deux nouvelles littéraires - Le mec de l'underground

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— Ok ok, j’te fais confiance.Il va falloir agir vite avant que Malo Kid s’aperçoive qu’on prépare un plan complètement barré. Quand il estnet, le soce garde les pieds sur terre, il n’y a que foncedé qu’il se laisse engrainer dans mes plans.— Tiens, chouffe celle-là ! je lui fais en montrant une blonde pas trop dègue style Europe de l’est, ruskov oupolac.— Ouais, j’avoue, elle est pas mal ! Mais t’es sûr qu…Je n’écoute pas la fin de sa phrase et me speede vers la vitrine. La tepu ouvre la lourde et me laisse entrer.— Fifty euros ! elle m’explique comme si j’étais un débutant.— Ok !Malo Kid reste dehors comme un chéla. Tant pis pour lui ! Quand je serai mac, il ne prendra que 10% desrecettes de ma tartineuse. Je lâche 50 balles à la pute, autant la niquer avant de l’embarquer, surtout que j’aiencore les couilles pleines à ras bord. Elle baisse son string, mon fute, m’enfile une capote avec sa bouche etcommence à me pomper le dard. La pipe cagoulée n’est pas mon truc, je la fous en doggstyle sur son pieu et memets au taf.Je la bourrine comme un hardeur dopé aux méthanfs. Je vais essayer de cracher rapidement vu que ces lopsasgardent les yeux rivés sur leur breloque. Je lui défonce la teucha, tente de lui glisser un oid dans le derche maiselle repousse ma main. Putain ! On ne peut jamais rien entreprendre avec les putes de Dam. Tu verras quand elletaffera pour moi, ce sera du no-limit et du no-capote. Juste un supplément pour lui spermer à la gueule et luiramoner l’oignon.Je lui défouraille le dindon, la sève monte…je crache et m’effondre sur le plumard. Grosse défonce liée à l’éjac.Le corps, c’est vraiment un truc chimique ! Mon palpitant s’emballe, je me relève et remonte mon moule-bite.J’ai tapé trop de coke. Je ne poireaute pas dix plombes, je saute sur la pute pour l’assommer mais je me casse lagueule. Elle hurle. Je suis trop teubé, j’ai pensé à remonter mon calfouette mais j’ai zappé le futal et je me suispris les pattes dedans.*Deux ruskofs bodybuildés déboulent dans la chambre au moment où je viens d’éclater leur poule. Merde ! Soidisant,sous prétexte que les passes sont en vente libre, il n’y a pas de macs à Amsterdam. Mon derche ! Lestypes ont l’air coriace, des bonnes tronches de psychos comme on voit dans les films de mafieux. Je me suistoujours méfié des types d’Europe de l’est, surtout de ceux qui portent des tatouages de clans et de taulards.J’avais un pote comme ça qui avait tenté d’enculer des tchèques sur de l’héro. On n’a retrouvé que sa tête et unecouille trois mètres plus loin.Les deux colosses s’avancent vers moi, je sens que ça va bastonner grave. Ils tchatchent dans leur langue chelou,je kifferais bien savoir ce qu’ils se racontent mais d’un autre côté, mieux ne vaut peut-être pas, je ne suis pas sûrque ça soit hyper tigen.— Nasdrovia ! je leur fais pour gratter l’amitié.Je ne connais que ce mot-là en ruskof et encore, je ne suis pas totalement certain de sa signification. J’espèrejuste que ce n’est pas une insulte. Les types se regardent puis continuent à avancer vers moi, j’essaye autrechose :— Popov ! Bratva ! Cocktail Molotov ! Kalashnikov!

