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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékinstatue dans l’autre main, <strong>et</strong> <strong>la</strong> frappa. C<strong>et</strong>te action lui devint <strong>en</strong>coreplus funeste. Le choc ayant fait jaillir des étincelles, le feu prit <strong>à</strong> desmatières combustibles r<strong>en</strong>fermées dans l’intérieur de <strong>la</strong> statue,dont l’explosion le tua. Son armée effrayée fut obligée de se r<strong>et</strong>irer.Une fois ce même Khoung-ming était vis-<strong>à</strong>-vis de l’<strong>en</strong>nemi, dontune rivière le séparait. Comme il avait son camp au-dessus ducourant, il fit p<strong>la</strong>cer, p<strong>en</strong>dant <strong>la</strong> nuit, sur des bateaux, desmannequins <strong>en</strong> paille, de grandeur naturelle, qui t<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t chacundes mèches allumées ; les bateaux fur<strong>en</strong>t portés par le courant versle camp de l’<strong>en</strong>nemi qui, les voyant couverts de soldats armés, sehâta tellem<strong>en</strong>t de les attaquer <strong>à</strong> coups de flèches qu’il vida bi<strong>en</strong>tôtses carquois. Koung-ming, qui l’avait prévu, passa <strong>la</strong> rivière, <strong>et</strong>remporta une victoire complète sur des troupes qui ne s’att<strong>en</strong>dai<strong>en</strong>tplus <strong>à</strong> être attaquées.Avant de nous m<strong>et</strong>tre <strong>en</strong> route le 2 octobre, nous vîmes passerune caravane qui transportait des marchandises <strong>à</strong> Kiakhta.On voit <strong>à</strong> l’est d’une élévation voisine de <strong>la</strong> p1.170 station, le montTòno, situé, suivant ce qu’on nous dit, au-del<strong>à</strong> du Kheroulun. Lepère Gerbillon parle de c<strong>et</strong>te montagne dans le journal de sonvoyage, lorsqu’il accompagnait l’empereur Khang-hi, marchantcontre le Galdan, chef des Dzoungar :« Le 16 juin 1696, dit ce missionnaire, nous campâmesau-del<strong>à</strong> de <strong>la</strong> rivière de Kerlon, proche de deuxmontagnes, dont celle qui est au nord s’appelle Tono ;celle qui est <strong>à</strong> l’occid<strong>en</strong>t s’appelle Suilhitou (qui doits’écrire Dzoulgh<strong>et</strong>ou).P<strong>en</strong>dant huit heures, le chemin fut uni ; <strong>en</strong>suite on monta surune hauteur où il y avait des couches de p<strong>et</strong>ites agates <strong>et</strong> de jade ;de l<strong>à</strong> ou découvrait toute <strong>la</strong> steppe. Le mont Darkh<strong>à</strong>n ressemble <strong>à</strong>un géant qui veille sur ce désert ; <strong>à</strong> sa droite s’élèv<strong>en</strong>t deuxmontagnes isolées, semb<strong>la</strong>bles <strong>à</strong> deux jumeaux, <strong>et</strong> au loin, versl’est, on aperçoit d’autres cimes bleuâtres. Desc<strong>en</strong>dus dans <strong>la</strong>124

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