13.07.2015 Views

Tenue de travail et vestiaire - CFDT Carrefour

Tenue de travail et vestiaire - CFDT Carrefour

Tenue de travail et vestiaire - CFDT Carrefour

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

L'Hyper !N° 225/061er novembre200630 pages<strong>Tenue</strong> <strong>de</strong> <strong>travail</strong><strong>et</strong> <strong>vestiaire</strong>http://www.cfdt-carrefour.com E. Mail: cfdt.carrefour@online.fr


OUVERTURESommaire <strong>et</strong> indices▼ OuvertureSommaire <strong>et</strong> indices page 02Attitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> voyous page 03▼ La pauseSalle d'attente page 04▼ A l'afficheOuvertures dimanche <strong>et</strong> fériés page 05▼ <strong>Tenue</strong> <strong>de</strong> <strong>travail</strong>Nouvelles tenues page 08▼ VestiairesLa réglementation page 13Tabagisme page 16▼ TransportLe coût du transport page 17▼ Dans les coulissesActualités syndicales page 18▼ RémunérationsIntéressement <strong>et</strong> autres page 24▼ <strong>CFDT</strong> AuchanLe temps <strong>de</strong> pause page 26▼ Le kiosque à journauxNouvelle d'ici <strong>et</strong> <strong>de</strong> là page 27QuelquesaffichesSuisseEt <strong>de</strong> 1000 pour <strong>Carrefour</strong> !Ce samedi 28 octobre 2006, durant la visite duprési<strong>de</strong>nt français Jacques Chirac en Chine, legroupe a ouvert sur le sol chinois son millièmemagasin dans le mon<strong>de</strong>C’est dans une ville voisine <strong>de</strong> Pékin, Tongzhou,que le géant <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> distribution français aofficiellement ouvert son millième hypermarché àl’échelle mondiale.C’est la ministre du commerce extérieur, ChristineLagar<strong>de</strong>, <strong>et</strong> José-Luis Duran, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><strong>Carrefour</strong> qui ont inauguré le site.Plusieurs articles <strong>de</strong> c<strong>et</strong> "Hyper" proviennent <strong>de</strong>s différentsCCE qui se sont déroulés au mois <strong>de</strong> septembre<strong>et</strong> octobre dans les différentes sociétés Hypermarchés(<strong>Carrefour</strong>, Continent 2001, Sogara..).Rappelons que les comités d'établissement doivent inscrireà l'ordre du jour <strong>de</strong> leurs réunions mensuelles lecompte rendu <strong>de</strong>s réunions du CCE <strong>et</strong> les élus peuventobtenir le procès verbal <strong>de</strong>s réunions.Les Ce sont représentés au CCE ils doivent se tenir aucourant <strong>de</strong> ses travaux .L'Hyper n°225/06 du 1 novembre 2006 page 2


OUVERTUREEditorialOn en parleChalons enChampagneChateaurouxEchirollesMérignacMon<strong>de</strong>villeMontélimarNice LingostièreOrléansParis AuteuilPerpignanSt EgrèveSaranVannes<strong>et</strong> aussi<strong>Carrefour</strong>ChampionAuchanCasinoDes paysAlgérieChineFrancePolognesans oublierla SuisseAttitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> voyous !par Serge CorfaAprès les affaires dénoncées à latélévision force est <strong>de</strong> constater que <strong>Carrefour</strong>fait toujours le "une". Lesmauvais réflexes ont la vie dure.Dernier événement médiatique le livred'un mé<strong>de</strong>cin du <strong>travail</strong> qui relate son expériencedans un hypermarché où beaucoupcroient reconnaître l'enseigne <strong>Carrefour</strong>.Edifiant !.En 1997 Grégoire Philonenko lui relataitsa vie <strong>de</strong> cadre dans "Au <strong>Carrefour</strong> <strong>de</strong>l'exploitation". Rien <strong>de</strong> changé !Des attitu<strong>de</strong>s confirmées par les informationsqui nous parviennent <strong>de</strong>s sections.La Direction <strong>de</strong>s Ressources Humainesdans certaines sociétés intervient pourfaire cesser ces comportements qui déshonorentl'entreprise <strong>et</strong> ces dirigeants.Chez <strong>Carrefour</strong> on nous le répète sur tousles tons la DRH n'a qu'un rôle d'appuiaux fonctions, en clair " aucun pouvoir !"Au lieu <strong>de</strong> nous servir <strong>de</strong>s concepts <strong>et</strong> unecommunication "positive" il serait temps<strong>de</strong> rappeler voir apprendre à certains leslois qui régissent les rapports employeursalariésainsi que les règles <strong>de</strong> politessequi régissent les rapports humains.Le turn-over <strong>de</strong> l'entreprise est énorme <strong>et</strong>on comprend pourquoi ! Non seulementles salaires sont bas, les conditions <strong>de</strong><strong>travail</strong> difficiles mais <strong>de</strong> plus il n'y a aucunrespect <strong>de</strong>s salariés.Ca suffit !En 2005 la <strong>CFDT</strong> a appelé à <strong>de</strong>s arrêts<strong>de</strong> <strong>travail</strong> pour <strong>de</strong> meilleures rénumérations.Aujourd'hui nous envisageons d'appelerà <strong>de</strong>s arrêts <strong>de</strong> <strong>travail</strong> pour le respect <strong>de</strong>la personne humaine.Nous <strong>de</strong>mandons à l'entreprise <strong>de</strong> respecterles valeurs qu'elle a mis en place.Dans ces 7 valeurs le respect en fait partie."Le respect <strong>de</strong>s droits fondamentaux <strong>et</strong><strong>de</strong>s droits syndicaux s'inscrivent dans laculture du groupe <strong>Carrefour</strong>"Un peu moins <strong>de</strong> blabla un peu plus <strong>de</strong>faits.Que les sanctions tombent sur lesvoyous <strong>de</strong> l'entreprise <strong>et</strong> nous croironsaux belles paroles <strong>et</strong> aux bonnesintentions.Merci à Montessonqui m'a donné l'idéed'un article sur l<strong>et</strong>ransport <strong>et</strong> Saranpour les tenues <strong>et</strong> àtoutes les sectionspour les infosL'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 3


LA PAUSESalle d'attenteLoisirs CELes élus <strong>CFDT</strong> au comitéd'entreprise <strong>de</strong> Chalons enChampagne ont <strong>de</strong>mandé auxsalariés <strong>de</strong> classer dans l’ordrecroissant <strong>de</strong> leurs préférencesdifférentes propositions dontcertaines originales.Mise en place jeux vidéo ensalle <strong>de</strong> reposEcran LCD en salle <strong>de</strong> reposepour diffusion informationLecteurs CD avec casque ensalle <strong>de</strong> reposSite Intern<strong>et</strong> sur CEChâlonsTerrasse pour le restaurantCrèche entrepriseVoyages avec paiementéchelonnéVisite <strong>de</strong> Rungis, marché auxfleurs <strong>et</strong>c…Visite musée PlaymobilTourisme industriel, visited’usine <strong>et</strong>c.…Promena<strong>de</strong> en bateau sur laMarneArbre <strong>de</strong> Noël dans un parcd’attractionChasse aux œufs à l’étang àPâquesCours initiation Intern<strong>et</strong>Sorties organisées avecd’autres magasins <strong>Carrefour</strong>Réaménagement <strong>de</strong> l’étangAi<strong>de</strong> pour vos problèmesd’ordre social <strong>et</strong> administratifLa vie dans un hypermarché173 pages Le Cherche Midi ISBN: 274910744XLe journal tenu par le docteur Dorothée Ramaut, <strong>de</strong> juin2000 à mars 2006, est un témoignage unique. Il relate, aujour le jour, <strong>de</strong> l'intérieur, la vie d'une gran<strong>de</strong> surface <strong>et</strong>décrit les souffrances subies par ses salariés au nom d'unmo<strong>de</strong> <strong>de</strong> gestion impitoyable, qui les détruit l'un aprèsl'autre sous prétexte d'ascension sociale puis les rej<strong>et</strong>te,lorsque, épuisés ou révoltés, ils ne peuvent plus lesupporter.Jadis, les entreprises licenciaient, aujourd'hui, ellestorturent moralement les indésirables pour les pousser àla démission en réalité, à la maladie. Le docteur Ramaut, scandalisée par cesmétho<strong>de</strong>s qu'elle juge " contraires aux droits <strong>de</strong> l'homme ", <strong>et</strong> dont elle a failli,elle-même, être victime après avoir tenté <strong>de</strong> les combattre, est le premiermé<strong>de</strong>cin du <strong>travail</strong> à rompre la loi du silence.Toute ressemblance avec un hypermarché <strong>Carrefour</strong> n'est pas fortuite.Vous pouvez lire <strong>de</strong> large extrait <strong>de</strong> ce livre sur le site du journal Le Mon<strong>de</strong>http://www.lemon<strong>de</strong>.fr/web/article/0,1-0@2-3230,36-709997,0.html <strong>et</strong> diverscommentaires sur http://forum.nouvelobs.com/archives/forum_726.htmlLes IndégivrablesScénario, <strong>de</strong>ssins <strong>et</strong> couleurs : Xavier Gorce Editeur :Inzemoon ISBN: 2-916443-00-2Au détour <strong>de</strong> l'hyper vous avez eu l'occasion <strong>de</strong> rencontrercesDrôles <strong>de</strong>pingouinspleins d'humour.Xavier Gorce publie <strong>de</strong>sBD courtes dans la newsl<strong>et</strong>ter dumon<strong>de</strong>.fr <strong>de</strong>puis janvier 2005 <strong>et</strong>vient <strong>de</strong> les éditer .De l’humour absur<strong>de</strong>, décalé, vu<strong>de</strong>puis la banquise illuminée parses pingouins terriblementhumains, sur tout <strong>et</strong> sur rien, lavie professionnelle naturellement,mais aussi la vie privée, labêtise, le temps qui passe, lapolitique, le social, la chosesreligieuse, ou encore intern<strong>et</strong> <strong>et</strong>ses appendices google <strong>et</strong> blog...L'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 4


A L'AFFICHEOuverture <strong>de</strong>s dimanches <strong>et</strong> Jours fériésEn novembre<strong>de</strong>ux joursfériés chômés:1er <strong>et</strong>11 novembre.En décembreles magasinsrisquentd'être ouvertstous lesdimancheRevendications<strong>CFDT</strong> 2006Temps <strong>de</strong> <strong>travail</strong>Tous les lundi leshoraires <strong>de</strong> la semaineprécé<strong>de</strong>nte sontcontrôlés, signés <strong>et</strong>remis à l'employé.Jours fériés: Il serafait appel à du personnelvolontaire. Lepaiement se fera dansles mêmes conditionsque le <strong>travail</strong>dominical.Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> prise encharge par <strong>Carrefour</strong><strong>de</strong> la journée <strong>de</strong>solidarité.Fêtes:Uniformisation <strong>de</strong>sferm<strong>et</strong>uresd'établissementlesveilles <strong>de</strong> fêtes à 18 hDimanches <strong>de</strong> fin d'année.Mérignac sera ouvert :20 h- le dimanche 17 décembre <strong>de</strong> 9 h à- le dimanche 24 décembre <strong>de</strong> 8 h à18 h (accord <strong>de</strong> la direction <strong>de</strong> fermer à17 h en fonction <strong>de</strong> l' afflux clientèle...)- le dimanche 31 décembre <strong>de</strong> 8 h à18 h (i<strong>de</strong>m à 17 h)Loir<strong>et</strong>: ouvertures départementalesLes maires <strong>de</strong>s villes du Loir<strong>et</strong> se sontréunis pour harmoniser les ouverturesdominicales <strong>de</strong> fin d’année pour lescommerces <strong>de</strong> détail.Ils ont décidé d’accor<strong>de</strong>r au maximumtrois ouvertures les 17 décembre, horairelibre, 24 <strong>et</strong> 31 décembre jusqu’à 18 h 30.FO <strong>et</strong> le dimancheNos collègues <strong>de</strong> Force Ouvrière lance unquestionnaire sur les ouvertures du dimanche.On ne sait ce que FO cherche à prouverpar ce unième sondage mais la <strong>CFDT</strong> inviteses sympathisants à le remplir <strong>et</strong> à lerem<strong>et</strong>tre aux élus FO.Mais l'urgence pour nous c'est <strong>de</strong>s'occuper <strong>de</strong>s dimanches <strong>de</strong> décembrequ'on va subir <strong>et</strong> obtenir au minimum <strong>de</strong>shoraires d'ouvertures plus serrés.Et pour ce faire se sont <strong>de</strong>s interventionsauprès <strong>de</strong>s maires qui seront les plus efficaces.Villepin consulte le CESLe Premier ministre a <strong>de</strong>mandé au Conseiléconomique <strong>et</strong> social (CES) <strong>de</strong> se saisir <strong>de</strong>la question <strong>de</strong> l'ouverture <strong>de</strong>s commercesle dimanche « dans le cadre <strong>de</strong>s travauxqu'il mène actuellement sur le thème«Consommation, commerce <strong>et</strong> mutations<strong>de</strong> société» ».Le CES rem<strong>et</strong>tra un avis au gouvernementfin février.Débats politiquesPour ou contre les magasins ouverts ledimanchePour Pierre Lellouche (UMP) "Unemajorité <strong>de</strong> gens souhaitent pouvoirconsommer le dimanche"Il a déposé une proposition <strong>de</strong> loi pourperm<strong>et</strong>tre l’ouverture <strong>de</strong>s commerces ledimanche.Si on défend le repos dominical, il fautêtre cohérent <strong>et</strong> tout interdire ce jour-là,même le commerce en ligne. Je ne rem<strong>et</strong>spas en cause le principe du repos hebdomadaire,mais pourquoi le dimanche?Plusieurs sondages récents montrentqu’une majorité <strong>de</strong> gens souhaitentpouvoir consommer le dimanche. Celapeut être l’occasion d’une sortie enfamille.Il ne s’agit pas <strong>de</strong> forcer les gens à<strong>travail</strong>ler. Ceux qui refuseront ne pourrontpas être licenciés pour ce motif. Il faudraaussi veiller à ce que le <strong>travail</strong> ledimanche ne puisse pas être imposé àl’embauche. Mais le salarié n’est pas un“mineur”, s’il veut <strong>travail</strong>ler pour s’offrirun sofa ou un voyage, il doit pouvoir lefaire.Enfin, mon objectif est que les salariésL'Hyper n°000/05 du 00/00/2005 page 5