Ça ne fonctionne pas, les gadjos ne semblent pas emballés par l’idée de faire la causette. Bon, et ben je crois quemon choix est assez limité. Je me lance vers les deux connards et tente d’envoyer un double-kick, je me mangeune patate de bucheron à la place.*J’ouvre les yeux. Ma vision est trouble comme dans une foncedée sous LSD. J’ai mal à la mâchoire et mon zenpisse le sang. Hardcore ! J’ai la gueule en biais. Je suis où, bordel ? Encore dans la chambre, je reconnais lesmurs, le pieu et les godes. Je reconnais aussi la taimpe que j’ai marbrée. Elle est étalée par terre. Moi, je n’arrivepas à bouger. On m’a ligoté sur une chaise. Les voix des ruskofs me ramènent à la réalité. Ça y est, je mesouviens. Les macs. Je suis dans la merde. L’un vient se positionner devant ma gueule, l’autre reste derrière lesbras croisés. Putain, ils n’ont vraiment pas l’air golri !— Nasdrovia ! je lui fais.Il me décolle une tarte dans la face. Fils de chien ! Je lui crache un molard ensanglanté à la gueule avant desourire comme le roi des enculés, en mode « je veux me faire torturer salement ». Le ruskof recule en tirant latronche d’un mec surpris et en s’essuyant la face. Et ouais, la réputation de la mafia russe en fait balise plus d’unmais là ils ne sont pas tombés sur un mec qui se chie dessus. Je les baise tous moi !En me voyant sourire, Popov se met à golri. Puis il se ravance vers moi et me fait « NO POLIZEÏ ! Capish ?Understand ? No Police ! ». Je crois avoir pigé. Ça signifie « pas de keufs » ! Ça veut dire qu’ils vont régler ça àleur sauce, sans prévenir les chmitons que j’ai tenté de bébar une tepu. Merde, je crois qu’ils veulent meflinguer ! Putain, ça ne le fait archi pas ! J’en recrache un autre sur la face du ruskof. Il me marave la gueule,pendant que Malo s’infiltre en loucedé dans la pièce.*Je gueule ma race. Non pas que j’en ai quelque chose à battre de ses putains de gifles, mais pour attirerl’attention et couvrir les pas de Malo Kid. Le russe me sort un chlass d’enfoiré, le genre de surin inventéuniquement pour le dépeçage. Je ne vais pas kiffer, même si je me dis que c’est une belle mort. Une mortunderground. Avec son cutter, Malo Kid vient d’égorger par derrière l’autre Popov de mes couilles. Je me remetsà hurler pour couvrir le son d’un colosse qui se rétame de tout son poids sur le sol.Mon tortionnaire me fout sa lame sous mes yeux, j’arrête de gueuler et souris. Il tire une de ces tronches, il estégaré. « Nasdrovia », je rajoute pour le vénère encore plus. Et ça marche, je rodave sa mâchoire se contracter etses sourcils de froncer. Il passe sa lame sous ma gorge, la descend vers le bide comme s’il allait me déverser lestripes puis la rapproche de ma bite. Nan, pas la bite ! Je jette un coup d’œil à Malo Kid :— Putain, grouille-toi enfoiré !Le ruskof se retourne, Malo Kid lui plante son cutter dans l’œil. Moi, vu que mes beujes ne sont pas attachées,j’envoie un strashoote dans les burnes du russe. Le poto le termine avec une patate de forain dans la ganache.Game-Over, rentre chez ta mère !— Putain, quand j’ai entendu hurler et qu’j’ai vu les schwarzys rappliquer dans la piaule, j’ai flippé ma mère !m’explique Malo Kid.— Vas-y, arrête de raconter ta life et détache-moi !— Putain, c’est comme ça qu’tu m’remercies ?— Ta gueule ! Grouille-toi ! On prend la pute et on s’arrache !*

