraît que le géographe chinois décrit sous ce nom le khanat de Khokand ; car,parmi les villes de c<strong>et</strong>te province, se trouv<strong>en</strong>t celles de Marga<strong>la</strong>ng, Noumingan <strong>et</strong>Andzidjan. On peut consulter <strong>la</strong> notice sur Khokand, <strong>à</strong> <strong>la</strong> fin de ce chapitre ; elleest basée sur le récit d’un marchand de Kaboul, qui a voyagé dans ces contrées, <strong>et</strong>qui, <strong>en</strong>suite, demeura longtemps <strong>à</strong> Saint-Pétersbourg.3 C’est une faute, pour Nangan. Kl.283