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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékinpeu d’herbe dans ces déserts ; autrem<strong>en</strong>t on n’y trouve que dusable mêlé de cailloux de différ<strong>en</strong>tes couleurs ; alors, malheur auxvoyageurs ! Les animaux périss<strong>en</strong>t par <strong>la</strong> faim <strong>et</strong> par <strong>la</strong> soif.Nous parcourûmes <strong>en</strong>core quatre verstes avant d’arriver <strong>à</strong> <strong>la</strong>station. Celle-ci, comme <strong>la</strong> suivante, appart<strong>en</strong>ait au kochoun dubeissé (prince du quatrième rang) Khard<strong>à</strong>l. Tout près de nosiourtes, il y avait un puits dont l’eau était limpide. La valléeabondait <strong>en</strong> pâturage. Nous y trouvâmes beaucoup d’agates <strong>et</strong> decornalines.Avant de partir de <strong>la</strong> station précéd<strong>en</strong>te, j’avais r<strong>en</strong>contré lebitkhéchi dans <strong>la</strong> iourte de l’archimandrite. Comme c<strong>et</strong>ecclésiastique par<strong>la</strong>it le chinois, je dis, par son <strong>en</strong>tremise, aubitkhéchi qu’il devait <strong>à</strong> l’av<strong>en</strong>ir s’occuper davantage de <strong>la</strong>conservation de nos animaux ; il me répondit qu’il ne négligeraitpas ce soin, afin de pouvoir, <strong>à</strong> notre arrivée <strong>à</strong> <strong>Péking</strong>, déc<strong>la</strong>rer,dans son rapport, au tribunal des affaires étrangères, que p<strong>en</strong>dant<strong>la</strong> route <strong>la</strong> mission n’avait souffert d’aucune manière. Il ajouta qu’ilpr<strong>en</strong>ait le même intérêt que moi <strong>à</strong> ce que <strong>la</strong> mission arrivâtheureusem<strong>en</strong>t, parce qu’il regardait ce voyage comme une p1.191affaire d’État. Il termina son discours par <strong>la</strong> promesse de faire toutson possible pour nous être utile, ainsi que son devoir le luiprescrivait. Notre ami Idam avait fait <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre raison <strong>à</strong> c<strong>et</strong> indol<strong>en</strong>tChinois. Idam nous donnait des preuves continuelles de son zèle <strong>et</strong>de son attachem<strong>en</strong>t aux Russes.11 octobre. — La nuit fut très noire ; dans <strong>la</strong> matinée le tempsfut couvert. La veille, le v<strong>en</strong>t avait soufflé du sud-ouest ;aujourd’hui, il passa au nord-ouest, <strong>en</strong> augm<strong>en</strong>tant de force. Aquatre heures après midi il tomba de <strong>la</strong> neige.On continua de voyager <strong>à</strong> l’est ; <strong>la</strong> route était <strong>en</strong>trecoupée decollines <strong>et</strong> de vallées ; une de ces dernières était couverte d’unep<strong>la</strong>nte touffue, appelée, par les Mongols, boudourgan<strong>à</strong>. Une collineétait remplie de cornalines, de chalcédoines, de pierres de moka <strong>et</strong>138

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