deux nouvelles littéraires - Le mec de l'underground
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Elle tire le ri<strong>de</strong>au. Je tente le bluff en filant 80 eus aux meufs, la renoi m’annonce qu’il manque 20 balles.Rapia ! Je lui balance les 20 dolls restant. Avec Malo Kid on ne veut pas perdre <strong>de</strong> temps, on se fout à oilpé enmoins <strong>de</strong> vingt secon<strong>de</strong>s. <strong>Le</strong> poto <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à la blon<strong>de</strong> <strong>de</strong> se foutre en doggystyle, je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pareille à la renoi.<strong>Le</strong>s tepus se foutent sur le plumeton, <strong><strong>de</strong>ux</strong> <strong>de</strong>rches s’exposent en face <strong>de</strong> nous. Une trique <strong>de</strong> guedin ! On lesperfore.J’essaye d’envoyer un max <strong>de</strong> coups à la secon<strong>de</strong>, histoire <strong>de</strong> représenter la clique <strong>de</strong> l’un<strong>de</strong>rground etd’impressionner Malo Kid. J’ai l’impression que le srab joue au même jeu, il bouillave vénère. Je tente une sodomais la renoi me fait « no ! » (ça veut dire « nan »). Je lui fais signe <strong>de</strong> se foutre sur le dos, elle me répond « no,just one position ». Putain, ça <strong>de</strong>vient casse-couilles !— On échange ? je propose à Malo Kid.— Vas-y !Je m’installe <strong>de</strong>rrière la blon<strong>de</strong>, Malo Kid prend la renoi mais les tepus nous font changer <strong>de</strong> capote. Relou d’êtrecoupé par <strong>de</strong>s conneries pareilles ! Faut pas faire-ci, faut pas faire ça, faut changer <strong>de</strong> cagoule… et mes couillesputain ! On se remet à bourriner les teuches. Je retente quand même un truc, un oid dans le fiacre, encore« no ! ». Bor<strong>de</strong>l ! <strong>Le</strong>s putes <strong>de</strong> Dam brisent les burnes, je n’ai jamais vu ça. Et ce n’est pas fini, les bitchs nousspee<strong>de</strong>nt alors qu’on lime profondément le dindon :— Quick guys! You have two minutes !Je m’active pour cracher la purée, me conditionne à soulager mes glaouis mais que dalle, le fait <strong>de</strong> m’avoirpressé me ramollit le zguègue. Puis soudain « stop ! », les putes se dégagent et nous sortent que le temps s’estécoulé. Quoi ? De quoi ? Nous faire ça en pleine baise ! Quelle ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> putes ! J’ai trop le seum, je suisdégoûté ! Tu payes pour te faire plaisir et au final tu te retrouves encore plus nerveux. Pétage <strong>de</strong> câble dans macafetière, je commence à insulter les kharbas :— Fuck you bitch, fuck and suck you and fuck you fucking mother fucking fuck ! (c’est la seule insulte que jeconnaisse en rosbif).La blon<strong>de</strong> ramasse une chlop et se met à me menacer avec son talon-aiguille. Je m’apprête à lui envoyer unepatate dans les chicos mais Malo Kid me retient :— Nan <strong>mec</strong>, laisse-tomber, c’est blindé d’macs ici !— Qu’est-c’que j’en ai à foutre <strong>de</strong>s macs ? Je les défonce, je supporte pas qu’on s’foute <strong>de</strong> ma gueule !— Vas-y, c’est bon, on en baisera d’autres.<strong>Le</strong>s meufs s’excitent, on se barre. Y a <strong>de</strong>s patates dans la bouche qui se per<strong>de</strong>nt.*On vi<strong>de</strong> les kes qui traînent dans le dortoir <strong>de</strong> l’auberge. Faut dire qu’entre les tapins et la weed, on a pas malliquidé le pèze <strong>de</strong>s bouffons qu’on a éclatés à GDN. Un <strong>mec</strong> pachave en ronflant, la tête posée sur un sac <strong>de</strong>sport. <strong>Le</strong> kes en guise d’oreiller, c’est typique du <strong>mec</strong> qui cache son zeillo <strong>de</strong>dans. Je m’approche du plumard ettire doucement la bandoulière pour ramener le kes vers moi. <strong>Le</strong> <strong>mec</strong> remue un peu en murmurant un trucimpigeable. J’entends Malo Kid :— Mec ! Mec ! J’viens d’rotka 300 dolls !Je ne lui réponds pas, histoire <strong>de</strong> ne pas réveiller le fils <strong>de</strong> pute que je suis en train <strong>de</strong> barber. Je tire un peu plusla bandoulière, la tête du pachaveur tombe sur le matelas. Cool ! Je pécho le kes et recule doucement. J’adore cesmoments boostés à l’adren’. Je me pose par terre, à l’arrache dans le dortoir et me mets à fouiner dans les