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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> PékinCHAPITRE IVContinuation du voyagejusqu’<strong>à</strong> <strong>la</strong> frontière méridionale du pays des Khalkha@25 septembre. — p1.146 P<strong>en</strong>dant <strong>la</strong> nuit, le thermomètredesc<strong>en</strong>dit <strong>à</strong> 6 degrés au-dessous de zéro ; <strong>à</strong> huit heures du matin,le bagage fut expédié ; <strong>en</strong>fin, <strong>à</strong> dix heures nous partîmes, <strong>à</strong> notregrande satisfaction, après avoir fait nos adieux aux personnes qu<strong>en</strong>ous avions le plus fréqu<strong>en</strong>tées.Vou<strong>la</strong>nt profiter du beau temps, nous allâmes <strong>à</strong> pied jusqu’ausoubourgan, dont il a été question plus haut. Nous r<strong>en</strong>contrionscontinuellem<strong>en</strong>t des dévots qui se r<strong>en</strong>dai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> foule au templepour adorer le khoutoukhtou. Le nouveau zakirokhtchi, chargé d<strong>en</strong>ous conduire jusqu’<strong>à</strong> <strong>la</strong> première station, se prosterna plusieursfois devant le soubourgan, <strong>en</strong> regardant respectueusem<strong>en</strong>t lesidoles. Demit m’accompagna jusqu’<strong>à</strong> trois verstes de distance, paramitié pour moi.Depuis l’Ourga, on marcha directem<strong>en</strong>t <strong>à</strong> l’est p<strong>en</strong>dant dix verstes,<strong>en</strong> remontant le long des rives de <strong>la</strong> Tô<strong>la</strong>. Le chemin était pierreux. On<strong>la</strong>issa le Mai ma tchin <strong>à</strong> droite. Derrière des p1.147 jardins on voyait destoits <strong>en</strong> bois, qui couvrai<strong>en</strong>t les tombeaux des Chinois morts dans ceslieux. On passa <strong>en</strong>suite l’Oulutoùi, qui coule du nord au sud, <strong>et</strong> sejoint <strong>à</strong> droite <strong>à</strong> <strong>la</strong> Tô<strong>la</strong>. Nous avions trouvé, jusqu’aux hauteurs dec<strong>et</strong>te rivière, des pâturages pour nos chevaux <strong>et</strong> nos bestiaux ; maisl<strong>à</strong>, on ne voyait que des roches nues. Une chaîne de montagnes seprolongeait <strong>à</strong> gauche du chemin ; <strong>à</strong> droite, au-del<strong>à</strong> de <strong>la</strong> Tô<strong>la</strong>, s’élevaitle Khan-ô<strong>la</strong>, grande montagne qui domine les <strong>en</strong>virons. La Tô<strong>la</strong> sedivise <strong>en</strong> plusieurs bras, dont <strong>la</strong> profondeur est différ<strong>en</strong>te ; son eau,comme presque toutes celles qui coul<strong>en</strong>t dans les montagnes sur unfond pierreux, est extrêmem<strong>en</strong>t limpide. Vis-<strong>à</strong> vis le mont Baîndjirouké(cœur riche), nous passâmes <strong>à</strong> gué <strong>la</strong> Tô<strong>la</strong>, dont le courant109

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