13.07.2015 Views

Mise en page 1

Mise en page 1

Mise en page 1

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

www.algeri<strong>en</strong>ews.info - www.facebook.com/algeri<strong>en</strong>ews.dzSyrieAl-Qaïda <strong>en</strong> Irakrev<strong>en</strong>diqueun acte anti-AssadL'aviation syri<strong>en</strong>ne bombardait hierBaba Amr, quartier symbolique dela ville de Homs attaqué d<strong>en</strong>ouveau par les rebelles, aumom<strong>en</strong>t où la branche d'Al-Qaïda<strong>en</strong> Irak rev<strong>en</strong>diquait pour lapremière fois une embuscade quiavait coûté la vie à 48 soldatssyri<strong>en</strong>s. > Page 16Gué de ConstantineLe marché doitêtre délocaliséL'Association descommerçants de gros aappelé, hier, lors d'uneconfér<strong>en</strong>ce de presseorganisée au marché de grosdes «Trois caves» d'El-Harrach,à r<strong>en</strong>forcer la réglem<strong>en</strong>tationdans la gestion des marchésde gros qui connaiss<strong>en</strong>t uneanarchie sans précéd<strong>en</strong>t.> Page 94,5 millions d'Algéri<strong>en</strong>s sur FacebookUn espace peuexploité parles <strong>en</strong>treprisesPrès de 4,5 millions d'Algéri<strong>en</strong>sutilis<strong>en</strong>t Facebook, classantainsi l'Algérie à la 41 e placemondiale, a indiqué hier à AlgerYounès Grar, consultant <strong>en</strong>technologie de l'information etde la communication.> Page 5Grogne des chômeurs et scandale SonatrachAu cœur du débatLa s<strong>en</strong>sibilité des deux sujets et le climat politique ont fait que chacun t<strong>en</strong>te d'<strong>en</strong> tirer les divid<strong>en</strong>des.Entre théorici<strong>en</strong>s du complot, mesures urg<strong>en</strong>tes du gouvernem<strong>en</strong>t et prise de positions, les événem<strong>en</strong>ts s'accélèr<strong>en</strong>tet la t<strong>en</strong>sion monte. > Pages 2, 3 et 4 lire aussi <strong>page</strong>s 11 à 13Quotidi<strong>en</strong> national - Mardi 12 mars 2013 - N°1459 - Prix : 10 DZD - 1 EURO - ISSN 1112-7406


2 > A L A U N ELE LIENKamel Aït BessaïMiroir auxalouettes ?Les évènem<strong>en</strong>ts qui se déroul<strong>en</strong>tactuellem<strong>en</strong>t à Ouargla, Laghouat,Illizi et Ghardaïa et dont lesacteurs sont des jeunes chômeursqui dénonc<strong>en</strong>t l’injustice dans lapolitique de l’emploi à l’échellelocale et le diktat exercé parSonatrach et les compagniesétrangères, inquièt<strong>en</strong>t au plushaut point les hautes autorités dupays, les partis et la société civile.Toutes les mesures préconiséespar les pouvoirs publics depuis lareprise de la contestation danscette région stratégique du paysont fait long feu. Et pour preuve !Les protestataires, <strong>en</strong>cadrés par leComité national de déf<strong>en</strong>se desdroits des chômeurs (CNCD), drivépar Tahar Belabbès, devait réunirun million de personnes jeudidernier à Ouargla pour exiger,t<strong>en</strong>ez-vous bi<strong>en</strong>, le départ duPremier ministre AbdelmalekSellal. Les protestataires nedécollèr<strong>en</strong>t pas. Ils compt<strong>en</strong>t allerau bout de leurs logiques,convaincus que les effetsd’annonce de Dahou Ould Kabliasur la nouvelle politique del’emploi, ne règleront ri<strong>en</strong> car cetype de mesures ont déjà étéprises auparavant par l’anci<strong>en</strong>Premier ministre, Ahmed Ouyahia,mais elles n’ont jamais été suiviesd’effet, les responsables del’emploi qui étai<strong>en</strong>t chargés deleur exécution préfèr<strong>en</strong>tmagouiller et acc<strong>en</strong>tuer lescontradictions et les injustices.Preuve <strong>en</strong> est l’omnipot<strong>en</strong>ce deSonatrach et sa mainmise sur tout,à <strong>en</strong> croire les révélations faites àAlgérie News, dans son éditiond’hier, par le P/APC de HassiMessaoud, l’élu FLN Mohamed-Yacine B<strong>en</strong>saci. A contrario,d’aucuns considèr<strong>en</strong>t que lesscandales de Sonatrach et cemalaise <strong>en</strong> rapport avec l’emploioccult<strong>en</strong>t une réalité. Il s’agit de laréappropriation par l’Etat de sonpouvoir de contrôle sur les sitespétroliers du sud, <strong>en</strong> tirant les<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts des évènem<strong>en</strong>tsdramatiques et sanglants deTigu<strong>en</strong>tourine. Alors, est-ce unevision de l’esprit de dire que lesémeutes du Sud cach<strong>en</strong>t mal uneriposte émanant des réseauxmaffieux qui pompai<strong>en</strong>tillégalem<strong>en</strong>t le pétrole et le gazalgéri<strong>en</strong>s depuis des années et quise sucrai<strong>en</strong>t grâce aux permis detravail payés <strong>en</strong> monnaiessonnantes et trébuchantes,exploitant le désarroi des jeunesdemandeurs d’emploi ? Laréponse à cette question vi<strong>en</strong>drade la rue, inévitablem<strong>en</strong>t.L’adhésion ou non aux mesuresqui émaneront du conseilinterministériel dont la dernièreréunion s'est t<strong>en</strong>ue avant-hier,r<strong>en</strong>seignera sur les réellesint<strong>en</strong>tions et motivations de toutun chacun.Sonatrach 2 et effervesc<strong>en</strong>ce au sudLes deux ailes du FLNs’expliqu<strong>en</strong>tLe parti majoritaire aux assemblées et au sein du gouvernem<strong>en</strong>t semble complètem<strong>en</strong>t abs<strong>en</strong>tdu débat sur le scandale de la corruption à Sonatrach ainsi que les t<strong>en</strong>sions sociales au sud.Divisé <strong>en</strong> deux camps depuis la destitutionde Abdelaziz Belkhadem fin janvierdernier, le FLN communique àtravers ses deux ailes. L’aile légaliste,représ<strong>en</strong>tée par le Bureau politique et sonporte-parole, Kassa Aïssi, qui considère que laquestion de la corruption n’est pas un fait nouveau,de même que les problèmes spécifiquesdu Sud sont légitimes et leur ampleur n’est pasplus dramatique que ceux des personnes quihabit<strong>en</strong>t les montagnes au nord du pays.Interrogé sur la position du FLN sur le scandalede Sonatrach, Kassa Aïssi a t<strong>en</strong>u à préciser, toutd’abord, que «l’affaire Sonatrach n’est pas lefruit des investigations de la presse et de la justiceinternationales mais plutôt le prolongem<strong>en</strong>tdu scandale de Sonatrach 1 que la justiceet la presse nationales ont contribué à décl<strong>en</strong>cher».De plus, le membre du BP du FLN a t<strong>en</strong>uà mettre <strong>en</strong> exergue le fait que ce qui se passe àla Sonatrach est aussi la conséqu<strong>en</strong>ce de l’exist<strong>en</strong>ced’une réglem<strong>en</strong>tation propre à la compagnie<strong>en</strong> matière de marchés publics parallèlem<strong>en</strong>tà l’exist<strong>en</strong>ce d’un code des marchéspublics. Toujours à propos des marchés publics,le responsable au FLN estime que «malgrél’exist<strong>en</strong>ce d’un programme de développem<strong>en</strong>tquinqu<strong>en</strong>nal, les capacités locales de productionne sont pas <strong>en</strong> mesure d’absorber le déficircar le code des marchés publics est révisé presquechaque six mois» avec les conséqu<strong>en</strong>ces qui<strong>en</strong> découl<strong>en</strong>t. A cela s’ajoute, selon Kassa Aïssile fait que «près de 40% de l’activité <strong>en</strong> Algérieest dans l’informel». Le porte-parole du BP duFLN a souligné un fait important dans l’affairede Sonatrach. Il a relevé le fait que ce scandaleocculte une conséqu<strong>en</strong>ce importante dans l’attaquede Tigu<strong>en</strong>tourine, à savoir que cela a permisà «l’Etat de rectifier sa politique <strong>en</strong> matièrede sécurisation des sites stratégiques du Sud». Apropos de l’effervesc<strong>en</strong>ce que connaiss<strong>en</strong>t certaineswilayas du Sud à l’initiative du comité dedéf<strong>en</strong>se des droits des chômeurs et des prolongem<strong>en</strong>tsqui risqu<strong>en</strong>t d’arriver dans les universitésdu Sud, Kassa Aïssi considère que lesYacine Zaïd répond au PTUn jour, Hanoune «s’auto-accusera»Le militant actif de la Liguealgéri<strong>en</strong>ne pour la déf<strong>en</strong>se desdroits de l'Homme (LADDH),Yacine Zaïd, a estimé dans cet<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> que la secrétairegénérale du Parti des travailleursa, de tout temps, porté desaccusations et a dénoncéd’év<strong>en</strong>tuels complots contrele pays, sans pour autant <strong>en</strong>apporter les preuves.Algérie News : M me Louiza Hanoune a accuséles représ<strong>en</strong>tants des chômeurs du Sud d’êtremanipulés de l’étranger afin de provoquer un«Printemps» arabe <strong>en</strong> Algérie. Un comm<strong>en</strong>taire?Yacine Zaïd : Que voulez-vous que je vousdise ? Cette dame est très connue ! Elle accusetout le monde à tout bout de champ. Il n’y pasque les représ<strong>en</strong>tants des chômeurs du Sud quiont fait l’objet de sa diatribe. Je p<strong>en</strong>se qu’unjour elle va s’accuser elle-même. Au lieu deproférer des balivernes à l’<strong>en</strong>contre de personnessincères, ayant comme leitmotiv de lutterpour l’unité nationale et pour une AlgérieKassa Aïssirev<strong>en</strong>dications des chômeurs sont légitimes.Mais il n’omet pas de souligner qu’<strong>en</strong> sa qualitéde responsable ayant eu à exercer des fonctionsorganiques pour le compte du parti dans ceswilayas, il mesure le chemin parcouru et lestransformations qu’ont connues ces wilayas <strong>en</strong>comparaison à ce qu’elles étai<strong>en</strong>t il y a unedizaine d’années <strong>en</strong> arrière. Du côté duMouvem<strong>en</strong>t de redressem<strong>en</strong>t et de l’auth<strong>en</strong>ticité(MRA) du FLN, drivé par AbdelkrimAbada et son porte-parole Mohamed-SéghirKara, et l’artisan de la destitution d’AbdelazizBelkhadem, on a un tout autre avis sur cesquestions. Kara reconnaît que le FLN est abs<strong>en</strong>tde la scène <strong>en</strong> ce mom<strong>en</strong>t précis et sur ces questionsdélicates qui se pos<strong>en</strong>t avec acuité. Selonnotre interlocuteur, «sans empiéter sur les prérogativesde la justice qui fait son travail <strong>en</strong>toute indép<strong>en</strong>dance, il convi<strong>en</strong>t de soulignerque le système érigé par Belkhadem depuisALGERIE NEWS Mardi 12 mars 2013Mohamed-Séghir Kara2005 est la cause de cette abs<strong>en</strong>ce du parti de cedébat». Plus explicite, il relève, à propos desproblèmes spécifiques du Sud, la responsabilitédes dirigeants de la politique de l’emploi et del’Union des paysans algéri<strong>en</strong>s, pour ce qui estdu souti<strong>en</strong> agricole». Refusant de comm<strong>en</strong>terles informations relatives à l’exist<strong>en</strong>ce d’un planextérieur visant à déstabiliser l’Algérie <strong>en</strong> instrum<strong>en</strong>talisantles affaires de Sonatrach et del’emploi dans le Sud du pays, Kara Mohamed-Séghir a indiqué que son rôle n’est pas d’apporterdes preuves sur l’exist<strong>en</strong>ce d’un tel plan maisde dire ce que fait le FLN pour pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong>charge tous ces problèmes. Tout <strong>en</strong> regrettant lamise <strong>en</strong> veilleuse du parti majoritaire, Kara aannoncé que le bureau du mouvem<strong>en</strong>t ne saitri<strong>en</strong> au sujet de la situation qui prévaut au suddu pays et r<strong>en</strong>dra publique sa position dans uncommuniqué au courant de la journée.Kamel Aït Bessaïindivisible, elle devait plutôt s’attaquer auxresponsables algéri<strong>en</strong>s qui sont manipulés parla main étrangère. Ces responsables qui sont<strong>en</strong> train de mettre cette Algérie à nu. Les jeunesdu Sud ne font que demander l’améliorationde leur cadre de vie. Ils s’oppos<strong>en</strong>t à ceque nos richesses soi<strong>en</strong>t exploitées uniquem<strong>en</strong>tpar des multinationales. Qui est <strong>en</strong> trainde ram<strong>en</strong>er ses sociétés ? Est-ce, les jeunes deOuargla ? Non! Ce sont ces responsables algéri<strong>en</strong>squi sont aujourd’hui cités dans plusieursscandales de corruption. Alors M me Hanoune,les représ<strong>en</strong>tants des chômeurs du Sud ne sontpas des <strong>en</strong>nemis de l’Algérie, bi<strong>en</strong> aucontraire, ils sont les véritables nationalistesqui demand<strong>en</strong>t juste leurs droits légitimes. Ilsne sont pas manipulés de l’extérieur, commevous le dites.Le maire de Hassi Messaoud a déclaré hier,que Sonatrach contrôle tout à Hassi Messaoudet c’est elle qui bloque les projets de développem<strong>en</strong>tdans cette région, Quelle analyse faites-vousde cette déclaration ?Je suis complètem<strong>en</strong>t d’accord avec ladéclaration du maire de Hassi Messaoud, jeconfirme ses dires. Selon des informations quej’ai <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dues, il y a même des multinationalesqui veul<strong>en</strong>t investir des grandes sommes d’arg<strong>en</strong>tdans le cadre du développem<strong>en</strong>t dans larégion, mais la Sonatrach a refusé. Chose quiest vraim<strong>en</strong>t grave. Quand on parle deSonatrach, ça veut dire le pouvoir algéri<strong>en</strong>,donc quand un maire te dit que la Sonatrachcontrôle tout à Hassi Messaoud, c’est unevérité.Propos recueillis par Mohammed Zerrouki


A L A U N E3Djilali Hadjadj, porte-parole de l’Association algéri<strong>en</strong>ne de lutte contre la corruption«La lutte contre la corruptionest éminemm<strong>en</strong>t politique»Le scandale Sonatrach II pr<strong>en</strong>ddes proportions politiques,suscitant des réactions auprèsdes partis et des institutionsofficielles. D’un autre côté, lerisque d’instrum<strong>en</strong>talisationn’est pas à écarter.Algérie News : Le procureur général près la Courd’Alger, M. Belkacem Zeghmati, a déclaré jeudi dernier,à travers un communiqué, que l'affaireSonatrach II connaîtra une cad<strong>en</strong>ce accélérée dèsréception des résultats des commissions rogatoiresinternationales par le juge d’instruction, et laconvocation ou l’émission de mandats de justice àl’<strong>en</strong>contre de toute personne impliquée serarequise. Un comm<strong>en</strong>taire...Djilali Hadjadj : Il faut d’abord, souligner que lajustice algéri<strong>en</strong>ne ne nous a pas habitués à des communiquésde ce g<strong>en</strong>re : mais visiblem<strong>en</strong>t, instructionlui a été donnée de faire plus d’efforts <strong>en</strong> matièred’information <strong>en</strong> direction de l’opinion publique etde la communauté internationale, tant ces scandalessont d’une particulière gravité. Le pouvoir est dansune situation inconfortable ; il ordonne à la justicede lui v<strong>en</strong>ir au secours ! Mais la justice à travers cecommuniqué pousse le bouchon de la démagogie unpeu trop loin <strong>en</strong> utilisant la notion de «cad<strong>en</strong>ceaccélérée». Est-ce à dire que les précéd<strong>en</strong>tes «affaires»,notamm<strong>en</strong>t à dim<strong>en</strong>sion internationale,comme celle d’Al Khalifa, étai<strong>en</strong>t traitées de manièr<strong>en</strong>on accélérée ? C’est là un terrible aveu d’une justic<strong>en</strong>on indép<strong>en</strong>dante et incompét<strong>en</strong>te. D’autant plusque dans l’<strong>en</strong>traide judiciaire internationale, les procéduresobéiss<strong>en</strong>t à des règles, subiss<strong>en</strong>t des législationsnationales différ<strong>en</strong>tes et ne doiv<strong>en</strong>t surtout pasêtre bâclées par un excès de précipitation, histoire devite classer les affaires. La justice sera jugée aux actesconcrets, pas à la multiplication de communiqués.P<strong>en</strong>sez-vous qu’il existe une volonté réelle pourfaire la lumière sur cette affaire ou c’est juste uneréaction de circonstantce à destination de l’opinionnationale et étrangère ?Non, la volonté politique n’est toujours pas aur<strong>en</strong>dez-vous : il n’y a aucun changem<strong>en</strong>t à ce niveaulà. Le pouvoir est montré du doigt, il essaye <strong>en</strong>coreune fois de sauver sa peau et d’obt<strong>en</strong>ir un sursispour se maint<strong>en</strong>ir <strong>en</strong> place, alors qu’il est totalem<strong>en</strong>tdiscrédité. Il fait le dos rond, accuse le coup et<strong>en</strong>caisse tant bi<strong>en</strong> que mal. Il est sur la déf<strong>en</strong>sive etréagit d’une manière maladroite, <strong>en</strong> t<strong>en</strong>tant degagner du temps et d’organiser la riposte, notamm<strong>en</strong>t<strong>en</strong> se disculpant et <strong>en</strong> sortant une nouvellefois, une fois de trop, sa théorie de l’acte isolé et dequelques brebis galeuses qui serai<strong>en</strong>t derrière cesscandales. Mais cette théorie est rejetée, tant parl’opinion publique, la communauté internationale,que par nombre d’observateurs qui s’exprim<strong>en</strong>t à cesujet dans les médias et autres forums.A votre avis, pourquoi la justice algéri<strong>en</strong>ne a décidéde reouvrir le dossier «Khalifa», dont le procès-bisest prévu pour le 2 avril ?La justice aux ordres de l’Exécutif se voit imposerun cal<strong>en</strong>drier aux effets contre-productifs. Si la programmationdu procès <strong>en</strong> appel de l’affaire Khalifaavait été annoncée avant ces scandales de corruptionitalo-canado-algéri<strong>en</strong>s, nous aurions accordé lebénéfice de la bonne foi. Mais, <strong>en</strong>core une fois, lepouvoir veut d’une part, faire diversion avec l’affaireKhalifa, et d’autre part, il veut faire croire à savolonté de traiter toutes ces affaires de corruption. Sic’était le cas, qu’il ose faire sortir de la Coursuprême, où il est volontairem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>terré, le dossierBouricha, du nom de l’ex-wali de Blida, chiche ! Etpuis quel crédit accorder à une justice et à un pouvoirqui n’ouvr<strong>en</strong>t qu’une petite partie du dossierKhalifa ? C’est la même chose pour l’Office c<strong>en</strong>tralde répression de la corruption (OCRC) dont on précipitel’inauguration du siège, à grand r<strong>en</strong>fortmédiatique, et ce, plus de 30 mois après l’annonce desa création (août 2010), alors que certains textesd’application du décret de décembre 2011 portantcomposition et fonctionnem<strong>en</strong>t de l’OCRC n’onttoujours pas été publiés (celui portant organisationinterne notamm<strong>en</strong>t).Une équipe de 22 <strong>en</strong>quêteurs algéri<strong>en</strong>s dont desmagistrats se sont déplacés à Milan, <strong>en</strong> Suisse et auxEmirats arabes unis. Ces trois pays sont directem<strong>en</strong>tconcernés par le dossier Sonatrach II. Les commissionsont été versées par une société itali<strong>en</strong>ne(Saipem). Une partie des sommes aurait été blanchie<strong>en</strong> Suisse, puis investie aux Emirats arabes unis dansdes sociétés financières et dans l’immobilier. Uncomm<strong>en</strong>taire ?L’inertie du Parlem<strong>en</strong>t face àl’ampleur de ces scandales decorruption n’est pas une surprise.Elle est révélatrice de sonillégitimité et de sa nonreprés<strong>en</strong>tativité.Nous suivrons att<strong>en</strong>tivem<strong>en</strong>t le cheminem<strong>en</strong>t deces procédures et espérons quelques résultatsconcrets et une réelle coopération judiciaire internationale,même si nous avons de sérieux doutes quantà la volonté et l’indép<strong>en</strong>dance de la justice algéri<strong>en</strong>ne.Ces 20 dernières années, la justice algéri<strong>en</strong>nes’est surtout distinguée par son abs<strong>en</strong>ce totale decoopération dans de nombreuses affaires de corruptioninternationale. Pourquoi, et par quel miracleaurait-elle subitem<strong>en</strong>t changé aujourd’hui ?ALGERIE NEWS Mardi 12 mars 2013Juste après la fameuse phrase du Présid<strong>en</strong>t prononcéele 24 février dernier, où il avait indiqué qu’il est«révolté», tous les hommes et femmes politiques dupays sont montés au créneau. P<strong>en</strong>sez-vous que l'affairede corruption «Sonatrach II» est <strong>en</strong> train d'êtrepolitisée ?Au contraire, nous estimons qu’elle ne l’est passuffisamm<strong>en</strong>t. C’est toute la société qui devrait sortirde sa léthargie et saisir l’occasion pour se mobiliseret ne plus subir le diktat d’un pouvoir illégitimeet aux abois. Les quelques partis d’opposition, hormisquelques timides réactions, rest<strong>en</strong>t étrangem<strong>en</strong>tsil<strong>en</strong>cieux et inactifs. Les jeunes du Sud, à Ouargla etLaghouat, sont mobilisés depuis plusieurs annéespour de très justes rev<strong>en</strong>dications, dont celle du droità l’emploi, et ont vu juste <strong>en</strong> dénonçant depuis longtemps,la corruption dans le secteur de l’industrieextractive et les pratiques opaques des compagniespétrolières, tant nationales qu’étrangères. Etrangesil<strong>en</strong>ce aussi du côté des syndicats. La lutte contre lacorruption est éminemm<strong>en</strong>t politique et nécessiteune vaste off<strong>en</strong>sive de toute la société.Pourquoi à votre avis les députés n’ont pas demandéla constitution d’une comission d’<strong>en</strong>quête parlem<strong>en</strong>taire?L’inertie du Parlem<strong>en</strong>t face à l’ampleur de cesscandales de corruption n’est pas une surprise. Elleest révélatrice de son illégitimité et de sa non-représ<strong>en</strong>tativité.Le peuple algéri<strong>en</strong> n’a toujours pas d’éluspour le représ<strong>en</strong>ter au plan institutionnel : le très faibletaux réel de participation électorale <strong>en</strong> est unindice probant. C’est dire l’énorme déficit démocratiquedont souffre l’Algérie. Le semblant de pluralismepolitique construit par un pouvoir adepte duparti unique a montré toutes ses limites : la façade decette «pseudo légitimité démocratique» est totalem<strong>en</strong>tlézardée, <strong>en</strong> passe de s’effondrer.Entreti<strong>en</strong> réalisé par Mohammed Zerrouki


