Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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Voyage à PékinPour faciliter le passage, plusieurs de nous étaient à cheval. LeP. Gerbillon dit, dans son journal du 20 avril 1696, que l’empereur,arrivé dans ces lieux, avait donné l’ordre à sa suite de marcher àpied pendant quatre jours à travers les sables qui s’étendent deKetsou boulàk, jusqu’au marais de Podjokhteï, afin de soulager leschevaux. L’empereur lui-même marcha à pied, en tirant sur leslièvres qui abondaient alors dans ces contrées.Nous vîmes en chemin des iourtes et beaucoup de bétail. Unegrande caravane, chargée de thé, vint à notre rencontre. Elle allaità Kiakhta. Les conducteurs, qui habitaient près de ces lieux, p1.252avaient quitté la route du commerce pour suivre la nôtre. Nousfîmes halte aujourd’hui dans une grande vallée marécageuse. Lefroid avait gelé l’herbe qui, en toute autre saison, était très bonnedans cet endroit. Nous fûmes reçus par des Baroun Sounit (Souniteoccidentaux), qui ne prennent pas toujours les routes tracées etfranchissent les montagnes et les vallées comme des chamois.Nos iourtes étaient excellentes, mais nous manquions d’eau. Il ya dans les environs un lac d’eau salée.5 novembre. — Le matin le thermomètre marquait douzedegrés au-dessous de zéro. Le temps fut beau le reste de lajournée.Par ordre du bitkhéchi et du bochko, trois chameaux et quatrechèvres furent laissés sous la garde du taïdzi Arachi jusqu’à notreretour.Les Baroun Sounit qui nous avaient escortés depuis deuxstations nous quittèrent pour retourner à leur kochoun, après avoirreçu les cadeaux d’usage.6 novembre. — Pendant la nuit il fit clair de lune. A deux heuresaprès minuit, il s’éleva un vent si violent que nous fûmes obligés denous lever, dans la crainte de voir nos iourtes emportées.Les vingt verstes que nous eûmes à parcourir jusqu’à Tsakildàk,180

Voyage à Pékinfurent très pénibles, à cause du chemin inégal et sablonneux. Près dece lieu, p1.253 on commence à trouver de l’herbe et beaucoup de souli.Le taïdzi ArachiNous fûmes suivis, pendant toute la route, par des chameauxappartenant à un lama du khochoun du toussoulakhtchi Demit : ilallait à Khalgan charger des marchandises pour l’Ourga. Je luidemandai combien il nous prendrait pour transporter nos effets àKhalgan (250 verstes). Il répondit qu’il exigerait deux lanes (4roubles en argent), pour chaque chameau chargé de douze pouds.Près de la station il y avait une caravane chargée de thé qui181

<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékinfur<strong>en</strong>t très pénibles, <strong>à</strong> cause du chemin inégal <strong>et</strong> sablonneux. Près dece lieu, p1.253 on comm<strong>en</strong>ce <strong>à</strong> trouver de l’herbe <strong>et</strong> beaucoup de souli.Le taïdzi ArachiNous fûmes suivis, p<strong>en</strong>dant toute <strong>la</strong> route, par des chameauxappart<strong>en</strong>ant <strong>à</strong> un <strong>la</strong>ma du khochoun du toussou<strong>la</strong>khtchi Demit : i<strong>la</strong>l<strong>la</strong>it <strong>à</strong> Khalgan charger des marchandises pour l’Ourga. Je luidemandai combi<strong>en</strong> il nous pr<strong>en</strong>drait pour transporter nos eff<strong>et</strong>s <strong>à</strong>Khalgan (250 verstes). Il répondit qu’il exigerait deux <strong>la</strong>nes (4roubles <strong>en</strong> arg<strong>en</strong>t), pour chaque chameau chargé de douze pouds.Près de <strong>la</strong> station il y avait une caravane chargée de thé qui181

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