— Ok ok, j’te fais confiance.Il va falloir agir vite avant que Malo Kid s’aperçoive qu’on prépare un plan complètement barré. Quand il estnet, le soce gar<strong>de</strong> les pieds sur terre, il n’y a que foncedé qu’il se laisse engrainer dans mes plans.— Tiens, chouffe celle-là ! je lui fais en montrant une blon<strong>de</strong> pas trop dègue style Europe <strong>de</strong> l’est, ruskov oupolac.— Ouais, j’avoue, elle est pas mal ! Mais t’es sûr qu…Je n’écoute pas la fin <strong>de</strong> sa phrase et me spee<strong>de</strong> vers la vitrine. La tepu ouvre la lour<strong>de</strong> et me laisse entrer.— Fifty euros ! elle m’explique comme si j’étais un débutant.— Ok !Malo Kid reste <strong>de</strong>hors comme un chéla. Tant pis pour lui ! Quand je serai mac, il ne prendra que 10% <strong>de</strong>srecettes <strong>de</strong> ma tartineuse. Je lâche 50 balles à la pute, autant la niquer avant <strong>de</strong> l’embarquer, surtout que j’aiencore les couilles pleines à ras bord. Elle baisse son string, mon fute, m’enfile une capote avec sa bouche etcommence à me pomper le dard. La pipe cagoulée n’est pas mon truc, je la fous en doggstyle sur son pieu et memets au taf.Je la bourrine comme un har<strong>de</strong>ur dopé aux méthanfs. Je vais essayer <strong>de</strong> cracher rapi<strong>de</strong>ment vu que ces lopsasgar<strong>de</strong>nt les yeux rivés sur leur breloque. Je lui défonce la teucha, tente <strong>de</strong> lui glisser un oid dans le <strong>de</strong>rche maiselle repousse ma main. Putain ! On ne peut jamais rien entreprendre avec les putes <strong>de</strong> Dam. Tu verras quand elletaffera pour moi, ce sera du no-limit et du no-capote. Juste un supplément pour lui spermer à la gueule et luiramoner l’oignon.Je lui défouraille le dindon, la sève monte…je crache et m’effondre sur le plumard. Grosse défonce liée à l’éjac.<strong>Le</strong> corps, c’est vraiment un truc chimique ! Mon palpitant s’emballe, je me relève et remonte mon moule-bite.J’ai tapé trop <strong>de</strong> coke. Je ne poireaute pas dix plombes, je saute sur la pute pour l’assommer mais je me casse lagueule. Elle hurle. Je suis trop teubé, j’ai pensé à remonter mon calfouette mais j’ai zappé le futal et je me suispris les pattes <strong>de</strong>dans.*Deux ruskofs bodybuildés déboulent dans la chambre au moment où je viens d’éclater leur poule. Mer<strong>de</strong> ! Soidisant,sous prétexte que les passes sont en vente libre, il n’y a pas <strong>de</strong> macs à Amsterdam. Mon <strong>de</strong>rche ! <strong>Le</strong>stypes ont l’air coriace, <strong>de</strong>s bonnes tronches <strong>de</strong> psychos comme on voit dans les films <strong>de</strong> mafieux. Je me suistoujours méfié <strong>de</strong>s types d’Europe <strong>de</strong> l’est, surtout <strong>de</strong> ceux qui portent <strong>de</strong>s tatouages <strong>de</strong> clans et <strong>de</strong> taulards.J’avais un pote comme ça qui avait tenté d’enculer <strong>de</strong>s tchèques sur <strong>de</strong> l’héro. On n’a retrouvé que sa tête et unecouille trois mètres plus loin.<strong>Le</strong>s <strong><strong>de</strong>ux</strong> colosses s’avancent vers moi, je sens que ça va bastonner grave. Ils tchatchent dans leur langue chelou,je kifferais bien savoir ce qu’ils se racontent mais d’un autre côté, mieux ne vaut peut-être pas, je ne suis pas sûrque ça soit hyper tigen.— Nasdrovia ! je leur fais pour gratter l’amitié.Je ne connais que ce mot-là en ruskof et encore, je ne suis pas totalement certain <strong>de</strong> sa signification. J’espèrejuste que ce n’est pas une insulte. <strong>Le</strong>s types se regar<strong>de</strong>nt puis continuent à avancer vers moi, j’essaye autrechose :— Popov ! Bratva ! Cocktail Molotov ! Kalashnikov!

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