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deux nouvelles littéraires - Le mec de l'underground

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Ça ne fonctionne pas, les gadjos ne semblent pas emballés par l’idée <strong>de</strong> faire la causette. Bon, et ben je crois quemon choix est assez limité. Je me lance vers les <strong><strong>de</strong>ux</strong> connards et tente d’envoyer un double-kick, je me mangeune patate <strong>de</strong> bucheron à la place.*J’ouvre les yeux. Ma vision est trouble comme dans une foncedée sous LSD. J’ai mal à la mâchoire et mon zenpisse le sang. Hardcore ! J’ai la gueule en biais. Je suis où, bor<strong>de</strong>l ? Encore dans la chambre, je reconnais lesmurs, le pieu et les go<strong>de</strong>s. Je reconnais aussi la taimpe que j’ai marbrée. Elle est étalée par terre. Moi, je n’arrivepas à bouger. On m’a ligoté sur une chaise. <strong>Le</strong>s voix <strong>de</strong>s ruskofs me ramènent à la réalité. Ça y est, je mesouviens. <strong>Le</strong>s macs. Je suis dans la mer<strong>de</strong>. L’un vient se positionner <strong>de</strong>vant ma gueule, l’autre reste <strong>de</strong>rrière lesbras croisés. Putain, ils n’ont vraiment pas l’air golri !— Nasdrovia ! je lui fais.Il me décolle une tarte dans la face. Fils <strong>de</strong> chien ! Je lui crache un molard ensanglanté à la gueule avant <strong>de</strong>sourire comme le roi <strong>de</strong>s enculés, en mo<strong>de</strong> « je veux me faire torturer salement ». <strong>Le</strong> ruskof recule en tirant latronche d’un <strong>mec</strong> surpris et en s’essuyant la face. Et ouais, la réputation <strong>de</strong> la mafia russe en fait balise plus d’unmais là ils ne sont pas tombés sur un <strong>mec</strong> qui se chie <strong>de</strong>ssus. Je les baise tous moi !En me voyant sourire, Popov se met à golri. Puis il se ravance vers moi et me fait « NO POLIZEÏ ! Capish ?Un<strong>de</strong>rstand ? No Police ! ». Je crois avoir pigé. Ça signifie « pas <strong>de</strong> keufs » ! Ça veut dire qu’ils vont régler ça àleur sauce, sans prévenir les chmitons que j’ai tenté <strong>de</strong> bébar une tepu. Mer<strong>de</strong>, je crois qu’ils veulent meflinguer ! Putain, ça ne le fait archi pas ! J’en recrache un autre sur la face du ruskof. Il me marave la gueule,pendant que Malo s’infiltre en loucedé dans la pièce.*Je gueule ma race. Non pas que j’en ai quelque chose à battre <strong>de</strong> ses putains <strong>de</strong> gifles, mais pour attirerl’attention et couvrir les pas <strong>de</strong> Malo Kid. <strong>Le</strong> russe me sort un chlass d’enfoiré, le genre <strong>de</strong> surin inventéuniquement pour le dépeçage. Je ne vais pas kiffer, même si je me dis que c’est une belle mort. Une mortun<strong>de</strong>rground. Avec son cutter, Malo Kid vient d’égorger par <strong>de</strong>rrière l’autre Popov <strong>de</strong> mes couilles. Je me remetsà hurler pour couvrir le son d’un colosse qui se rétame <strong>de</strong> tout son poids sur le sol.Mon tortionnaire me fout sa lame sous mes yeux, j’arrête <strong>de</strong> gueuler et souris. Il tire une <strong>de</strong> ces tronches, il estégaré. « Nasdrovia », je rajoute pour le vénère encore plus. Et ça marche, je rodave sa mâchoire se contracter etses sourcils <strong>de</strong> froncer. Il passe sa lame sous ma gorge, la <strong>de</strong>scend vers le bi<strong>de</strong> comme s’il allait me déverser lestripes puis la rapproche <strong>de</strong> ma bite. Nan, pas la bite ! Je jette un coup d’œil à Malo Kid :— Putain, grouille-toi enfoiré !<strong>Le</strong> ruskof se retourne, Malo Kid lui plante son cutter dans l’œil. Moi, vu que mes beujes ne sont pas attachées,j’envoie un strashoote dans les burnes du russe. <strong>Le</strong> poto le termine avec une patate <strong>de</strong> forain dans la ganache.Game-Over, rentre chez ta mère !— Putain, quand j’ai entendu hurler et qu’j’ai vu les schwarzys rappliquer dans la piaule, j’ai flippé ma mère !m’explique Malo Kid.— Vas-y, arrête <strong>de</strong> raconter ta life et détache-moi !— Putain, c’est comme ça qu’tu m’remercies ?— Ta gueule ! Grouille-toi ! On prend la pute et on s’arrache !*

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