Ouverture <strong>de</strong>s dimanches <strong>et</strong> Jours fériésTout au long <strong>de</strong> son règne,Napoléon s’est refusé àreconnaître légalement le reposdominical : « Le peuple mangele dimanche. Il doit pouvoir<strong>travail</strong>ler le dimanche ».soient payés le double ce jour-là, <strong>et</strong>c’est pourquoi j’ai proposé quel’État prenne en charge lescotisations sociales supplémentaires.Contre Alain Vidalies PS "On nepeut pas réduire le citoyen à unsimple consommateur"La question qui est posée n’est pas"faut-il prévoir <strong>de</strong> nouvelles dérogations?", mais "faut-il transformerla dérogation en règle ?"Le recours au volontariat est uneprécaution illusoire. Si un commercedéci<strong>de</strong> d’ouvrir le dimanche, iltrouvera toujours <strong>de</strong>s candidats àl’embauche. Ce sont plusieursmillions <strong>de</strong> salariés qui serontcontraints, <strong>de</strong> fait, à <strong>travail</strong>ler le dimanche.Le porte-monnaie <strong>de</strong>s consommateursn’est pas extensible. Les commercesqui revendiquent c<strong>et</strong>teouverture sont <strong>de</strong> grands ensembles,avec <strong>de</strong>s galeries commercialessitués en périphérie <strong>de</strong>s villes. Ily aura une déperdition <strong>de</strong> clientèlepour les commerces <strong>de</strong>s centresville.On va créer une situation <strong>de</strong>concurrence déloyale très défavorableaux p<strong>et</strong>its commerçants <strong>et</strong>artisans.SondageLes Franciliens sont favorables àl’ouverture <strong>de</strong>s magasins le dimancheTrois Franciliens sur quatre sontfavorables à l’ouverture ledimanche <strong>de</strong>s magasins d’ameublement<strong>et</strong> <strong>de</strong> bricolage (79%), <strong>de</strong>biens culturels (75%), <strong>de</strong> vêtements(71%) <strong>et</strong> d’équipements Hi-fi, TV<strong>et</strong> électroménager (71%). L’approbationest à peine plus faible àpropos <strong>de</strong>s magasins d’alimentation(68%).En regardant d eplus près on cosntateque 27% se déclarent "tout àfait favorables", contre 24% d'aviscontraire.Les jeunes sont les plusenthousiastes : 82% d'approbationchez les moins <strong>de</strong> 35 ans, contre70% chez les plus <strong>de</strong> 35 ans.Enquête réalisée en avril 2006 parIpsos pour Usines Center (enseignequi ouvre le diamnche !!!).1er novembreLe 1er novembre est jour férié <strong>de</strong>-puis 1802 date <strong>de</strong> la création <strong>de</strong> laliste <strong>de</strong>s fêtes d’obligation tellesque l’Assomption, l’Ascension, laToussaint, Noël.Ouvertures jour férié166 magasins sont ouverts, 51 sontfermés29 ouvrent avant 9 heures, 3 après 9heures4 magasins n' ouvrent que le matin,38 ferment avant 20 h, 2 après 20 hMonaco, Sevran, Stains, SaintBrice, Pamiers sont les magasinsayant la plus gran<strong>de</strong> amplitu<strong>de</strong>d'ouverture.OrigineAlors qu'Halloween s'essouffle,revisitons nos classiques sur la fête<strong>de</strong> la Toussaint.Pour certains le 1er novembre c'estla date <strong>de</strong> la mise en place <strong>de</strong>s 10premiers radars automatisés, la date<strong>de</strong> l'interdiction <strong>de</strong> fumer dans leslieux publics pour d'autres c'est ladate d'anniversaire <strong>de</strong> SalvatoreAdamo ou celle du débrayage à lorienten 2004.Action à Lorient le 1er novembre 2004L'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 6


Ouverture <strong>de</strong>s dimanches <strong>et</strong> Jours fériésPour les païens c'était la fête <strong>de</strong> ladivinité Samhain (appelé aujourd'huiHalloween) <strong>et</strong> la fête dunouvel an qui marquait le début<strong>de</strong> l'hiver. Samhain était aussi lafête <strong>de</strong>s morts.Les chrétiens en firent la fête <strong>de</strong>tous les martyrs puis l'étendire àtous les saints.Le 1er novembre c'est donc lafête <strong>de</strong> tous les saints.Le fait que le 2 novembre soit lejour <strong>de</strong>s défunts a souvent associécim<strong>et</strong>ières <strong>et</strong> Toussaint.11 novembreLe 11 novembre: jour férié <strong>de</strong>puis1922 pour célébrel'armistice <strong>de</strong> la première guerremondiale en 1918. On dépose <strong>de</strong>sfleurs sur la tombe du soldatinconnu (sous l'Arc <strong>de</strong> triomphe)<strong>et</strong> au pied <strong>de</strong>s monuments auxmorts.Et les Catherin<strong>et</strong>te ?Le 25 novembre c'est la SainteCatherine - ce jour-là, les jeunesfilles célibataires <strong>de</strong> 25ans ouplus portent un chapeau excentrique(au <strong>travail</strong> par exemple).On les appelle "les Catherin<strong>et</strong>tes".Faut-il toujours la fêter ?❏ Accord jours fériés chez <strong>Carrefour</strong>Chaque salarié bénéficie chaque année du chômage collectif ou individuel<strong>de</strong> 6 jours fériés en sus du premier mai. Ces jours chômés ne sont pasconsidérés comme temps <strong>de</strong> <strong>travail</strong> effectif.Seuls les salariés volontaires pourront <strong>travail</strong>ler un 4ème jour férié aucours d’une même année.Le chômage <strong>de</strong> ces jours fériés n’entraîne, pour les salariés concernés,aucune réduction <strong>de</strong> leur rémunération mensuelle.Les jours fériés au cours <strong>de</strong>squels le magasin sera ouvert à la clientèleseront déterminés en début <strong>de</strong> chaque semestre par le Directeur dumagasin en tenant compte, dans la mesure du possible, <strong>de</strong>s intentionsd’ouverture <strong>de</strong> la concurrence <strong>et</strong> après consultation du Comitéd’établissement.Lors <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te consultation, les modalités d’organisation du <strong>travail</strong> relativesaux jours fériés <strong>travail</strong>lés seront définies <strong>et</strong> notamment les conditions danslesquelles il sera fait appel, en priorité, à du personnel volontaire.Il ne pourra être <strong>de</strong>mandé au salarié <strong>travail</strong>lant un jour férié moins <strong>de</strong>quatre heures <strong>de</strong> <strong>travail</strong> effectif ce jour là.Les jours fériés <strong>travail</strong>lés donneront lieu au choix du salarié :- soit au paiement <strong>de</strong>s heures effectuées le jour férié, au taux horairecontractuel majoré <strong>de</strong> 50%, en sus <strong>de</strong> la rémunération mensuelle,- soit à un repos compensateur d’une durée égale au temps <strong>travail</strong>lé,dans les trois mois qui suivent, sans réduction <strong>de</strong> salaire. Ce repos pourraêtre positionné, pour les salariés qui le souhaitent, <strong>de</strong> telle sorte que sacombinaison avec un jour <strong>de</strong> repos hebdomadaire perm<strong>et</strong>te l’octroi d’unweek-end du samedi matin au lundi soir.Tout salarié qui en raison <strong>de</strong> la répartition <strong>de</strong> son horaire hebdomadairevoit coïnci<strong>de</strong>r un jour <strong>de</strong> repos hebdomadaire, en <strong>de</strong>hors du reposdominical ou <strong>de</strong> son jour <strong>de</strong> repos hebdomadaire lorsque celui-ci est fixéun autre jour que le dimanche, avec un jour férié chômé, bénéficie d’unjour <strong>de</strong> repos compensateur dans le cadre <strong>de</strong> son horaire habituel.Ce repos compensateur doit être pris en accord avec le supérieurhiérarchique, dans le mois civil où se situe le jour férié considéré. Lesalarié peut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r que ce repos compensateur soit accolé à son journormal <strong>de</strong> repos hebdomadaire.Ce repos compensateur n’est pas considéré comme temps <strong>de</strong> <strong>travail</strong>effectif. "Les dispositions du présent article s’appliquent au personnel relevant <strong>de</strong> la catégorie " Employés –ouvriers " <strong>et</strong> " Agents <strong>de</strong> maîtrise ".CadresEn cas <strong>de</strong> <strong>travail</strong> d’un jour férié, les salariés <strong>de</strong> la catégorie " Cadres " relevant <strong>de</strong>sniveaux 6 <strong>et</strong> 7 bénéficient d’une in<strong>de</strong>mnité égale à 50% d’un vingt <strong>de</strong>uxième <strong>de</strong> leursalaire mensuel <strong>de</strong> base en cas <strong>de</strong> <strong>travail</strong> un jour férié.L'Hyper n°000/05 du 00/00/2005 page 7


TENUE DE TRAVAILNouvelles tenues <strong>et</strong> règles applicablesAvec l'arrivée<strong>de</strong>s nouvelles tenues<strong>de</strong> <strong>travail</strong>l'obligation duport <strong>de</strong> la tenueest <strong>de</strong> nouveaud'actualité.Pour la <strong>CFDT</strong> laprise en chargedu n<strong>et</strong>toyage estlui aussi d'actualité.Une revendication<strong>de</strong> la <strong>CFDT</strong>Extrait <strong>de</strong>s revendications<strong>CFDT</strong> 2006Outils <strong>de</strong> <strong>travail</strong>La compression <strong>de</strong>sfrais généraux <strong>et</strong> <strong>de</strong>sinvestissements est<strong>de</strong>venue telle qu'aujourd'huiles salariésmanquent du minimumpour exercerleurs fonctions.Nous <strong>de</strong>mandons lareprise <strong>de</strong>s investissementspour uneamélioration <strong>de</strong>sconditions <strong>de</strong> <strong>travail</strong>.Nous <strong>de</strong>mandonsla mise en placed'une prime dite<strong>de</strong> "salissure".Il n'était que temps !A Perpignan le CHSCT a mené l'enquête:65% <strong>de</strong>s salariés estiment que les tenuesétaient insuffisantes. Certains employésont <strong>de</strong>s tenues <strong>de</strong>puis plusieurs années <strong>et</strong>elles sont très abîmées.68% <strong>de</strong>s employés concernés n'étaientpas équipés <strong>de</strong> "doudounes". Quelquesemployés en ont fait la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sans succèsLa mise en place <strong>de</strong>s nouvelles tenues alieu le même jour dans tous les magasins<strong>Carrefour</strong> <strong>de</strong> France. Elles ont étéprésentées pour la première fois lors <strong>de</strong> laconvention caisse du 14 septembre 2005<strong>et</strong> expérimentées dans 4 magasins.C<strong>et</strong>te opération représente un montantd'un peu plus <strong>de</strong> 3 millions d'euros. Lecoût unitaire est <strong>de</strong> 150 euros.Chaque hôtesse <strong>de</strong> caisse déci<strong>de</strong>ra ellemêmedu haut qu'elle souhaite porter aujour le jour. A aucun moment le port <strong>de</strong>Enfin elles sont là !Voici venue le temps <strong>de</strong>s nouvellestenues <strong>Carrefour</strong>.Les anciennes tenues distribuées en2000 étaient dans un état lamentablesouvent abandonnées faute <strong>de</strong>remplacement.Qu'en sera t-il pour ces tenues dontnous entendons déjà que certainsdirecteurs font <strong>de</strong>s économies <strong>et</strong> nedistribuent pas le trousseaucompl<strong>et</strong>.Enfin qui doit assurer l'entr<strong>et</strong>ien <strong>de</strong>ces tenues ?La <strong>CFDT</strong> fait le point <strong>de</strong> la réglementationsur les tenues <strong>de</strong> <strong>travail</strong><strong>et</strong> les <strong>vestiaire</strong>stel ou tel élément du trousseau ne lui seraimposé par la responsable <strong>de</strong> caisses.Les femmes disposeront <strong>de</strong> 9 hautsdifférents contre 4 pour les hommes.Trousseau femmes- 2 bas (1 pantalon <strong>et</strong> 1 jupe) ou 2pantalons ou 2 jupes- 1 gil<strong>et</strong> sans manches - 1doudoune avec manches amovibles- 2 T-shirt manches longues marine-2 T-shirt manches longues vert anis- 2 T-shirt manches courtes marine-2 T-shirt manches courtes vert anis- 1 veste (longue ou courte) -1 pullTrousseau hommes- 2 pantalons- 2 polos manches longues marine, -2 polos manches courtes marine- 1 gil<strong>et</strong> sans manches -1 doudouneL'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 8


