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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékinconv<strong>en</strong>able, doiv<strong>en</strong>t alors être conduites chez les Tsakhar. Si lestroupeaux ont éprouvé une augm<strong>en</strong>tation notable, ou s’ils sont <strong>en</strong>très bon état, l’empereur gratifie l’amban <strong>et</strong> ses bitkhéchi(conseillers) d’étoffes de soie, <strong>et</strong> chacun des dargouï de c<strong>en</strong>t piècesde nankin, pour <strong>en</strong> distribuer, <strong>à</strong> leur gré, une p1.207 partie auxbergers qui sont sous leurs ordres. Chaque dargouï <strong>en</strong> a six, qui seremp<strong>la</strong>c<strong>en</strong>t mutuellem<strong>en</strong>t. Si un chameau se perd ou est mangé parles loups, les inspecteurs riches sont obligés de le remp<strong>la</strong>cer ; lespauvres sont punis corporellem<strong>en</strong>t ; <strong>en</strong>suite on confie le haras <strong>à</strong> unautre surveil<strong>la</strong>nt. Tous les bergers sont sous <strong>la</strong> dép<strong>en</strong>dance dutribunal des écuries de <strong>Péking</strong>. L’amban reçoit annuellem<strong>en</strong>t 150<strong>la</strong>n ; le bitkhéchi, 60 ; le dargouï, 24, <strong>et</strong> chaque berger, 12.Idam, qui nous confirma ces détails, ajouta que, même <strong>en</strong> tempsde paix, des milliers de chameaux vont, d’Ili <strong>et</strong> de Gobdo, porter desprovisions <strong>à</strong> <strong>la</strong> garnison nombreuse d’Ouliassoutai. Les tribus turques,que l’empereur Khian loung fit v<strong>en</strong>ir du Turkestan ori<strong>en</strong>tal, pours’établir près des bords de l’Ili, ne néglig<strong>en</strong>t pas <strong>la</strong> culture de <strong>la</strong> terre.19 octobre. — Nous arrivâmes <strong>à</strong> midi, <strong>à</strong> <strong>la</strong> station d’Erghî(ravin), 17 verstes. C’était <strong>la</strong> dernière du pays de Khalkha. La routese dirige plus <strong>à</strong> l’est ; nous trouvâmes une vaste p<strong>la</strong>ine. De loinnous apercevions les somm<strong>et</strong>s bleuâtres de l’Argalî, montagne quise prolonge du nord-est au sud-est. Sa partie occid<strong>en</strong>tale se divise<strong>en</strong> trois grandes masses qu’on pr<strong>en</strong>drait pour d’imm<strong>en</strong>ses édifices.Le chemin est appelé Argalî, du nom de <strong>la</strong> montagne. Au pied de <strong>la</strong>p<strong>et</strong>ite montagne de Narad<strong>à</strong>, nous vîmes une partie des chameauxp1.208de l’empereur. On découvre Erghî, <strong>à</strong> une distance de cinqverstes, ce qui indique combi<strong>en</strong> <strong>la</strong> surface de <strong>la</strong> steppe est unie. L<strong>et</strong>errain des <strong>en</strong>virons d’Oudé est du gravier pur ; plus on approched’Erghî, plus ou trouve de l’herbe.Vers le soir, Idam vint nous annoncer son départ pour l’Ourga.Nous éprouvâmes un vif regr<strong>et</strong> <strong>en</strong> nous séparant d’un homme qui,par son zèle, s’était acquis des droits sacrés <strong>à</strong> notre reconnaissance.149

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