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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékind’une profonde mé<strong>la</strong>ncolie. Si l’on <strong>en</strong> croit l’empereur Khang hi, ils’empoisonna 1 .p1.154A mesure que nous avancions, les montagnes étai<strong>en</strong>tmoins hautes <strong>et</strong> moins scabreuses ; on n’apercevait plus de grands<strong>en</strong>foncem<strong>en</strong>ts ni de grandes élévations ; tout semb<strong>la</strong>it indiquer levoisinage de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine de Gobi, <strong>la</strong> plus vaste de l’Asie moy<strong>en</strong>ne.Après cinq verstes de marche, nous arrivâmes, <strong>à</strong> quatre heuresaprès midi, <strong>à</strong> <strong>la</strong> station Nalikha, qui est <strong>à</strong> tr<strong>en</strong>te-cinq verstes del’Ourga. Les habitants de ces cantons sont plus pauvres que ceuxqui camp<strong>en</strong>t au nord de l’Ourga ; plusieurs jeunes garçons nousdemandèr<strong>en</strong>t l’aumône ; cep<strong>en</strong>dant des troupeaux de chameaux <strong>et</strong>de moutons bi<strong>en</strong> nourris paissai<strong>en</strong>t autour de nous.La station est <strong>à</strong> gauche du chemin, près d’un p<strong>et</strong>it <strong>la</strong>c ; on n’avaitpréparé pour nous que deux iourtes ; mais, sur ma demande, lebitkhéchi persuada aux khalgatchii qui nous accompagnai<strong>en</strong>t, d’<strong>en</strong>dresser une pour les étudiants ; elles étai<strong>en</strong>t fort incommodes,étroites <strong>et</strong> dé<strong>la</strong>brées ; il fallut <strong>en</strong> outre, au lieu de bois, brûler del’argal très humide, qui ne nous fut pas même offert trèsgénéreusem<strong>en</strong>t, parce que ces Mongols vou<strong>la</strong>i<strong>en</strong>t le garder pour euxjusqu’<strong>à</strong> l’hiver. Du reste, l’argal brûle bi<strong>en</strong>, ne répand pas demauvaise p1.155 odeur, ne fume pas <strong>et</strong> donne beaucoup de chaleur.En 1255, on brû<strong>la</strong>it, dans les iourtes du puissant souverain mongolMangou-khan, du fumier de vache, mêlé d’épines noires <strong>et</strong>d’absinthe. C’était <strong>à</strong> l’époque où les ambassadeurs de Louis IX, roi deFrance, lui fur<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>tés ; parmi eux se trouvait Guil<strong>la</strong>umeRuysbroëk, moine né dans le Brabant <strong>et</strong> plus connu sous le nom deRubruquis.Je fis prés<strong>en</strong>ts d’une archine de peluche au zakirokhtchi qui nousavait accompagné depuis l’Ourga ; il nous avait demandé des1 Ici suit, dans l’original, une description de plusieurs pays de l’intérieur de l’Asie :Comme elle interrompt le cours de <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion du voyage de M. Timkovski, j’ai jugé<strong>à</strong> propos de <strong>la</strong> donner plus tard comme un chapitre séparé. Kl.114

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