4 > A L A U N ERamdane Taâzibt, député du Partides travailleursLe timingdes scandalesintrigueLe Parti des travailleurs (PT), estime que la luttecontre la corruption est une exig<strong>en</strong>ce.Joint hier, par téléphone, le députéde cette formation politique,Ramdane Taâzibt a mis l’acc<strong>en</strong>t surla nécessité «de la séparation despouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire)et la garantie d’une véritableindép<strong>en</strong>dance de la justice pour luttercontre le fléau de la corruption <strong>en</strong> vuede son éradication». Après avoir soulignéque ce fléau «est une séquelle dusystème du Parti unique et qu’il ne soitpas propre à l’Algérie mais attesté dansd’autres de par le monde», Taâzibt a ditque l’ouverture des dossiers de la corruptioncontribuera à «r<strong>en</strong>forcer laconfiance <strong>en</strong>tre l’Etat et le citoy<strong>en</strong>».Mais selon lui, le problème qui se pose :pourquoi le choix de ce mom<strong>en</strong>t précispour étaler les affaires de corruption? Ilestime que le timing est inhér<strong>en</strong>t à lasituation politique. Selon lui, toutes lesquestions sont liées pour déstabiliser etfragiliser le pays, sachant qu’<strong>en</strong> cemom<strong>en</strong>t-là, il y a une guerre à nos frontièreset des échéances électorales.Abordant la situation dans certaineswilayas du Sud <strong>en</strong> proie depuis quelquessemaines à une agitation sociale, ledéputé du PT a indiqué que notre formationpolitique était la première formationqui s’est élevée contre la discrimination«positive». Malgré les effortsfournis par l’Etat algéri<strong>en</strong> pour rattraperles régions du Sud, cela reste insuffisant.Et pourtant les moy<strong>en</strong>s exist<strong>en</strong>tpour pr<strong>en</strong>dre des décisions importantesafin de faire face à une situation gravissime.Selon lui, des ONG et des grandespuissances sont <strong>en</strong> train de fom<strong>en</strong>ter àtravers certaines personnes de l’intérieurpour diviser le pays. les jeunesmanifest<strong>en</strong>t d’une manière pacifiquepour l’amélioration de leur cadre de vie,mais aujourd’hui, nous avons remarquéqu’il y a des t<strong>en</strong>tatives d’utiliser lesquestions sociales, économiques etdémocratiques pour <strong>en</strong> faire des rev<strong>en</strong>dications,un instrum<strong>en</strong>t de manipulation.Le député du PT a indiqué qu’auniveau de notre parti, on fait une différ<strong>en</strong>ce<strong>en</strong>tre ceux qui rev<strong>en</strong>diqu<strong>en</strong>t leursdroits <strong>en</strong> s’adressant à l'Etat algéri<strong>en</strong>, etceux qui essay<strong>en</strong>t d’importer «unPrintemps» à l’égypti<strong>en</strong>ne», un schémaqui n’est pas algéri<strong>en</strong>. Le PT s’interroge :Quelle est la force politique qui est derrièrece mouvem<strong>en</strong>t dans les wilayas duSud ? Qui a les moy<strong>en</strong>s de rassembler 1million de personnes ? Qui finance lesmoy<strong>en</strong>s du transport pour acheminerdes milliers de g<strong>en</strong>s jusqu’à Ouargla ?Aujourd’hui, explique notre interlocuteur,l’Algérie est une cible, c’est la souveraineténationale qui est visée. A ceteffet, le PT tire la sonnette d’alarme etappelle les jeunes du Sud pour être vigilantspar rapport à ceux qui veul<strong>en</strong>tdétourner les rev<strong>en</strong>dications légitimesdes jeunes à des fins d’ag<strong>en</strong>da d’<strong>en</strong>nemisde la nation (externes avec des relaisinternes). D’autre part, le PT lance unappel au gouvernem<strong>en</strong>t pour pr<strong>en</strong>dredes mesures énergiques et immédiatespour répondre aux demandes des jeunesà l’échelle nationale <strong>en</strong> général et <strong>en</strong>particulier au Sud qui reste une région<strong>en</strong> retard de développem<strong>en</strong>t.Mohammed ZerroukiChafaâ Bouaïche, porte-parole du FFS«Le Maccarthysme nefait pas une politique,M me Hanoune ! »La situation au sud du pays ne cesse desoulever des réactions parmi la classepolitique et le gouvernem<strong>en</strong>t, bi<strong>en</strong>qu'elles soi<strong>en</strong>t v<strong>en</strong>ues <strong>en</strong> retard et après quele divorce eut été consommé <strong>en</strong>tre la populationlocale et ses représ<strong>en</strong>tants au sein desassemblées élues. Les chômeurs des wilayasdu Sud iront plus loin, lorsqu'ils sortiront cejeudi dans les rues de Ouargla pour demanderle départ du gouvernem<strong>en</strong>t deAbdelmalek Sellal. Manipulation ou simplemouvem<strong>en</strong>t spontané ?Pour Chafaâ Bouaïche, porte-parole duFront des forces socialistes, «seule l'actionconcrète permet de faire la différ<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>trel'homme libre et la marionnette». Le députéFFS de Béjaïa, n'est pas aller avec le dos de lacuillère pour reprocher à la secrétaire généraledu PT « de faire dans les procès <strong>en</strong> sorcellerieet d'int<strong>en</strong>tion ainsi que du maccarthysme»,qui, ajoute-t-il, «ne font pas unepolitique». « A suivre Louisa Hanoune, on esttoujours le manipulé de quelqu'un », analys<strong>en</strong>otre interlocuteur, avant d’inviter la damede fer du PT « d'aller voir de près ce qui sepasse au Sud pour ne pas perdre le Nord ».S'agissant de l'action du 14 mars prochaineà Ouargla, le FFS, fidèle à son principede « changem<strong>en</strong>t radical du système », p<strong>en</strong>seque la rev<strong>en</strong>dication des jeunes du Sud estloin d'être la solution à leurs problèmes. «Lacrise du pays dépasse la question du gouvernem<strong>en</strong>t.C'est une crise systémique. C'esttoute la question de l'ouverture politique quise pose», a réagi, Chafaâ Bouaïche, estimantque le fait de «changer de gouvernem<strong>en</strong>t nesuffit pas et ne sert à ri<strong>en</strong>». Le parti deHocine Aït Ahmed qui avait dépêché desmissions parlem<strong>en</strong>taires à la veille de l'ouverturede la session de printemps duParlem<strong>en</strong>t, n'a pas caché son inquiétudeaprès avoir r<strong>en</strong>contré les jeunes chômeurs.Ali Laskri, premier secrétaire national duparti, avait qualifié, samedi dernier, la situationde «complexe et s<strong>en</strong>sible», car avait-ilajouté, « les problèmes dans le Sud du payss'accumul<strong>en</strong>t et se compliqu<strong>en</strong>t».Concernant le rôle de la classe politique,notamm<strong>en</strong>t les élus locaux, desquels les protestatairesdu Sud se sont démarqués complètem<strong>en</strong>tles accusant de ne ri<strong>en</strong> faire pouraméliorer leur cadre de vie, le porte-paroledu FFS ne p<strong>en</strong>se pas qu'ils soi<strong>en</strong>t aussi responsablesqu'on le p<strong>en</strong>se.Bouaïche estime que « les élus sont ligotéset n'ont pas de prérogatives ni de moy<strong>en</strong>spour agir. Ils n'ont ni une autonomie financière,ni de gestion ». « Ce n'est pas l'échecdes élus, c'est l'échec du régime», tranche-til.Dans ce contexte caractérisé de «t<strong>en</strong>sion»au sud du pays, le FFS va réunir aujourd'huison secrétariat national, nous indiqueBouaiche. L'occasion sera sûrem<strong>en</strong>t de réagirpar rapport aux dernières «mesures» prisespar le gouvernem<strong>en</strong>t.Aïssa MoussiKahina/D. NewsRixes <strong>en</strong>tre étudants5 blessés à la résid<strong>en</strong>ce universitaire de BoukhalfaUne rixe ayant éclaté <strong>en</strong>tre plusieurspersonnes dans l’<strong>en</strong>ceinte de la résid<strong>en</strong>ceuniversitaire des garçons deBoukhalfa, banlieue sud de Tizi Ouzou, afait cinq blessés, dont un étudiant. L’incid<strong>en</strong>ta eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche,durant lequel plusieurs personnes, étrangèresau campus et à la résid<strong>en</strong>ce universitaire,qui se sont violemm<strong>en</strong>t affrontés dans l’<strong>en</strong>ceintede la cité U, usant d’objets hétérocliteset des barres de fer, selon des témoignagesd’étudiants prés<strong>en</strong>ts sur place. Ces derniersprécis<strong>en</strong>t que «des extras» se sont introduitsau pavillon D munis de plusieurs bouteillesd’alcool pour y passer la soirée. Celle-ci avite tourné <strong>en</strong> une vive rixe <strong>en</strong>tre «amis»,provoquant un vacarme à l’intérieur dupavillon. Ce qui a contraint certains résid<strong>en</strong>tsà y interv<strong>en</strong>ir et t<strong>en</strong>ter de chasser les«perturbateurs», soulign<strong>en</strong>t les témoins précisantque deux étudiants ont été blessés,l’un d’eux serait sérieusem<strong>en</strong>t touché.Evacué vers les urg<strong>en</strong>ces du CHU NedirMohamed, l’étudiant a regagné la résid<strong>en</strong>ceALGERIE NEWS Mardi 12 mars 2013durant la nuit, alors que deux des quatre «extra » blessés ont été maint<strong>en</strong>us dans le service,<strong>en</strong> raison de la gravité de leurs blessures.Avant-hier, le directeur de la résid<strong>en</strong>ce<strong>en</strong> question a été <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du par la police qui aouvert une <strong>en</strong>quête après que des étudiantseur<strong>en</strong>t déposé plainte contre X, a-t-on<strong>en</strong>core appris. Et pour dénoncer l’insécuritéqui prévaut dans les cités et campus universitairesde Tizi Ouzou, les étudiants résid<strong>en</strong>tsdans les deux cités U de Boukhalfa,ainsi que ceux du campus ont décidé de sortirdans la rue et t<strong>en</strong>ir une marche, le lundiprochain. Cette action devra s’ébranler,selon les initiateurs, du campus deBoukhalfa, 2 km au sud de la ville desG<strong>en</strong>êts, vers le siège de la wilaya. Une action« pacifique » qui vise, selon les organisateurs,à rappeler aussi «les promesses nont<strong>en</strong>ues» par l’administration de l’universitéMouloud-Mammeri quant au r<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>tde la sécurité des <strong>en</strong>ceintes universitaires,cités et campus <strong>en</strong>tre autres.M. A. T.


A C T U5Généralisation des TICDes milliers de PME rest<strong>en</strong>tdéconnectéesLe ministère de l’Industrie et des PME/PMI a procédé hier à la signature d’une conv<strong>en</strong>tion de part<strong>en</strong>ariat avecWataniya Telecom Algérie-Nedjma pour le lancem<strong>en</strong>t du projet «Part<strong>en</strong>ariat pour l’innovation et le souti<strong>en</strong>technologique des <strong>en</strong>treprises (Piste)».Ce projet opérationnelporte sur l’accompagnem<strong>en</strong>tdes <strong>en</strong>treprisesnaissantes et des PME<strong>en</strong> phase de modernisation à traversla mise à leur disposition deprogramme de formation, consultinget de plateformes de servicesde télécommunications et d’applications.Ce projet vise à aider les jeunesqui ont des idées et qui veul<strong>en</strong>tréellem<strong>en</strong>t innover, mais ils n’ontni les moy<strong>en</strong>s financiers ni lesmoy<strong>en</strong>s techniques et nous sommeslà pour leur offrir cet accompagnem<strong>en</strong>t»,a déclaré hier, lorsd’une confér<strong>en</strong>ce de presse àAlger, Chérif Rahmani, ministrede l’Industrie, de la PME et de laPromotion de l'investissem<strong>en</strong>t.Selon lui, ce projet est m<strong>en</strong>é parl’Ag<strong>en</strong>ce nationale de développem<strong>en</strong>tde la PME (ANDPME) avecle souti<strong>en</strong> financier et techniquede l’opérateur de téléphoniemobile Nedjma.Hormis les jeunes start-up, leministre de l’Industrie affirmeque d’autres <strong>en</strong>treprises, notamm<strong>en</strong>tcelles du secteur public vontbénéficier d’un souti<strong>en</strong> pour ledéveloppem<strong>en</strong>t des TIC. «Ellessont nombreuses à travers le territoir<strong>en</strong>ational avoir besoin d’êtreaccompagnées dans la transformation,la modernisation, la miseà niveau et dans l’amélioration dela qualité de leurs produits…mais aussi dont la compétitivité etles TIC sont l’outil et le levierpour la modernisation de l’<strong>en</strong>treprise»,a-t-il <strong>en</strong>core expliqué.Evoquant le chômage qui bat sonplein, notamm<strong>en</strong>t au sud du pays,Rahmani souligne que «les TICsont le meilleur outil pour réduireles distances et offrir des chancesinouïes pour les jeunes de concrétiserleur projet».Interv<strong>en</strong>ant à cette occasion,Rachid Moussaoui, P-DG del’ANDPME, a déclaré qu’un budgetqui s’élève à 346 milliards dedinars a été consacré par sonag<strong>en</strong>ce pour concrétiser le programmePiste.De son côté, Joseph Ged, directeurgénéral de Nedjma, indiqueque Nedjma, <strong>en</strong> tant que première«<strong>en</strong>treprise-part<strong>en</strong>aire», apporterason expertise technologiqueet son savoir-faire dans ledomaine de l’innovation des TICRevalorisation de 10% du régime indemnitairedes corps communsDu «bricolage», accusele SatefLa décision du Premierministre, AbdelmalekSellal, de revaloriser de 10%le régime indemnitaire des corpscommuns, ouvriers professionnels,appariteurs, ag<strong>en</strong>ts et chauffeurscontinue d'irriter les syndicatsautonomes de différ<strong>en</strong>ts secteurs.Après le Syndicat national destravailleurs de l'Education(SNTE), l'Union nationale despersonnels de l'Education et de laFormation (Unpef) et le Syndicatnational autonome des personnelsde l'administration publique(Snapap/Felfoul), c'est le Syndicatautonome des travailleurs del'Education et de la Formation(Satef) qui sort de sa réserve.Dans une déclaration parv<strong>en</strong>ue ànotre rédaction, le syndicatdénonce une revalorisation «mesquineet insuffisante vu les salairesmisérables» de cette catégoriede fonctionnaires et «l'inflationgalopante».Le gouvernem<strong>en</strong>t, écrit le syndicatde Boualem Amoura, auraitfait mieux réglant définitivem<strong>en</strong>tle problème par «l'intégration deces travailleurs», au lieu, accuse-til,«de faire dans le bricolage et laprovocation». Selon le Satef, lesaugm<strong>en</strong>tations se situeront <strong>en</strong>tre400 et 800 DA, ce qui est insignifiant.«Au lieu de faire dans lereplâtrage sur une jambe <strong>en</strong> bois,abrogez l'article 87 bis et réduisezle taux de l'IRG», suggère le mêmesyndicat, expliquant que le fonctionnairepaie plus d'impôts quele commerçant. Enfonçant le clouplus loin, le Satef accuse le gouvernem<strong>en</strong>tSellal d'avoir «humiliéd'honnêtes travailleurs qui, chaquejour, accompliss<strong>en</strong>t leursbesognes sans rechigner», aumom<strong>en</strong>t où «il accorde des salairesfaramineux à des élus à ne ri<strong>en</strong>faire et des bonus pour servicer<strong>en</strong>du». A signaler que le problèmedes corps communs estposé presque dans tous les secteursde la Fonction publique.Ceux de l'Education nationalem<strong>en</strong>ac<strong>en</strong>t d'ores et déjà de boycotterles exam<strong>en</strong>s du baccalauréatet du BEM au cas où le ministèrede tutelle ne répond pas favorablem<strong>en</strong>tà leurs doléances.Aïssa Moussipour favoriser la création de startuptechnologiques et l’incubationde projets des jeunes <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eursalgéri<strong>en</strong>s. «Ce souti<strong>en</strong> sematérialisera à terme par la mise<strong>en</strong> place d’un programme d’incubation,l’accès à des plateformestechnologiques permettant ledéveloppem<strong>en</strong>t de nouveaux serviceset des mécanismes de transfertde savoir-faire <strong>en</strong> collaborationavec des experts nationaux etinternationaux», a-t-il souligné. Ilpermettra égalem<strong>en</strong>t, poursuit-il,d’utiliser les TIC comme levier decompétitivité et de création devaleur ajoutée.Hasna Zobiri4,5 millions d'Algéri<strong>en</strong>s sur FacebookUn espace peu exploitépar les <strong>en</strong>treprisesPrès de 4,5 millions d'Algéri<strong>en</strong>s utilis<strong>en</strong>t Facebook, classant ainsi l'Algérieà la 41 e place mondiale, a indiqué hier à Alger Younés Grar, consultant <strong>en</strong>technologie de l'information et de la communication. «L'Algérie, malgréun haut débit fixe et mobile très limité, est classée à la 41 e place avec prèsde 4,5 millions d'utilisateurs Facebook et une croissance de près de 600000 utilisateurs durant les six derniers mois», a précisé Grar, citant deschiffres fournis par Facebook, lors d'une confér<strong>en</strong>ce-débat organisée parle cercle d'action et de réflexion autour de l'<strong>en</strong>treprise (CARE) sur lethéme de «L'<strong>en</strong>treprise et les réseaux sociaux». Grar a précisé que 67%des utilisateurs algéri<strong>en</strong>s de Facebook sont des hommes contre 33% defemmes, et qu'<strong>en</strong>viron 90% des usagers de ce réseau social ont moins de35 ans. Les chiffres sur l'utilisation de Facebook montr<strong>en</strong>t «l'<strong>en</strong>gouem<strong>en</strong>t»des internautes algéri<strong>en</strong>s vers cet outil (Facebook est le troisiéme site weble plus visité après Google et Microsoft), a-t-il estimé. Le spécialiste asouligné, dans ce cadre, l’«importance» d'utiliser les réseaux sociaux pourle développem<strong>en</strong>t de l'<strong>en</strong>treprise algéri<strong>en</strong>ne. Pour lui, l'av<strong>en</strong>ir del'<strong>en</strong>treprise se joue sur les réseaux sociaux où des millions d'internautessont connectés <strong>en</strong> perman<strong>en</strong>ce. Il a relevé que plusieurs études ontmontré que les TIC <strong>en</strong> général et l'Internet et les réseaux sociaux <strong>en</strong>particulier sont aujourd'hui au cœur de la performance et la réussite des<strong>en</strong>treprises. Les réseaux sociaux, tels que Facebook, permett<strong>en</strong>t une«réelle interactivité» avec, aussi bi<strong>en</strong>, le consommateur que le cli<strong>en</strong>t et lesfournisseurs, ainsi qu'une «meilleure connaissance» de leurs att<strong>en</strong>tespour appréh<strong>en</strong>der l’évolution du marché. L'expert a noté que certaines<strong>en</strong>treprises algéri<strong>en</strong>nes ont déja comm<strong>en</strong>cé à découvrir et à exploiter lesréseaux sociaux pour r<strong>en</strong>forcer leurs stratégies de communication et demarketing.B. MohamedALGERIE NEWS Mardi 12 mars 2013