Nouvelles tenues <strong>et</strong> règles applicables<strong>Tenue</strong> <strong>de</strong> <strong>travail</strong>Vêtement dont le port est imposépar l'employeur pendant les horaires<strong>de</strong> <strong>travail</strong>.Cela n'est possible que si la loi oula convention collective leprévoient. Le règlement intérieur <strong>de</strong>l'entreprise ne peut pas imposer leport d'une tenue <strong>de</strong> <strong>travail</strong>.De plus, une telle exigence doit êtrejustifiée par l'intérêt <strong>de</strong> la clientèle,ou encore pour <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong>sécurité.S'il n'est pas obligé <strong>de</strong> porter ununiforme, le salarié n'est pas pourautant libre <strong>de</strong> s'habiller comme ille souhaite. En eff<strong>et</strong>, la liberté <strong>de</strong> sevêtir n'est pas une liberté fondamentale.L'employeur peut yapporter <strong>de</strong>s restrictions, à conditionqu'elles soient justifiées par lanature <strong>de</strong>s tâches à accomplir <strong>et</strong>proportionnées au but recherché.Le port d’une tenue vestimentairedoit être justifiéEst sans cause réelle <strong>et</strong> sérieuse lelicenciement d’une salariée à qui onimposait une contrainte vestimentairequ’elle a refusée (port d’unejupe pour un agent <strong>de</strong> propr<strong>et</strong>é), quin’était justifiée ni par la tâche àaccomplir, ni proportionnée au butrecherché.Règlement intérieur <strong>Carrefour</strong>Les article 8-15-16-18 du règlementintérieur national <strong>de</strong> juill<strong>et</strong> 2002précise les modalités:Le contact avec la clientèle <strong>et</strong> lamanipulation <strong>de</strong> marchandises proposéesà la vente implique que :- le personnel porte lesvêtements <strong>de</strong> <strong>travail</strong> (y compris lesvêtements <strong>de</strong> sécurité <strong>et</strong> d'hygiène)qui lui sont fournis ; ces vêtementsdoivent être tenus propres <strong>et</strong> fermésen permanence ; ils sont sous laresponsabilité du personnel à qui ilssont confiés.- les vêtements <strong>de</strong> <strong>travail</strong>fournis par l'établissement nedoivent pas être portés en <strong>de</strong>hors<strong>de</strong>s heures <strong>de</strong> service. Néanmoins,le port <strong>de</strong> ces vêtements est autorisépendant les temps <strong>de</strong> pause ainsique pendant les temps <strong>de</strong> traj<strong>et</strong>domicile - <strong>travail</strong>.- le personnel porte, pendantson temps <strong>de</strong> <strong>travail</strong> effectif,visiblement le badge qui lui estPort <strong>de</strong> la tenue <strong>de</strong><strong>travail</strong>92% <strong>de</strong>s Français estiment que len<strong>et</strong>toyage <strong>de</strong> la tenue <strong>de</strong> <strong>travail</strong>ne doit pas être entièrement à lacharge <strong>de</strong> celui qui la porte...De plus, 58% <strong>de</strong>s Français disentêtre sensibles à l'image <strong>de</strong>marque véhiculée par le portd'une tenue <strong>de</strong> <strong>travail</strong>.L'uniforme apparaît ainsi commeun vecteur <strong>de</strong> communicationpuissant, au même titre que lesponsoring ou la publicité.Une tenue négligée peut mêmedévaloriser une entreprise : untiers <strong>de</strong>s Français déclare avoirremarqué <strong>de</strong>s tenues quidonnaient une mauvaise image <strong>de</strong>l'employeur, parce qu'elles étaientsales ou mal entr<strong>et</strong>enues.Il apparaît que le port d'ununiforme imposé par l'employeurtend à <strong>de</strong>venir fréquent, puisque 1Français sur 2 a eu (lui-même ouquelqu'un <strong>de</strong> son entourage) à enporter un ces <strong>de</strong>rnières années.Pourtant la gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong>semployeurs leur laisse le soind'en payer l'entr<strong>et</strong>ien...!L'image <strong>de</strong> marque... c'est aussiune question <strong>de</strong> tenue !Etu<strong>de</strong> TNS Sofres 24/06/04Les tenues <strong>CFDT</strong> (modèle 2005)L'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 9


Nouvelles tenues <strong>et</strong> règles applicablesremis par la Direction.- les règles <strong>de</strong> sécuritéimpliquent que les salariés circulantou <strong>travail</strong>lant dans les zones <strong>de</strong>stockage ou laboratoires suivants :(à préciser par l'établissement)doivent obligatoirement porter lesvêtements <strong>et</strong> l'équipement d'hygièneou/<strong>et</strong> <strong>de</strong> sécurité suivant : (àpréciser par l'établissement)Il est rappelé que par respect pourla clientèle <strong>et</strong> afin <strong>de</strong> ne choqueraucune <strong>de</strong>s sensibilités qu'elle peutreprésenter, le personnel en contactavec le public ne saurait porter <strong>de</strong>signes manifestement ostentatoiresà caractère politique, syndical oureligieux.Conformément aux dispositionslégislatives <strong>et</strong> réglementaires envigueur, ainsi qu'aux accords d'entreprise,le pointage doit se faire entenue <strong>de</strong> <strong>travail</strong> sur l'appareildésigné à c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong> au salarié parson supérieur hiérarchique.Le personnel doit se trouver à sonposte, en tenue <strong>de</strong> <strong>travail</strong>, à l'heurefixée pour le début du <strong>travail</strong> <strong>et</strong> àcelle prévue, pour la fin <strong>de</strong> celui-ci.Le personnel <strong>de</strong>s laboratoires doitporter une protection <strong>de</strong>s cheveux,<strong>de</strong>s doigts, <strong>de</strong>s pieds pour laquellel'entreprise m<strong>et</strong> à disposition lenécessaire (serre-tête, calot, fil<strong>et</strong>,gil<strong>et</strong>, gants, chaussures, tablier, <strong>et</strong>c)Temps d'habillageTemps pendant lequel le salariérevêt ou ôte sa tenue <strong>de</strong> <strong>travail</strong>.Lorsque le port d'une tenue <strong>de</strong><strong>travail</strong> est imposé par <strong>de</strong>s dispositionslégislatives ou réglementaires,par <strong>de</strong>s clauses conventionnelles, lerèglement intérieur ou le contrat <strong>de</strong><strong>travail</strong>, <strong>et</strong> que l'habillage <strong>et</strong> ledéshabillage doivent être réalisésdans l'entreprise ou sur le lieu <strong>de</strong><strong>travail</strong>, le temps nécessaire auxopérations d'habillage <strong>et</strong> <strong>de</strong>déshabillage fait l'obj<strong>et</strong> <strong>de</strong>contreparties, soit sous forme <strong>de</strong>repos, soit financières (L 212-4aliéna 3).Ces contreparties doivent êtredéterminées par convention ouaccord collectif ou, à défaut, par lecontrat <strong>de</strong> <strong>travail</strong>.La convention collective, <strong>de</strong>branche, d'entreprise ou d'établissement,les usages ou le contrat <strong>de</strong><strong>travail</strong> peuvent assimiler ces tempsd'habillage <strong>et</strong> <strong>de</strong> temps <strong>de</strong> déshabillageà du temps <strong>de</strong> <strong>travail</strong>effectif. Ils seront alors rémunéréscomme tel.La Cour <strong>de</strong> cassation dans un arrêtdu 26 janvier <strong>de</strong>rnier précise que «lorsque le port d'une tenue <strong>de</strong><strong>travail</strong> est obligatoire, l'habillage <strong>et</strong>le déshabillage doivent être réalisésdans l'entreprise ou sur le lieu du<strong>travail</strong>, <strong>de</strong> sorte que les dispositions<strong>de</strong> l'article L. 212-4, alinéa 3du co<strong>de</strong> du <strong>travail</strong> sont applicables».Accord <strong>Carrefour</strong>Article 5 : Habillage/déhabillageEn conséquence, les employés <strong>de</strong>magasin <strong>et</strong> <strong>de</strong> Service Après Ventebénéficient au titre <strong>de</strong> chaquepério<strong>de</strong> <strong>de</strong> décompte annuel d'unforfait d'un jour ouvré sur lapério<strong>de</strong> <strong>de</strong> décompte annuelsuivante. Ce jour peut être pris oupayé, au choix du salarié.Lorsque le salarié quitte l'entrepriseou est embauché en cours <strong>de</strong>pério<strong>de</strong>, ce forfait est ramené auprorata du nombre <strong>de</strong> mois civilsentiers réellement <strong>travail</strong>lés <strong>et</strong> :- en cas <strong>de</strong> départ <strong>de</strong>l'entreprise en cours <strong>de</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>décompte annuel, le reliquatéventuel est rémunéré à l'occasiondu sol<strong>de</strong> <strong>de</strong> tout compte,- en cas d'embauche en cours<strong>de</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> décompte annuel, leprorata <strong>de</strong> jour acquis est rémunéréà l'issue <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> considérée.En cas d'absence totale au cours <strong>de</strong>la pério<strong>de</strong>, ce forfait n'est pas dû.Il est rappelé que le tempsnécessaire aux opérations d'habillage<strong>et</strong> déshabillage n'est pas considérécomme du temps <strong>de</strong> <strong>travail</strong>effectif. Dans le cas contraire, c<strong>et</strong>tedisposition ne s'applique pas.C<strong>et</strong>te disposition ne peut secumuler avec une disposition <strong>de</strong>même nature d'origine légale ouconventionnelle instituant une compensationfinancière ou sous forme<strong>de</strong> repos. Si une telle disposition(légale ou conventionnelle) s'avéraitplus favorable, elle se substitueraitau forfait défini au présentarticle. »Le n<strong>et</strong>toyage <strong>de</strong> latenue <strong>de</strong> <strong>travail</strong>Lorsqu’un employeur impose à sesL'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 10


