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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékinrusse, travail qui lui avait coûté beaucoup de temps <strong>et</strong> d’arg<strong>en</strong>t 1 .Les savants français <strong>et</strong> ang<strong>la</strong>is ont p1.359 récolté avant nous dans lechamp de <strong>la</strong> littérature chinoise.Le dictionnaire de Deguignes, <strong>et</strong> <strong>en</strong>core plus celui de Morrison,sont des travaux qui font le plus grand honneur <strong>à</strong> ces éditeurséc<strong>la</strong>irés 2 . Mais il était indisp<strong>en</strong>sable d’avoir égalem<strong>en</strong>t undictionnaire <strong>en</strong> russe pour nous perfectionner dans <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue chinoise<strong>et</strong> pour ajouter <strong>à</strong> ce que nous savons de <strong>la</strong> <strong>Chine</strong>. Je p<strong>en</strong>se qu’un teldictionnaire, avec l’explication <strong>la</strong>tine ou française <strong>à</strong> côté du russe,sera d’une grande utilité pour toute l’Europe, parce que le longséjour des membres de nos missions dans <strong>la</strong> capitale de <strong>la</strong> <strong>Chine</strong>offre tous les moy<strong>en</strong>s d’acquérir une connaissance parfaite de <strong>la</strong><strong>la</strong>ngue de ce pays. La Russie, par ses re<strong>la</strong>tions intimes avec l’Asie,est dans <strong>la</strong> position de procurer <strong>à</strong> l’Europe, non seulem<strong>en</strong>t de bonsdictionnaires mandchoux <strong>et</strong> mongols, mais <strong>en</strong>core celui de <strong>la</strong> <strong>la</strong>nguedu Tib<strong>et</strong>, qui, jusqu’<strong>à</strong> prés<strong>en</strong>t, n’est que peu connue <strong>en</strong> Europe.15 décembre. — p1.360 Le temps avait été beau depuis notrearrivée <strong>à</strong> <strong>Péking</strong> ; aujourd’hui le ciel se couvrit, <strong>et</strong> il tomba de <strong>la</strong>neige.Des Mongols s’étai<strong>en</strong>t rassemblés dans une grande p<strong>la</strong>inederrière le couv<strong>en</strong>t : le mugissem<strong>en</strong>t des chameaux chargés se fit<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre p<strong>en</strong>dant toute <strong>la</strong> journée. Les Khalkha, qui arriv<strong>en</strong>t <strong>à</strong>1 D’après les r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts qui m’ont été donnés par un ami, qui a vu cedictionnaire, ce n’est qu’une traduction russe de celui du P. Basile de Glémona,connu <strong>en</strong> Europe par l’édition arrangée par clefs, que le gouvernem<strong>en</strong>t impérial deFrance avait fait faire par M. Deguignes fils. Cep<strong>en</strong>dant, l’archimandrite Hyacinthea ajouté <strong>à</strong> sa traduction, les caractères aux phrases, ce qui <strong>la</strong> r<strong>en</strong>d extrêmem<strong>en</strong>tutile. Il serait donc <strong>à</strong> désirer que le gouvernem<strong>en</strong>t russe fit publier c<strong>et</strong> ouvrage,dont le fond est excell<strong>en</strong>t <strong>et</strong> d’une grande utilité pour tous ceux qui veul<strong>en</strong>tappr<strong>en</strong>dre le chinois. Kl.2 M. Timkovski comm<strong>et</strong> ici deux méprises graves ; le dictionnaire, publié <strong>à</strong> Paris,n’est pas l’ouvrage de M. Deguignes, <strong>et</strong> l’ouvrage de M. Morrison ne vautnullem<strong>en</strong>t mieux que celui-ci. Il est, <strong>à</strong> <strong>la</strong> vérité, plus volumineux, <strong>et</strong> conti<strong>en</strong>t plusde caractères que celui du P. Basile, mais il est rempli de fautes qui diminu<strong>en</strong>t debeaucoup son utilité <strong>et</strong> r<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t son usage très pénible, parce qu’<strong>à</strong> chaque mom<strong>en</strong>ton est obligé de recourir aux originaux chinois, que M. Morrison a traduit avec unelégèr<strong>et</strong>é inconcevable ; si toutefois il est véritablem<strong>en</strong>t auteur de l’ouvrage qu’il apublié. Kl.251

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