6 > A C T UExt<strong>en</strong>sionde la ligne de métrovers Chevalley-DrariaL’étude confiéeaux PortugaisLe marché relatif à la réalisation desétudes préliminaires d'avant-projetsommaire (APS) et d'avant-projetdétaillé (APD) de l'ext<strong>en</strong>sion dumétro d'Alger Chevalley-DelyIbrahim-Chéraga-Ouled Fayet-El-Achour-Draria, a été attribuéprovisoirem<strong>en</strong>t à un bureau d'étudesportugais, a annoncé hier l'Entreprisedu métro d'Alger (EMA). «A l'issue del'exam<strong>en</strong> et l'évaluation des offrestechniques et financières, le marchéest attribué provisoirem<strong>en</strong>t au bureaud'études portugais Ferconsult pourun montant de 799,64 millions de DAet un délai de réalisation n’excédantpas 28 mois», a indiqué l'EMA parvoie de presse. L'ext<strong>en</strong>sion du métrod'Alger, allant de Chevalley à Draria,s'<strong>en</strong>t<strong>en</strong>d sur 14 km et compr<strong>en</strong>d 14stations. Actuellem<strong>en</strong>t, troisext<strong>en</strong>sions de la ligne 1 de ce métrosont déjà <strong>en</strong> cours de construction.AutomobileLe parc utilitairesous contrôleUn nouveau dispositif cœrcitif decontrôle technique obligatoire pourles véhicules des activitésréglem<strong>en</strong>tées, visant à améliorer laqualité des prestations assurées auxcitoy<strong>en</strong>s, <strong>en</strong>trera <strong>en</strong> vigueur le 2 avrilprochain, a annoncé hier l'Enactadans un communiqué. Sontconcernés par cette mesure, lesvéhicules de transport <strong>en</strong> commun depersonnes, de transport demarchandises, de transport demarchandises employésexceptionnellem<strong>en</strong>t au transport <strong>en</strong>commun de personnes, de véhiculesaffectés aux transports d'<strong>en</strong>fants, deceux dotés d'installations GPL, detransport de matières dangereuses,de taxis, de véhicules destinés àl'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t de la conduiteautomobile et des véhicules detransport de malades, précisel’Ag<strong>en</strong>ce nationale de contrôletechnique automobile..Getic de BéjaïaSit-in aujourd'huidevant le siège dela wilayaPas moins de 110 travailleurs de laGénérale <strong>en</strong>treprise des travauxd'infrastructure et de construction(Getic) de Béjaïa ti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t aujourd'huiun sit-in devant le siège de la wilaya.Ils protest<strong>en</strong>t contre leurs conditionssocioprofessionnelles, les mutationsvers des chantiers lointains sansprise <strong>en</strong> charge ni hébergem<strong>en</strong>t.Contacté, hier par téléphone, lesecrétaire général de Getic, Aït SahelFateh a affirmé dans une déclarationà Algérie News que les travailleursont <strong>en</strong>tamé leurs mouvem<strong>en</strong>ts decontestation depuis le 13 janvierdernier. « Tout a comm<strong>en</strong>cé quanddes travailleurs avai<strong>en</strong>t été mutésvers des chantiers à Tazmalt et Sétifsans aucune prise <strong>en</strong> charge nimesure d'accompagnem<strong>en</strong>t. Ils ontpassé leurs nuits à a belle étoile sansqu’un reponsable ne s’<strong>en</strong> soucie».Résultat, plusieurs ouvriers ontdécidé de rejoindre le siège, refusantleurs affectations. En grève depuis cejour, les ouvriers n'ont pas perçuleurs salaires. l’arrêt de la productiona provoqué des pertes qui se chiffr<strong>en</strong>tà des c<strong>en</strong>taines de millions de dinars.Zohra Ch<strong>en</strong>derCinq milliards de dollars y transit<strong>en</strong>t chaque annéeLe marché Gué deConstantine doit êtredélocaliséLa plupart des commerçants du marché de Gue de Constantine ont refusé de délocaliserleur activité.des commerçants degros a appelé, hier, lors d'uneconfér<strong>en</strong>ce de presse organisée auL'Associationmarché de gros «Trois caves» d'El-Harrach, à r<strong>en</strong>forcer la réglem<strong>en</strong>tation dansla gestion des marchés de gros qui connaiss<strong>en</strong>tune anarchie sans précéd<strong>en</strong>t. Ils serai<strong>en</strong>tà l'origine du commerce informel. Autreaspect, le manque de contrôle et d'hygiènequi constitu<strong>en</strong>t, selon cette association, undanger immin<strong>en</strong>t pour la santé des consommateurs.Constitué de plus de 800 commerçants,qui échapp<strong>en</strong>t à tout contrôle, le marchéde gros agroalim<strong>en</strong>taire de Gué deConstantine est un véritable vivier de l’infor-Bâtim<strong>en</strong>tTransfert de technicité chinoisemel avec son lot de problème. De ce fait, desquantités importantes de marchandises périméessort<strong>en</strong>t chaque jour de ce marché, selonun représ<strong>en</strong>tant de l'UGCCA. Bounouar aestimé que «le montant du chiffre d'affairesannuel traité dans ce seul marché atteint cinqmilliards de dollars». Ce représ<strong>en</strong>tatnt asuggéré aux autorités de transférer les commerçantsde Gué de Constantine vers le nouveaumarché de gros «Trois caves». PourBounouar, «Il est impossible que cette situationcontinue dans un <strong>en</strong>droit qui n'est pasdestiné à accueillir un marché d'une telleampleur ». Composé de 112 locaux, le marchédes «Trois caves» est <strong>en</strong> fait utilisé par lesbénéficiaires, majoritairem<strong>en</strong>t des grossistesde Gué de Constantine, comme de simplesdépôts», révèle le confér<strong>en</strong>cier, avant d'ajouterqu'une réunion a eu lieu hier avec le walidélégué d'El-Harrach qui s'est <strong>en</strong>gagé àimposer aux bénéficiaires de ces locaux de lesexploiter dans les plus brefs délais, au risquede les rétribuer à d'autres. En effet, l'Etat aconstruit ce grand marché de gros afin demettre fin à l'anarchie et à l'informel couvantà l’intérieur de ce marché, mais la majoritédes commerçants ont refusé de délocaliserleur activité, évitant ainsi tout contrôle surleur commerce.Khelifa LitamineUn programme de formation dans lesmétiers du bâtim<strong>en</strong>t a été lancé, hier,à Alger au profit de 967 formateursissus du secteur de la formation et de l'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>tprofessionnels. Ce programme,étalé sur 42 mois, et dont le volet pratiquesera effectué sur le site du projet de la Grandemosquée d'Alger, est réparti sur plusieurssessions regroupant chacune 20 participants.Il s'agit de formateurs ingénieurs, architecteset technici<strong>en</strong>s supérieurs dans le domaine dubâtim<strong>en</strong>t et des travaux publics, qui bénéficierontd'un programme de formation pratiqueet théorique. Le ministre de la Formationet de l'Enseignem<strong>en</strong>t professionnels,M. Mohamed Mebarki, qui a présidé la cérémoniedu lancem<strong>en</strong>t de cette formation, aindiqué que l'objectif de cette opération estde faire bénéficier le personnel de son secteurdu savoir-faire et de l'expéri<strong>en</strong>ce du part<strong>en</strong>airechinois (chargé de la réalisation duprojet de la Grande mosquée d'Alger) dansles métiers du bâtim<strong>en</strong>t et des travauxpublics. Cette formation porte sur les techniquesnouvelles et les techniques modernesdans les spécialités liées aux métiers du bâtim<strong>en</strong>tet travaux publics et s'inscrit dans lecadre de la politique du secteur visant le perfectionnem<strong>en</strong>tet la mise à niveau de la ressourcehumaine chargée de former unemain-d'oeuvre qualifiée dans ce domaine.Elle vise égalem<strong>en</strong>t l'amélioration des programmesde formation et l'adaptation desspécialités incluses dans la nom<strong>en</strong>clature deformation dans les métiers du bâtim<strong>en</strong>t <strong>en</strong>adéquation avec les besoins de l'économi<strong>en</strong>ationale, a ajouté le ministre.R.A.Amine B. :D. New Amine B. :D. NewALGERIE NEWS Mardi 12 mars 2013


8 > P U B L I C I T EAlgérie News 12-03-2013Anep 511 825Algérie News 12-03-2013ALGERIE NEWS Mardi 12 mars 2013Anep 511 767


C O U P S D E P R O J E C T E U RILS ONT OSÉ LE DIRE9En hausseMohamed-SalahBoultif>Marine Le P<strong>en</strong>«Lorsque l'on voit que notre compagnie AirFrance n'a plus de porc dans ses plateauxrepas,que les cantines scolaires de plus <strong>en</strong>plus, ne prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t pas du porc dans lesrepas, que les cantines de l'administrationfont de même, que des associationshumanitaires comme Restaurants du cœuret Secours catholique refus<strong>en</strong>t les dons deproduits qui conti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t du porc, est-ceque là, on ne se soumet pas auxrev<strong>en</strong>dications des plus extrémistes ?»Paulo Pinheiro«Suivant une t<strong>en</strong>dance préoccupante etdangereuse, les massacres <strong>en</strong> Syrie,apparemm<strong>en</strong>t commis par les Comitéspopulaires, aurai<strong>en</strong>t pris une tournureethnique.»Beppe Grillo«S'il devait y avoir un vote de confiance dela part des groupes parlem<strong>en</strong>taires du M5S<strong>en</strong> faveur de ceux qui ont détruit l'Italie, jeme retirerai avec sérénité de la politique.»>Le patron de la compagnie nationale AirAlgérie, ne compte pas redresserl’<strong>en</strong>treprise mais promet une véritablerévolution. Aux passagers d’<strong>en</strong> juger.Daho Ould KabliaLe monde de l’insoliteLe ministre de l’Interieur est le seulresponsable au sein du gouvernem<strong>en</strong>t,qui écarte tout problème d’ordrepolitique au sud du pays, au mom<strong>en</strong>t oùd’autres attis<strong>en</strong>t le feu et parl<strong>en</strong>t decomplot.Trop collantUn câlin ? Une embrassade ? A priori, peuimporte. Cette photo paraît on ne peutplus appropriée, et pour cause : elle a étéprise lors des funérailles de Hugo Chavez,auxquelles une tr<strong>en</strong>taine de chefs d'Etat,y compris Mahmoud Ahmadinejad, sesont r<strong>en</strong>dus. A l'image, on voit donc leprésid<strong>en</strong>t irani<strong>en</strong> faire montre d'un peud'affection <strong>en</strong>vers El<strong>en</strong>a Frías, la mère dudéfunt leader. Un comportem<strong>en</strong>t certesinhabituel pour un Ahmadinejad auvisage toujours plus dur et sévère, maisne vi<strong>en</strong>t-il pas de perdre son «frère»,comme il l'a rappelé lors de la réélectionde Chavez? Il lui a d'ailleurs r<strong>en</strong>du unvibrant hommage dès mercredi. Leproblème, comme le rapporte leHuffington Post français, c'est quel'accolade déplaît fortem<strong>en</strong>t à plusieursresponsables irani<strong>en</strong>s. Ainsi, leparlem<strong>en</strong>taire Mohammed Dehghan, citépar la BBC, a estimé qu'un telcomportem<strong>en</strong>t n'est pas digne d'unpersonnage de son rang. HojatoleslamMohammed Taghi Rahbar, un autreparlem<strong>en</strong>taire conservateur, a lui,carrém<strong>en</strong>t fait valoir que le Présid<strong>en</strong>tavait «perdu le contrôle».Allo... Obama ?Son demi-frère, le présid<strong>en</strong>t américainBarack Obama, est l'homme le pluspuissant de la planète, mais MalikObama, qui promettait à sondépartem<strong>en</strong>t «une ligne directe avec laMaison-Blanche», a platem<strong>en</strong>t échoué àm<strong>en</strong>er à bi<strong>en</strong> ses ambitions électoralesau K<strong>en</strong>ya. Malik Obama, 54 ans,concourait pour le poste de gouverneurdu départem<strong>en</strong>t de Siaya d'où sa familleest originaire, dans l'ouest du pays, l'undes 47 postes de gouverneur créé par laConstitution adoptée <strong>en</strong> 2010. Le scrutins'est t<strong>en</strong>u le 4 mars, le même jour quel'élection présid<strong>en</strong>tielle k<strong>en</strong>yane qui a vula victoire de Uhuru K<strong>en</strong>yatta. Mais ledemi-frère (par son père) du présid<strong>en</strong>taméricain n'a récolté que2 792 voix dans son départem<strong>en</strong>t, soit140 000 de moins que le vainqueur duscrutin. «Il n'a pas gagné, mais au moinsil a participé», a déclaré B<strong>en</strong>sonMughatsia, un ag<strong>en</strong>t électoral dudépartem<strong>en</strong>t de Siaya. «Il n'était pasdernier», a-t-il <strong>en</strong>core ajouté,reconnaissant que le grand frère deBarack Obama était tout de même «loindu compte».Le foot avantle PapeLa Clericus Cup, le Mondial de footballdes hommes d'Eglise organisé depuissept ans au Vatican, repr<strong>en</strong>d ses droitsce week-<strong>en</strong>d avant le début duConclave pour l'élection du nouveaupape, après avoir été susp<strong>en</strong>du à lasuite de la démission de B<strong>en</strong>oît XVI.Sur les terrains de l'Oratoire de Saint-Pierre, 355 prêtres et séminaristes de56 pays repr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t la compétition pourla 2e journée de la petite coupe dumonde de football de l'Eglisecatholique. Organisée par le C<strong>en</strong>tresportif itali<strong>en</strong> (CSI), la Clericus Cup estnée il y a sept ans d'une idée del'actuel secrétaire d'Etat TarcisioBertone.La journée de samedi s'ouvre avec lematch vedette <strong>en</strong>tre les deux leadersdu groupe B, les Itali<strong>en</strong>s de laMadonna Celeste del Mater Ecclesiaecontre les «Bleus» du SéminaireGallico. Les Français n'ont jamais réussià battre leurs adversaires de samedi,mais cette année, il peuv<strong>en</strong>t compter<strong>en</strong> attaque sur le puissant capitaineSadio, véritable machine à marquerd'origine sénégalaise.>En baisseNacer S<strong>en</strong>djakAprès avoir critiqué la gestion deH<strong>en</strong>nachi et m<strong>en</strong>acé de démissionner,l’<strong>en</strong>traîneur de la JS Kabylie semblerev<strong>en</strong>ir à de meilleurs s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts. Ilsemblerait qu’un virem<strong>en</strong>t à six chiffres<strong>en</strong> dinars a pu le convaincre de rester.ALGERIE NEWS Mardi 12 mars 2013


10 > P U B L I C I T EAlgérie News 12-03-2013 Anep 511 826 Algérie News 12-03-2013 Anep 511 646Demanded’emploiJ.HChef Cuisinier Traiteur<strong>en</strong> Gastronomiecherche EmploiTél :0560-67-04-86ALGERIE NEWS Mardi 12 mars 2013


dclgéa a eAnalyses &DécryptagesLa rédaction d'Algérie News propose un<strong>en</strong>ouvelle rubrique dédiée à l'analyse et audécryptage de l'actualité qui nous concerneet qui nous <strong>en</strong>toure.Nous lançons un appel à tous ceux et toutescelles qui veul<strong>en</strong>t y contribuer à travers desarticles ou des propositions. Vos contributionsseront les bi<strong>en</strong>v<strong>en</strong>ues.Contact : ayachinews@yahoo.fr11T<strong>en</strong>sions sociales au SudLes directivesadministrativespeuv<strong>en</strong>t-ellesrésoudre lechômage ?Par Abderrahmane MebtoulAvec les t<strong>en</strong>sions au niveau du Sud etdans bon nombre de wilayas, lesautorités sont désemparées, assistantimpuissamm<strong>en</strong>t à des t<strong>en</strong>sions socialesde plus <strong>en</strong> plus vives, démontrant quel'actuelle politique socio-économiqueavec une dép<strong>en</strong>se publique sansprécéd<strong>en</strong>t depuis l'indép<strong>en</strong>dancepolitique, n'a pas eu les effetsescomptés. Elle doit être donc, à cetitre, revue <strong>en</strong> profondeur.Lire > <strong>page</strong>s 12 - 13Ça va se savoirLouisa et le bataillonde la CIAPar MassinissaBoudaoudLa déclaration de ladame de fer du Partides travailleurs, nedevrait pas passer inaperçue.L'annonce étaitsi assourdissante, qu'elle ne pourrait être«glissée» sous sil<strong>en</strong>ce. Elle devrait acontrario faire l'objet d'une mobilisationnationale, d'une levée de boucliers, mettrele gouvernem<strong>en</strong>t sur le qui-vive etl'armée <strong>en</strong> alerte maximale. Sous d’autrescieux, le Parlem<strong>en</strong>t est convoqué in extremispour une réunion extraordinaire afinde débattre d’un sujet d’actualité brûlante,touchant de surcroît à la souveraineténationale. Ce n’est pas le cas cheznous. L’Algérie étant un corps déjà sousperfusion, qui ne réagit point, alors toutse passe à l’intérieur à travers un étrangemétabolisme : On ne s’extériorise pas. Etl’intérieur chez nous, ce sont ses différ<strong>en</strong>tsrouages et <strong>en</strong>trailles de l’Etat et lescoulisses du pouvoir. Mais, il ne faut surtoutpas inquiéter outre mesure noshonorables députés et sénateurs qui somnol<strong>en</strong>tbi<strong>en</strong> dans les salons feutrés. On adeux Chambres et ses p<strong>en</strong>sionnairesavai<strong>en</strong>t pris uniquem<strong>en</strong>t le s<strong>en</strong>s propredu terme : «Ghourfa». Pour eux, il s’agitbi<strong>en</strong> d’un dortoir pour faire de bonssommes <strong>en</strong> automne et des siestes auprintemps. D’ailleurs, la première dite«Haute», est un véritable cimetière deséléphants où tous les mammouthss’amass<strong>en</strong>t pour faire leurs dernièresprières. La seconde dite «Basse» est spécialiséedans les affaires de tous g<strong>en</strong>ressauf celles, ayant une relation avec lesvraies préoccupations du peuple. Desindiscrétions soulign<strong>en</strong>t qu’il y auraitune volonté <strong>en</strong> haut lieu de mettre cettemaudite annonce sur le dos de la sénilitéde la dame de fer qui a déraillé sur cecoup. D’autres plus compréh<strong>en</strong>sifs ontcherché une explication moins acerbe :Louisa était bel et bi<strong>en</strong> sous l’effet duchagrin suite à la mort du camaradeChavez «le Comandante». La secrétairegénérale du PT a dit quelque chose quiressemble bi<strong>en</strong> à un complot ourdi, à uncoup d'Etat, se fom<strong>en</strong>tant subrepticem<strong>en</strong>tà partir d’un territoire supposé amiet voisin, à une flagrante ingér<strong>en</strong>ce dansles affaires internes que les laboratoiresdu National Intellig<strong>en</strong>ce C<strong>en</strong>tre (NIC),n’ont pas prédite dans leurs rapports dedivinations sur les grandes t<strong>en</strong>dances dumonde <strong>en</strong> 2030. D'ailleurs, cet organe nem<strong>en</strong>tionne jamais si les changem<strong>en</strong>ts quidevrai<strong>en</strong>t arriver sur cette vieille planètepourrie comme un tubercule sous unsoleil de plomb d’un mois d'août, seferont avec l'aide, l'<strong>en</strong>tremise, le coup depouce ou quasim<strong>en</strong>t l'interv<strong>en</strong>tion de latoute puissante CIA. Ils nous dis<strong>en</strong>t seulem<strong>en</strong>tque nous, Algéri<strong>en</strong>s, seront toujoursles «bourricots de la classe» qui nereti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t jamais leurs leçons <strong>en</strong> matièrede développem<strong>en</strong>t économique et leschampions dans le narcissisme et dans le«nous dans nous» (Hna fi Hna).Hanoune annonce devant un parterre dejournalistes que les Etats-Unis ont formé200 Algéri<strong>en</strong>s à moindre coût et sans sesalir les mains pour provoquer un«Printemps» arabe <strong>en</strong> Algérie. Si la trotskistes’est limitée à étaler les méfaits del’impérialisme puissant, nuisant,mécréant, sans foi ni loi, on aurait vitecompris qu’il s’agit d’une vieille chansonnetteidéologique très radiophonique,mais là, la dame les a bi<strong>en</strong> comptés: ilsétai<strong>en</strong>t quand même 200 pingouins duGolfe <strong>en</strong> chair et <strong>en</strong> os à appr<strong>en</strong>dre lesrudim<strong>en</strong>ts de déstabilisation de toute un<strong>en</strong>ation. Il faut dire que les Algéri<strong>en</strong>s ontassuré sur ce coup ! Ils ont réussi à friperles organisations américaines de sécurité,car s’agissant du nombre, l’Histoire de lagéopolitique a ret<strong>en</strong>u que la CIA nemobilise que dix ag<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> plus. Ledébarquem<strong>en</strong>t de la Baie des cochons,une t<strong>en</strong>tative d'invasion militaire deCuba par des exilés cubains sout<strong>en</strong>us parOn a deux Chambreset ses p<strong>en</strong>sionnairesavai<strong>en</strong>t pris uniquem<strong>en</strong>tle s<strong>en</strong>s propre du terme :«Ghourfa». Pour eux, ils’agit bi<strong>en</strong> d’un dortoirpour faire de bonssommes <strong>en</strong> automne etdes siestes auprintemps.les Etats-Unis <strong>en</strong> avril 1961, qui a été planifiéepar seulem<strong>en</strong>t, t<strong>en</strong>ez-vous bi<strong>en</strong> !une dizaine d’ag<strong>en</strong>ts de la CIA sous l’administrationd’Eis<strong>en</strong>hower. Ces «JamesBond», certes, ont recruté et <strong>en</strong>traîné<strong>en</strong>viron 1 400 exilés afin de r<strong>en</strong>verserFidel Castro, qui m<strong>en</strong>ait avait lancé sapolitique économique défavorable auxintérêts américains et se rapprochait del'URSS.L'opération fut un échec cuisant, maisun autre scénario similaire a été rééditéeau Nicaragua. Ceci dit, il faut plus de 200chats pour terroriser un Ould Kablia. Ilfaut rappliquer tout un bataillon pourfaire peur aux Algéri<strong>en</strong>s. Mais ce queLouisa feint d’ignorer, c’est que pourl’Oncle Sam l’arg<strong>en</strong>t n’a pas d’odeur, tantque ça «gaz» et «ça carbure» dans lesdeux Hassi, «Algeria it’s fun», vont direles porte-paroles des Faucons. LaMaison-Blanche traitera toujours avec lamême ferveur et la même ligne directricepour sauvegarder ses intérêts, que ce soitavec un Aboudjerra barbu jusqu’auxorteils, un Hammadache salafiste jusqu’àl’os ou un Sadi laïc jusqu’à la moelle épinière.Le changem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> Algérie auralieu… au mom<strong>en</strong>t opportun, c’est unequestion d’ingrédi<strong>en</strong>ts qui ne sont pas<strong>en</strong>core réunis. Et ça… ça va se savoir.M. B.ALGERIE NEWS Mardi 12 mars 2013