Nouvelles tenues <strong>et</strong> règles applicablessalariés le port d’une tenue <strong>de</strong><strong>travail</strong>, il doit prendre en chargel’entr<strong>et</strong>ien <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te tenue.C’est ce qu’a décidé la Courd’appel <strong>de</strong> Versailles dans un arrêt29 juin 2006. C<strong>et</strong> arrêt fon<strong>de</strong> c<strong>et</strong>teobligation <strong>de</strong> l’employeur surl’article L.231-11 du Co<strong>de</strong> duTravail selon lequel : « les mesuresconcernant la sécurité, l’hygiène <strong>et</strong>la santé au <strong>travail</strong> ne doivent enaucun cas entraîner <strong>de</strong> chargesfinancières pour les <strong>travail</strong>leurs. »La décision <strong>de</strong> la Cour d’appel afait l’obj<strong>et</strong> d’un pourvoi encassation. Il faut donc laconfirmation <strong>de</strong> la Cour <strong>de</strong>Cassation.L'Article R 233-42 impose à l'employeurd'en assurer leur bonfonctionnement <strong>et</strong> leur étathygiénique satisfaisant par lesentr<strong>et</strong>iens [...] nécessaires"ChampionLes salariés n'avaient plusdroit à leur lessive gratuiteLe 15 avril 2005 le tribunal <strong>de</strong>gran<strong>de</strong> instance <strong>de</strong> Nanterre acondamné Champion à prendre encharge le n<strong>et</strong>toyage <strong>de</strong>s tenues <strong>de</strong><strong>travail</strong> que portent les poissonniers,boulangers <strong>et</strong> autres ven<strong>de</strong>urs durayon traiteur.Non seulement, stipule le tribunal,c<strong>et</strong>te mesure prend eff<strong>et</strong> immédiatementmais si, d'ici à un mois,l'employeur n'a rien fait, il <strong>de</strong>vrapayer une astreinte <strong>de</strong> 1 000 parjour <strong>de</strong> r<strong>et</strong>ard.Les 20 000 salariés concernés parc<strong>et</strong>te décision sont d'autant plusravis, d'ailleurs, que certains d'entreeux avaient auparavant droit à unbaril <strong>de</strong> lessive <strong>de</strong> 5 kg, partrimestre, pour n<strong>et</strong>toyer leurs bleus<strong>de</strong> <strong>travail</strong>.Lorsque <strong>Carrefour</strong> a harmonisé lesstatuts <strong>de</strong> ses différentes enseignes,début 2004, il a, au passage, balayéce (maigre) avantage.Soit une économie <strong>de</strong> 60 euros parpersonne <strong>et</strong> par an. P<strong>et</strong>it calcul, : siChampion débourse désormaisc<strong>et</strong>te somme pour 20 000 salariés, illui en coûtera 1,2 million d'eurospar an. «Par jugement du 29 juin 2006 lacour d'appel <strong>de</strong> Versailles à confirmerce jugement <strong>et</strong> l'a étendu à tousles salariésDit que la Société CSF aGUMBOOTS danceQuand la tenue <strong>de</strong> <strong>travail</strong> <strong>de</strong>vientune musique <strong>de</strong> jazzLa danse en bottes <strong>de</strong> gomme,s'est développée dans les minesd’or en Afrique du Sud pendantl’époque <strong>de</strong> l’Apartheid.Les conditions <strong>de</strong> <strong>travail</strong> étaientextrêmement pénibles <strong>et</strong> entraînaientsouvent <strong>de</strong>s infections <strong>et</strong><strong>de</strong>s ulcères car ils étaient constammentdans l’eau jusqu’augenoux..Les propriétaires <strong>de</strong>s mines sesont rendus compte qu’il seraitplus rentable d’équiper les<strong>travail</strong>leurs <strong>de</strong> bottes en gommeplutôt que <strong>de</strong> gérer les fréquentsarrêts <strong>de</strong> <strong>travail</strong> dus auxinfections <strong>et</strong> maladies ou encore<strong>de</strong> drainer les mines.Les <strong>travail</strong>leurs, afin <strong>de</strong>communiquer entre eux, développèrentun co<strong>de</strong> <strong>de</strong> frappes avecleurs bottes, <strong>de</strong> stamping surl’eau <strong>et</strong> <strong>de</strong> bruits avec leurschaînes.Leur tenue <strong>de</strong> <strong>travail</strong> était jeans<strong>de</strong> <strong>travail</strong>, torse nu <strong>et</strong> bandanapour absorber la sueur.Pendant leur temps libre, ils sedétendaient en chantant <strong>et</strong> enbuvant ensemble, en pensant àleur famille : la gumboots danceétait née.http://www.offjazz.com/gumboots.htmL'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 11


Nouvelles tenues <strong>et</strong> règles applicablesl'obligation d'assurer la charge ducoût d'entr<strong>et</strong>ien <strong>de</strong>s tenues <strong>de</strong><strong>travail</strong> dont elle impose le port àl'ensemble <strong>de</strong> ses salariés,Lui enjoint <strong>de</strong> satisfaire à c<strong>et</strong>teobligation sous astreinte <strong>de</strong> 1.500€ par jour <strong>de</strong> r<strong>et</strong>ard passé le délaid'un mois <strong>de</strong> la signification <strong>de</strong>l'arrêt,Donne acte à la Société CSF <strong>de</strong>son offre <strong>de</strong> fournir à chaquesalarié un baril <strong>de</strong> 3 kg <strong>de</strong> lessivepar trimestre,Comme quoi, vouloir économiserquelques barils <strong>de</strong> poudre estparfois... explosif.Diversité <strong>et</strong> gestionLa question <strong>de</strong>s tenues est toujours passionnelle.Abor<strong>de</strong>r ce thème lors <strong>de</strong> rencontre avec les délégués <strong>et</strong> les réflexions fusent.Le choix <strong>de</strong> la couleur font penser pour certains à la gendarmerie, l<strong>et</strong>rousseau n'est pas toujours compl<strong>et</strong> dans les magasins, certains directeurtentent d'imposer le port <strong>de</strong> la jupe <strong>et</strong> autres problèmes.Nous avions souhaité que les représentants du personnel soient associésau choix <strong>de</strong> ces tenues <strong>et</strong> qu’une Commission ad hoc soit créée. La directionn'a pas r<strong>et</strong>enue c<strong>et</strong>te proposition. Pourtant qui mieux que les employéssavent ce qui est pratique pour le <strong>travail</strong>.A la convention caisse pour la présentation <strong>de</strong>s nouvelles tenues, la taille36 était <strong>de</strong> rigueur. Dans les magasins les caissières <strong>et</strong> les employés vontdans <strong>de</strong>s tailles 36 au 54 voir plus. Soyez hors norme <strong>et</strong> la tenue poseproblème. Selon la direction les tailles vont du 36 au 60 ! Pourtant dansles magasins certaines tenues font défaut.A une certaine taille la coupe est peu seyante. Il serait quand mêm<strong>et</strong>emps que l'on stylise les tenues en tenant compte <strong>de</strong>s réalités. Personnene souhaite porter <strong>de</strong>s sacs à patates !Coté positif dans certains magasins les directeurs ont mis en place <strong>de</strong>s"caissières couturières" qui se chargent <strong>de</strong>s r<strong>et</strong>ouches. Hélas ce n'est pasle cas partout <strong>et</strong> certains salariés doivent se débrouiller, situation anormale!En ce qui concerne l’économat, cela requiert une gestion rigoureuse Onobserve <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s disparités comportementales à ce suj<strong>et</strong> entre les différentsmagasins. Il n'est pas sur que <strong>de</strong>main comme par le passé certaineshôtesses <strong>de</strong> caisses n'atten<strong>de</strong>nt pas 10 ans avant que leur tenue soientremplacées !De même accrocs, n<strong>et</strong>toyage doivent être assurés par la direction.Ceci étant dit ne boudons pas notre plaisir, ces tenues sesont fait tellement attendre !Heureusement ce n’est pas toujours morose !Les réunions <strong>de</strong>s élus du personnel n’ont pas la réputation d’être un endroit <strong>de</strong> franche rigola<strong>de</strong>. Les questionsposées dérangent souvent, le climat est parfois même tendu. Mais il arrive parfois qu’une réponse à unequestion nous réserve quelque surprise <strong>et</strong> nous perm<strong>et</strong>te <strong>de</strong> nous détendre un peu. Jugez en plutôt.Des nouvelles tenues ayant été distribuées au secteur caisses la question posée est celle-ci : « Peut-on autoriserle port d’écharpe ou foulard avec les nouvelles tenues », question posée pour, au moins, le personnel quise trouve près du secteur produits ultra frais. La réponse donnée lors <strong>de</strong> la réunion est celle-ci : « Non ! saufcontre-indication médicale ».Ah ! Quel bonheur ce serait <strong>de</strong> trouver le mé<strong>de</strong>cin qui oserait donner un certificat médical sur le portobligatoire d’une écharpe … avant que le rhume, l’angine ou autre trachéite ne se soit déclaré bien sûr!Mais avouez que l’expérience vaut le coup d’être tenté. Alors essayez … <strong>et</strong> nous vous prom<strong>et</strong>tons <strong>de</strong> décernerle grand prix <strong>de</strong> l’humour mou<strong>et</strong>te au mé<strong>de</strong>cin qui s’exécutera!L'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 12


VESTIAIRESLa réglementation <strong>et</strong> vos droitsA l'occasion <strong>de</strong>la mise en place<strong>de</strong>s nouvelles tenuesil nous asemblé intéressant<strong>de</strong> rappelerquelques règles<strong>de</strong> droit en ce quiconcerne les <strong>vestiaire</strong>s.L'ouverture récentedans unmagasin, sans laprésence <strong>de</strong>s salariés,<strong>de</strong> tous les<strong>vestiaire</strong>s montreque certains nereculent <strong>de</strong>vantrien.Rappelons aupassage que l<strong>et</strong>emps <strong>de</strong> traj<strong>et</strong><strong>de</strong> la pointeuseau <strong>vestiaire</strong> estconsidéré commeun temps <strong>de</strong> <strong>travail</strong>effectif rémunéréFouille <strong>de</strong>s <strong>vestiaire</strong>sDans ce magasin le 14 octobre 2006 ladirection a donné l’ordre au responsable<strong>de</strong> la sécurité d’ouvrir <strong>et</strong> <strong>de</strong> fouiller tousles casiers du personnel. Sans aucunavertissement <strong>et</strong> sans la présence <strong>de</strong>ssalariés toutes les armoires <strong>de</strong>s employésont été facturées, les ca<strong>de</strong>nas ont étéscisaillés.En arrivant au <strong>travail</strong> les employés ontdécouvert leur armoire ouverte <strong>et</strong>laissées sans surveillance durantplusieurs heures.Alertée la déléguée syndicale <strong>CFDT</strong> estintervenue auprès <strong>de</strong> la direction.Pour sa défense le directeura prétexté une recherche<strong>de</strong> Texlons disparus. Ila affiché que les déléguésdu personnel avaient étéprévenus. Affirmation quela <strong>CFDT</strong> a dénoncépuisque seul un élu FOétait informé <strong>et</strong> par saprésence à c<strong>et</strong>te fouille il cautionnait lesagissements <strong>de</strong> la direction.Précisions que le len<strong>de</strong>main quelquesoutils <strong>de</strong> <strong>travail</strong> refaisaient surface étantsimplement dissimulés en réserve par lepersonnel pour ne pas passer <strong>de</strong>s heuresà courir à la recherche d'un texlon. Il yaurait suffisamment <strong>de</strong> matériel pour<strong>travail</strong>ler on n'arriverait pas à sesextrémités. On est loin <strong>de</strong> vol !L'inspection du Travail a été informée <strong>de</strong>ces agissements, la <strong>CFDT</strong> a rappelé lerèglement intérieur <strong>et</strong> diffusée dans lajournée aux salariés un rappel <strong>de</strong>s règles<strong>et</strong> un modèle <strong>de</strong> plainte au procureurpour effraction <strong>et</strong> atteinte à la dignité.Voyant la détermination <strong>de</strong>s élus <strong>CFDT</strong>,la direction a fait marche arrière. Ledirecteur a réuni les délégués puis lessalariés <strong>et</strong> présenté ses excusesexpliquant qu’il avait agi sans réfléchir.Devant c<strong>et</strong>te attitu<strong>de</strong> la <strong>CFDT</strong> a décidé<strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre fin à son action le directeurayant <strong>de</strong>puis son arrivée une gestionsociale correcte.Néanmoins on peut se poser <strong>de</strong>s questions:comment peut-on aujourd’huis’affranchir ainsi <strong>de</strong>s élémentaires droitsau respect à la vie privée <strong>et</strong> du règlementintérieur décidé par l’entreprise.De quels droits peut-on un beau matinouvrir <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> casiers en<strong>de</strong>hors <strong>de</strong> la présence <strong>de</strong>s salariés,laissant <strong>de</strong> plus leurs obj<strong>et</strong>s personnelssans surveillance.Que dire <strong>de</strong>s élus FO qui cautionnent c<strong>et</strong>ype d’attitu<strong>de</strong>.L'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 13


