deux nouvelles littéraires - Le mec de l'underground

en phase ultime de défonce. Les néons rouges et violets illuminent le tiéquar. Juste à voir le panorama, ma triques’active déjà. J’ai encore du zeillo dans les fouilles et je compte bien fourrer mon braque. Ce qu’il y a de styléchez les putes, tout micheton connaît ça, ce n’est pas seulement de les bouillave, c’est aussi de savoir que tu vasles bouillave. La phase pré-baise est très importante, elle conditionne ta partie de cul.Enfin, la première vitrine apparait avec surtout ce qu’il y a dedans. Une blonde archi michto, tifs bouclés, pêchessiliconées, décolleté et mini-jupe en dentelle ras la fouf. Je n’attends pas, sors un bifton de cinquante et meprécipite vers la vitrine. Malo Kid me retient :— Attends mec, tu t’jettes sur la première meuf qu’tu vois, tu veux pas faire le tour du tiéquar d’abord ?— Trop envie d’baiser ! Trop envie d’baiser !— Attends, sérieux ! Si tu gicles maintenant ça va t’niquer le reste de la nuit.— Trop envie d’baiser ! Trop envie d’baiser !— Tu les as même pas toutes téma, si ça s’trouve y a encore mieux !— Trop envie d’baiser ! Trop envie d’baiser !Je me speede vers la vitrine mais manque de chatte, mes couilles pleines me ralentissent et un gadjo me grille laplace. La pute ouvre la lourde et la referme derrière le micheton avant de tirer le rideau. Fait ièche ! Trop enviede baiser ! Pas grave, Malo Kid a raison, ce n’est que partie remise.*Le gros blème du quartier rouge, les tapins ne sucent pas sans capote et n’acceptent pas de se faire spermer à laface. C’est la cinquième pute à qui je demande cette prestation, elle m’envoie péter en beauté. « You’re crazy ! »elle me fait. Je ne sais pas ce que ça veut dire mais ça n’a pas l’air cool. Taspé ! Elle ne pige pas que je nesupporte pas le latex (surtout quand je me fais sucer) et que je ne conçois pas une baise sans faciale à la fin.Deux bitchs en hauteur nous font signe de les rejoindre. Une renoi et une babtou blonde. Elles sont fraiches, unebonne partouze s’impose.— On les baise ? je propose à Malo Kid.— Vas-y, j’suis grave chaud !On monte l’escalier, les taimpes nous ouvrent. Je prends les devants :— How much ? (ça veut dire « c’est combien ? »)— One hundred ! me répond la renoi.Je me tourne vers Malo Kid :— Elle a dit qu’on pouvait les troncher pour cent balles ! Ça fait 50 dolls chacun !— Cimer, j’sais diviser par deux.— Alors, on fait quoi ?— Bah vas-y, j’suis chaud, elles sont bonnes et elles ont l’air bouillantes !— Ok ! je fais à la renoi.