12 dclgé a a eDécryptageAnalyses &DécryptagesT<strong>en</strong>sions sociales au SudLes directives adminisrésoudre le chômage ?La t<strong>en</strong>tation, par la fuite <strong>en</strong> avant,serait grande, d'imposer auxorganismes chargés del’investissem<strong>en</strong>t et de l’emploi qu'ilsagré<strong>en</strong>t un maximum de projets avecde nombreux avantages financiers etfiscaux, tout <strong>en</strong> demandant à desadministrations et <strong>en</strong>treprisespubliques déjà <strong>en</strong> sureffectifs derecruter. Ces év<strong>en</strong>tuelles instructions,sans une vision globale dudéveloppem<strong>en</strong>t du pays, d'emplois àvaleur ajoutée, ne s’assimilerai<strong>en</strong>tellespas à un replâtrage pour calmerle front social toujours grâce à la r<strong>en</strong>tedes hydrocarbures, la vocation deSonatrach n’étant pas de créer desemplois pouvant l’assimiler à unebanque. Car ces mesures appliquéesne feront que conduire certaines<strong>en</strong>treprises déjà <strong>en</strong> difficulté à lafaillite. Par ailleurs, avec cetteinjection massive de la monnaie sanscontreparties productives concernanttant ces projets que les dernièresaugm<strong>en</strong>tations des salaires quitouch<strong>en</strong>t tous les secteurs, ne faut-ilpas s’att<strong>en</strong>dre à une inflationaccélérée, déjà forte <strong>en</strong> 2012, près de9% ayant doublé par rapport à 2011.Cela risque de conduire le pays dansune spirale infernale de hausse desprix avec pour conséqu<strong>en</strong>ce à la fois lahausse des taux d’intérêt des banques,freinant le véritable investissem<strong>en</strong>t etla détérioration du pouvoir d’achat dela majorité des Algéri<strong>en</strong>s.Les données officielles sur le tauxde chômage sont biaiséesPour l’ONS et le ministre du Travail, le taux duchômage s’établirait à moins de 10%, <strong>en</strong>tre2011/2012, le miracle algéri<strong>en</strong>, la moitié del’Espagne. Sachant que la demande additionnelle est<strong>en</strong>tre 300 000/350 000 emplois par an, cela <strong>en</strong> supposantqu’elle ait été abordée et qui s’ajoute au stockde chômage existant. Que nos responsables visit<strong>en</strong>tles wilayas d’Algérie pour vérifier leurs données. Ilexiste une loi économique valable pour tout pays : letaux d’emploi est <strong>en</strong> fonction du taux de croissanceet des structures des taux de productivité, la crisemondiale actuelle étant une crise de la sphère réelle.Comm<strong>en</strong>t avec un taux de croissance selon les rapportsinternationaux de ?% <strong>en</strong>tre 2010/2012, peutoncréer autant d’emplois ?Or, un taux de croissance se calcule par rapport àla période précéd<strong>en</strong>te, un taux de croissance élevé àla période T1, <strong>en</strong> référ<strong>en</strong>ce à un taux de croissancefaible <strong>en</strong> référ<strong>en</strong>ce à la période T0 donne globalem<strong>en</strong>tun taux de croissance faible. Selon les institutions,le rapport du FMI 2011, le Produit intérieurbrut de l’Algérie est de 158,97 milliards <strong>en</strong> 2010,183,4 milliards de dollars <strong>en</strong> 2011 et de 188,6 milliardsde dollars <strong>en</strong> 2012. Or, il y a lieu de soulignerla faiblesse de la production et de la productivité dufait que 97/98% des exportations sont le résultat deshydrocarbures à l’état brut et semi brut, les 2,3%hors hydrocarbures fluctuant depuis plus de 20 anspour un montant dérisoire <strong>en</strong>tre 900 millions dedollars et 1,5 milliard de dollars. La création d’emplois<strong>en</strong> Algérie a eté le résultat d’une dép<strong>en</strong>sepublique mal ciblée d’un montant de 500 milliardsde dollars <strong>en</strong>tre 2004/20mauvaise gestion, (voir leaux autorités algéri<strong>en</strong>nes efici<strong>en</strong>ce de la dép<strong>en</strong>se pudép<strong>en</strong>se deux fois plus pode résultats par rapportniveau du Bassin méditerrétude pour la région M<strong>en</strong>apeux mettre à la dispositioclairem<strong>en</strong>t que sur les 6%carbures officiellem<strong>en</strong>t, 80publique via les hydrocarbévoluant dans le cadre decontribu<strong>en</strong>t à moins de 2brut. Pour preuve, l’Algéricarbures brut et semi brutses besoins. Toujours dadép<strong>en</strong>se publique ont étéstructures (dont le BTPmoy<strong>en</strong>, l’<strong>en</strong>treprise et leAprès la fin des chantiersliers de travailleurs <strong>en</strong> esptale du cours des hydrocardiale ? Pour preuve, le pomilliards de dollars <strong>en</strong> 200dollars <strong>en</strong>tre 2011/2012 acerveaux algéri<strong>en</strong>s et appeA-t-on t<strong>en</strong>u compteadministrations et <strong>en</strong>treprtivité du travail <strong>en</strong> Algérl’OCDE étant une des plussin méditerrané<strong>en</strong>. Il s’agivaleur-ajoutée, des emploblem<strong>en</strong>t productifs (le comune implosion selon leregistre du commerce), detu<strong>en</strong>t le plus gros des effecest la structuration des effde qualification, la ressorichesse bi<strong>en</strong> plus importases d’hydrocarbures ? Enl’emploi informel <strong>en</strong> divaleur ajoutée et de la sphspéculative dominante. Invcorrespond<strong>en</strong>t pas à laALGERIE NEWS Mardi 12 mars 2013


Décryptage13tratives peuv<strong>en</strong>t-ellesniveau d’<strong>en</strong>dettem<strong>en</strong>t bancaire des projets réalisésavec le montant des créances douteuses ? Quelle estla v<strong>en</strong>tilation des crédits bancaires par projets ? Quelest le montant exact des avantages fiscaux accordéstant pour les projets que ceux réalisés ? Quelle est lav<strong>en</strong>tilation des postes de travail avec le niveau dequalification des projets et ceux créés ? Quelle est lacontribution à la valeur-ajoutée réelle du pays desprojets réalisés. Ces projets s’insèr<strong>en</strong>t-ils dans lecadre des valeurs internationales avec la mondialisation?Malgré la crise, nous sommes dans une économieouverte du fait des <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>ts internationauxde l’Algérie ?L ’ approfondissem<strong>en</strong>t de laréforme globale13 avec des surcoûts, larapport de la BM remisn janvier 2008 sur l’inefblique).En fait, le paysur avoir deux fois moinsaux pays similaires auané<strong>en</strong>, selon une réc<strong>en</strong>te. Des calculs précis que j<strong>en</strong> des lecteurs, montr<strong>en</strong>tde croissance hors hydro-% l’ont été par la dép<strong>en</strong>seures et que les <strong>en</strong>treprisess valeurs internationales0% du Produit intérieure exporte 98% <strong>en</strong> hydroetimporte plus de 70% d<strong>en</strong>s ce cadre, 70% de laabsorbés par les infra-H), qui ne sont qu’unsavoir étant dévalorisés.que devi<strong>en</strong>dront ces milérantune non-chute bruburesdue à la crise monsteservices est passé de 22 à plus de 12 milliards devec ce paradoxe fuite desl à l’assistance étrangère.des sureffectifs dans lesises publiques, la producieselon les rapports defaibles au niveau du bastde v<strong>en</strong>tiler les emplois àis non productifs ou faimercede détail connaîtdernier rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t dus temporaires qui constitifs.Dans ce cadre, quelleectifs recrutés par niveauurce humaine étant un<strong>en</strong>te que toutes les richesfinquelle est la part destinguant les emplois àère informelle marchandeoquer des données qui neréalité surtout à l’èred’Internet où le monde est dev<strong>en</strong>u une maison deverre, favorisant le divorce Etat/citoy<strong>en</strong> que le discréditde l’Algérie au niveau international. C’est quecorrigé, le taux de chômage et le taux de croissanceofficiels sont des taux artificiels irrigués par la r<strong>en</strong>tedes hydrocarbures avec des salaires sans contrepartiesproductives pour calmer le front social. Le tauxofficiel redressé par les sureffectifs, les emplois fictifstemporaires, donnerait un taux de chômage <strong>en</strong>tre20/25%.On ne crée pas des emplois pardécretConcernant l’aspect macro-économique global,l’aisance financière artificielle grâce aux hydrocarbures(600 milliards de dollars de recettes <strong>en</strong> devises<strong>en</strong>tre 2000 et 2012 selon les bilans de Sonatrach) quia permis d’éponger une fraction importante de ladette publique intérieure et extérieure voile lescontreperformances au niveau de la sphère réelle. Ilexiste une loi universelle : le taux d’emploi est <strong>en</strong>fonction du taux de croissance et des structures destaux de productivité relevant d’<strong>en</strong>treprises compétitiveset l’on ne crée pas des emplois par des décisionsadministratives. Que devi<strong>en</strong>dront le 1,5 milliond’étudiants sortis des universités <strong>en</strong> 2015 ? Dès lors,se pose cette question stratégique : cette faiblesse dudépérissem<strong>en</strong>t du tissu productif <strong>en</strong> Algérie n’explique-t-ellepas que le taux de croissance n’est pasproportionnel à la dép<strong>en</strong>se publique et dans cecadre il est impossible économiquem<strong>en</strong>t, commeprévu, de créer <strong>en</strong>tre 2009/2014, 200 000 PME/PMEet 3 millions d’emplois. Paradoxe, l’Andi n’avait-ellepas annoncé <strong>en</strong>tre 2007/2012 officiellem<strong>en</strong>t, un fluxd’investissem<strong>en</strong>t direct étranger supérieur à 30 milliardsde dollars par an qui s’est avéré être une extrapolationhasardeuse ? Le peu de performance del’économie algéri<strong>en</strong>ne est confirmée par la dominancedes <strong>en</strong>treprises unipersonnelles à responsabilitélimitée (Eurl 48,84%) suivies des sociétés à responsabilitélimitée (Sarl 41,96%). Fait plus grave,l’ONS confirme certaines <strong>en</strong>quêtes au niveau del’ANDI et de l’Ansej où les dépôts de bilan dépass<strong>en</strong>t40/50% ces cinq dernières années, c'est-à-dired’<strong>en</strong>treprises radiées du répertoire des <strong>en</strong>treprisespour cessation d’activités après avoir bénéficié desavantages accordés et les nombreux litiges auprèsdes banques de les non-remboursem<strong>en</strong>ts l’attest<strong>en</strong>t.Sachant que déjà de nombreuses PMI/PME quiconstitu<strong>en</strong>t plus de 90% du tissu productif algéri<strong>en</strong>sont <strong>en</strong> difficulté (bureaucratie, système financiersclérosé, foncier, concurr<strong>en</strong>ce de la sphère informelleproduit de la bureaucratie qui contrôle 40%de la masse monétaire <strong>en</strong> circulation), il convi<strong>en</strong>t dese demander si ces jeunes promoteurs ont la qualificationet surtout l’expéri<strong>en</strong>ce nécessaire pour managerles projets, à l’instar de ce qui se passe partoutdans le monde, diriger une <strong>en</strong>treprise dans un cadreconcurr<strong>en</strong>tiel afin d’avoir des prix /coûts compétitifs.Le risque n’est-il pas d’assister à un gaspillagedes ressources financières <strong>en</strong> fait de la r<strong>en</strong>te deshydrocarbures et à terme au recours au Trésor àl’instar de l’assainissem<strong>en</strong>t des <strong>en</strong>treprises publiquesqui ont coûté au Trésor plus de 50 milliards de dollars<strong>en</strong>tre 1971/2012 et à une nouvelle recapitalisationdes banques ? La trajectoire raisonnable, <strong>en</strong>att<strong>en</strong>dant une véritable relance des segm<strong>en</strong>ts horshydrocarbures, n’aurait-elle pas été l’investissem<strong>en</strong>tle plus sûr dans l’acquisition du savoir-faire par uneformation additionnelle et des stages pour les préparersérieusem<strong>en</strong>t à l’insertion dans la vie active durablem<strong>en</strong>t? D’une manière générale, les résultats desorganismes chargés de l’emploi (ANDI l’ANSEJ,CNAC) <strong>en</strong> référ<strong>en</strong>ce aux projets réalisés et non <strong>en</strong>int<strong>en</strong>tion représ<strong>en</strong>tant <strong>en</strong>viron 30%, sont mitigésmalgré les nombreux avantages accordés. Or, avantde lancer dans une opération av<strong>en</strong>tureuse, un bilanserein implique de répondre à certaines questions etce d’une manière précise et quantifiée : quel est lebilan de l’ANDI, CNAC et ANSEJ depuis leur exist<strong>en</strong>cedans la réalisation effective de ces projets etnon de dossiers déposés ? Quel est le statut juridique? Quel est le temps imparti pour les projets réalisés<strong>en</strong>tre le mom<strong>en</strong>t du dépôt et la réalisation effective,le principal défi du XXI e siècle étant la maîtrise dutemps ? Pour les projets réalisés combi<strong>en</strong> ont faitfaillite selon les règles du code du commerce ?Quelle est la part <strong>en</strong> devises et <strong>en</strong> dinars des projetsréalisés afin de dresser la balance devise ? Quel est leL’Algérie est une économie totalem<strong>en</strong>t r<strong>en</strong>tièr<strong>en</strong>’ayant pas préparé <strong>en</strong>core son après-hydrocarburesaprès 50 années d’indép<strong>en</strong>dance politique alors quela population passera dans 25/30 ans de 37 millions<strong>en</strong> 2013 à 50 millions sans hydrocarbures à l’horizon2030 sans hydrocarbures. La découverte de réservesphysiquem<strong>en</strong>t n’ayant aucun s<strong>en</strong>s, pouvant découvrirdes milliers de gisem<strong>en</strong>ts non r<strong>en</strong>tables, l<strong>en</strong>iveau des réserves se calcule <strong>en</strong> fonction du couplecoût intérieur, vecteur prix international, des énergiessubstituables <strong>en</strong> corrélation avec les mutationsmondiales énergétiques et du rythme des exportationset de la consommation intérieure. C’est que lamajorité des observateurs nationaux et internationauxconverg<strong>en</strong>t vers ce constat : la réforme globalesource de croissance durable <strong>en</strong> Algérie est <strong>en</strong>panne. Le constat est que durant cette période detransition difficile d’une économie étatisée à uneéconomie de marché concurr<strong>en</strong>tielle et l’Etat dedroit est que les réformes sont timidem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>taméesmalgré des discours que contredis<strong>en</strong>t journellem<strong>en</strong>tles pratiques sociales. Les banques, lieu de distributionde la r<strong>en</strong>te, continu<strong>en</strong>t de fonctionner commedes guichets administratifs, et du fait des <strong>en</strong>jeux desréformes souv<strong>en</strong>t différées s’attaquant plus auxaspects techniques qu’organisationnels, alors qu’ellessont le moteur des réformes, la privatisation et lepart<strong>en</strong>ariat comme moy<strong>en</strong>s d’investissem<strong>en</strong>t et devaleur-ajoutée piétin<strong>en</strong>t faute de cohér<strong>en</strong>ce et detranspar<strong>en</strong>ce ; la facture alim<strong>en</strong>taire est élevée malgréle fameux programme agricole (PNDA) dont ilconvi<strong>en</strong>dra de faire le bilan et plusieurs milliards dedollars de dép<strong>en</strong>ses, sachant que la bureaucratie et lacorruption continu<strong>en</strong>t de sévir. Dans le prolongem<strong>en</strong>td'un audit que j'ai eu à diriger pour les pouvoirspublics algéri<strong>en</strong>s (1), une étude réc<strong>en</strong>te duFemise ( 2012), a montré clairem<strong>en</strong>t que les dispositifs<strong>en</strong> matière d'emplois du gouvernem<strong>en</strong>t algéri<strong>en</strong>,ont eu peu de résultats tangibles, «de la poudreaux yeux pour abaisser artificiellem<strong>en</strong>t le taux dechômage». Comme conséqu<strong>en</strong>ce de ces résultatsmitigés et de l’incohér<strong>en</strong>ce et du manque de visibilitéde la politique socioéconomique, pratique deplusieurs déc<strong>en</strong>nies et non seulem<strong>en</strong>t de la périodeactuelle, nous assistons à des t<strong>en</strong>sions à travers toutesles wilayas contre la hogra, la corruption, la malvied’une jeunesse dont le slogan : «Nous sommesdéjà morts», ce qui traduit l’impasse du système économiquebasé sur la distribution de la r<strong>en</strong>te, àgénérer une croissance hors hydrocarbures, seulecondition pour faire face à ce malaise social. Aussi,s’agit-il d’éviter le monologue et élargir le débat àtous les segm<strong>en</strong>ts de la société. Car, du fait que lacrise multidim<strong>en</strong>sionnelle que traverse la sociétéalgéri<strong>en</strong>ne est systémique, cela dépasse le cadre strictem<strong>en</strong>téconomique, r<strong>en</strong>voyant à des aspects politiquesimpliquant une gouvernance r<strong>en</strong>ouvelée etdonc la refondation de l’Etat si l’on veut éviter àterme une implosion sociale aux conséqu<strong>en</strong>cesdésastreuses pour le pays.A. M.ALGERIE NEWS Mardi 12 mars 2013


14 dclgé a a eKiosque internationalAnalyses &DécryptagesLe jihad israéli<strong>en</strong> !Slim Gharbi , kapitalis.comA la question:«Lequel préférezvous,le régime deBachar ou le jihad?»,certains israéli<strong>en</strong>sopt<strong>en</strong>t pour le jihadcar moinsdangereux, seloneux, pour l'équilibrerégional.On <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d depuis dessemaines, voire des moiles responsables israéli<strong>en</strong>ss'offusquer du «bain desang» <strong>en</strong> Syrie, du «massacre des<strong>en</strong>fants». Shimon Peres, dansdiffér<strong>en</strong>tes interviews, se dit choquépar Bachar qui martyriseson peuple. Je le cite: «Et je p<strong>en</strong>seque tout le monde est soulagéque l'option nucléaire syri<strong>en</strong>neait été stoppée. Imaginez s'ilavait eu les armes nucléaires etchimiques, mon Dieu ! Il lesaurait utilisées sans merci contreson propre peuple!». Mais on sedemande où était Shimon Peresau mom<strong>en</strong>t où des c<strong>en</strong>tainesd'<strong>en</strong>fants palestini<strong>en</strong>s se faisai<strong>en</strong>tmassacrer par l'armée israéli<strong>en</strong>neà Gaza <strong>en</strong> 2008. Si, bi<strong>en</strong>sûr, on sait: il était sur les mêmesplateaux TV pour y justifier songrand principe d'autodéf<strong>en</strong>se.Quant à Michael Ron, l'ambassadeurisraéli<strong>en</strong> àWashington, il ne manque pas derappeler, moins hypocritem<strong>en</strong>t,les vraies raisons de la nécessitéd'écarter Bachar. Il dit, sansdétour, que Hafedh El-Assad,malgré sa cruauté, n'avait jamaisosé sout<strong>en</strong>ir autant le Hezbollah.Son fils Bahar s'est rebellé, lui,contre les Israéli<strong>en</strong>s, et n'a pasmanqué de fournir 70.000roquettes au Hezbollah libanaiset de r<strong>en</strong>forcer son alliance avecl'Iran.Peres aussi avait dit, auparavant,la même chose <strong>en</strong> prétextantqu'«ils» p<strong>en</strong>sai<strong>en</strong>t queBachar, ayant étudié <strong>en</strong> GrandeBretagne (c'est-à-dire occid<strong>en</strong>talisé)serait donc «compréh<strong>en</strong>sif»de la logique israéli<strong>en</strong>ne.A la question: «Lequel préférez-vous,le régime de Bachar oule jihad?», Michael Ron optepour le jihad car moins dangereux,selon lui, pour l'équilibrerégional. Quant à Peres, ilimplore les Arabes à interv<strong>en</strong>irpour r<strong>en</strong>verser le régime syri<strong>en</strong>actuel. Décidém<strong>en</strong>t, tout lemonde est aligné sur le mêmeprincipe, il ne manquerait plusque Netanyahou aille dans leGolan crier <strong>en</strong> direction de laSyrie «Allahou Akbar!»EDITODeux, trois trucs <strong>en</strong> tête…Karim Boukhari, Tel QuelCet édito estdiffér<strong>en</strong>t desautres. C’est mondernier. Et le faitest que je me vois,à mon tour, obligéde sacrifier àl’exercice le plusredoutable qui soit: parler de soi. Oh,je ne vais pas diregrand-chose.J’ai simplem<strong>en</strong>t pris unmalin plaisir à continuer àma manière ce que monprédécesseur à la tête de cejournal avait comm<strong>en</strong>cé il y a déjàprès de 12 ans. J’ai fait comme jep<strong>en</strong>sais que je devais faire. Engros : j’ai essayé d’opérer certainesouvertures pour tirer ce journaldu bord de la route, cett<strong>en</strong>iche underground dans laquelleil a tant excellé mais où il se complaisait,pour l’installer au milieude la route, comme une évid<strong>en</strong>ce,une passerelle et un passageobligé pour tous. Cela correspondassez à mon idée du journalisme.Garder sa singularité, sa personnalité,sa différ<strong>en</strong>ce, son originalité,et sa totale indép<strong>en</strong>dance,mais <strong>en</strong> s’inscrivant dans quelquechose de plus grand, d’assez universel.Comme s’il s’agissait àchaque fois de parler de soi via lesautres, ou de parler des autrescomme on le ferait de soi. Il fautêtre juste. Et bon. C’est un rêvebi<strong>en</strong> sûr, mais j’<strong>en</strong> connais qui setuerai<strong>en</strong>t pour le réaliser. A labase, je crois, j’ai toujours essayéd’écrire ou de faire écrire ce quej’aime lire. TelQuel, c’est ça. Lesthématiques abordées, les conflitsde société, le choc des m<strong>en</strong>talités,et puis cette liberté de ton et ceton malin et <strong>en</strong>joué, cette manièresimple et toute personnelled’éplucher des sujets complexes,toutes ces choses et tant d’autresn’ont pas été puisées dans unmanuel de marketing mais priseslà, juste là, là-dedans, tout près,au fond de nous. Oui, ce journalressemble à mort à ceux qui lefabriqu<strong>en</strong>t, même dans leurs fantaisies,même dans leurs limites.Et ce journal, j’ai aimé le fabriqueret le développer avec la complicitéde la formidable équipe dejournalistes qui l’anime. C’est àeux qu’il apparti<strong>en</strong>t. Et c’est à euxque je dis : bravo, continuez, nousavons <strong>en</strong>core et <strong>en</strong>core besoin devous. Je sais combi<strong>en</strong>, dans unpays où on parle beaucoup plusqu’on écoute, qu’on lit ou qu’onécrit, écrire est important. C’estune chance et un privilège. C’estaussi une arme. Mais à doubletranchant. Ecrire dans un payspeu alphabétisé, a fortiori <strong>en</strong> faisantappel à la langue de l’autre,vous projette tout de suite sur ledevant de la scène. Vous dev<strong>en</strong>ezl’autre, l’être supérieur, celui quel’on montre du doigt et que l’ontraque comme s’il avait unebombe dans la poche, le modèleaussi, le guide, quelqu’un de spécial,l’archétype de l’exemplarité,l’oracle, le mur des lam<strong>en</strong>tations,celui duquel on espère tout et onne pardonne ri<strong>en</strong>. Celui, <strong>en</strong>somme, dont on ne peut être quedéçu. Oh, ce n’est pas si désagréable.Même quand il arrive que laplume dépasse la cible, ou simplem<strong>en</strong>tla rate. C’est humain.Quand, <strong>en</strong> revanche, la plumevise juste, le résultat est un plaisirsans équival<strong>en</strong>t. Si ce journal acontribué à faire avancer la causede la liberté, de la différ<strong>en</strong>ce, del’individu, de l’égalité <strong>en</strong>tre leshommes et <strong>en</strong>tre les femmes et leshommes, j’<strong>en</strong> serais le premierflatté. Je serai, de même, très heureuxsi, dans l’esprit de quelquesunsparmi nos lecteurs et nosamis, et même et surtout chez noscontradicteurs, ce journal a pusemer le doute quant au bi<strong>en</strong>fondéde certaines théories ouébranler certaines “vérités” tropbi<strong>en</strong> établies. Quel pied !Voilà, nous sommes à prés<strong>en</strong>ttout <strong>en</strong> bas de la <strong>page</strong>. Alors je faisvite. Aujourd’hui je passe le relaisà mon ami et collègue Fahd Iraqià qui je souhaite beaucoup desuccès. Il le mérite. Comme monprédécesseur, j’ai choisi de meretirer pour des raisons d’abordpersonnelles. Beaucoup personnelles.J’ai fait ce journal et jelaisse aujourd’hui d’autres personnesle faire. C’est mon choixpersonnel et je remercie tousceux, à l’intérieur de l’<strong>en</strong>trepriseet à l’extérieur, qui ont t<strong>en</strong>té deme convaincre de poursuivre. J’ai<strong>en</strong>core deux, trois trucs <strong>en</strong> tête,des projets, et surtout des <strong>en</strong>vies,alors j’arrête... En dehors de li<strong>en</strong>scertains d’amitié et d’affection,plus ri<strong>en</strong> ne me lie désormais àTelQuel, ce concept etaujourd’hui cette marque qui ontfait un chemin incroyable depuisleur naissance. C’est à peu prèstout ce que j’avais à vous dire. Jedédie ces derniers mots à monami le rappeur Mou3ad L7a9ed,un garçon formidable qui croupitinjustem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> prison. Ti<strong>en</strong>s bonMou3ad, tu n’es pas seul. Enfin,pour paraphraser un chanteur etun poète que j’aime beaucoup,Gérard Manset, je vais de ce pasvider ma corbeille à papier avantde m’<strong>en</strong> aller sur la pointe despieds… Je n’aime pas les adieux,alors on va dire que ce n’<strong>en</strong> est pasun : amis lecteurs, ceci est un simpleau revoir. Vous allez me manquer.A bi<strong>en</strong>tôt. Merci.ALGERIE NEWS Mardi 12 mars 2013