La réglementation <strong>de</strong>s contrôlesRèglement intérieur<strong>Carrefour</strong>Article 12: Contrôle <strong>de</strong>sobj<strong>et</strong>sSi <strong>de</strong>s raisons impérieuses <strong>de</strong>sécurité l'exigent, ou en cas <strong>de</strong>disparitions renouvelées <strong>et</strong>rapprochées <strong>de</strong> marchandises, <strong>de</strong>machines, <strong>de</strong> matériels ou <strong>de</strong>fournitures appartenant àl'entreprise, la Direction pourraINVITER les salariés à présenter,aux accès <strong>de</strong> l'établissement, lecontenu <strong>de</strong> leurs eff<strong>et</strong>s ou obj<strong>et</strong>spersonnels, transportés ouentreposés dans les armoires oucasiers <strong>vestiaire</strong>s à l'exclusion <strong>de</strong>toute fouille corporelleC<strong>et</strong>te vérification, qui seraexercée dans <strong>de</strong>s conditionspréservant la dignité <strong>et</strong> l'intimité<strong>de</strong> la personne, ne pourras'exercer sans l'accord du salariécelui-ci pouvant solliciter laprésence d'un tiers (notamment unreprésentant du personnel lors dudéroulement <strong>de</strong> l'opérationLa loiLe contrôle du contenu <strong>de</strong>s<strong>vestiaire</strong>sLe règlement intérieur doitprévoir que ce contrôle seraeffectué dans les mêmescirconstances <strong>et</strong> avec les mêmesgaranties que tout autre contrôle :- il ne peut être mis en œuvrequ'en présence <strong>de</strong>s intéressés ;- il doit prévoir l'informationpréalable <strong>de</strong>s salariés <strong>et</strong>éventuellement celle <strong>de</strong>s témoinsou <strong>de</strong>s représentants du personnel.Portent atteinte aux droits <strong>de</strong>spersonnes <strong>et</strong> aux libertéscollectives, les clauses quiprévoient uniquement que lafouille se fera en présence <strong>de</strong>ssalariés ou qui prévoient, à défaut<strong>de</strong> la présence du salarié, celled'un délégué du personnel.Vol <strong>de</strong>s obj<strong>et</strong>s dans le <strong>vestiaire</strong>L'employeur a les obligations <strong>de</strong>conservation <strong>et</strong> <strong>de</strong> restitution d'undépositaire. En cas <strong>de</strong> vol, si cesobligations ne sont pas respectées,il peut être condamné auremboursement <strong>de</strong>s obj<strong>et</strong>s volés.L'employeur ne saurait insérerdans le règlement intérieur uneclause l'exonérant <strong>de</strong> touteresponsabilité en cas <strong>de</strong> perte, vol,détérioration <strong>de</strong>s eff<strong>et</strong>s, espècesou obj<strong>et</strong>s <strong>de</strong> toute nature déposésdans les <strong>vestiaire</strong>s <strong>et</strong> armoiresindividuelles .Toutefois, lorsque le salarié luimêmecomm<strong>et</strong> une impru<strong>de</strong>nce,c<strong>et</strong>te faute peut exonérer pourmoitié la responsabilité <strong>de</strong> l'employeur.La fouillePar fouille, on entend le faitd'inspecter une personne, d'examinerses vêtements <strong>et</strong>/ou seseff<strong>et</strong>s personnels avec l'intentiond'en découvrir quelque chose. Elleconstitue en soi une atteinte à lavie privée.Un employé peut consentir à ceque son employeur procè<strong>de</strong> à lafouille <strong>de</strong> ses eff<strong>et</strong>s personnels. Sile consentement est donné <strong>de</strong>façon libre <strong>et</strong> volontaire, la fouilleest tout à fait vali<strong>de</strong>.Un tel consentement peut aussiêtre obtenu en l'insérant dans lecontrat <strong>de</strong> <strong>travail</strong> du salarié, qu'ils'agisse d'un contrat individuel <strong>de</strong><strong>travail</strong> ou encore d'une conventioncollective.Il est cependant exigé <strong>de</strong> l'employeurqu'il s'assure que lesemployés connaissent l'existence<strong>de</strong> c<strong>et</strong>te condition <strong>de</strong> <strong>travail</strong> ainsique son étendue.L'employeur peut aussi, <strong>de</strong> façonpréventive, édicter un règlementVestiaires chez ED en 2006L'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 14


Vestiairesdiffusé à l'ensemble <strong>de</strong>s employés<strong>et</strong> indiquant à ceux-ci que leurseff<strong>et</strong>s personnels peuvent êtrefouillés par mesure <strong>de</strong> sécurité.Le fait d'adopter un tel règlementne perm<strong>et</strong> pas à l'employeur <strong>de</strong>procé<strong>de</strong>r <strong>de</strong> façon abusive oudiscriminatoire à la fouille.Le conseil d'état a apporter uncertain nombre <strong>de</strong> réserves dont lapossibilité pour le salariéd'ém<strong>et</strong>tre un refus pour un motiflégitime <strong>et</strong> la possibilité pour lesalarié d'être fouillé en présenced'un témoin.Si la fouille est liée à unerecherche d'obj<strong>et</strong> volé, elleconstitue alors une perquisition <strong>et</strong>doit être effectuée par un officier<strong>de</strong> police judiciaire.La jurispru<strong>de</strong>nce majoritaireconsidère que certaines circonstancespeuvent justifier l'employeurd'exiger que l'un ouplusieurs <strong>de</strong> ses employés se soum<strong>et</strong>tentà une fouille <strong>de</strong> leurseff<strong>et</strong>s personnels.Une fouille sera permise dans lecas où un employeur est auxprises avec une épidémie <strong>de</strong> volsou s'il a <strong>de</strong>s soupçons sérieux surla personne d'un employé. Lafouille <strong>de</strong>vra toutefois êtreraisonnable, compte tenu <strong>de</strong>l'objectif recherché, <strong>et</strong> <strong>de</strong>vraégalement être faite dans <strong>de</strong>sconditions qui respectent ladignité <strong>de</strong> la personne.Portent atteinte aux droits <strong>de</strong>spersonnes <strong>et</strong> aux libertés collectives,les clauses qui prévoientuniquement que la fouille se feraen présence <strong>de</strong>s salariés ou quiprévoient, à défaut <strong>de</strong> la présencedu salarié, celle d'un délégué dupersonnelTraj<strong>et</strong> pointeuse -<strong>vestiaire</strong>Dans ce <strong>Carrefour</strong>, l'éloignemententre les pointeuses <strong>et</strong> les<strong>vestiaire</strong>s ou les salles <strong>de</strong> reposobligeait certains salariés à sedéplacer en tenue <strong>de</strong> <strong>travail</strong> àl'intérieur du magasin pendant untemps qui n'était pas comptabilisécomme temps <strong>de</strong> <strong>travail</strong> (traj<strong>et</strong>entre <strong>vestiaire</strong> <strong>et</strong> pointeuse) ous'imputait sur le temps <strong>de</strong> pause(traj<strong>et</strong> entre pointeuse <strong>et</strong> salle <strong>de</strong>repos)La cour <strong>de</strong> cassation saisit <strong>de</strong> ceproblème considère que lessalariés durant ces traj<strong>et</strong>s sont à ladisposition <strong>de</strong> <strong>Carrefour</strong> <strong>et</strong> tenus<strong>de</strong> se conformer à ses directives.Il s'agit d'un temps <strong>de</strong> <strong>travail</strong> effectif.Si le juge ne peut imposer àl'employeur <strong>de</strong> déplacer les pointeusesl'éloignement a uneinci<strong>de</strong>nce sur le décompte dutemps <strong>de</strong> <strong>travail</strong>.Les <strong>vestiaire</strong>sLieu collectif ou individuel, oùle salarié à la possibilité <strong>de</strong>changer <strong>de</strong> vêtements avant ouaprès le <strong>travail</strong>.La loi précise que les employeursdoivent m<strong>et</strong>tre à la disposition <strong>de</strong>s<strong>travail</strong>leurs les moyens d'assurerleur propr<strong>et</strong>é individuelle, notamment<strong>de</strong>s <strong>vestiaire</strong>s, <strong>de</strong>s lavabos,<strong>de</strong>s toil<strong>et</strong>tes <strong>et</strong>, le cas échéant, <strong>de</strong>sdouches.Les <strong>vestiaire</strong>s collectifsLes <strong>vestiaire</strong>s collectifs <strong>et</strong> leslavabos doivent être installés dansun local spécial <strong>de</strong> surfaceconvenable, isolé <strong>de</strong>s locaux <strong>de</strong><strong>travail</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> stockage <strong>et</strong> placé àproximité du passage <strong>de</strong>s<strong>travail</strong>leurs.Si les <strong>vestiaire</strong>s <strong>et</strong> les lavabos sontinstallés dans <strong>de</strong>s locaux séparés,la communication entre ceux-cidoit pouvoir s'effectuer sanstraverser les locaux <strong>de</strong> <strong>travail</strong> ou<strong>de</strong> stockage <strong>et</strong> sans passer parl'extérieur. Le sol <strong>et</strong> les parois <strong>de</strong>slocaux affectés aux <strong>vestiaire</strong>s <strong>et</strong>lavabos doivent perm<strong>et</strong>tre unn<strong>et</strong>toyage efficace. Ces locauxdoivent être convenablementchauffés. Ils doivent être tenus enétat constant <strong>de</strong> propr<strong>et</strong>é.Hommes <strong>et</strong> femmesDans les établissements occupantun personnel mixte, <strong>de</strong>sinstallations séparées doivent êtreprévues pour les <strong>travail</strong>leursmasculins <strong>et</strong> féminins.Modèle d'armoiresLes <strong>vestiaire</strong>s collectifs doiventêtre pourvus d'un nombresuffisant <strong>de</strong> sièges <strong>et</strong> d'armoiresindividuelles ininflammables.Ces armoires doivent perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong>suspendre <strong>de</strong>ux vêtements <strong>de</strong>ville. Lorsque les vêtements <strong>de</strong><strong>travail</strong> sont susceptibles d'êtresouillés <strong>de</strong> matières dangereuses,salissantes ou malodorantes, lesarmoires doivent comprendre uncompartiment réservé à cesL'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 15


Vestiaires <strong>et</strong> tabagismevêtements. Les armoiresindividuelles doivent être muniesd'une serrure ou d'un ca<strong>de</strong>nas.N<strong>et</strong>toyage <strong>de</strong>s <strong>vestiaire</strong>sLe salarié a l'usage <strong>de</strong> son<strong>vestiaire</strong> <strong>et</strong> doit en assurerl'entr<strong>et</strong>ien. L'employeur peutnéanmoins faire procé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>sopérations périodiques <strong>de</strong>n<strong>et</strong>toyage.Règlement intérieur<strong>Carrefour</strong>Il est interdit aux salariés <strong>de</strong>déposer vêtements <strong>et</strong> obj<strong>et</strong>spersonnels en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s armoiresou casiers <strong>vestiaire</strong>s mis à ladisposition par l'employeur.Le personnel est tenu <strong>de</strong> respecterla propr<strong>et</strong>é <strong>et</strong> l'état <strong>de</strong>s locaux <strong>et</strong>installations qui lui sont plusspécialement affectés : <strong>vestiaire</strong>s,douches, lavabos, toil<strong>et</strong>tes, salles<strong>de</strong> repos.La Direction se réserve le droitd'ouvrir les armoires ou casiers<strong>vestiaire</strong>s :- soit périodiquement, dans lecadre <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> n<strong>et</strong>toyage,à condition que les salariés <strong>et</strong> leCHS-CT en soient prévenus àl'avance ;- soit ponctuellement, pour<strong>de</strong>s raisons d'hygiène <strong>et</strong> <strong>de</strong>sécurité, à condition que ce soiten présence <strong>de</strong>s salariésconcernés. En cas d'empêchementou d'absence du salarié, c<strong>et</strong>teouverture se fera en présence d'unreprésentant du personnel.La vérification s'effectuera dans<strong>de</strong>s conditions préservantl'intimité <strong>de</strong>s salariés à l'égard <strong>de</strong>stiers.TabacFumée interdite dans tous les lieux publicsInterdiction totale <strong>de</strong> fumer dans les lieux publicsà partir du 1er février 2007, sauf dans les bartabacs,restaurants <strong>et</strong> discothèques 1er janvier2008.Le gouvernement propose d’assumer le tiers ducoût <strong>de</strong>s traitements anti-tabac <strong>et</strong> <strong>de</strong> doubler les subventions auxassociations <strong>de</strong> lutte conte le tabagisme.Quel est l’impact du tabagisme sur la santé ?Durant le XXe siècle, le tabac a causé 100 millions <strong>de</strong> morts dans lemon<strong>de</strong> entier <strong>et</strong> ce nombre risque <strong>de</strong> s’élever à 1 milliard pour le XXIesiècle si rien ne change. En France, le tabagisme est la première cause<strong>de</strong> mortalité évitable, avec environ 66 000 décès chaque année dont5000 par tabagisme passif..En moyenne, un fumeur régulier sur <strong>de</strong>ux meurt prématurément <strong>de</strong>scauses <strong>de</strong> son tabagisme, <strong>et</strong> la moitié <strong>de</strong> ces décès se situent entre 35 <strong>et</strong>69 ans. Les complications commencent à apparaître 20 à 30 ansaprès le début du tabagisme. En 2025, le décès féminins par cancer<strong>de</strong>vrait égaler le nombre <strong>de</strong> décès par cancer du sein.Qui fume en FranceLa France compte 15 millions <strong>de</strong> fumeurs. Un tiers <strong>de</strong>s personnes <strong>de</strong> 12à 75 ans (33 %) fume. Entre 18 <strong>et</strong> 34 ans, près d’une personne sur <strong>de</strong>uxfume.La loi actuelle autorise-t-elle <strong>de</strong> fumer dans son bureau ?Au <strong>travail</strong>, dès qu’une <strong>de</strong>uxième personne peut rentrée dans un bureauindividuel, celui-ci <strong>de</strong>vient un espace collectif dans lequel la protectiondu non-fumeur doit être assurée. Il <strong>de</strong>vient donc interdit d'y fumer.Quels sont les risques du tabagisme passif ?La fumée <strong>de</strong> tabac contient plus <strong>de</strong> 4 000 substances chimiques parmilesquelles la nicotine, <strong>de</strong>s irritants, <strong>de</strong>s produits toxiques (monoxy<strong>de</strong> <strong>de</strong>carbone…) <strong>et</strong> plus <strong>de</strong> 60 cancérogènes (substances qui peuvent provoquerou favoriser l'apparition <strong>de</strong> cancer).Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la gêne occasionnée, le tabagisme passif aggrave <strong>de</strong>spathologies existantes <strong>et</strong> en crée <strong>de</strong> nouvelles. Ces risques augmententavec la durée <strong>et</strong> l'intensité <strong>de</strong> l'exposition. En France, on estime quequelques milliers <strong>de</strong> non-fumeurs meurent prématurément chaque année<strong>de</strong> maladies provoquées par le tabagisme passif.Selon l'Académie <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine, la fumée <strong>de</strong> tabac constitue “la source laplus dangereuse <strong>de</strong> pollution <strong>de</strong> l'air domestique, en raison <strong>de</strong> saconcentration élevée en produits toxiques mais aussi parce que l'on y estexposé à tout âge <strong>et</strong> pendant <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s beaucoup plus longues quecelles où l’on subit une pollution atmosphérique extérieure”.L'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 16


