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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékinmillions de francs, n’est pas un obj<strong>et</strong> assez important pourintéresser le gouvernem<strong>en</strong>t mandchou 1 . Il n’y m<strong>et</strong> pas des<strong>en</strong>traves gratuites, parce qu’il est utile <strong>à</strong> <strong>la</strong> <strong>Mongolie</strong>, mais il y ti<strong>en</strong>tsi peu, qu’il le fait cesser chaque fois qu’il se croit obligé de châtierles Russes.Pour les raisons que je vi<strong>en</strong>s d’indiquer, l’Angl<strong>et</strong>erre n’est pasregardée comme une puissance soumise <strong>à</strong> l’autorité du fils du ciel,quoiqu’elle lui ait <strong>en</strong>voyé des ambassades <strong>et</strong> des prés<strong>en</strong>ts. LordMacartney ne s’était pas soumis au cérémonial chinois, malgréqu’on ait fait courir ce bruit p<strong>en</strong>dant son séjour <strong>à</strong> <strong>Péking</strong>. LesChinois essayèr<strong>en</strong>t d’obt<strong>en</strong>ir de lord Amherst, ce que son p1.143prédécesseur avait refusé ; mais <strong>la</strong> ferm<strong>et</strong>é, <strong>et</strong> les raisonsprépondérantes de son adjoint, sir G. Th. Staunton, le préservèr<strong>en</strong>td’accéder <strong>à</strong> leur demande. Le ministère chinois se désista de sesprét<strong>en</strong>tions, <strong>et</strong> accorda (le 27 août 1816) <strong>à</strong> l’ambassadeur ang<strong>la</strong>is<strong>la</strong> faculté de se prés<strong>en</strong>ter devant l’empereur sans faire les neufprosternations. Quinze jours avant, on lui avait préparé, <strong>à</strong> Thiantsin, <strong>la</strong> même fête qu’on vou<strong>la</strong>it donner au comte Golovkin <strong>à</strong>l’Ourga, sans exiger d’autres cérémonies de lord Amherst, que lessalutations ordinaires de l’Europe.Les Chinois ont donc tout accordé <strong>à</strong> l’ambassadeur ang<strong>la</strong>is,tandis qu’ils ont tout refusé <strong>à</strong> celui de <strong>la</strong> Russie. Si le dernier a bi<strong>en</strong>fait de ne pas se soum<strong>et</strong>tre au cérémonial humiliant qu’on exigeaitde lui, l’autre a agi comme un ins<strong>en</strong>sé <strong>en</strong> gâtant, par uneobstination puérile, le succès de sa mission ; obstination d’autantplus inconcevable qu’il v<strong>en</strong>ait de remporter une victoire complètesur l’orgueil des Chinois, qui lui avai<strong>en</strong>t cédé <strong>en</strong> tout. Voici le fait :Après que lord Amherst eut reçu l’assurance que l’empereur ledisp<strong>en</strong>sait du kheou theou, le duc <strong>et</strong> les autres commissaires<strong>en</strong>voyés pour le recevoir lui fir<strong>en</strong>t part de l’ordre qu’ils avai<strong>en</strong>t reçu1 Il ne perçoit, <strong>à</strong> Kiakhta, qu’un droit de cinq pour c<strong>en</strong>t sur <strong>la</strong> valeur desmarchandises qu’on y v<strong>en</strong>d.106

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