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Contribution au développement de l'équitation au Sénégal - BEEP

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<strong>Contribution</strong> <strong>au</strong> développement <strong>de</strong> l’équitation <strong>au</strong> Sénégalpersonnel d’encadrement pour tous les nive<strong>au</strong>x. Les juges, les chefs <strong>de</strong> pistes etles commissaires <strong>au</strong> paddock sont insuffisants, ce qui retar<strong>de</strong> parfois ledéroulement <strong>de</strong>s compétitions.Il est <strong>au</strong>ssi à souligner que la présence d’un mé<strong>de</strong>cin vétérinaire (avec<strong>de</strong>ux ambulances car une seule ambulance ne permet pas le démarrage <strong>de</strong> lacompétition pour raison <strong>de</strong> sécurité) est obligatoire, ainsi qu’un maréchalferrant. Ceci pour assurer la sécurité du couple (cavalier et cheval).Pour les participations <strong>au</strong>x compétitions internationales la fédérationrencontre d’énormes difficultés liées à la cherté <strong>de</strong>s chev<strong>au</strong>x <strong>de</strong> compétition cecientraîne que be<strong>au</strong>coup <strong>de</strong> nos cavaliers (87%) n’ont pas pu participer à <strong>de</strong>scompétitions internationales.Les rares cavaliers qui ont eu à participer à <strong>de</strong>s compétitionsinternationales (tournoi <strong>de</strong> Riyad Jumping show) y participent avec <strong>de</strong>s chev<strong>au</strong>xqui leur sont prêtés par le pays organisateur, ce qui réduit considérablement leurchance <strong>de</strong> gagner <strong>de</strong>s médailles.Il f<strong>au</strong>t <strong>au</strong>ssi souligner l’inexistence <strong>de</strong> compétitions scolaires.Au Sénégal <strong>au</strong>cun établissement ne pratique l’équitation dans sonprogramme d’EPS .Cela est dû <strong>au</strong> manque <strong>de</strong> moyens et à la non connaissance<strong>de</strong> la discipline qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> une formation assez complexe.I.4 : Le manque <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s cadresL’équitation sénégalaise souffre d’un manque <strong>de</strong> cadres. Nous avonsconstaté que 4 centres sur 9 disposent d’un personnel formé. Les lieux <strong>de</strong>formation cités sont la France dans 25% <strong>de</strong>s cas et le Sénégal pour 75%.(cf.Akpo YAO bibliographie). La durée <strong>de</strong> la formation est <strong>de</strong> 3 à 4 ans chez lesinstructeurs. Outre ces <strong>de</strong>rniers le personnel restant se limite <strong>au</strong>x stages.Ces stages sont effectués <strong>au</strong> Sénégal mais on note un manque <strong>de</strong> volonté<strong>de</strong>s candidats qui préfèrent s’occuper <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> leurs centres qu’ilstrouvent d’ailleurs be<strong>au</strong>coup plus rentable. Pour ce qui est <strong>de</strong> la formationMémoire <strong>de</strong> Maîtrise es STAPSSenghane Diome

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