TRANSPORTLe coût du transport pour se rendre au <strong>travail</strong>.Le 11 octobre lesdéputés ontadopté lacréation duchèque-transportfinancé pourmoitié par l'Etatdans le cadre <strong>de</strong>l'examen duproj<strong>et</strong> <strong>de</strong> loi surla participation.Sur le mêmeprincipe quepour les chèquesvacances ou lestitresrestaurants, leschèque-transportserontaccessibles auxsalariés dès le1er janvier 2007.P<strong>et</strong>it rappel <strong>de</strong>spossibilitésactuels.Chèque transportLes entreprises peuvent proposer cechèque transport, qui est facultatif, àleurs salariés.La création d’un chèque transport n’apas vocation à remplacer les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong>prise en charge <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> transportdomicile/lieu <strong>de</strong> <strong>travail</strong> existant mais à lescompléter.A usage différencié, ce chèque perm<strong>et</strong>traau salarié <strong>de</strong> payer, soit son abonnement<strong>de</strong> transport collectif, soit son carburantlorsqu’il <strong>travail</strong>le dans une zone située en<strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s périmètres <strong>de</strong> transportsurbains ou lorsque l’utilisation duvéhicule personnel est rendue indispensableen raison d’horaires particuliers <strong>de</strong><strong>travail</strong>.Les salariés soumis à <strong>de</strong>s horaires <strong>de</strong><strong>travail</strong> décalés ne leur perm<strong>et</strong>tant pasd'emprunter les transports collectifspourront utiliser le chèque-transport pourl'achat <strong>de</strong> carburant.Le chèque transport <strong>de</strong>vrait se présentersous forme d’un titre spécial <strong>de</strong> paiementnominatif préfinancé par l’employeur.Les salariés bénéficieront soit <strong>de</strong> la priseQuand on habiteen Ile-<strong>de</strong>-France, lameilleure façon <strong>de</strong>se déplacer sont lestransports publics.C'est facile mais cecià un coût sansparler <strong>de</strong>s problèmesd'insécuritéque relate la presse.Vous pouvez allersur ce site pourplus d'informationshttp://www.optile.com/gui<strong>de</strong>/in<strong>de</strong>xsuite.htmlen charge <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong> leur abonnementaux transports collectifs à hauteur d’unmontant <strong>de</strong> 200 € environ par an, soit encas d’utilisation d’un véhicule personnel,sous certains conditions, d’unecompensation <strong>de</strong> la hausse du prix <strong>de</strong>l’essence, pour un montant <strong>de</strong> 100 € paran. C<strong>et</strong>te différence <strong>de</strong> traitement a étévoulue par la gouvernement pourencourager le recours aux transportscollectifs.L’abon<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> l’employeur seraexonéré <strong>de</strong> charges fiscales <strong>et</strong> sociales, àhauteur <strong>de</strong> 50% du coût <strong>de</strong>s abonnements<strong>de</strong>s transports collectifs ou <strong>de</strong> 100 € par anpour le carburant.Il sera possible en outre pour les comitésd'entreprise <strong>de</strong> financer la part du coût dutransport non prise en charge parl'employeur.La <strong>CFDT</strong>, a regr<strong>et</strong>té que le chèqu<strong>et</strong>ransport, soit facultatif, ce qui risqued'instaurer <strong>de</strong>s inégalités supplémentairesentre les salariés :"Les entreprises (...) qui ont les moyens<strong>de</strong> le faire le feront, celles qui ont plus<strong>de</strong> difficultés, en particulier les p<strong>et</strong>itesentreprises, ne le feront pas ."L'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 17


Carte orange <strong>et</strong> réductions SNCFPrime <strong>de</strong> transportchez <strong>Carrefour</strong>La prime <strong>de</strong> transport <strong>de</strong> 23 F (3,51euros) mise en place chez <strong>Carrefour</strong>dans les années 70 est conservée àtitre d'avantage individuel uniquementpour les salariés qui en bénéficiaientau 31 mai 1999.Les salariés recrutés à compterdu ler juin 1999 n'en bénéficientpas.C<strong>et</strong>te prime continue <strong>de</strong> figurer surle bull<strong>et</strong>in <strong>de</strong> paie <strong>de</strong> l'intéressésans être soumise à charges sociales<strong>et</strong> sans intégrer le revenu imposable.Pour chaque journée d'absence unedéduction <strong>de</strong> 0,92 F est opérée(0,14 centimes d'euros) .Les salariés <strong>de</strong>s magasins <strong>de</strong>l'agglomération parisienne bénéficientdu remboursement <strong>de</strong>50% du coupon carte orange telque prévu par la Loi.La Carte OrangeLa Carte Orange perm<strong>et</strong> d’ach<strong>et</strong>er<strong>de</strong>s abonnements hebdomadaires oumensuels pour se déplacer en Île<strong>de</strong>-France.Ce titre perm<strong>et</strong> d'utiliser tous lestransports en commun d'Ile-<strong>de</strong>-France sans limitation du nombre<strong>de</strong> voyages, ceci dans un périmètredéterminé en fonction du nombre<strong>de</strong> zones choisies numérotées <strong>de</strong> 1à 8 (Paris intramuros étant en zone1, <strong>et</strong> Provins par exemple en zone8).La Carte Orange est, comme laCarte Intégrale, remboursée à50% aux salariés par leurentreprise, à condition <strong>de</strong> <strong>travail</strong>leren Ile-<strong>de</strong>-France.Navigo:Depuis 2005, un passe navigoéquivalent électronique <strong>de</strong> la carteorange existe.Tout client <strong>de</strong> Carte Orange peutobtenir gratuitement un passeNavigo, <strong>et</strong> y charger un forfaitmensuel ou hebdomadaire.Le passe Navigo perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> passerplus rapi<strong>de</strong>ment aux lignes <strong>de</strong>contrôle <strong>et</strong> en cas <strong>de</strong> perte ou <strong>de</strong>vol, l’abonnement est reconstituésur un nouveau passe moyennant lasomme forfaitaire <strong>de</strong> 8 euros (alorsqu’aujourd’hui la perte ou le vold’une Carte Orange entraîne lerachat d’un nouveau titre <strong>de</strong> transport).Actuellement <strong>de</strong>s expériences sontconduite pour intégrer le passe Navigodans votre téléphoneLa carte intégraleC'est un titre <strong>de</strong> transport valable unan, perm<strong>et</strong>tant à son possesseur <strong>de</strong>voyager librement en Île-<strong>de</strong>-Francedans les zones <strong>de</strong> son abonnement(sauf Orlyval).Pour en bénéficier, il faut rési<strong>de</strong>r <strong>et</strong><strong>travail</strong>ler en Île-<strong>de</strong>-France . Le coût<strong>de</strong> l'abonnement est proportionnelau nombre <strong>de</strong> zones choisies. Lacarte Intégrale est équipée <strong>de</strong>puis2002 du passe navigo.SNCF à tarif réduitDes formules d'abonnement <strong>de</strong> 1semaine à 1 an sont disponiblespour les utilisateurs fréquents:Abonnement Forfait ou <strong>de</strong> <strong>travail</strong>: pour ceux qui prennent le traintous les joursAbonnement Fréquence : 50 %<strong>de</strong> réduction assurée sur les traj<strong>et</strong>s<strong>de</strong> votre sélectionPass’Entreprise: perm<strong>et</strong> aux entreprisesd’ach<strong>et</strong>er <strong>de</strong>s titres <strong>de</strong>transport avec une réduction <strong>de</strong> 5 %en 1ère <strong>et</strong> en 2ème classeBill<strong>et</strong> SNCF pour congé annuel:Réduction <strong>de</strong> 25 % une fois par an,à l'occasion <strong>de</strong>s congés <strong>de</strong>s salariés,pour un voyage aller <strong>et</strong> r<strong>et</strong>our oucirculaire d'au moins 200 kmsRéduction <strong>de</strong> 10 % sur les services<strong>de</strong> tourisme SNCF - Réduction <strong>de</strong>50 %: si les traj<strong>et</strong>s aller <strong>et</strong> r<strong>et</strong>oursont effectués en pério<strong>de</strong> bleue ousi le salarié règle au moins la moitiédu bill<strong>et</strong> avec <strong>de</strong>s chèquesvacances.L'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 18


DANS LES COULISSESActualités syndicalesLors <strong>de</strong> notrerencontre <strong>de</strong> septembreles délégués<strong>CFDT</strong> ontunaniment faitpart <strong>de</strong> leur rasle bol non seulement<strong>de</strong>s conditions<strong>de</strong> <strong>travail</strong>mais <strong>de</strong> l'attitu<strong>de</strong><strong>de</strong> la direction.Une nouvellefois c<strong>et</strong> hyper relate<strong>de</strong>s faitsavérés.Chez <strong>Carrefour</strong>mois après moisle dialogue socialest en recule.Rien n'est faitpour rectifier l<strong>et</strong>ir !Aussi que chacunne soitsurpris si la<strong>CFDT</strong> appelle <strong>de</strong>nouveau à <strong>de</strong>smouvementsdans l'entreprise!Nous prévenonsaux responsablesd'agir !VannesEditorial <strong>de</strong> rentrée moroseAlors ça y est ? tout le mon<strong>de</strong> est rentré?Depuis longtemps ?Ce qui est étonnant c’est que les congésn’ont pas chassé la morosité ambiante <strong>et</strong>beaucoup sont revenus en trainant <strong>de</strong>spieds » … encore plus qu’à l’habitu<strong>de</strong>.Si encore le climat était meilleur dansl’établissement. Las ! Entre les changementsd’horaires annoncés un peupartout, les conditions <strong>de</strong> <strong>travail</strong> quicontinuent <strong>de</strong> se dégra<strong>de</strong>r, les pressionsqui augmentent sur lesmanagers <strong>et</strong> qui s<strong>et</strong>raduisent par une pression encore plusforte sur leurs employés, <strong>de</strong> plus en plus<strong>de</strong> salariés handicapés par le <strong>travail</strong> quisont à reclasser, les difficultés à fair<strong>et</strong>out simplement appliquer les accords, <strong>et</strong>un agrandissement, (donc <strong>de</strong>s difficultésnouvelles pour les conditions <strong>de</strong> <strong>travail</strong>)qu’on aura peut-être c<strong>et</strong>te fois ci …Mais vu les salariés toujours réjouis sur«Positif» ce sont sans doute lessyndicalistes qui noircissent le tableau !Alors : POSITIVONS !OrléansReclassement salarié handicapésC<strong>et</strong>te caissière, ex déléguée FO, salariée<strong>de</strong>puis 16 ans est déclarée inapte au poste<strong>de</strong> caissière par le mé<strong>de</strong>cin du <strong>travail</strong>.Celui-ci précise "peut <strong>travail</strong>ler encaisse à mi temps <strong>et</strong> sur un poste administratifou d'accueil sans manutention<strong>et</strong> sans gestes répétés".En date du 26 septembre la directionl'informe <strong>de</strong> son licenciement pour inaptitu<strong>de</strong>au <strong>travail</strong>. La direction affirmen'avoir trouvé aucun poste susceptible <strong>de</strong>lui convenir au sein du magasin ni dansun <strong>de</strong>s magasins du groupe.Le délégué syndical FO ayant refusé <strong>de</strong>l'accompagner lors <strong>de</strong> son entr<strong>et</strong>ien préalablec'est donc la <strong>CFDT</strong> qui traite sondossier. En un mois c'est le <strong>de</strong>uxièmedélégué FO qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> la<strong>CFDT</strong>.La salariée sous les conseils <strong>de</strong> la <strong>CFDT</strong>a contesté la décision <strong>de</strong> l'employeur"A Orléans, <strong>de</strong> nombreux postesauraient pu convenir à mon état <strong>de</strong>santé. Ex : rollers, boutique or,standard, accueil <strong>et</strong>c… « Au moisd'août, j'ai postulé pour un poste à laboutique or qui se libéré. Sans résultat .Le turnover annuel <strong>de</strong> l'effectif <strong>de</strong> <strong>Carrefour</strong>place d'Arc est <strong>de</strong> 50% »Vous n'êtes pas sans savoir que je suisseule pour subvenir à l'éducation <strong>de</strong>mes <strong>de</strong>ux enfants.…ceci me paraît être lié davantage àune solution <strong>de</strong> facilité <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> ladirection <strong>de</strong> <strong>Carrefour</strong> Orléans, qu'àune réelle recherche <strong>de</strong> reclassement. "La <strong>CFDT</strong> avant tout recours juridique aécrit à l'employeur son sentiment <strong>de</strong>vantson peu d'empressement <strong>de</strong> reclasser unesalariée."Vous avez décidé le licenciement <strong>de</strong> V.G. service caisse <strong>Carrefour</strong> OrléansEn prétextant l'impossibilité <strong>de</strong>reclassement.Vu l'importance <strong>de</strong> l'effectif du groupe<strong>Carrefour</strong> en France, <strong>et</strong> le turnover <strong>de</strong>notre magasin, il est inconcevable quevous n'ayez pas trouvé <strong>de</strong> reclassementsur un poste à mi-temps pour c<strong>et</strong>tepersonne."Les accords "mission handicap" ontilspour but <strong>de</strong> rester dans les tiroirs<strong>et</strong> <strong>de</strong> faire beau dans la communication<strong>Carrefour</strong> ?Résultat obtenu: le proj<strong>et</strong> tasc avec leshoraires est repoussé grâce à lamobilisation <strong>de</strong> tous.Paris AuteuilLa section a écrit au directeur pour attirerson attention sur les problèmes que rencontreune salariée <strong>et</strong> lui rappeler l'articleL.230-2 qui précise que "le chefd'établissement doit prendre les mesuresL'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 19


