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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékinexcell<strong>en</strong>tes qualités des ânes de <strong>Péking</strong>, de sorte que nous nepûmes ri<strong>en</strong> savoir sur le pays que nous <strong>travers</strong>ions. J’ignore si cefut par discrétion ou par ignorance.24 octobre. — La station actuelle s’appe<strong>la</strong>it Khar<strong>à</strong>touïn-Seoùdji.C’était <strong>la</strong> première fois que nous trouvions de mauvais pâturagessur <strong>la</strong> route ; cep<strong>en</strong>dant ils étai<strong>en</strong>t assez bons près de notre camp.Il y avait égalem<strong>en</strong>t le meilleur puits que nous eussions <strong>en</strong>corer<strong>en</strong>contré, <strong>et</strong> deux grandes cuves <strong>en</strong> bois. Les bestiaux étai<strong>en</strong>t trèsp1.222nombreux dans ces lieux, mais il nous fut impossible de savoirquels étai<strong>en</strong>t les propriétaires des troupeaux.Le terrain des <strong>en</strong>virons consistait <strong>en</strong> gravier parmi lequel nousremarquâmes des débris de schiste.Comme <strong>à</strong> l’ordinaire, je reçus le soir <strong>la</strong> visite du meirén ; aucundes Mongols ou des Chinois n’était aussi avide que ce bon Sounit dedétails sur les Russes <strong>et</strong> sur <strong>la</strong> Russie. Notre conversation rou<strong>la</strong> sur<strong>la</strong> musique ; il m’apprit qu’ils avai<strong>en</strong>t chez eux des espèces deflûtes, des basses <strong>et</strong> des harpes. Les jours de fête, des musici<strong>en</strong>sde profession jou<strong>en</strong>t dans les iourtes des vang <strong>et</strong> des amban.25 octobre. — On quitta aujourd’hui le chemin ferré que l’onavait suivi depuis Erghî, <strong>et</strong> qui se dirige <strong>à</strong> gauche vers l’est, jusqu’<strong>à</strong>Dolon-nôor, <strong>et</strong> l’on prit <strong>à</strong> <strong>travers</strong> <strong>la</strong> steppe, d’abord au sud, <strong>et</strong><strong>en</strong>suite au sud-est. On vit des traces de chemins couverts d’herbes,un <strong>la</strong>c salé <strong>et</strong> deux forges abandonnées, <strong>et</strong> au loin, dans l’est, leSeoudjïn-obò, montagne très haute. Le mont Darkh<strong>à</strong>n n’étaitéloigné de notre route que de vingt verstes. Nos guides mongols,qui étai<strong>en</strong>t étrangers dans ces lieux, ne connaissai<strong>en</strong>t pas <strong>la</strong> route,de sorte qu’ils nous fir<strong>en</strong>t faire inutilem<strong>en</strong>t de grands détours.P<strong>en</strong>dant <strong>la</strong> matinée, le v<strong>en</strong>t souff<strong>la</strong> de l’est ; il était très froid, mais<strong>à</strong> p1.223 midi <strong>la</strong> chaleur fut aussi forte qu’au mois d’août <strong>à</strong> Saint-Pétersbourg.159

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