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Présentation des candidats & Professions de foi - Association ...

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Michel HASTINGSw Michel Hastings est professeur <strong>de</strong> science politique à l’Institut d’Etu<strong><strong>de</strong>s</strong> Politiques <strong>de</strong> Lille. Depuis 2009, il est membreélu et Vice Prési<strong>de</strong>nt du CNU section 04 science politique. Depuis 2008, il est également membre du CEVIPOL(Université Libre <strong>de</strong> Bruxelles) et membre associé <strong>de</strong> l’IHTP/CNRS.w Profession <strong>de</strong> <strong>foi</strong>Le projet <strong>de</strong> nous porter candidat au Conseil d’Administration <strong>de</strong> l’<strong>Association</strong> Française <strong>de</strong> Science Politiquerépond à une triple motivation :Contribuer, tout d’abord, à encourager et diffuser une science politique <strong>de</strong> qualité, ouverte dans ses objets etses approches, curieuse <strong>de</strong> ce qui se passe ailleurs, à l’étranger et dans les disciplines voisines, respectueuse <strong><strong>de</strong>s</strong>pluralismes qui la composent. Le rayonnement scientifique <strong>de</strong> la science politique française passe notamment parune meilleure intégration <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes générations et un effort d’internationalisation encore plus soutenu.Participer, ensuite, au travail d’institutionnalisation <strong>de</strong> la discipline entamé <strong>de</strong>puis quelques années, et qui fait <strong>de</strong>l’<strong>Association</strong> un lieu indispensable d’échanges, d’informations et <strong>de</strong> revendications. En ces temps <strong>de</strong> profon<strong><strong>de</strong>s</strong>mutations du milieu universitaire, défendre une discipline c’est aussi rappeler l’exercice au quotidien d’une profession,trop souvent négligée voire méprisée par la valse <strong><strong>de</strong>s</strong> réformes.Réfléchir, enfin, aux moyens d’inscrire la science politique française dans une meilleure politique d’aménagementdu territoire. La présence <strong>de</strong> la discipline souffre en effet d’une trop gran<strong>de</strong> disparité entre <strong><strong>de</strong>s</strong> pôles qui se renforcentet <strong><strong>de</strong>s</strong> lieux désertifiés. Rendre visible et audible partout la science politique passe en retour par une meilleureécoute et visibilité du dynamisme <strong><strong>de</strong>s</strong> petites formations et institutions.Sur tous ces points, nous avons la prétention <strong>de</strong> croire que nous pouvons apporter les fruits <strong>de</strong> nos diverses expériencesaccumulées en qualité d’enseignant chercheur, <strong>de</strong> professeur invité à l’étranger, <strong>de</strong> membre du CNU, <strong>de</strong>jurys d’agrégation et d’autres instances d’évaluation.Annie LAURENTw Annie Laurent est directrice <strong>de</strong> recherche au CNRS et rattachée au CERAPS / Université <strong>de</strong> Lille 2. Membre duConseil d’Administration <strong>de</strong> l’AFSP <strong>de</strong>puis 2002, elle est co-responsable du groupe <strong>de</strong> recherche GAEL <strong>de</strong> l’AFSP.w Profession <strong>de</strong> <strong>foi</strong>J’ai été élue au Conseil <strong>de</strong> l’<strong>Association</strong> Française <strong>de</strong> Science Politique en 1998. Depuis 2002, je fais partie du bureaudans un premier temps en tant que Vice-prési<strong>de</strong>nte puis comme trésorière.Depuis 1997, je suis responsable <strong>de</strong> l’un <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> l’AFSP, le GAEL (groupe d’analyses électorales)d’abord seule et <strong>de</strong>puis 2005 avec Nicolas Sauger (CEE-Sciences Po).J’ai toujours considéré que les congrès <strong>de</strong> l’AFSP constituaient <strong><strong>de</strong>s</strong> moments forts tant sur le plan scientifique quesur le plan <strong>de</strong> la vie interne <strong>de</strong> l’<strong>Association</strong>. En 2001, lors du congrès qui s’est tenu à Lille, j’ai co-dirigé une tableron<strong>de</strong> intitulée « La règle électorale » (avec Paul-André Frognier). Lors du <strong>de</strong>rnier congrès, en 2009, j’ai coordonnéune Section Thématique consacrée à « Maurice Duverger aujourd’hui » (avec Bernard Dolez). Ces <strong>de</strong>ux opérations<strong>de</strong> recherche ont donné lieu à publications.Je sollicite le renouvellement <strong>de</strong> mon mandat pour accompagner le développement <strong>de</strong> notre association dansle cadre <strong>de</strong> son nouveau périmètre fonctionnel et scientifique. Si je suis réélue, je serai particulièrement sensible àtoutes les initiatives qui contribueront au renforcement <strong>de</strong> la science politique en régions et au développement<strong><strong>de</strong>s</strong> coopérations internationales nouées par notre association.Olivier NAYw Olivier Nay est professeur <strong>de</strong> science politique à l’Université <strong>de</strong> Lille 2 et membre <strong>de</strong> l’Institut Universitaire <strong>de</strong>France <strong>de</strong>puis 2008. Membre élu du Conseil national <strong><strong>de</strong>s</strong> universités (2007), il prési<strong>de</strong> la section <strong>de</strong> science politique<strong>de</strong>puis 2009.w Profession <strong>de</strong> <strong>foi</strong>Les métiers <strong>de</strong> l’enseignement et <strong>de</strong> la recherche doivent faire face à <strong>de</strong>ux défis particulièrement importants. Toutd’abord, la politique <strong>de</strong> réforme actuelle <strong>de</strong> l’université et <strong>de</strong> la recherche peut déboucher, si l’on n’y prend gar<strong>de</strong>,sur une remise en cause <strong>de</strong> l’autonomie <strong>de</strong> nos métiers, <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions <strong>de</strong> travail dégradées et un affaiblissement<strong>de</strong> la science politique comme discipline académique (notamment dans les universités <strong>de</strong> taille moyenne).Ensuite, la mondialisation <strong>de</strong> la recherche en sciences sociales oblige la profession à se réorganiser pour favoriserl’insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> politistes français dans <strong><strong>de</strong>s</strong> réseaux professionnels transnationaux et la diffusion <strong>de</strong> leurs travaux dans<strong><strong>de</strong>s</strong> revues scientifiques étrangères. Pour répondre à ces <strong>de</strong>ux défis, il est important que les associations professionnellessoient pleinement mobilisées.Sur la question <strong><strong>de</strong>s</strong> réformes, l’AFSP a vocation à jouer un double rôle, aux côtésd’autres institutions comme le CNU ou l’AECSP. Elle doit être un lieu <strong>de</strong> représen- lire la suite au dos w