Kiosque international dclgéa aAnalyses &Décryptagese15Tik<strong>en</strong> Jah Fakoly“L’Afrique divisée n’aura ri<strong>en</strong>.L’Afrique unie aura tout”Francis Dordor, LesInrocksTu figures àl’affiche dudocum<strong>en</strong>taire deSamir B<strong>en</strong>chick,Sababou, qui sort <strong>en</strong>salle cette semaine.De quoi traite cefilm ?Tik<strong>en</strong> Jah Fakoly : Sababouveut dire l’espoir. On y suit quatrepersonnages. Il y a là la présid<strong>en</strong>tedu Parlem<strong>en</strong>t des <strong>en</strong>fants <strong>en</strong> Côted’Ivoire qui fait le tour des écolesprimaires pour parler aux <strong>en</strong>fantsde leurs droits ; un représ<strong>en</strong>tantdes Droits de l’homme qui vi<strong>en</strong>t<strong>en</strong> aide à des prisonniers internésdepuis des années à la Maca, laprison c<strong>en</strong>trale d’Abidjan, sansavoir été jugés. Il y a aussi unartiste de reggae, Dibason Terré,qui essaye de percer, fait sa promotiontout seul, colle ses affiches…Tout ce que j’ai fait à mesdébuts.Dans quel contexteapparais tu toimême?L’équipe de tournage m’a suivilorsque je suis allé <strong>en</strong> GuinéeConakry au mom<strong>en</strong>t où le paysétait sur le point de verser dans laguerre civile. C’était <strong>en</strong>tre lesdeux tours des élections présid<strong>en</strong>tiellesde 2010 opposant AlphaCondé et Cellou Diallo, quand lat<strong>en</strong>sion était énorme. J’avaisdécidé d’organiser une tournéeavec des amis dont Didier Awadiet des artistes guiné<strong>en</strong>s quiavai<strong>en</strong>t battu campagne au premiertour pour leur candidat respectifmais qui, dans ce contexte,souhaitai<strong>en</strong>t s’<strong>en</strong>gager pour unepacification des débats. Je suis allévoir chacun des candidats. Je leurai proposé d’assister au concertsur l’esplanade de la Révolutiondevant le Palais présid<strong>en</strong>tiel avecles artistes qui diffusai<strong>en</strong>t leurmessage d’apaisem<strong>en</strong>t.Idéalem<strong>en</strong>t, on devait réunir lesdeux candidats sur scène, commeBob Marley avait fait avecMichael Manley et Edward Seagaà Kingston <strong>en</strong> 1978. Les deuxsemblai<strong>en</strong>t d’accord. Mais dansles jours qui ont précédé, un militantd’un des partis a été abattu,ce qui a totalem<strong>en</strong>t ruiné notreinitiative.Quel est le messagede Sababou ?Je ne sais pas si on peut parlerde message. Ce sont plutôt desexemples d’individus qui, chacunà leur niveau, essai<strong>en</strong>t de r<strong>en</strong>verserla fatalité <strong>en</strong> Afrique.Voilà plusieursannées que tu t’es<strong>en</strong>gagé dans lacréation d’école. Où<strong>en</strong> es-tu ?Le 26 janvier dernier, j’ai inauguréma quatrième école àSambeso, au Burkina Faso. Uneautre est <strong>en</strong> projet au Niger. Jeprocède toujours de la mêmefaçon : je donne un concert,comme récemm<strong>en</strong>t à Clichy, etl’arg<strong>en</strong>t récolté, 20 000 euros <strong>en</strong>l’occurr<strong>en</strong>ce, je le place sur uncompte, cette fois <strong>en</strong> Guinée.Reste à trouver des relais sur placepour la construction de l’école.Quelle est lasituation actuelle dela Guinée ?Difficile. Les élections législativessont m<strong>en</strong>acées. Il y a eu unet<strong>en</strong>tative de coup d’Etat voici unan. On s<strong>en</strong>t que le processusdémocratique reste fragile.Et <strong>en</strong> Côte d’Ivoire ?Disons que ça se stabilise.Certaines conséqu<strong>en</strong>ces de lacrise post électorales sont <strong>en</strong>corelà, ravivées sans doute par le procèsde Laur<strong>en</strong>t Gbagbo à La Haye,mais globalem<strong>en</strong>t, le malade seporte beaucoup mieux.Il y a dix ans, tu asquitté la Côted’Ivoire pour desraisons politiques.Aujourd’hui, le Maliconnaît des troublescomparables.Comm<strong>en</strong>t réagis-tu ?J’ai vu v<strong>en</strong>ir ces évènem<strong>en</strong>ts. Jesavais que ça allait arriver. Parexpéri<strong>en</strong>ce. Les Mali<strong>en</strong>s étai<strong>en</strong>t <strong>en</strong>train de décrier un présid<strong>en</strong>tdémocratiquem<strong>en</strong>t élu qui a sansdoute fait de mauvais choix maisà qui il fallait permettre d’aller aubout de son mandat. Malgré lacorruption, malgré la situationéconomique déplorable et larébellion au Nord, il fallait garderles acquis démocratiques, organiserles élections, donner au peuplela possibilité de faire lui mêmel’alternance. Au lieu de quoi il y aeu ce coup d’Etat. Quelquessemaines plus tôt, j’avais <strong>en</strong>registréune chanson, Alerte (la portede l’histoire), dans laquelle je pr<strong>en</strong>aisune position très légitimiste.Les Mali<strong>en</strong>s ne m’ont pas compris.Ils ont considéré que je roulaispour ATT. Alors que je plaidaispour la préservation du peude stabilité que possédait <strong>en</strong>corele pays, à savoir sa constitution.Qu’as tu fait quandil y a eut le coupd’Etat ?J’étais au Burkina pour Actioncontre la faim. Au mom<strong>en</strong>t où j’aisorti Alerte, les g<strong>en</strong>s me regardai<strong>en</strong>tparfois hostilem<strong>en</strong>t. Maisau fur et à mesure des évènem<strong>en</strong>ts,ils ont réalisé que j<strong>en</strong>’avais pas forcém<strong>en</strong>t tort, queSanogo (instigateur du coupd’Etat) n’était peut être pas le sauveurqu’ils croyai<strong>en</strong>t. Du coup,c’est à mon s<strong>en</strong>s le seul coupd’Etat où personne n’est desc<strong>en</strong>dudans la rue. Il n’y a eu nimanifestations de joie, ni réactionshostile. Les Mali<strong>en</strong>s semblai<strong>en</strong>tne pas savoir ce qu’il fallaitfaire.Comm<strong>en</strong>t<strong>en</strong>visages-tul’av<strong>en</strong>ir ?Personnellem<strong>en</strong>t ? Quand leputsch a eu lieu, j’étais sur lepoint de quitter le pays. J’avaisprévu de partir au mois de Juin.Depuis plusieurs mois, je reçoisdes appels de Côte d’Ivoire pourr<strong>en</strong>trer au pays. Le présid<strong>en</strong>tAlassane Ouattara lui-même m’ademandé de participer à la réconciliationdes Ivoiri<strong>en</strong>s. Je ne veuxpas qu’un jour mes <strong>en</strong>fants mereproch<strong>en</strong>t de ne pas l’avoir fait. Ily a un an, j’ai annoncé lors d’uneconfér<strong>en</strong>ce de presse que j’allaisr<strong>en</strong>trer <strong>en</strong> Côte d’Ivoire. Le coupd’état est surv<strong>en</strong>u à la fin mars2012. J’avais le choix : quitter leMali et passer pour un lâche ourester avec les Mali<strong>en</strong>s pour partagerce mom<strong>en</strong>t difficile avec euxparce que c’est un peuple qui m’areçu et que j’aime. J’aimeraisquitter un jour le Mali avec laconsci<strong>en</strong>ce tranquille et uneimage positive. Mon départ n’estplus programmé. J’att<strong>en</strong>ds que lasituation aille mieux. Si elle vamieux.P<strong>en</strong>ses-tu possiblesune réconciliation<strong>en</strong>tre le Nord et leSud Mali ?Si l’Allemagne et la France sesont réconciliées, ri<strong>en</strong> n’est impossible.Il faut laisser le temps. Etcontinuer à travailler. A travers mesconcerts, mes écoles, mes disques,je participe à ce qui m’est le pluscher : l’unité Africaine. J’y auraicontribué, même si je ne la verraisans doute pas de mon vivant. Maisje suis sûr d’une chose : l’Afriquedivisée n’aura ri<strong>en</strong>. L’Afrique unieaura tout.Toi qui a longtempsprotesté contre laprés<strong>en</strong>ce de soldatsfrançais prèsd’Abidjan, qu’as-tup<strong>en</strong>sé del’interv<strong>en</strong>tion del’armée française auMali ?Franchem<strong>en</strong>t, j’aurais préféréque la solution soit trouvée pardes forces africaines coalisées.Malheureusem<strong>en</strong>t, la formationde cette force s’éternisait et l’interv<strong>en</strong>tionétait salutaire. Ce qui m’aun peu dérangé, c’est le retour desdrapeaux français dans Bamako. Jeme suis dit que Modibo Keita ettous ceux qui ont combattu lacolonisation devai<strong>en</strong>t se retournerdans leur tombe. Par contre le discoursde Hollande à Bamako étaitbi<strong>en</strong>. Whaou ! C’était inespéréd’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre ça de la bouche d’unprésid<strong>en</strong>t français !Maint<strong>en</strong>ant, 53 ans après notreindép<strong>en</strong>dance, que l’armée françaisevi<strong>en</strong>ne à notre secours estun aveu de faiblesse. Ça veut direque notre génération n’a pasrelevé le défi. On peut dire que lesancêtres qui ont combattu l’esclavageont réussi, que les par<strong>en</strong>tsqui ont combattu les puissancescoloniales et obt<strong>en</strong>u leur indép<strong>en</strong>danceont réussi. Mais notregénération, elle, a échoué. Elle n’apas su doter les pays d’une vraieindép<strong>en</strong>dance économique, politique,militaire.ALGERIE NEWS Mardi 12 mars 2013


16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D ELes g<strong>en</strong>sUn an après la prise de ce quartierpar l'armée, à l'issue deplusieurs semaines de bombardem<strong>en</strong>tsint<strong>en</strong>ses ayant fait desc<strong>en</strong>taines de morts, l’opposition armée alancé avant-hier à l'aube un assaut surprisecontre Baba Amr, selonl'Observatoire syri<strong>en</strong> des droits del'Homme. L'aviation du régime a répliquépar des raids sur le même site, aux abordsduquel étai<strong>en</strong>t déployés des r<strong>en</strong>forts militaires,alors la ville de Homs était «complètem<strong>en</strong>tbouclée» par l'armée seloncette organisation.Hier, l'aviation du régime a repris lepilonnage du quartier, a rapporté RamiAbderrahmane, directeur de l'OSDH, uneONG basée au Royaume-Uni s'appuyantsur un vaste réseau de militants et desources médicales civiles et militaires.«L'aviation a m<strong>en</strong>é un raid aéri<strong>en</strong> surBaba Amr ce matin( hier , ndlr). Les combatset les bombardem<strong>en</strong>ts se sont poursuivisde manière intermitt<strong>en</strong>te p<strong>en</strong>dantla nuit», a indiqué l'ONG, faisant étatd'un mouvem<strong>en</strong>t d'exode des habitantsvers d'autres quartiers. «L'armée va t<strong>en</strong>terà tout prix de chasser les rebelles, même siRaila OdingaLe Premier ministre kényan sortant, préparait hier son recours devant laCour suprême pour contester la victoire de son adversaire UhuruK<strong>en</strong>yatta à l'élection présid<strong>en</strong>tielle. Cette victoire a été saluée,auparavant par la Chine et plusieurs pays africains, mais aucun <strong>en</strong>core<strong>en</strong> Occid<strong>en</strong>t. Samedi, après cinq jours d'un dépouillem<strong>en</strong>t ral<strong>en</strong>ti parune série de couacs, la Commission électorale kényane a annoncé lavictoire de K<strong>en</strong>yatta, 51 ans, fils du premier présid<strong>en</strong>t kényan et hérosde la lutte d'indép<strong>en</strong>dance Jomo K<strong>en</strong>yatta. Tout au long du décompte,M. K<strong>en</strong>yatta a devancé de plusieurs c<strong>en</strong>taines de milliers de voix sonprincipal rival M. Odinga. Il n'a finalem<strong>en</strong>t cep<strong>en</strong>dant passé la barredes 50% de voix nécessaire pour une victoire au premier tour qu'àquelque 8 400 voix près.SyrieAl-Qaïda <strong>en</strong> Irakrev<strong>en</strong>dique un acteanti-AssadL'aviation syri<strong>en</strong>ne bombardait hier Baba Amr, quartier symbolique de la ville deHoms attaqué de nouveau par les rebelles, au mom<strong>en</strong>t où la branche d'Al-Qaïda <strong>en</strong>Irak rev<strong>en</strong>diquait pour la première fois une embuscade qui avait coûté la vie à 48soldats syri<strong>en</strong>s.elle détruit complètem<strong>en</strong>t le quartier», adit Abderrahmane, estimant que lerégime ne permettra pas aux insurgés derester à Baba Amr. «C'est pour le moral(de l'armée), car le quartier de Baba Amrest un symbole connu dans les médiasinternationaux», a-t-il déclaré. En écho,un journal proche du régime titré hier à laune «l'armée avorte une t<strong>en</strong>tative d'infiltrationà Baba Amr». «Les unités de l'arméesyri<strong>en</strong>ne ont infligé aux groupesarmés des pertes énormes <strong>en</strong> vies humaineset <strong>en</strong> armes sur tous les axes», écrit lejournal Al-WatanSelon le journal, «une unité de l'arméeet des élém<strong>en</strong>ts de la sécurité se sontaccrochés avec des hommes armés et desterroristes du Front Al-Nosra qui ontt<strong>en</strong>té de s'infiltrer dans le secteur de BabaAmr. De nombreux hommes armés ontété tués et blessés». Selon l'OSDH, les viol<strong>en</strong>cesont fait dimanche 175 morts, dont50 rebelles, 46 civils et 79 soldats, dans lepays. La ville de Homs, surnommée «lacapitale de la Révolution», est aujourd'huicontrôlée à 80% par l'armée, qui mènedepuis plusieurs jours une viol<strong>en</strong>te off<strong>en</strong>sivecontre les <strong>en</strong>claves rebelles deKhaldiyé et du Vieux Homs, assiégésdepuis huit mois et où les affrontem<strong>en</strong>tsse poursuivai<strong>en</strong>t dimanche. Dans uncommuniqué publié par les médiassyri<strong>en</strong>s, «le haut Conseil de l'Iftaa» (laplus haute autorité sunnite <strong>en</strong> Syrie) alancé un appel à «notre peuple <strong>en</strong> Syriepour qu'il se place au côté de nos forcesarmées afin de déf<strong>en</strong>dre la patrie». Enbi<strong>en</strong>tôt deux ans, le conflit syri<strong>en</strong>, décl<strong>en</strong>chépar une contestation pacifique quis'est <strong>en</strong>suite militarisée face à la répression,a fait plus de 70 000 morts, un millionde réfugiés et des millions de déplacésselon l'ONU. Par ailleurs, Al-Qaïda <strong>en</strong>Irak a rev<strong>en</strong>diqué l'embuscade qui a coûtéla vie à 48 soldats syri<strong>en</strong>s et neuf gardesiraki<strong>en</strong>s dans la province iraki<strong>en</strong>ne d'al-Anbar la semaine dernière, selon un communiquépublié hier des sites jihadistes.L'embuscade avait été t<strong>en</strong>due <strong>en</strong> pleindésert dans cette province de l'ouest del'Irak, à majorité sunnite, le 4 mars dernier.Les victimes, des soldats blessés,avai<strong>en</strong>t franchi la frontière au point depassage de Rabiyah, au nord de l'Irak,pour fuir les combats très viol<strong>en</strong>ts qui sedéroulai<strong>en</strong>t du côté syri<strong>en</strong>. R.ISur le filV<strong>en</strong>ezuela«M<strong>en</strong>teur» contre «fasciste», labataille pour la succession de HugoChavez au V<strong>en</strong>ezuela le 14 avril adonné lieu avant-hier à des premierséchanges acerbes <strong>en</strong>tre le candidatconfirmé de l'opposition H<strong>en</strong>riqueCapriles et le présid<strong>en</strong>t par intérimNicolas Maduro. A peine legouverneur Capriles a-t-il confirmédimanche soir sa candidature lorsd'une confér<strong>en</strong>ce de presse au coursde laquelle il a notamm<strong>en</strong>t accusé lepouvoir «d'utiliser le corps duprésid<strong>en</strong>t (Hugo Chavez) pour fairecampagne» que Maduro estinterv<strong>en</strong>u à la télévision officiellepour l'accuser de «chercher laviol<strong>en</strong>ce». Aujourd'hui, «nous avonsvu le visage nauséabond de fascisteque tu es», a lancé le présid<strong>en</strong>t parintérim, critiquant une interv<strong>en</strong>tion«misérable», «déplorable»,«irresponsable», ou <strong>en</strong>core«infâme». Garantissant au «candidatperdant» de la présid<strong>en</strong>tielle du 7octobre une nouvelle «déroute le 14avril», Nicolas Maduro lui a <strong>en</strong> outrereproché d'être au service del'«oligarchie» et de fom<strong>en</strong>ter destroubles dans le pays afin dejustifier «une interv<strong>en</strong>tionétrangère».JaponTête baissée, yeux fermés, mainsjointes, les Japonais ont observéhier une minute de sil<strong>en</strong>ce à 14H46,deux ans exactem<strong>en</strong>t après unviol<strong>en</strong>t séisme suivi d'un tsunamimeurtrier et d'un terrible accid<strong>en</strong>tnucléaire à Fukushima.Cette catastrophe dans le nord-estdu pays a fait 15 881 morts et 2 668disparus, auxquels s'ajout<strong>en</strong>t 2 554personnes décédées à cause de ladégradation de leurs conditions devie, selon les tous derniers bilansofficiels disponibles hier. Dans d<strong>en</strong>ombreuses localités touchées, lavie s'est figée à l'heure dite pourune minute de sil<strong>en</strong>ce, comme àIshinomaki, ville martyretraumatisée par le décès de 4 000personnes, dont plus de 70 élèvesde l'école primaire d'Okawa,emportés par les flots au mom<strong>en</strong>toù ils t<strong>en</strong>tai<strong>en</strong>t de se réfugier sur leshauteurs. Les sirènes ont sonné d<strong>en</strong>ouveau pour marquer ce tristeanniversaire dans cette localitécôtière balayée par un v<strong>en</strong>t glaciallundi, tandis que des cérémoniesavai<strong>en</strong>t lieu sur toute la côteravagée et ailleurs dans le pays.IndeLe m<strong>en</strong>eur présumé du viol collectifd'une étudiante <strong>en</strong> Inde, une affairequi avait bouleversé le pays <strong>en</strong>décembre dernier, a été retrouvémort hier dans sa cellule à NewDelhi, suscitant la colère de lafamille de la victime et desaccusations selon lesquelles il a étéassassiné. Les autoritéspénit<strong>en</strong>tiaires de la prison de hautesécurité, Tihar, ont annoncé que ledét<strong>en</strong>u, Ram Singh, s'était p<strong>en</strong>duavec ses vêtem<strong>en</strong>ts noués les unsaux autres peu avant l'aube. Maisses par<strong>en</strong>ts ont nié l'hypothèse d'unsuicide et son avocat a jugé que samort devrait être traitée comme unmeurtre. Le corps de M. Singh, l'undes six auteurs présumés du violayant <strong>en</strong>traîné la mort d'uneétudiante de 23 ans, a été retrouvé à05H15 dans la cellule qu'il occupaitseul, ont affirmé des responsablesde cette prison située dans le nordde la capitale fédérale indi<strong>en</strong>ne.ALGERIE NEWS Mardi 12 mars 2013


