13.07.2015 Views

Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> PékinLes Mongols nous am<strong>en</strong>èr<strong>en</strong>t beaucoup de chevaux <strong>et</strong> dechameaux pour les échanger. Le bétail est ici de grande taille, bi<strong>en</strong>nourri <strong>et</strong> <strong>en</strong> excell<strong>en</strong>t état. La steppe s’ét<strong>en</strong>d de tous les côtés ; elleest couverte d’herbes <strong>et</strong> montre beaucoup de terrains salés. LesMongols, destinés <strong>à</strong> convoyer notre expédition, se p<strong>la</strong>ignir<strong>en</strong>t qu’<strong>en</strong>nous att<strong>en</strong>dant, ils avai<strong>en</strong>t été obligés de se nourrir de <strong>la</strong> viande deleurs chevaux ; tr<strong>en</strong>te hommes avai<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t consommé uncheval <strong>en</strong> deux jours.Le 3 octobre, nous nous mîmes <strong>en</strong> marche <strong>à</strong> sept heures dumatin. Nous r<strong>en</strong>contrâmes un jeune Taïdzi, ou g<strong>en</strong>tilhomme desteppes, avec lequel nous échangeâmes un chameau. Nouscomm<strong>en</strong>çâmes <strong>à</strong> monter les hauteurs <strong>en</strong>tre lesquelles se trouvaitl’<strong>en</strong>droit où nous devions passer <strong>la</strong> nuit. Le chemin était bon ; onr<strong>en</strong>contrait de p<strong>et</strong>ites collines, <strong>et</strong> partout de l’herbe <strong>en</strong>core verte <strong>et</strong>succul<strong>en</strong>te. Après douze verstes, nous eûmes <strong>la</strong> haute montagneappelée Darkhan ; p<strong>en</strong>dant dix autres verstes, le chemin nousconduisit par des défilés, jusqu’<strong>à</strong> <strong>la</strong> station de Borò khoudjir, qu<strong>en</strong>ous atteignîmes <strong>à</strong> trois heures après midi. Environ <strong>à</strong> une demiverstede distance de notre camp, cou<strong>la</strong>it, près du chemin, unesource d’eau douce <strong>et</strong> bonne, qui étancha <strong>la</strong> soif des bêtes decharge.p1.173Le mont Darchan est <strong>à</strong> deux verstes <strong>à</strong> l’est de <strong>la</strong> station.La curiosité, <strong>la</strong> courte distance <strong>à</strong> parcourir <strong>et</strong> le beau temps medéterminèr<strong>en</strong>t <strong>à</strong> visiter c<strong>et</strong>te montagne, <strong>à</strong> <strong>la</strong>quelle se rattache, chezles Mongols, <strong>la</strong> mémoire de Tchinghiz khan. Je m’y r<strong>en</strong>dis <strong>à</strong> sixheures, accompagné du moine Israël <strong>et</strong> d’un officier de cosaques.En quittant <strong>la</strong> station, nous suivîmes, avec beaucoup de difficulté,des ravins formés par l’eau de <strong>la</strong> pluie. Au pied de <strong>la</strong> montagne, <strong>et</strong>dans le voisinage d’une p<strong>et</strong>ite chapelle, habit<strong>en</strong>t, dans quelquesiourtes, un riche Taïdzi avec sa famille. Enfin nous arrivâmes <strong>à</strong> <strong>la</strong>cime, <strong>à</strong> <strong>travers</strong> une imm<strong>en</strong>se quantité de fragm<strong>en</strong>ts pointus degranit.Le Darkhan s’ét<strong>en</strong>d du nord au sud, <strong>et</strong> son dos élevé se126

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!