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TROISIÈME SECTION

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— 312 —ment est pour les siens un profit bien plutôt qu'une perte. Enfait, la majorité de ces gens-là ne travaillent pas du tout, maisdépensent en boisson tout l'argent qu'ils peuvent se procurer.Pour boire, ils mettent en gage la nourriture, le mobilier, enun mot tout ce dont ils peuvent s'emparer à la maison. Detous les ivrognes condamnés jusqu'ici au réformatoire, je n'enai pas connu un seul dont l'absence ait fait souffrir sa familleen aucune manière. Dans un grand nombre de cas, le contraires'est produit. La famille de l'ivrogne, délivrée de la gêne causéepar son intempérance, s'est élevée à une meilleure position, etlorsque le buveur reste sobre après sa libération, toute la familleparvient à une aisance et à une prospérité qu'elle n'avait jamaisconnues auparavant. »<strong>TROISIÈME</strong> <strong>SECTION</strong>QUATRIÈME QUESTIONL'expérience de plus de dix années faite en certains payspossédantdes établissements spéciaux avec détention de longuedurée (2 ou 3 ans) pour ivrognes criminels, même récidivistes,a-t-elle réussi ou non?Faut-il compléter le traitement spécial pénitentiaire appliquédans ces établissements pour des traitements médicauxspéciaux?RAPPORTPRÉSENTÉ PARM. le D r LEGRAIN,Médecin en chef de l'asile de Ville Evrard,Membre de la Société générale des prisons.I.La rétention des buveurs d'habitude ayant commis quelqueméfait est une sorte de traitement légal mixte de l'ivrogneriedangereuse par l'action combinée de la loi et des agentsmoraux (médecins, missionnaires, religieux ou autres).Elle est un moyen logique et sensé de mettre à profit ceque la science d'observation a péremptoirement démontré, à,

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