tation forte <strong><strong>de</strong>s</strong> différentes sensibilités <strong>de</strong> la science politique, capable d’intervenir <strong>de</strong> façon organisée pour défendrela discipline et ses chercheurs/enseignants-chercheurs. Elle doit pouvoir également faire <strong><strong>de</strong>s</strong> propositionspour éviter que les réformes actuelles ne conduisent à l’affaiblissement du contrôle par les pairs, à une individualisationexcessive <strong>de</strong> nos activités et à une remise en cause <strong><strong>de</strong>s</strong> spécificités <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques <strong>de</strong> recherche en scienceshumaines et sociales (par rapport aux sciences dites dures).Sur l’enjeu <strong>de</strong> l’internationalisation, l’AFSP doit non seulement être un lieu <strong>de</strong> réflexion collective, mais doit aussidévelopper <strong><strong>de</strong>s</strong> partenariats institutionnels. Certes, l’AFSP doit promouvoir et faciliter l’insertion dans les réseaux <strong>de</strong>recherche européens et nord-américains. Mais elle doit aussi s’engager à défendre à l’extérieur la diversité <strong><strong>de</strong>s</strong>approches et <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> la science politique, valoriser les spécificités <strong>de</strong> la recherche française, travailleravec les associations francophones et plurilingues, engager un dialogue avec <strong><strong>de</strong>s</strong> universités dans les pays duSud.De mon point <strong>de</strong> vue, l’AFSP doit être présente sur ces <strong>de</strong>ux fronts – sans abandonner, bien sûr, ses missions traditionnellesd’animation scientifique. C’est avec le souci <strong>de</strong> répondre le plus activement possible à ces enjeux queje présente ma candidature au Conseil d’administration <strong>de</strong> l’AFSP.Michel OFFERLEw Michel Offerlé est professeur <strong>de</strong> science politique à l’École Normale Supérieure <strong>de</strong> Paris où il y enseigne la sociohistoireet la sociologie du politique. Membre du Conseil d’Administration <strong>de</strong> l’AFSP <strong>de</strong>puis 1998, il est co-responsabledu groupe <strong>de</strong> recherche GRHISPO <strong>de</strong> l’AFSP.w Profession <strong>de</strong> <strong>foi</strong>J’avoue avoir été surpris <strong>de</strong> cette nouveauté introduite cette année, alors mêmequ’à l’Assemblée nationale le « Baro<strong>de</strong>t » vient d’être supprimé.On sait que le Conseil <strong>de</strong> l’<strong>Association</strong> est une structure collégiale qui détermineles orientations <strong>de</strong> l’AFSP sans qu’une doctrine ou une politique fondée sur <strong><strong>de</strong>s</strong>principes définis soient explicitées. D’autant plus que l’idée <strong>de</strong> constituer <strong><strong>de</strong>s</strong> listes<strong>de</strong> candidat(e)s reposant sur <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes a été clairement rejetée lors <strong>de</strong> la<strong>de</strong>rnière réforme <strong><strong>de</strong>s</strong> statuts.Etre membre du Conseil <strong>de</strong> l’<strong>Association</strong> c’est essentiellement une pratique. Etreprésent dans les activités <strong>de</strong> l’AFSP, administratives, gestionnaires, intellectuelles,voire revendicatives. Etre attentif à faire vivre notre discipline en France et àl’étranger en respectant ses diversités générationnelles, genrées, sous-disciplinaireset interdisciplinaires, théoriques. Etre attentif à promouvoir une association quisoit le produit <strong>de</strong> la science politique vivante qui anime nos groupes <strong>de</strong> travail, noscolloques et nos congrès. Etre attentif aux productions intellectuelles mais aussiaux conditions <strong>de</strong> possibilité <strong>de</strong> l’entrée dans les métiers <strong>de</strong> la science politique etDésiré Baro<strong>de</strong>t<strong>de</strong> la défense <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions d’exercice <strong>de</strong> nos professions.Je pense avoir essayé <strong>de</strong> mettre en pratique dans l’<strong>Association</strong> et dans mes activités d’enseignant-chercheur cetype d’exigences. Je sollicite une <strong>de</strong>rnière <strong>foi</strong>s la reconduction <strong>de</strong> mon mandat.

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