Livraison de gazpour l'ItalieLa reprise<strong>en</strong> LibyeLa livraison de gaz liby<strong>en</strong> àl'Italie via le gazoduc Gre<strong>en</strong>Stream a repris après uneinterruption d'une semaine àla suite d'accrochages <strong>en</strong>tregroupes armés près d'un sitegazier dans l'ouest de laLibye, a indiqué dimanche unesource au sein de Millitah Oiland Gas. Le pom<strong>page</strong> du gaz<strong>en</strong> direction de l'Italie a reprisà un rythme normal, a déclarécette source, sous couvert del'anonymat. Millitah Oil andGas est une société mixtedét<strong>en</strong>ue à parts égales par legroupe énergétique itali<strong>en</strong> ENIet la Compagnie nationalepétrolière de Libye (NOC). Lecomplexe gazier, situé à unec<strong>en</strong>taine de kilomètres àl'ouest de Tripoli, fournit àl'Italie 17 millions de m3 degaz par jour. Des accrochagesavai<strong>en</strong>t opposé, le week-<strong>en</strong>ddernier, deux groupes d'exrebellesissus de deux villesde l'Ouest liby<strong>en</strong> (Z<strong>en</strong>t<strong>en</strong> etZouara), qui étai<strong>en</strong>t chargésde surveiller le complexe.L'activité a pu repr<strong>en</strong>dre aprèsqu'un accord a été trouvé<strong>en</strong>tre ces groupes rivaux etqu'une unité de l'armée a étédéployée sur le site pourassurer la sécurité, selon lasource au sein de Millitah Oiland Gas.A causede l'alcoolfrelaté cause5 mortset 69 casd'empoisonnem<strong>en</strong>tsCinq personnes sont mortesce week-<strong>en</strong>d à Tripoli aprèsavoir consommé de l'alcoolfrelaté, a indiqué unresponsable du C<strong>en</strong>trehospitalier de Tripoli, qui aégalem<strong>en</strong>t fait état de 69 casd'empoisonnem<strong>en</strong>t. Le c<strong>en</strong>trea reçu <strong>en</strong>tre samedi soir etdimanche matin 69 personnessouffrant d'empoisonnem<strong>en</strong>taprès avoir consommé del'alcool frelaté. Cinq autrespersonnes sont mortes dontune ce matin, a indiqué JomaaNasr, chef du service del'information du c<strong>en</strong>trehospitalier.Selon lui les servicessanitaires ont procédé à desdialyses pour une quinzainede personnes, alors que dix àquinze autres ont été placéessous assistance respiratoire.Le c<strong>en</strong>tre hospitalier continueà recevoir des casd'intoxication v<strong>en</strong>ant dediffér<strong>en</strong>tes banlieues deTripoli, a précisé M. Nasr,ajoutant que d'autreshôpitaux de la capitaleaurai<strong>en</strong>t admis des maladessupplém<strong>en</strong>taires. Youssef Al-Wafi, chef du service sanitairedu C<strong>en</strong>tre médical de Tripoli aindiqué que les exam<strong>en</strong>spréliminaires ont dévoilé dessymptômes d'intoxication à lasuite de la consommationd'alcool frelaté cont<strong>en</strong>ant duméthanol, un produit qui peutprovoquer une insuffisancerénale, une cécité ou descrises d'épilepsie, voire ledécès de la victime.> N O T R E V I S I O N D U M A G H R E BSous la pression de l’oppositionEnnahda faitdes concessionsLe mouvem<strong>en</strong>t islamique tunisi<strong>en</strong> Ennahda qui dirige la coalition aupouvoir a été am<strong>en</strong>é à faire un <strong>en</strong>semble de concessions <strong>en</strong> raison dela crise multidim<strong>en</strong>sionnelle qui secoue le pays et des pressionsémanant des forces de l’opposition, à telle <strong>en</strong>seigne qu’il a décidé decéder les ministères de souveraineté qu’il n’était pas prêt à s’<strong>en</strong>départir, estim<strong>en</strong>t les observateurs.et politologuetunisi<strong>en</strong>Samir Brahmi aL’analysteestimé dans desdéclarations de presse que ceparti islamique «n’était pas<strong>en</strong>core prêt» à accéder aupouvoir, voire même qu’il«n’avait pas suffisamm<strong>en</strong>td’expéri<strong>en</strong>ce pour diriger lepays», soulignant que «face àdes crises extrêmem<strong>en</strong>taiguës» le parti islamique aété obligé à céder, <strong>en</strong> guisede concessions, les ministèresrégali<strong>en</strong>s de l’Intérieur,des Affaires étrangères, de laJustice et de la Déf<strong>en</strong>se, etce, pour satisfaire l’opposition et lasociété civile. Pour le politologuetunisi<strong>en</strong>, le mouvem<strong>en</strong>t Ennahda,un mois après l’assassinat de l’opposantChokri Belaïd qui fait plongerle pays dans une nouvelle criseet a été à l’origine de la démissiondu chef du gouvernem<strong>en</strong>t HamadiJebali, a éprouvé une grande peineà former un nouveau gouvernem<strong>en</strong>tsous la présid<strong>en</strong>ce d’AliLarayedh <strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec lespartis du Congrès et du Takatoul,membres de l’anci<strong>en</strong>ne coalition,sans arriver à élargir l’alliance aupouvoir à d’autres partis politiques.Ces derniers "avai<strong>en</strong>t refusé"d’<strong>en</strong>trer dans le nouveau gouvernem<strong>en</strong>t,car rejetant le «principede quotas" ou "n’étant pas convaincus»par le programme du gouvernem<strong>en</strong>t.L’analyste tunisi<strong>en</strong> aajouté que le mouvem<strong>en</strong>tEnnahda, avant de céder les ministèresde souveraineté, a dufaire une autre concession,celle de r<strong>en</strong>oncer à introduirela Charia islamiquedans la prochaineConstitution «commesource unique de référ<strong>en</strong>cede gouvernance <strong>en</strong>Tunisie», et d’accepter derégler les problèmes de lapresse par voie de décrets."Le mouvem<strong>en</strong>t Ennahdadevrait à l’av<strong>en</strong>ir avoir un<strong>en</strong>ouvelle approche de laréalité politique du pays,sinon les prochaineséchéances électorales (présid<strong>en</strong>tielleet législatives)ne seront pas <strong>en</strong> sa faveur», a-t-ildit. L’autre politologue tunisi<strong>en</strong>Ahmed M<strong>en</strong>ai, estime quant à lui,que les modes «obscurs» de gouvernancepratiqués par Ennahdareposant notamm<strong>en</strong>t sur «la logiquede la confrontation» s’expliqu<strong>en</strong>tpar l’attachem<strong>en</strong>t de ce partiaux vieilles méthodes qu’il utilisaitlorsqu’il activait dans la clandestinitédu temps de l’anci<strong>en</strong> régime.R. M.MarocDes c<strong>en</strong>taines de migrantsclandestins abandonnésDes c<strong>en</strong>taines de migrantssubsahari<strong>en</strong>s aurai<strong>en</strong>t été«abandonnés sans assistance»par les autorités marocainesprès d’Oujda (frontières algéromarocaines),a indiqué le rapporteurspécial sur la torture et les traitem<strong>en</strong>tscruels, inhumains et dégradants,Juan E. M<strong>en</strong>dez, dans un rapportpublié récemm<strong>en</strong>t. «Des c<strong>en</strong>tainesde migrants aurai<strong>en</strong>t étéabandonnées sans assistance dans«le no man’s land», généralem<strong>en</strong>tprès d’Oujda», a souligné ce rapporteurspécial des Nations unies dansun docum<strong>en</strong>t r<strong>en</strong>du public le 28févier dernier. Le rapporteur a, dansce contexte, évoqué des informationsfaisant état «des viol<strong>en</strong>ces physiqueset sexuelles systématiques»que les services de sécurité marocainsfont subir aux migrants clandestinsqui t<strong>en</strong>tai<strong>en</strong>t de rejoindrel’Europe via le nord du Maroc.Selon M<strong>en</strong>dez, les suspects dans desaffaires de terrorisme ou de m<strong>en</strong>aceà l’ordre national «ne sont généralem<strong>en</strong>tpas officiellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>registrés»et se retrouv<strong>en</strong>t «<strong>en</strong>fermés p<strong>en</strong>dantplusieurs semaines sans être prés<strong>en</strong>tésdevant un juge». Concernant lescas de manifestations, le rapporteursouligne «l’usage excessif de laforce" et décrit des «cas de viol<strong>en</strong>ces,de comportem<strong>en</strong>ts dégradants voirede torture, au cours des arrestationset des transferts des suspects». Lerapporteur onusi<strong>en</strong> déplore, d’autrepart, «l’abs<strong>en</strong>ce d’<strong>en</strong>quêtes prompteset détaillées sur les responsablesde tortures, mauvais traitem<strong>en</strong>ts etpersécution», ainsi que «l’abs<strong>en</strong>cede réponse et de réparation aux victimes».En reportant l’<strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>tde l’arrestation, les autoritésmarocaines «report<strong>en</strong>t la possibilitépour les suspects, non seulem<strong>en</strong>t derecevoir une assistance juridique,mais égalem<strong>en</strong>t de prév<strong>en</strong>ir leursproches comme le prévoit la loi», a-t-il poursuivi. «Lorsque des victimesde mauvais traitem<strong>en</strong>ts veul<strong>en</strong>tobt<strong>en</strong>ir réparation, les juges mett<strong>en</strong>t<strong>en</strong> cause leur crédibilité et les accus<strong>en</strong>tde ne pas s’être manifestés asseztôt. Ainsi, au court de la période2009-2012, il semble que personn<strong>en</strong>’ait été poursuivi pour ce motif», aécrit M. M<strong>en</strong>dez dans son rapport. Ila <strong>en</strong>core souligné que «les conditionsde dét<strong>en</strong>tion dans la plupartdes prisons demeur<strong>en</strong>t alarmantes<strong>en</strong> raison de la surpopulation, desmauvais traitem<strong>en</strong>ts et des sanctionsdisciplinaires abusives». «Lesystème judiciaire marocain reposesur les aveux comme preuve principale.Or la plupart des aveux sontobt<strong>en</strong>us sous la torture», s’est-ilétonné, ajoutant que «de nombreuxcas de viols, viol<strong>en</strong>ces physiques etisolem<strong>en</strong>ts de plusieurs semainesont été rec<strong>en</strong>sés» au Maroc.Maroc3 policiers tués par unde leur collègueUn brigadier a assassiné 3 de ses collègues avec son arme de service dansun commissariat de Mecharaa Bel Ksiri. Trois policiers ont été tués parballes, dimanche matin, par un de leurs collègues qui a fait usage de sonarme de service, dans le commissariat de police de Mecharaa Belksiri,selon un communiqué du ministère de l'Intérieur. L'auteur du crime,brigadier de son état, était dans un état hystérique dont on ignore lesraisons, précise la même source, ajoutant que le mis <strong>en</strong> cause a été arrêtépar les services de sécurité. Suite à ce drame, la Direction Générale de laSûreté Nationale (DGSN) a dépêché sur place une commission de laC<strong>en</strong>trale compr<strong>en</strong>ant un psychiatre. Une <strong>en</strong>quête a été ouverte à ce sujetsous la supervision du parquet compét<strong>en</strong>t, selon le communiqué.17Programmede relanceéconomique liby<strong>en</strong>L’élogede LagardeLe Fonds monétaire international(FMI) a indiqué que la Libye a faitdes progrès remarquables dans lareprise, la croissance économiqueet le développem<strong>en</strong>t après larévolution qui a eu lieu dans cepays. «La croissance économique<strong>en</strong> 2012 a dépassé les 100 pourc<strong>en</strong>t, reflétant une forte reprise deson effondrem<strong>en</strong>t p<strong>en</strong>dant larévolution. Les derniersindicateurs point<strong>en</strong>t vers unerestauration de la productiond'hydrocarbures dans le courantde cette année et unrétablissem<strong>en</strong>t complet de lacroissance dans le secteur horshydrocarbures <strong>en</strong> 2014 », adéclaré un haut fonctionnaire duFMI, M. Ralph Chami, dans uncommuniqué. Chami a conduitune mission à Tripoli, <strong>en</strong> Libye,<strong>en</strong>tre le 20 février et le 7 mars,pour des discussions avec lesautorités liby<strong>en</strong>nes dans le cadredes discussions annuelles du FMI.Il a révélé que l'inflation esttombée à 6 pour c<strong>en</strong>t <strong>en</strong> 2012, etune nouvelle baisse est att<strong>en</strong>duecette année. Grace à une prise <strong>en</strong>charge importante des dép<strong>en</strong>sesde reconstruction et de lademande privée, la croissancehors hydrocarbures devraitatteindre <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne 15 pourc<strong>en</strong>t au cours de la période 2013-2018», a-t-il affirmé. Chami aégalem<strong>en</strong>t déclaré que «lasituation financière a comm<strong>en</strong>cé àse normaliser après que laplupart des sanctions de l'ONUqui avait gelé les avoirs extérieursde la Libye ont été levées le 16décembre 2011, permettant à laBanque c<strong>en</strong>trale de fournir desliquidités <strong>en</strong> devises aux banqueset aider à normaliser les activitésdes banques commerciales. Selonlui: «En 2012, la masse monétairea augm<strong>en</strong>té de 11,5 pour c<strong>en</strong>tavec un transfert de la monnaieaux dépôts reflétant la confianceaccrue dans le système bancaire».«À moy<strong>en</strong> terme, les autoritésdoiv<strong>en</strong>t répondre à un largeév<strong>en</strong>tail de questions, notamm<strong>en</strong>tle r<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t des capacitésinstitutionnelles, l'améliorationde la qualité de l'éducation, lareconstruction des infrastructureset la mise <strong>en</strong> place d'un filet desécurité sociale efficace. Pouraider à r<strong>en</strong>forcer les capacités, lesautorités liby<strong>en</strong>nes et le FMI ontconv<strong>en</strong>u d'un programmed'assistance technique globale', aindiqué le communiqué.Cep<strong>en</strong>dant, la compilation desdonnées reste faible et lesresponsabilités sont réparties<strong>en</strong>tre plusieurs ag<strong>en</strong>ces. «Lesautorités liby<strong>en</strong>nes sontsoucieuses d'améliorer lacompilation des données et latranspar<strong>en</strong>ce, mais elles ontbesoin d'assistanceinternationale pour formuler etmettre <strong>en</strong> ?uvre une stratégieglobale', ajoute le communiqué.La mission du FMI a r<strong>en</strong>contré lePremier ministre Ali Zeidan, leministre des Finances, HaithemJalgham, le gouverneur de laBanque c<strong>en</strong>trale, SaddekElkabeer, le présid<strong>en</strong>t du Congrèsnational, Mohamed Magariaf,d'autres responsables de laBanque c<strong>en</strong>trale et dugouvernem<strong>en</strong>t, des membres duCongrès national général et lesreprés<strong>en</strong>tants des groupes de lasociété civile.ALGERIE NEWS Mardi 12 mars 2013


18Les g<strong>en</strong>s> S P O R T SCe succès fut loin d'êtreconvaincant mais il a aumoins permis au Realde ravir la deuxièmeplace à l'Atletico Madrid, qui aperdu (1-0) à domicile dimanchesoir contre la Real Sociedad. LePortugais Ronaldo a touché labarre transversale <strong>en</strong> premièrepériode avant d'ouvrir le score à61’ de jeu puis de marquer sur unp<strong>en</strong>alty dix minutes plus tard,après l'égalisation du Celta parIago Aspas (63’). Buteur mardicontre son anci<strong>en</strong> clubManchester United, CristianoRonaldo <strong>en</strong> est à 26 réalisations<strong>en</strong> championnat, ce qui <strong>en</strong> faitpour l'instant le deuxième attaquantle plus prolifique derrièreLionel Messi (40).Les Madrilènes ont failliconcéder le match nul dans lesdernières minutes mais la barreles a sauvés sur une t<strong>en</strong>tative del'anci<strong>en</strong> Monégasque Park Chuyoung.Le Barça, qui a battu leDeportivo La Corogne (2-0)samedi, est toujours premier avec71 points, contre 58 pour le Realet 57 pour l'Atletico. Le CeltaVigo, à la lutte pour ne pasSaphir TaiderLe néo-international algéri<strong>en</strong> du FC Bologne (Serie A itali<strong>en</strong>ne), Saphir Taider, a affiché sa«fierté» d’avoir opté pour l’équipe nationale d’Algérie de football, précisant que beaucoupde choses dont le projet sportif, ont pesé dans son choix. «C’est un s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t, de joie, defierté, et surtout d’honneur de jouer pour l’Algérie. En plus du fait que ma mère soitAlgéri<strong>en</strong>ne, Je t<strong>en</strong>ais de tout cœur faire plaisir à tous mes proches. Mais c’est aussi le projetsportif qui a fini par me convaincre d’opter pour l’Algérie. Le peule algéri<strong>en</strong>, qui a un<strong>en</strong>gouem<strong>en</strong>t énorme pour le football, m’a aussi donné l’<strong>en</strong>vie de pr<strong>en</strong>dre cette décision», aaffirmé Saphir Taider, dans un <strong>en</strong>treti<strong>en</strong> téléphonique. Taider (21 ans), qui pouvaitégalem<strong>en</strong>t jouer pour la Tunisie ou la France, a été qualifié par la fédération internationalede football (FIFA) pour jouer au profit de l’Algérie. Il est le second joueur à être qualifié <strong>en</strong>quelques jours, après le milieu de terrain du FC Gr<strong>en</strong>ade (Liga espagnole), Yacine Brahimi.LigaLe Real, nouveaudauphinCristiano Ronaldo, qui a offert cette semaine au Real Madrid la qualification pour les quartsde finale de Ligue des champions, a inscrit avant-hier soir un doublé lors de la victoirelaborieuse (2-1) contre le Celta Vigo <strong>en</strong> Liga espagnole.retomber <strong>en</strong> deuxième divisionaprès sa remontée <strong>en</strong> puissance leprintemps dernier, est 19 e avec 23points, soit deux de moins que lepremier non relégable, le RealSaragosse.Un peu plus tôt dans la journée,Val<strong>en</strong>ce avait manqué l'occasionde remonter au classem<strong>en</strong>t<strong>en</strong> tombant (1-0) sur le terrain del'Athletic Bilbao.Les Val<strong>en</strong>cians, éliminés cettesemaine par le Paris Saint-Germain <strong>en</strong> huitièmes de finalede la Ligue des champions, sontseptièmes à deux points deLyon et Marseille se sont mutuellem<strong>en</strong>tfreinés avant-hier soir dans la course àla Ligue des champions, voire au titre,<strong>en</strong> Ligue 1 avec un match nul (0-0)sans folieau stade de Gerland <strong>en</strong> clôture de la 28e journée.Les deux équipes conserv<strong>en</strong>t chacuneleur place, la deuxième pour les Lyonnais et latroisième pour les Marseillais, mais perd<strong>en</strong>tdu terrain sur le Paris Saint-Germain et aiguis<strong>en</strong>tles ambitions de leurs poursuivants.Saint-Eti<strong>en</strong>ne et Nice, qui a battu Montpellier2-0 dans l'après-midi, ne sont plus qu'à deuxpoints de l'OM et à cinq de l'OL. Et le PSG adésormais quatre longueurs d'avance avantles dix derniers matches de la saison. Autantdire que les deux équipes, pourtant habituéesà faire le spectacle dans leurs confrontationsdirectes, ont réalisé une mauvaise opération.D'autant plus pour les joueurs de Rémi Gardequi jouai<strong>en</strong>t à domicile et avai<strong>en</strong>t gagné (4-1)à l'aller. Mais sur leur pelouse, ils n'ont jamaisréussi à trouver de solutions, malgré l'associationde Bafétimbi Gomis, Lisandro Lopez etAlexandre Lacazette <strong>en</strong> attaque au coup d'<strong>en</strong>voi.«On aurait préféré faire une meilleureopération», a admis Bafétimbi Gomis surCanal+. «Mais on jouait contre une équipe del'OM qui jouait son va-tout et qui s'accroche».«C'était un match de Coupe d'Europe»,a estimé l'<strong>en</strong>traîneur de l'OM, Elie Baup, quifaisait davantage référ<strong>en</strong>ce au prestige de l'affichequ'à la qualité du jeu proposé. Dansl'après-midi, Nice a mis fin à la série de troisvictoires consécutives de Montpellier <strong>en</strong>Ligue 1 grâce à un doublé de l'une de ses jeunespousses, Stéphane Bahok<strong>en</strong> (2-0). Nicesortait lui d'une semaine délicate avec uneclaque reçue le week-<strong>en</strong>d dernier à Saint-Eti<strong>en</strong>ne (4-0) et la susp<strong>en</strong>sion jusqu'à la finde la saison de Val<strong>en</strong>tin Eysseric pour avoirgrièvem<strong>en</strong>t blessé le Stéphanois JérémyClém<strong>en</strong>t.«C'est une belle réaction après Saint-Eti<strong>en</strong>ne, il était important de montrer quec'était un accid<strong>en</strong>t. On montre qu'on peutt<strong>en</strong>ir la route, on est ambitieux dans le jeu», asouligné l'<strong>en</strong>traîneur Claude Puel <strong>en</strong> confér<strong>en</strong>cede presse. Les Aiglons ont pris d'<strong>en</strong>tréeMalaga, quatrième et de la RealSociedad, cinquième. Le BetisSéville, vainqueur v<strong>en</strong>dredid'Osasuna (2-1), est sixième à unpoint de ce duo et donc <strong>en</strong> coursepour la dernière place qualificativepour la prestigieuse compétitioneuropé<strong>en</strong>ne. R. S.Ligue 1Lyon et Marseille se neutralis<strong>en</strong>tles champions de France à la gorge et ont étérécomp<strong>en</strong>sés à la 12’ quand Eric Bauthéac,parti côté gauche, a adressé un c<strong>en</strong>tre rasant àBahok<strong>en</strong>, qui a trompé de près GeoffreyJourdr<strong>en</strong> (12’). Douze minutes plus tard, l'attaquantde 20 ans qui n'avait disputé jusqu'icique 160 minutes dans l'élite <strong>en</strong> deux ans s'estoffert un doublé <strong>en</strong> marquant du g<strong>en</strong>ou aprèsune frappe de Luigi Bruins repoussée par lepoteau gauche de Jourdr<strong>en</strong>.Le buteur du jour, qui n'avait plus fouléune pelouse de Ligue 1 depuis septembre <strong>en</strong>raison d'une fracture du péroné puis d'unesusp<strong>en</strong>sion après son retour <strong>en</strong> réserve,savourait. «Deux buts, je suis d'autant plussatisfait que j'ai beaucoup travaillé pour ça.J'avais un peu la pression mais la confiancedu coach m'a rassuré», a dit Bahok<strong>en</strong>.Assommés par la vitesse de jeu et la qualitétechnique de Nice, les hommes de R<strong>en</strong>éGirard n'ont pas existé au cours de cette r<strong>en</strong>contremis à part sur une frappe <strong>en</strong> deuxièmemi-temps de Younès Belhanda repoussée parla barre transversale (86’).CAN U-20La sélectionalgéri<strong>en</strong>nes ’ i mpose faceà l’IRBMaghnia (3-0)La sélection algéri<strong>en</strong>ne de footballdes U-20 s’est imposée, avant-hierau stade Ahmed-Zabana d’Oran,face à l’IRB Maghnia sur le scorede trois buts à zéro, <strong>en</strong> matchamical, dans le cadre de lapréparation des Verts pour la CAN,prévue <strong>en</strong> Algérie du 16 au 30mars. Les protégés du françaisJean-Marc Nobilo ont laissé uneexcell<strong>en</strong>te impression durant lesmatchs de préparation, ce quidémontre une certaine «montée<strong>en</strong> puissance» à quelques jours dur<strong>en</strong>dez-vous contin<strong>en</strong>tal, selon destechnici<strong>en</strong>s prés<strong>en</strong>ts au match.«Notre objectif est d’atteindre ledernier carré et nous qualifier pourla coupe du monde de lacatégorie, prévue <strong>en</strong> juin prochain<strong>en</strong> Turquie», a déclaré à la pressele coach des juniors algéri<strong>en</strong>s. Ilaffirmera qu’un important travailpsychologique a été effectué parle staff technique national afin demettre les joueurs <strong>en</strong> confiancepour porter haut les couleursnationales.Jean-Marc Nobilo a précisé que lesaspects psychologiques,physiques et technico-tactique ontété pris <strong>en</strong> charge durant cettepréparation. «J’ai choisi de livrerce dernier match de préparationau stade d’Oran, où se disputerala finale afin de motiver mesjoueurs pour travailler afind’atteindre les objectifs fixés», a-tilindiqué. L’équipe nationaleaffrontera, samedi prochain à AïnTémouch<strong>en</strong>t, la sélectionbéninoise <strong>en</strong> match d’ouverture decette CAN.Premier LeagueLiverpool met finà l'invincibilitéde Tott<strong>en</strong>hamLiverpool a mis fin dimanche à lasérie de 12 matches sans défaitede Tott<strong>en</strong>ham <strong>en</strong> Premier Leaguegrâce à une victoire (3-2) obt<strong>en</strong>ue<strong>en</strong> fin de r<strong>en</strong>contre sur un p<strong>en</strong>altyde Stev<strong>en</strong> Gerrard.Tott<strong>en</strong>ham, qui m<strong>en</strong>ait (2-1) àl'heure de jeu, rate une belleopportunité de réduire l'écart avecle deuxième Manchester City, quijouait samedi <strong>en</strong> FA Cup. Les Spurssont troisièmes à cinq longueursdes Citiz<strong>en</strong>s avec un match <strong>en</strong>plus.Liverpool, qui a assisté au 50 e butde Luis Suarez sous le maillotrouge, remonte à la sixième place.Après l'ouverture du score deSuarez à la 21e minute, Tott<strong>en</strong>hamsemblait avoir pris le contrôlegrâce à Jan Vertongh<strong>en</strong>, auteur del'égalisation de la tête (45 e ) puisd'un second but huit minutesaprès le retour des vestiaires.Mais Stewart Downing a ram<strong>en</strong>éles Reds à hauteur à la 66 e <strong>en</strong>profitant d'une erreur dudéf<strong>en</strong>seur Kyle Walker. Une autremaladresse, de l'attaquantJermain Defoe alors dans uneposition déf<strong>en</strong>sive, a mis B<strong>en</strong>oîtAssou-Ekotto sous pression.L'arrière gauche a fait faute surSuarez et Gerrard a transformé lep<strong>en</strong>alty (82’). Dans l'autrer<strong>en</strong>contre du jour, Newcastle a dûse montrer plus pati<strong>en</strong>t <strong>en</strong>corepour l'emporter (2-1) sur StokeCity grâce à un but de YohanCabaye à la 72 e et un autre dePapiss Cissé dans le tempsadditionnel.ALGERIE NEWS Mardi 12 mars 2013