Actualités syndicalesnécessaires pour protéger la santéphysique <strong>et</strong> mentale <strong>de</strong>s employés<strong>de</strong> son établissement".La direction a refusé <strong>de</strong> recevoir ladéléguée syndicale <strong>CFDT</strong> qui souhaitéle saisir d'un cas <strong>de</strong> souffrancementale au <strong>travail</strong>.C<strong>et</strong>te employée (aujourd'hui en arrêt<strong>de</strong> <strong>travail</strong>) mais aussi les employésdu secteur textile se plaignent d'unedégradation <strong>de</strong> leurs conditions <strong>de</strong><strong>travail</strong>, d'un mal vivre au <strong>travail</strong>,d'un vécu <strong>de</strong> soumission <strong>et</strong> d'impuissance.Les prérogatives que s'attribue unmembre <strong>de</strong> l'encadrement nuisentvisiblement au bon fonctionnementdu <strong>travail</strong> <strong>de</strong> ce secteur.Dernièrement ce supérieur hiérarchiquea exigé d'une employée <strong>de</strong> monteren magasin toutes les <strong>de</strong>miheuresafin <strong>de</strong> ranger le secteur textileDans l'organisation du <strong>travail</strong> lesrangements du secteur textile sontprévus à 14 h <strong>et</strong> 17 h.VannesReclassements …La section dénonce l’augmentation àVitesse grand V <strong>de</strong>s maladies professionnelles<strong>et</strong> <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> reclassementsque cela entraine.Elle cosntate que les postes où il estHandicapPlacée sous le thème "Ouvrons nosportes à toutes les compétences", la10e Semaine pour l'emploi <strong>de</strong>spersonnes handicapées, organiséepar L'ADAPT, se déroulera du 13au 19 novembre 2006.Elle a pour objectif <strong>de</strong> favoriser larencontre entre personnes handicapées,recruteurs <strong>et</strong> organismes quiagissent en faveur <strong>de</strong> l'insertion.Enquête du CHSCTLa <strong>CFDT</strong> a enquêté auprès du personnel. Le résultat est affligeantdans certains services, jugez en plutôtSi près <strong>de</strong> 50% du personnel interrogés jugent les rapports avec lesmanagers satisfaisants <strong>de</strong>s commentaires laissent pantois:Manque <strong>de</strong> respect, aucune considération, harcèlement moral, insultedu genre « j'emmer<strong>de</strong> les catalans » . Jamais merci ou SVP. « Matele cul <strong>de</strong>s emballeuses comme un pervers ». Manque d'écoute. Lesemployés déplorent que X. les traite « comme <strong>de</strong> la mer<strong>de</strong>, comme<strong>de</strong>s chiens, c'est une honte» . Il est très vulgaire, méchant <strong>et</strong> impoli.Cela finira mal ! Beaucoup <strong>de</strong> pression (temps <strong>de</strong> <strong>travail</strong>, balisage,remplissage, comman<strong>de</strong>, recalage.).Les employés <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt : Plus <strong>de</strong> rapports humains <strong>et</strong> <strong>de</strong> respect<strong>de</strong>s cadres qui considèrent mal leurs employés. Les réponses donnéespour résoudre les problèmes sont trop souvent « démmer<strong>de</strong> toi ! ».Etre plus informé sur la vie du magasin. Pouvoir parler librementavec les « supérieurs ». Plus d'écoute, <strong>de</strong> communication dans lesbriefs. Plus <strong>de</strong> confiance <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> la hiérarchie. Arrêter <strong>de</strong> diviserpour mieux régnerLe respect <strong>de</strong> la hiérarchie serait plus valorisant <strong>et</strong> motivant <strong>et</strong> m<strong>et</strong>traitune meilleure ambiance dans l'équipe. Les employés arrivent au<strong>travail</strong> dégoûtés <strong>et</strong> sans envie.En règle générale il y a un manque d'information, une mauvaisecommunication <strong>et</strong> un manque <strong>de</strong> respect. Trop <strong>de</strong> préférence divise lepersonnel. Pas <strong>de</strong> considération, les engagements ne sont pas tenus.70% du personnel estime que le matériel n'est pas adapté à leursbesoins. Manque <strong>de</strong> tire pal<strong>et</strong>te ou en mauvais état. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> unmatériel en état <strong>de</strong> fonctionnement <strong>et</strong> adapté aux besoins42% du personnel concerné n'est pas équipé <strong>de</strong> chaussures <strong>de</strong> sécurité.Chaussures rarement renouvelées <strong>et</strong> très abîmées.77% <strong>de</strong>s salariés affirment que l'amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s horaires est respectésmais dénoncent l'augmentation <strong>de</strong> l'amplitu<strong>de</strong> avec la mise enplace <strong>de</strong> Mercure. Le délais <strong>de</strong> l'affichage <strong>de</strong>s horaires n'est pas respecté.53% estiment que les femmes portent <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 25kg. Le poids moyens d'une pal<strong>et</strong>te est compris entre 300 <strong>et</strong> 600 kg.Le personnel <strong>de</strong>man<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> formations qualifiante <strong>et</strong> métier .L'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 20


Actualités syndicalespossible <strong>de</strong> reclasser <strong>de</strong>s personnessouffrants <strong>de</strong> TMS sont rares dansl’établissement <strong>et</strong> que nous arriveronsbientôt au « bout du bout » <strong>de</strong>srecherches <strong>de</strong> postes.Aujourd’hui on se trouve doncconfronté à ce choix : ou onreclasse ou … on licencie!La <strong>CFDT</strong> n'accepte pas que <strong>de</strong>s salariéssoit brusquement« remerciés» parce qu’il faut «trouver unesolution à ce problème » <strong>et</strong> parceque l’entreprise n’a rien fait pourque cela n’arrive pas.Il ne faut donc pas se tromper <strong>de</strong>cible c’est à l’entreprise <strong>de</strong> faire<strong>de</strong>s efforts <strong>de</strong> reclassements <strong>de</strong> cessalariés, par l’adaptation <strong>de</strong>s postes<strong>et</strong> par la formation pour empêcherqu’on en soit réduit à voir cescollègues purement <strong>et</strong> simplementlicenciés.ParisAuteuilHistoire <strong>de</strong>monte-chargeDans ce magasinil y a<strong>de</strong>ux monte-charges à ouverturemanuelle qui tombent plus oumoins régulièrement en panne.Lors <strong>de</strong> la venue <strong>de</strong> la DRH au rassemblement<strong>de</strong>s élus <strong>CFDT</strong> nousavions pris c<strong>et</strong> exemple pour montrerles difficultés <strong>de</strong> <strong>travail</strong>ler.L'exemple fit son eff<strong>et</strong> puisque <strong>de</strong>puisles problèmes se sont espacés<strong>et</strong> les époques où le monte-chargene fonctionnait pas pendant près <strong>de</strong><strong>de</strong>ux semaines sont du passé !Mais avec du matériel ancien on nefait pas du neuf <strong>et</strong> nos élus continuentd'alerter directement, à sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong>,le responsable <strong>de</strong> l'entr<strong>et</strong>ien<strong>de</strong>s problèmes qui continuent <strong>de</strong>surgir.Le <strong>de</strong>rnier en date <strong>de</strong>s faux contactsau niveau <strong>de</strong>s ferm<strong>et</strong>ures <strong>de</strong>s portesobligeant les salariés à aller chercherle monte-charge.Notre déléguée du CHSCT est doncvenue l'alerter sur ce point.Elle était mal venue <strong>de</strong> lui parler <strong>de</strong>ça, il avait autre chose à faire. C<strong>et</strong>tepanne est <strong>de</strong> la faute <strong>de</strong>s salariésqui ne respecte pas le matériel <strong>et</strong> ilen a ras le bol <strong>de</strong> s'occuper du monte-charge.Tout ceci peut se comprendre, toutle mon<strong>de</strong> sait que l'entr<strong>et</strong>ien est débordé,mais ajouter quelques réflexionssur la vie personnelle <strong>de</strong>femme <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te élue était plus queRefus <strong>de</strong> prendre en charge un acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><strong>travail</strong> (ou <strong>de</strong> traj<strong>et</strong>)De plus en plus d'acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>travail</strong> ou <strong>de</strong> traj<strong>et</strong> sontcontestés par l'employeur (<strong>de</strong>rnier en date à Mon<strong>de</strong>ville)<strong>et</strong> la CPAM. Nous avons eu connaissance <strong>de</strong> ce courrier(facsimilé à droite), reçu par un salarié suite à une déclarationd’acci<strong>de</strong>nt du <strong>travail</strong>.1) De plus en plus, la CPAM <strong>et</strong> l'employeur par soucisd’économies, contesteront les acci<strong>de</strong>nts du <strong>travail</strong> <strong>et</strong> les<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> maladies professionnelles. Il faut, dans tousles cas, faire appel <strong>de</strong> ces décisions.2) Dans le cas <strong>de</strong> ce courrier il paraît évi<strong>de</strong>nt ( voir partieen italique sur courrier) que la déclaration d’acci<strong>de</strong>nt n’apas été motivée, ou n’a pas été correctement motivée.Cela ne dépend plus <strong>de</strong> la CAM mais <strong>de</strong> l’entreprise.3) Il vous faut donc, dans tous les cas d’acci<strong>de</strong>nt du<strong>travail</strong>, peut importe la gravité supposée, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r qu’unmembre du CHSCT soit présent lors <strong>de</strong> l’établissement <strong>de</strong>la déclaration. La Loi donne en eff<strong>et</strong> la possibilité auxmembres du CHSCT <strong>de</strong> faire une enquête, rencontrant lestémoins, listant les faits sur un rapport qui pourra êtrejoint à la déclaration <strong>de</strong> l’acci<strong>de</strong>nt.L'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 21