M E D I A N E TSites pornographiquesL'Europe veut moraliserInternet19Les G<strong>en</strong>sSeth PriebatschAujourd’hui, les députés europé<strong>en</strong>s devront se prononcer sur une proposition de loi visant àinterdire «toute forme de pornographie dans les médias, y compris Internet».Il y a quelques semaines, ladéputée europé<strong>en</strong>ne néerlandaise,Karika Tamara Liotard,a publié un rapport sur «l’éliminationdes stéréotypes liés aug<strong>en</strong>re dans l’Union» dans lequelelle réclame, <strong>en</strong>tre autres, «l’interdictionde toutes les formes depornographie dans les médias», ycompris Internet. Le Web est particulièrem<strong>en</strong>tvisée. «Une politiqued'élimination des stéréotypesdans les médias passe nécessairem<strong>en</strong>tpar une action sur le terrainnumérique», assure le rapport. Etpour y arriver, elle propose decréer «une charte à laquelle tousles opérateurs de l’Internetserai<strong>en</strong>t invités à adhérer». Unvote est prévu aujourd’hui auParlem<strong>en</strong>t europé<strong>en</strong> pour adoptercette proposition de résolution.Evidemm<strong>en</strong>t, sur la Toile, le sangn’a fait qu’un tour. Et c’est un billetdu député Christian Engström,membre du parti pirate suédois,qui a mis le feu aux poudres. Pourlui, il s’agit d’une t<strong>en</strong>tative d’atteinteà la liberté d’expression. Lacréation d’une charte revi<strong>en</strong>drait àmettre <strong>en</strong> place un système dec<strong>en</strong>sure «autorégulatoire» opérépar des acteurs privés, et cela dansle seul but de «court-circuiter l’articlesur la liberté d’expression dela conv<strong>en</strong>tion europé<strong>en</strong>ne desdroits de l’Homme». Par conséqu<strong>en</strong>t,il indique qu’il voteracontrecetteproposition.L’associationEuropean Digital Rights, de soncôté, estime que cette propositionest tout simplem<strong>en</strong>t «ridicule» et«absurde», sans parler de la qualitérédactionnelle du docum<strong>en</strong>tqu’elle trouve «extrêmem<strong>en</strong>t mauvaise».Un vote positif ne pourraitque «saper la crédibilité» duParlem<strong>en</strong>t europé<strong>en</strong>. Sur Twitter,les comm<strong>en</strong>taires ne sont pasmoins sévères : cette propositionn’est «pas crédible» et ne seraitqu’une preuve de «puritanismemoderne». Certains craign<strong>en</strong>tnéanmoins la mise <strong>en</strong> place d’unefuture «Hadopi du porno».Beaucoup de citoy<strong>en</strong>s europé<strong>en</strong>sont, par ailleurs, pris leurs claviers<strong>en</strong> main et <strong>en</strong>voyés des emails auxdéputés. A tel point que, selonChristian Engström, le serviceinformatique du parlem<strong>en</strong>t a bloquél’arrivée de ces courriels. Ceque, d’ailleurs, le député critiquefermem<strong>en</strong>t. «Un parlem<strong>en</strong>t quiconsidère les messages de citoy<strong>en</strong>ssur un sujet d’actualité comme duspam n’a que très peu de légitimitédémocratique à mes yeux», souligne-t-il.Que va-t-il donc se passerla semaine prochaine? Et bi<strong>en</strong> sansdoute pas grand-chose. Car mêmesi cette résolution est votée, elle nese transformera pas <strong>en</strong> loi pourautant. Pour cela, il faudrait que laCommission fasse d’abord uneproposition de loi, ce qui est peuprobable. Marc Dorcel, YouPorn,etc. peuv<strong>en</strong>t donc dormir sur leurdeux oreilles.Toujours habillé <strong>en</strong> orange, cejeune homme élastique etsouriant est partout sur cettesession de SXSW. Sa société LevelUp, qui propose un système depaiem<strong>en</strong>t par smartphone, vi<strong>en</strong>td'annoncer son millionième cli<strong>en</strong>tet mène un combat féroce contreGoogle, qui t<strong>en</strong>te d'imposer sonpropre système : le GoogleWallet. A tous les étages duConv<strong>en</strong>tion C<strong>en</strong>ter d'Austin, lesv<strong>en</strong>deurs de Level Up harangu<strong>en</strong>tles participants <strong>en</strong> leur offrant '5dollars gratuits' s'ils télécharg<strong>en</strong>tl'application. Difficile d'yéchapper.Cette désaffection n'a pas l'air degêner Seth Priebatsch, prés<strong>en</strong>tépar les organisateurs comme'peut-être le prochain Steve Jobs,ou alors juste un type un peu fou.AustralieLes ordinateursde la Banquec<strong>en</strong>trale piratésLes réseaux informatiques de la Banque c<strong>en</strong>trale australi<strong>en</strong>neont bi<strong>en</strong> été piratés, comme l'affirmai<strong>en</strong>t ces dernières semainesla presse australi<strong>en</strong>ne. La Banque c<strong>en</strong>trale a, <strong>en</strong> effet,confirmé ces attaques après une <strong>en</strong>quête m<strong>en</strong>ée par le quotidi<strong>en</strong>Australian Financial Review, selon laquelle plusieurs ordinateursont été contaminés par un logiciel malveillant. D'autres journauxaffirm<strong>en</strong>t désormais que l'attaque a été m<strong>en</strong>ée par des logiciels chinoisà la recherche d'informations s<strong>en</strong>sibles. Lors d'une de ces attaques,un logiciel d'espionnage développé par des Chinois aurait <strong>en</strong>effet recherché des informations confid<strong>en</strong>tielles sur les négociationsdu G20 <strong>en</strong> 2011, lorsque les taux de change et les réserves de changesde la Chine étai<strong>en</strong>t au programme du sommet de Séoul.Galaxy S4Samsungvoudraitintégrer lecontrôle parles yeuxSamsung pourrait bi<strong>en</strong> intégrerla fonction Eye Scroll à sonGalaxy S4, dont la prés<strong>en</strong>tationà la presse est calée au 14mars prochain, rapporte le NewYork Times. Eye Scroll permetde détecter où regard<strong>en</strong>t lesyeux sur l'écran du smartphoneet de passer automatiquem<strong>en</strong>tà la <strong>page</strong> suivant quandl'utilisateur arrive <strong>en</strong> bout detexte. D'autres constructeurssont intéressés par cettetechnologie du chinois Haiermais Samsung serait le premierà l'intégrer dans unsmartphone. Le Galaxy S4s'offrirait donc une bellepublicité.Internet ExplorerLe plus utilisé, loindevant GoogleChrom<strong>en</strong>e veut pas sedébarrasser d'InternetL'EuropeExplorer. Si le navigateurInternet de Microsoft est <strong>en</strong>chute libre depuis plusieursannées, il reste <strong>en</strong>core leader <strong>en</strong>Europe au moins de janvier,révèle une étude d'AT Internet(Xiti). Internet Explorer est à30,7 % de parts de marché, là oùGoogle Chrome est à 25,4 %. LeFirefox de Mozilla est à 24,5 %,alors que Safari dépasse les 15%.«Si Microsoft a du souci à sefaire sur le marché des navigateurs(Google Chrome n’est plusqu’à 6 points d’InternetExplorer), il dispose <strong>en</strong>core d’unetrès nette longueur d’avance sur lemarché des OS (plus de 60 points lesépar<strong>en</strong>t d’Apple)», peut-on lire surle site d'AT Internet. Une infographietrès claire est proposée et lessystèmes d'exploitation sont égalem<strong>en</strong>tpris <strong>en</strong> compte. «Google progressesur les OS et <strong>en</strong> particuliersur les navigateurs grâce à GoogleChrome qui occupe depuis décembre2012 la seconde place <strong>en</strong>Europe (N°1 <strong>en</strong> Espagne). Sanscompter sur son hégémonie sur lemarché de la recherche avec plus de90% des visites <strong>en</strong> France, <strong>en</strong>Allemagne, <strong>en</strong> Espagne et auRoyaume-Uni», assure l'étude.ALGERIE NEWS Mardi 12 mars 2013


20 > I M M O B I L I E RAg<strong>en</strong>ce immobilière RahalToutes Transactions ImmobilièresAgrée par Fnai & Cnrp Banque agrem<strong>en</strong>t n°305- VDS appart F3, surface : 70m 2 , 1 étage, àmercure 2 position, acte, prix : 1500u/nèg.- VDS appart F3, 1 étage, à bechdjerrag,participative, prix : 850u/nèg.- VDS appart F3, 1 étage, à Cité Zouaoui SidiMoussa, pas de porta, prix : 420u/nèg.- VDS villa R+2, surface : 173m 2 , à beylot 2 rueEucalyptus, papier tibre, 2 façades, RDC : cour+ F3, 1étage : F4 fini, 2 étage : dalle + terrasse,prix 1800u/nèg.- VDS carcasse, surfac : 165m 2 , à Khorchefcherarba, papier timbre, RDC + poteaux, prix650u/nèg.- VDS maisonnettre, surface : 125m2, à lot moinEucalyptus, acte, F3 + cour + garage 45m 2 , 8mde façades sur 22m 2 , réelle, prix : 1300u/nèg.- VDS villa R+1, surface : 350m 2 , acte + p/c, àtikesrain côté moufion d’Or, RDC : grande salon+ hammam + WC + suisine + garage pour 2voiture + jardin, 1étage : 5 chambre, prix :11000u/nèg.- VDS terrain 6000m2, papier timbre, àcherarba canada sotecom, prix : 2,8u/nèg.- VDS terrain 200m2, papier timner, à douéraprix : 450u.- VDS terrain 1 hectare, papier timbre, àCherarba canada Khorchef, prix : 2,8u/nèg.- VDS douche de 11 cabines + salon de coiffure3 fautal, place marché meftah wilaya de Blida,acte prix : 650u/nèg.Lot Monin n°26 n°48 Eucalyptus - AlgerTél / Fax : 021-50-12-64 Tél : 0554-63-93-14 - Mob : 0661-15-88-18E-mail : Immorahal@yahoo.frAGENCE IMMOBILIERE TRANSIKO02. RUE DUGUET (Vieux Kouba ) .ALGERTEL : 021-29-88-05 - MAIL : transiko@gmail.comEL ACHOURV<strong>en</strong>teAppartem<strong>en</strong>t / F4 / 95 m 2 Prix :1520UOUED ROMANE, cité 100 logts :v<strong>en</strong>d un F4, 1 er étage, sup.95m 2 ,propre,prix : 1520U/nég.BIRTOUTAV<strong>en</strong>teTerrain / 403 m 2 Prix : 920UDOUAR EL KAHLA : v<strong>en</strong>d un terrainde 403m 2 , une façade, prix :920U/nég.KOUBA- V<strong>en</strong>teVilla / R+1 / 5 Pièces / 800 m 2Prix : 15000U- V<strong>en</strong>teAppartem<strong>en</strong>t / F3 / 75 m 2 Prix :1550UV<strong>en</strong>d une villa à démolir, R+1,sup.800m 2 , composée de 05 piècesavec jardin. prix : 15000U/nég.GARIDI 1 v<strong>en</strong>d un f3 rdc .propreSIDI MOUSSAV<strong>en</strong>teAppartem<strong>en</strong>t / F5 / 105 m 2 Prix :1050UAvec garage- V<strong>en</strong>d un F5, rdc, sup.105m 2 , bi<strong>en</strong>fini, avec un jardin de 250m 2 , avecarbre et garage. prix : 1050U /negKOUBA- Loue un duplex de 350m 2Rdc : garage pour 2 voitures+grand salon +cuisine +sanitaire1er :5 pieces +sdb .2éme : 2piéces +sdbJardin .chauffage c<strong>en</strong>trale .meubléou sans meuble.Prix : 25 millions sans meuble- Loue une villa à kouba composéede Rdc : garage pour 4 voitures1er : salon+cuisine.2éme : 3 pièces +sdb+toilette3éme : 4 pièces +toilette +douchePrix :15 millions /négGUÉ DE CONSTANTINE :Loue un f2 80m 2 composeé de deuxpieces cuisines sdb . Prix : 24000da*CHERCHE pour des cli<strong>en</strong>ts trèssérieux et <strong>en</strong> att<strong>en</strong>te des appartem<strong>en</strong>tspour location et pour achat,les <strong>en</strong>virons de Garidi I et II, coop.Sud et Nord, les Annassers, Koubac<strong>en</strong>tre, Alger et Bab EzzouarAg<strong>en</strong>ce immobilière RahalToutes Transactions ImmobilièresAgrée par Fnai & Cnrp Banque agrem<strong>en</strong>t n°305- VDS appart F3, sup : 56m 2 , à cité 1600logts Eucalyptus, RDC, prix : 550u/nèg.- VDS appart F4, 4 étage, à cité CNEPchâteau rouge Eucalyptus, acte <strong>en</strong> cour,prix : 750u.- VDS villa R+1, sup : 130m 2 , à SaadliaEucalyptus, papier timbre, RDC : F2 +Cuisine + sanitaire + WC + cour bi<strong>en</strong> fini, 1étage : F4 + cuisine + hammam, prix :1100u/nèg.- VDS carcasse, à Ouled el Hadj coté akrad,papier timbre, prix : 950u/nèg.- VDS carcasse, sup : 165m2, à Khorchefcherarba, papier timbre, RDC + poteaux,prix : 650/nèg.- VDS terrain 650m 2 , à Cherarba papiertimbre, prix 4u/m 2 nèg.- VDS terrain 600m 2 , papier timner, àCherarba Canada Sotecom, prix :2,8u/nèg.- VDS terrain 1 hectare, à Cherarba CanadaKhorchef, papier timbre prix : 2,8u/nèg.- VDS terrain 3 hectare, à Chebli cotéBouinan R+3, certaficat d’urbanisme, prix: 1,3u/m 2 nèg.Lot Monin n°26 n°48 Eucalyptus - AlgerTél / Fax : 021-50-12-64 Tél : 0554-63-93-14 - Mob : 0661-15-88-18E-mail : Immorahal@yahoo.frDemande d’emploiJ. F. 26 ans titulaire d’undiplôme de lic<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> informationque Mathématiquecherche emploi.N° Tél : 0553-09-76-46AVIS DE PERTED'un cachet rectangulaire portantm<strong>en</strong>tion : EURL PAPILLON,croissanterie, pâtisserie.Route du Nouveau Stade Rouiba✔ Vous êtes des particuliers ! ag<strong>en</strong>ces immobilières !✔ Vous voulez faire paraître une annoncegratuitem<strong>en</strong>t.Cela est possible !! Sur Algérie NewsEnvoyez vos annonces par fax au 021 63.70.16 - ou par email : Baldati1@yahoo.fr.“profitez,IMMOBILIERCherche Achat Appt d’un F2 ouF3 ou une petite maisonnettecolonel le prix raisonnable.Tél : 0796-17-22-680555-79-22-77ALGERIE NEWS Mardi 12 mars 2013


S E L E C T I O NDr.HouseCe soir sur TF1Young AdultCe soir sur Canal+> T É L É V I S I O NLESGENSOlivier Marchal21Une fillette de 6 ans convainc son père de faire une attraction, alorsque sa mère lui a interdit. Après avoir cédé, le père retrouve sa filleinsconsci<strong>en</strong>te saignant du nez. Les médecins pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t l'<strong>en</strong>fant <strong>en</strong>charge. Le docteur Foreman incite l'équipe à consulter le docteurElizabeth Lawson, qui n'est autre que la mère de l'<strong>en</strong>fant. Cettegénétici<strong>en</strong>ne s'est spécialisée dans la maladie dont souffre sa fille.Quant à Wilson, il ne veut pas suivre le traitem<strong>en</strong>t normal pourlutter contre son cancer. Il souhaite t<strong>en</strong>ter sa chance pour unechimiothérapie massive. Mais le risque de mourir des suites dutraitem<strong>en</strong>t est très important...Aung San Suu Kyi, un rêve birmanCe soir sur France 2Quand la LND, leparti d'Aung SanSuu Kyi, décrocheaux élections duprintemps dernierune quarantaine desièges auParlem<strong>en</strong>t, unhorizon nouveaus'offre à laBirmanie. Derrièrecette femmedev<strong>en</strong>ue icône, dejeunes élus décidésà bouleverser lescodes pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t lamain. La junte elleaussi lâche du lest,et laisse <strong>en</strong>trevoirla possibilité d'une ouverture. Aung San Suu Kyi et les 42 nouveauxdéputés de son parti t<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t alors de convaincre les générauxd'abandonner les privilèges auxquels ils ti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t tant, et avec eux,se mett<strong>en</strong>t <strong>en</strong> marche pour reconstruire le pays. Portraits croisésd'une femme et de son peuple.Mavis Gary, 37 ans, divorcée, habite Minneapolis et écrit deslivres pour adolesc<strong>en</strong>ts. Au mom<strong>en</strong>t où elle se r<strong>en</strong>d compte queson inspiration s'est tarie, elle reçoit un e-mail de Buddy Slade,son anci<strong>en</strong> amour de lycée, qui lui fait part de la naissance de lafille qu'il a eue avec Beth, son épouse. Pour Mavis, il s'agit d'unsigne. Elle décide donc de retourner à Mercury, la petite ville deleur <strong>en</strong>fance, et d'y reconquérir Buddy. Une fois sur place, elletombe sur Matt Freehauf, un anci<strong>en</strong> camarade de classe qui étaità l'époque le souffre-douleur du lycée. Quand elle lui appr<strong>en</strong>dses projets, Matt t<strong>en</strong>te de la dissuader. Mais la jeune femme estbi<strong>en</strong> décidée à r<strong>en</strong>ouer avec Buddy...Croisière au pôle SudCe soir sur France 5L'Antarctique resteune destinationinaccessible. Descroisières sonttoutefoisorganiséesp<strong>en</strong>dant les moisd'été austral. Leréalisateur aembarqué avec200 passagers àbord du Boréal, unpaquebotautonome et nonpolluant. Lorsquele temps estclém<strong>en</strong>t, les touristes peuv<strong>en</strong>t atteindre les rivages dela péninsule <strong>en</strong> Zodiac et découvrir les coloniesd'animaux qui y viv<strong>en</strong>t : phoques, manchots, baleines,éléphants de mer et des espèces d'oiseaux. NicolasDubreuil, le chef de l'expédition polaire <strong>en</strong> charge dessorties à terre, confie que l'accès à ces contréespréservées permet de faire de ces touristes desambassadeurs des pôles.Il fut un temps où Olivier Marchal nevoulait plus <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre parler de Braquo,l'excell<strong>en</strong>te série qu'il a créée pour canal+.Et pourtant, le réalisateur ne semble pasrancunier puisqu'il serait sur le point decollaborer à nouveau avec la chaîne pourun nouveau projet, <strong>en</strong>core <strong>en</strong> préparation,qu'il décrypte chez nos confrères deTvmag. Cette série, intitulée Section zérosera sombre et futuriste: «C'est une séried'anticipation à la Mad Max de 8x52minutes qui retrace ma visionapocalyptique de la société <strong>en</strong> 2040. Cesera très noir, très viol<strong>en</strong>t.» Autant dire unconcept que seule la chaîne canal +pourrait effectivem<strong>en</strong>t se permettre dediffuser.Marchal va décidém<strong>en</strong>t être trèsoccupé ces prochains mois, puisque outrela promotion à v<strong>en</strong>ir du film Un p'tit garsde Ménilmontant, il va égalem<strong>en</strong>t adapterune BD, Notre mère la guerre, avec Jean-Hugues Anglade dans le rôle-titre.Parallèlem<strong>en</strong>t, il tourne un téléfilm pourFrance 2, Vaugand, dans lequel il incarneraun avocat pénaliste.Syrie, le soufle de la révolteCe soir sur ArtePour marquer les deux ans du débutde la révolte dans le pays, une sériede courts métrages d'hier etd'aujourd'hui, fruit du travail et de lacréativité des réalisateurs syri<strong>en</strong>s. Ausommaire :Bullet: Un court métrage d'animationsyri<strong>en</strong> (muet) réalisé par KhaledAbdulwahed <strong>en</strong> 2011.Return to Homs: Un docum<strong>en</strong>taire réalisé par TalalDerky.Tuj: Un court métrage syri<strong>en</strong> réalisé par KhaledAbdulwahed <strong>en</strong> 2012.Morning Fears, Night Chants: Un docum<strong>en</strong>taire syri<strong>en</strong>réalisé par Salma Deiry et Rula Latqani <strong>en</strong> 2012.Mèche rebelle: Un court métrage syri<strong>en</strong> réalisé <strong>en</strong> 2011par le collectif Abou Naddara.Damascus, My First Kiss: Un docum<strong>en</strong>taire syrolibanais-qatariréalisé par Lina Al Abed <strong>en</strong> 2012.Le soldat inconnu: Un court métrage syri<strong>en</strong> réalisé <strong>en</strong>2012 par le collectif Abou Naddara.Step by Step: Un docum<strong>en</strong>taire syri<strong>en</strong> <strong>en</strong> noir et blancréalisé par Ossama Mohammed <strong>en</strong> 1978.28, rue Ahmed Boualem Khalfiex-Burdeau, Alger c<strong>en</strong>treQuotidi<strong>en</strong> d'informations généralesEdité par EURL Express News aucapital de 100.000 DARC : 0962805B03Siège social : Maison de la PresseTahar Djaout, 1 rue Bachir Attar, Placedu Premier Mai, Alger…MANAGER GENERALDIRECTEUR DE LA PUBLICATIONHamida AyachiDIRECTEUR DE LA RÉDACTIONChabi YacineSECRETAIRE GÉNÉRAL DE LARÉDACTIONMassinissa BoudaoudMAILredactionews@yahoo.frREDACTIONTél : 021 637 018SITEwww.algeri<strong>en</strong>ews.infoREDACTION EN CHEFTél/Fax : 021 637 016ADMINISTRATIONTél : 021 663 880Fax : 021 663 879PUBLICITÉ/MARKETINGTél / Fax : 021 663 693ANEP : 1, av. Pasteur, Alger.Tèl : 021 737 678 / 021 737 128Fax : 021 739 559IMPRESSIONC<strong>en</strong>tre SIADIFFUSIONExpress NewsTél/Fax : 021 298 300Les manuscrits, photos et tous autres docum<strong>en</strong>tstransmis à la rédaction, non publiés ne sont pasr<strong>en</strong>dus et ne peuv<strong>en</strong>t faire l'objet de quelqueréclamation.Copyright : La reproduction de tout article estinterdite sans l'accord de l'Administration.ALGERIE NEWS Mardi 12 mars 2013


22> C U L T U R EAGENDACULTURELCinémathèqued’AlgerDu 13 au 15 mars: 2e Journées dufilm jordani<strong>en</strong>. Ouverture mercredià 17h30 avec le long-métrage «Ledernier v<strong>en</strong>dredi» de Yahia Al-Abdallah.Galerie BayaJeudi 14 mars à 15h00, prés<strong>en</strong>tationdu livre Féminin pictural parDjamila Gu<strong>en</strong>dil.Galerie AsselahHocineJusqu’au 18 mars, exposition del’artiste Naïma Touabi.Institut culturelitali<strong>en</strong>Jusqu’au 11 avril, exposition«L’artisan de la couleur» par SamirMounir B<strong>en</strong>nikousThéâtre régionalde BéjaïaJusqu’au 22 mars, exposition-v<strong>en</strong>tedu photographe Nadjib Rahmani.Ibn KhaldounJusqu'au 16 mars: Projection dufilm «Zabana !» de Saïd OuldKhelifa, à raison de deux séancespar jour (13h30 et 18h).El-MougarJusqu'au 23 mars : Projectionquotidi<strong>en</strong>ne du film «Rachida» deMina Chouikh.C<strong>en</strong>tre d'étudesDiocésainAujourd'hui à 18h : confér<strong>en</strong>ce sousle thème «Optat de Milève, <strong>en</strong>treCypri<strong>en</strong> de Carthage et Augustind’Hippone, un évêque oublié»,animée par Paul Mattei, professeurde langue et littérature latines -Université Lyon II.Financem<strong>en</strong>t des projets culturelsLe FIPC lanceune nouvelle sessionLe Fonds international pour la promotion de la culture (FIPC), vi<strong>en</strong>t de lancer un appel àcandidatures à tous les artistes, ONG indép<strong>en</strong>dantes ou organismes culturels à but nonlucratif, pour déposer leur projet <strong>en</strong> vue de bénéficier d'un souti<strong>en</strong> financier.Destiné à sout<strong>en</strong>ir les initiatives culturellesindép<strong>en</strong>dantes dans tousles pays membres de l'Unesco,avec une priorité donnée auxdemandes de jeunes âgés <strong>en</strong>tre 18 et 30 ans,émanant ou bénéficiant aux pays <strong>en</strong> développem<strong>en</strong>t,ce fonds d'aide à la créationprés<strong>en</strong>te une liste de critères préalables àl'acceptation des projets.Le montant de l'assistance requise estsitué <strong>en</strong>tre 20 000 et 100 000 dollars et couvreau maximum 80% du budget total. Leprojet doit, <strong>en</strong> outre, contribuer à assurer lavisibilité et la prise de consci<strong>en</strong>ce de l'importancede plusieurs vecteurs culturelsdont l'importance des cultures <strong>en</strong> tant quesources de connaissances, de s<strong>en</strong>s, devaleurs et d'id<strong>en</strong>tité; le rôle de la culturedans le développem<strong>en</strong>t durable; la créativitéartistique sous toutes ses formes dans le respectde la liberté d'expression et la coopérationculturelle régionale ou internationale.Notons aussi que le projet doit produire desrésultats durables sur le plan financier et/ouinstitutionnel et/ou social; comme le fondscouvre 80% du budget, il est exigé aux candidatsd'id<strong>en</strong>tifier une autre source definancem<strong>en</strong>t couvrant les 20% restants. Parailleurs, les activités proposées doiv<strong>en</strong>t êtrebi<strong>en</strong> conçues, réalisables et dotées demoy<strong>en</strong>s d'évaluation rigoureuse; elles peuv<strong>en</strong>tégalem<strong>en</strong>t produire un effet multiplicateuret inspirer la mise <strong>en</strong> place d'autresmesures, actions et projets. Aussi, trois critèressupplém<strong>en</strong>taires peuv<strong>en</strong>t constituerun atout pour les projets <strong>en</strong> question :contribuer à l'égalité des g<strong>en</strong>res; promouvoirdes formes d'expression qui, malgréleur valeur pour la communauté ou le paysd'origine, sont relativem<strong>en</strong>t sous-représ<strong>en</strong>téessur la scène artistique mondiale et qui,donc, mérit<strong>en</strong>t d'être sout<strong>en</strong>ues; promouvoirla paix, la stabilité sociale et la diversitéculturelle. Le Fonds international pour lapromotion culturelle est le seul Fonds del'Unesco dans le domaine de la culture quifinance directem<strong>en</strong>t les individus, <strong>en</strong> particulierles artistes et créateurs. D'autresbénéficiaires pot<strong>en</strong>tiels peuv<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>tprét<strong>en</strong>dre à ce souti<strong>en</strong>: les organismespublics spécifiquem<strong>en</strong>t chargés de la cultureet de la création artistique ainsi que lesorganisations non gouvernem<strong>en</strong>tales(ONG) et les organismes privés à but nonlucratif dont les objectifs sont conformes àceux du Fonds et dont les activités contribu<strong>en</strong>tà la promotion de la culture et de lacréation artistique. La date limite pour lasoumission des projets est le 2 mai 2013.S. H.BéjaïaLe TRB r<strong>en</strong>d hommage à AlloulaLe Théâtre Abdelmalek Bouguermouhde Béjaïa a r<strong>en</strong>du hommage dimanchedernier au dramaturge AbdelkaderAlloula <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de son épouse, desmembres de sa fondation éponyme et d<strong>en</strong>ombreux hommes de théâtre issus d’horizonsdivers. Vernissage d’une exposition dephotos de scènes, d’affiches et coupures depresse, témoignages de ses compagnons etamis proches, diffusion <strong>en</strong> boucle sur écranplasma de sa pièce fétiche «Homk Salim»,adaptée du «Journal d’un fou» de NicolaiGogol, et prés<strong>en</strong>tation d’un docum<strong>en</strong>taire,absolum<strong>en</strong>t pr<strong>en</strong>ant sur son parcours etson œuvre, ont polarisé le coup d’<strong>en</strong>voi dela cérémonie inaugurale.«Ce n’est pas un simple cérémonial dereconnaissance, mais un devoir demémoire pour que nul n’oublie», déclare àce propos, le dramaturge OmarFetmouche, et directeur du Théâtre régionalde Béjaïa (TRB), qui <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d aller audelàdu rituel de l’hommage <strong>en</strong> donnantl’opportunité aux professionnels afin depoursuivre l’œuvre de son aîné dont la portée,dépasse, de son point de vue, le cadr<strong>en</strong>ational.«Il nous a légué un patrimoine universel.Son expéri<strong>en</strong>ce est extraordinaire qu’ils’agisse de Halqa, de sa manière de décrir<strong>en</strong>os vies ou notre théâtre numide et nordafricain.Mais elle reste inachevée. Nous <strong>en</strong>décelons juste les élém<strong>en</strong>ts de réflexiondans «El Halqa», «El Goual», «El Meddah»qui font partie de la tradition populaire etsa notion du théâtre de l’écoute», observet-il,exhortant les chercheurs, à opérer dansce contexte, un travail de fond. Aux yeux deOmar Fetmouche, Alloula, a développé unthéâtre populaire, typiquem<strong>en</strong>t algéri<strong>en</strong>,qu’il y a lieu de promouvoir. «Nous sommes<strong>en</strong> train de répéter les mêmes formesde production et de représ<strong>en</strong>tations.Autant dire qu’on n’est pas sortir de l’auberge».Et, à ce titre, il est impératif, suggère-t-il,de «rev<strong>en</strong>ir à l’ess<strong>en</strong>ce populairedu théâtre national <strong>en</strong> valorisant tous lesréfér<strong>en</strong>ts cont<strong>en</strong>us dans l’oeuvre deAlloula, notamm<strong>en</strong>t «Lebnadria», «ElHalqiya», les conteurs, les anci<strong>en</strong>nes lég<strong>en</strong>despour <strong>en</strong> faire des élém<strong>en</strong>ts de représ<strong>en</strong>tationstypiques». Abondant dans ce s<strong>en</strong>s,l’épouse du défunt, Raja, estime, pour sapart, que Alloula, qui n’a pas eu le temps decontinuer son expéri<strong>en</strong>ce, «a ouvert néanmoinsune grande brèche pour la réflexionde sorte à instituer un théâtre populaire dequalité, et typiquem<strong>en</strong>t national».L’héritage de Abdelkader «n’a pas été valorisédans toute sa dim<strong>en</strong>sion», a-t-elle sout<strong>en</strong>u,justifiant au passage le projet de safondation de convoquer, à Oran <strong>en</strong> 2014, àl’occasion du 20e anniversaire de son assassinat,un colloque international dédiéautant à son parcours qu’à son œuvre.Cette r<strong>en</strong>contre-hommage à Béjaïa, àlaquelle s’associe le théâtre d’Oran et l’associationdes amis de Tlemc<strong>en</strong>, basée àParis, se veut, à ce titre, un prélude pour laréflexion, mais aussi sur les moy<strong>en</strong>s àmobiliser pour réussir l’événem<strong>en</strong>t quis’annonce. Prévu deux jours durant, cettemanifestation a inscrit à son programmel’organisation de plusieurs tables-rondes etconfér<strong>en</strong>ces, et le déroulem<strong>en</strong>t de pièces dudéfunt dont «Qisas Nessin», et la lecture <strong>en</strong>version amazighe de la pièce Ettafah, traduitede l’arabe par Samir Zemmouri, letout auréolé par une soirée artistique, animéepar les comédi<strong>en</strong>s du TR Béjaïa.R. C.ALGERIE NEWS Mardi 12 mars 2013


C U L T U R E 23Journées du film jordani<strong>en</strong> <strong>en</strong> AlgérieEchanges furtifsDeuxième édition d’un micro-festival où la Jordanie est à l’honneur. Trois jours, trois films, trois projections à laCinémathèque algéri<strong>en</strong>ne (du 13 au 15 mars). Alors Jordanie, comm<strong>en</strong>t se porte ton cinéma ?l’Histoire.Pour cerner les subtilitésd’un film deD’abordcinéma, il vaut mieuxse familiariser avec l’Histoire dupays qu’il questionne. La Jordanie,monarchie constitutionnelle parlem<strong>en</strong>taire,assez bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>tourée(Israël, Arabie saoudite, Irak, Syrie)n’a jamais vraim<strong>en</strong>t brillé <strong>en</strong>matière de propositions filmiques.Trop affairée à surveiller ses frontières,à <strong>en</strong> découdre avec sonimage de marque à défaut d’<strong>en</strong>fabriquer quelques-unes quiaurai<strong>en</strong>t pu participer au témoignagedirect sur une partie dumonde assez mouvem<strong>en</strong>tée.Depuis 2003, il se passe des chosesdans ce petit pays. Des étrangersvi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>en</strong> masse, pas uniquem<strong>en</strong>tpour visiter Petra et/ou d’autressites touristiques. Parmi eux,des staffs techniques de cinéma,des <strong>en</strong>vies de poser leurs t<strong>en</strong>tes etde raconter des histoires. Des récitsqui peuv<strong>en</strong>t parler aux habitantsde cette géographie. Donc depuis2003, la création de Royal FilmCommission (RFC) a permisd’installer «une structure qui <strong>en</strong>cadre,r<strong>en</strong>force et accompagne laproduction de films et leurs exploitations».De nouveaux visages sort<strong>en</strong>tdu lot, et l’on espère d’ici2020, avoir suffisamm<strong>en</strong>t des filmsqui pourrai<strong>en</strong>t se rejoindre dansune unité appelée «cinéma». Il yaussi la RFC qui s’est solidifiée <strong>en</strong>exportant ses «terres de cinéma»vers d’autres pays, où les producteurspourrai<strong>en</strong>t trouver leurcompte. En 2007, Brian de Palma ytournait «Redacted» dont l’actionse situait initialem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> Irak.D’autres projets fur<strong>en</strong>t concrétiséssur le territoire jordani<strong>en</strong>, tels que«The Hurt Locker» (Démineurs,Kathryn Bigelow) ou «Battle forHaditha» (Nick Broomfield). Danscette démarche, la RFC espère faciliterla promotion d’un pays «oùles cinéastes du Moy<strong>en</strong>-Ori<strong>en</strong>tpourrai<strong>en</strong>t librem<strong>en</strong>t faire desfilms, <strong>en</strong> collaboration avec lescinéastes les plus tal<strong>en</strong>tueux dumonde». Mais là où la réalité vi<strong>en</strong>tpointer le bout de son nez, c’estdans l’abs<strong>en</strong>ce cruelle de studios,laboratoires et fournisseurs d'équipem<strong>en</strong>tcinématographique, d’oùune industrie brinquebalante.Mais au vu des chamboulem<strong>en</strong>ts etautres progressions depuis 2003,l’idée d’avoir une sérieuse politiquede cinéma risque de dev<strong>en</strong>irréelle. Ensuite, cette RFC, aprèsavoir montré des courts-métrages<strong>en</strong> Algérie lors de la première édition,revi<strong>en</strong>t cette fois-ci, avec deuxlongs-métrages et un docum<strong>en</strong>taire.Nous avons déjà vu «The LastFriday» (le dernier v<strong>en</strong>dredi),long-métrage projeté lors de ladernière édition du Festival d’Orandu film arabe, et qui n’avait pasréellem<strong>en</strong>t passionné le jury. Unefiction qui pr<strong>en</strong>ait appui sur lesrel<strong>en</strong>ts du docum<strong>en</strong>taire, sanspour autant élever sa mise <strong>en</strong>scène, la r<strong>en</strong>dre plus flexible pourle spectateur. Quelque chose de9 e New African Film FestivalProjection de deux films algéri<strong>en</strong>s!» et «El Taib» (Lerep<strong>en</strong>ti) ont été projetés pour la«Zabananeuvième édition du «NewAfrican Films Festival» (Festival des nouveauxfilms africains) qui se clôtureaujourd'hui dans le Maryland (nord-est desEtats-Unis), a appris l'APS auprès des organisateurs.«Zabana !» de Saïd Ould Khelifa et «ElTaib» de Merzak Allouache, tous deux sortis<strong>en</strong> 2012, sont prés<strong>en</strong>ts à ce festival auxcôtés de onze autres œuvres <strong>en</strong> prov<strong>en</strong>ancede huit pays africains. Récemm<strong>en</strong>t distinguédu Prix du meilleur décor et celui de lameilleure musique au 23 e Festival panafricaindu cinéma et de la télévision deOuagadougou (Fespaco), «Zabana !»revi<strong>en</strong>t sur le procès du premier martyralgéri<strong>en</strong> guillotiné, mettant la justice de laALGERIE NEWS Mardi 12 mars 2013l’ordre du «clinique», de cetteambiance quasi fantomatique, baignaitd’instants surréalistes. Unepoésie assez noire, la véritable définitiondu romantisme <strong>en</strong> somme.Un film qui ouvrira le bal de cetteseconde édition. Mais l’idéal seraitd’oublier cette première projectionsurv<strong>en</strong>ue à Oran, de repartir àzéro, d’aller voir à 19h, «The LastFrance coloniale au banc des accusés.Pour sa part, «Le Rep<strong>en</strong>ti», une fictionqui traite des conséqu<strong>en</strong>ces du terrorisme<strong>en</strong> Algérie, déroule l’histoire d’un terroristequi revi<strong>en</strong>t dans son village pour réintégrerla société. Plusieurs fois primé <strong>en</strong> 2013, «ElTaib» a reçu, <strong>en</strong>tre autres distinctions, lePrix des réseaux des salles de cinéma europé<strong>en</strong>nesà la quinzaine des réalisateurs duFestival de Cannes 2012, le «Silver Hugo»du Festival international du film deChicago ainsi que le Prix du meilleur filmarabe au Festival du film de Doha. Le programmecomporte, égalem<strong>en</strong>t, «Après labataille» de l’Egypti<strong>en</strong> Yousri Nasrallah,Friday» (mercredi 13 mars),«Oncle Nashaat» (jeudi 14 mars) et«7 heures de décalage» (v<strong>en</strong>dredi15 mars), et qu’après cela, on pr<strong>en</strong>drale temps de se faire sa propreidée sur ce cinéma tant glorifié parl’AARC, véritable metteur <strong>en</strong> scènede ce mini-festival.A suivre…Samir Ardjoum«Nairobi half life» du Kényan DavidGitonga, «Otelo Burning» de la Sud-africaineSara Blecher et «War Witch»(Rebelle) de Kim Nguy<strong>en</strong>. «Aujourd’hui»(Tey) du franco-sénégalais Alain Gomis,lauréat de «l’étalon d’or de Y<strong>en</strong>n<strong>en</strong>ga» au23 e Fespaco sera aussi projeté au publicaméricain. Fondé <strong>en</strong> 2005 par le c<strong>en</strong>tre culturelAfi silver, le «New african films festival»,un r<strong>en</strong>dez-vous annuel, vise à diffuseret promouvoir les plus importantes et lesplus réc<strong>en</strong>tes productions cinématographiquesafricaines auprès du public duMaryland et de Washington DC.R. C.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!