Actualités syndicalesdéplacée.Une telle attitu<strong>de</strong> d'intimidation estintolérable <strong>et</strong> déstabilise les déléguésqui font leur <strong>travail</strong>. La fatiguen'excuse pas tout !Le problème principal c'est queces monte-charge sont vétustes <strong>et</strong>qu'il serait temps que la directionbudgétise <strong>de</strong>s montes-charges automatiques<strong>et</strong> non <strong>de</strong> s'en prendreaux délégués qui m<strong>et</strong>tent ledoigt là où ça fait mal !Nice LingostièreUn peu <strong>de</strong> positifLes horaires tasc <strong>de</strong>vaient êtreprésentés le mardi 10 octobre auC.E. Une semaine auparavant, la<strong>CFDT</strong> a distribué les trames horairesaux salariés.90 % du personnel bazar a montréson désaccord en intervenant auCE. Suspension <strong>de</strong> séance par ledirecteur <strong>et</strong> débat entre la direction,les élus CE <strong>et</strong> les salariés.Une consultation <strong>et</strong> une écoute <strong>de</strong>ssalariés sera faite au sein <strong>de</strong>s rayons<strong>et</strong> du secteur afin <strong>de</strong> trouver unesolution équitable.Résultat obtenu: le proj<strong>et</strong> tasc avecles horaires est repoussé grâce à lamobilisation <strong>de</strong> tous.Paris AuteuilLa section a écrit au directeur pourattirer son attention sur les problèmesque rencontre une salariée <strong>et</strong>lui rappeler l'article L.230-2 quiprécise que "le chefd'établissement doit prendre lesmesures nécessaires pour protégerla santé physique <strong>et</strong> mentale <strong>de</strong>semployés <strong>de</strong> son établissement".La direction a refusé <strong>de</strong> recevoir ladéléguée syndicale <strong>CFDT</strong> qui souhaitéle saisir d'un cas <strong>de</strong> souffrancementale au <strong>travail</strong>.C<strong>et</strong>te employée (aujourd'hui en arrêt<strong>de</strong> <strong>travail</strong>) mais aussi lesemployés du secteur textile seplaignent d'une dégradation <strong>de</strong> leursconditions <strong>de</strong> <strong>travail</strong>, d'un mal vivreau <strong>travail</strong>, d'un vécu <strong>de</strong> soumission<strong>et</strong> d'impuissance.Les prérogatives que s'attribue unmembre <strong>de</strong> l'encadrement nuisentvisiblement au bon fonctionnementdu <strong>travail</strong> <strong>de</strong> ce secteur.Dernièrement ce supérieur hiérarchiquea exigé d'une employée <strong>de</strong>monter en magasin toutes les<strong>de</strong>mi-heures afin <strong>de</strong> ranger lesecteur textile Dans l'organisationdu <strong>travail</strong> les rangements du secteurtextile sont prévus à 14 h <strong>et</strong> 17 h.InvaliditésSi vous êtes invali<strong>de</strong>s 1èrecatégorie, vous avez peut-être euune fiche <strong>de</strong> paie négative ce moisci.Après renseignements pris près duservice du personnel, puis après quenous ayons téléphoné à AXAsachez que, maintenant, dès quevous recevrez vos relevés <strong>de</strong> la sécu,faites une photocopie que vousrem<strong>et</strong>trez au bureau du personnelqui transm<strong>et</strong>tra.N’atten<strong>de</strong>z pas: il faut que lechèque r<strong>et</strong>our AXA passe sur lesarrêtés <strong>de</strong> paie ! Ainsi il n’y auraplus <strong>de</strong> problème.Hold upVendredi 6 octobre, peu après 19 h,<strong>de</strong>ux individus encagoulés ontdérobé la caisse du supermarchéChampion <strong>de</strong> Mouy.Ils ont menacé le personnel avec<strong>de</strong>ux armes <strong>de</strong> poing <strong>et</strong> une bombelacrymogène <strong>et</strong> se sont emparés <strong>de</strong>l’argent avant <strong>de</strong> prendre la fuite.EgalitéLors du<strong>de</strong>rnierCCE ladirectiona présentéle bilan<strong>de</strong> l'égalité professionnellehommes <strong>et</strong> femmes.Effectif permanent 17 805hommes pour 15 318 femmes.57% <strong>de</strong> femmes pour 43%d'homme la répartition restestable par rapport à l'an <strong>de</strong>rniertoutes catégories confonduesDans le collège cadre il y a 24%<strong>de</strong> femmes pour 76% d'hommes.Plus les niveau augmente moinsil y a <strong>de</strong> femmes.La <strong>CFDT</strong> constate que <strong>Carrefour</strong>embauche chez les cadresplus d'homme que <strong>de</strong> femme, cen'est pas <strong>de</strong>main que l'équilibrese fera!Formation: Au total 250 femmesont bénéficié d'un CIF pour 130hommes (5 femmes cadres pour 6hommes).1178 femmes <strong>et</strong> 433 hommessont en contrat <strong>de</strong> professionnalisation27 personnes dont 7 femmes bénéficientd'un contratd'apprentissageCongé parental 1625 salariés ontbénéficiés <strong>de</strong> ce contrat.Une rémunération pour lacatégorie employé supérieurepour les hommes mais c'est du essentiellementaux heures <strong>de</strong> nuit.Une rencontre sur l'égalité professionnellehommes <strong>et</strong> femmesest programmée le 27/11/ 2006L'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 22


Actualités syndicalesLa Source (Orléans)A Orléans, une caissière Championvirée pour avoir fait créditSon directeur, fraîchement installé,lui reproche <strong>de</strong>s détournements <strong>de</strong>fonds.X. chef caissière du supermarchéChampion 26 ans <strong>de</strong> service <strong>et</strong> 29gérants affirme avoir fait créditdurant plus <strong>de</strong> quinze ans à unepoignée <strong>de</strong> clients nécessiteux.De fil en aiguille, X. collectionneles tick<strong>et</strong>s <strong>de</strong> caisse en attente <strong>de</strong>règlement. «Je les glissais dansmon tiroir avec, inscrit <strong>de</strong>ssus, lenom <strong>de</strong>s personnes. Je savaisqu'elles viendraient payer dèsl'encaissement <strong>de</strong> leur RMI ou <strong>de</strong>leur pension.»En juill<strong>et</strong> <strong>de</strong>rnier, X. fait uneavance <strong>de</strong> marchandises à l'une <strong>de</strong>ses collègues. Il y en a, en tout,pour 300 euros.Pour Marc Veyron, directeur <strong>de</strong>sressources humaines <strong>de</strong>ssupermarchés Champion, l'engagementn'est pas aussi désintéressé.Lui pointe clairement <strong>de</strong>s actes <strong>de</strong>détournement : «Il s'agit d'unsystème artisanal <strong>et</strong> arbitraire dontX. bénéficiait également... Nousavons r<strong>et</strong>rouvé un écart <strong>de</strong> caissecumulé <strong>de</strong> 3 900 euros, insiste-t-il.Elle frappe du sceau <strong>de</strong> la charitéun acte frauduleux.»Depuis, une pétition tourne dans lequartier. 300 personnes environ sesont rassemblées <strong>de</strong>vant lesupermarché. Un dossier a été déposéaux prud’hommes.Une situation qui irrite la directiondu magasin : «En avançant c<strong>et</strong>argument humanitaire, il estnormal que les gens s'apitoient» ,regr<strong>et</strong>te Marc Veyron.MontélimarSuite à son agrandissement lemagasin <strong>de</strong> Montélimar est passé<strong>de</strong> Hyper Champion à l'enseigne<strong>Carrefour</strong> le 23 septembre 2006.La nouvelle société s'appelle Montélimardistribution.Le statut <strong>de</strong>s salariés est maintenudans leur intégralité. Des électionsprofessionnelles vont êtredéclenchées avant la fin <strong>de</strong> l'annéepour doter le magasin <strong>de</strong>s IRP.Le magasin n'a pas d'encadrementmais <strong>de</strong>s maîtrises.Congés payésUn tour <strong>de</strong> vis est fait à ce niveauAinsi à Mérignac il ne faut pasprendre plus <strong>de</strong> 2 semaines <strong>de</strong> CPentre 1 janvier <strong>et</strong> le 31 mai Pas <strong>de</strong>départ <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux employés en mêm<strong>et</strong>emps sur le même rayonAvant il y avait <strong>de</strong> la souplesse surles départs en congés payés, là ilsfont en forceSolidaritéLa section Saint Egrève remercieles camara<strong>de</strong>s pour leur solidarité.Le comité d’entreprise (majorité<strong>CFDT</strong>) a ouvert un comptespécifique "solidarité i.s" pour ai<strong>de</strong>rles personnes en difficultés.Satisfaction ?Champion institutionnalise lesenquêtes internes <strong>de</strong> satisfactionSoucieuse <strong>de</strong> motiver ses salariésen matière d'accueil <strong>de</strong> la clientèle,l'enseigne du groupe <strong>Carrefour</strong>multiple les outils d'écoute <strong>de</strong> sonpersonnel, a révélé Marc Veyron,directeur <strong>de</strong>s ressources humainesChampion France.Un salarié heureux fait forcémentun client heureux ! Championaffirme en eff<strong>et</strong> sa volonté d'être lameilleure enseigne sur la relationclient <strong>et</strong> est convaincue que rendrela vie plus facile pour le personnelen magasin c'est rendre la vie plusfacile au client.Pour prendre le pouls du climatsocial l'enseigne organise donc <strong>de</strong>srencontres régulières avec sescollaborateurs. Par p<strong>et</strong>its groupes<strong>de</strong> 5 à 20 personnes sous la houl<strong>et</strong>ted'un animateur maison, les salariéspeuvent s'exprimer anonymementsur leurs conditions <strong>de</strong> <strong>travail</strong> <strong>et</strong>réagir sur la politique sociale <strong>et</strong> lesressources humaines <strong>de</strong> l'entreprise.L'objectif : tirer les conséquences<strong>de</strong> ces sondages afin améliorer cequi ne va pas <strong>et</strong> optimiser lespoints forts.C'est aussi ça la <strong>CFDT</strong>Festivités à VannesL’arbre <strong>de</strong> Noël <strong>de</strong>s enfants auralieu le 10 décembre après midi. Ily aura un goûter <strong>et</strong> la distribution<strong>de</strong>s jou<strong>et</strong>s. Les parents pourrontégalement y trouver une p<strong>et</strong>itecollation.Avant cela, le 18 Novembre, auraeu lieu la « soirée surprise » réservéeaux salariés. N’hésitez pasà vous inscrire. Le transportjusqu’au lieu <strong>de</strong> la fête se fera encar.L'Hyper n°000/05 du 00/00/2005 page 23


REMUNERATIONSIntéressements 2006 <strong>et</strong> quelques donnéesAu1er novembre2006augmentation<strong>de</strong> salaire <strong>de</strong>0,8%RMILe nombre d'allocataires du RMIrepart à la hausseEn dépit <strong>de</strong> la baisse rapi<strong>de</strong> du chômage,le nombre d'allocataires du revenu minimumd'insertion a augmenté <strong>de</strong> 0,7 % au<strong>de</strong>uxième trimestre, à 1,111 million.Sur un an, la hausse ralentit mais ellereprésente tout <strong>de</strong> même 2,4 %Explosion <strong>de</strong> l'ISF en 2006La collecte <strong>de</strong> l'ISF s'élève à 3,64milliards d'euros en 2006, soit 18 % <strong>de</strong>plus qu'en 2005.Pour 2007, le gouvernement s'attend à unecollecte <strong>de</strong> 3,84 milliards d'euros, (+5,7%).R<strong>et</strong>raiteLes députés exonèrent <strong>de</strong> charges lesin<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong> départContre l'avis du gouvernement,l'Assemblée nationale a voté unamen<strong>de</strong>ment qui institue un « départdécidé en commun » pour lequel lesin<strong>de</strong>mnités seraient exemptées <strong>de</strong> chargesfiscales <strong>et</strong> sociales ce qui, supprime lescharges sociales sur les in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong>départ en r<strong>et</strong>raite versées par lesentreprises <strong>et</strong> les salariés. A suivre …Intéressement 1er semestre 2006En 2005 quand la direction a décidé avec l'accord <strong>de</strong> FO <strong>de</strong> supprimer l'intéressement, la<strong>CFDT</strong> a eu raison <strong>de</strong> se battre. Les résultats sont là <strong>et</strong> nous en profitons.Résultat définitif au 30 juin 2006Atteinte <strong>de</strong> l’objectif <strong>de</strong> CA HT hors carburant : 101.1 %, EBIT DA : 3.39 %Part national : 0,80 % du salaire semestriel brut Part magasin: 0,92% en moyenne du salaire semestriel brut4 magasins n'ont pas touché d' intéressement, 51 magasins sont au taux maximum <strong>de</strong> 1,60 %. Les établissementshors magasin (Siège, SAV) toucheront 1,60% du salaire semestriel brutEn moyenne l'intéressement est <strong>de</strong> 1,72% (En 2005 il était <strong>de</strong> 1,12%). A noter qu'enl'espace d'un mois l'intéressement est passé d'un prévisionnel <strong>de</strong> 1,82% en moyenneà 1,72%.A fin août, la part nationale est <strong>de</strong> 0, 8 % avec un Ebit à 5,33 <strong>et</strong> un CA à 100,6%« Le montant n<strong>et</strong> <strong>de</strong>l'Intéressement acquisindividuellement, feral'obj<strong>et</strong> d'un paiementaux dates suivantes :Pour le premiersemestre dans la<strong>de</strong>uxième quinzainedu mois d'août.Pour le <strong>de</strong>uxièmesemestre dans<strong>de</strong>uxième quinzaine dumois <strong>de</strong> février.L'Hyper n°000/05 du 00/00/2005 page 24


Actualités syndicalesSalaireCombien gagne un directeur ?Le site www.journaldun<strong>et</strong>.com s'estlancé dans les calculs, extraits.Directeur d'un supermarchéChampion : <strong>de</strong>s primes pourtripler son salaireSouvent jeunes, les directeurs <strong>de</strong>magasins Champion sont responsables<strong>de</strong> surfaces plus réduites queles hypers. La taille <strong>de</strong> leur établissementa une inci<strong>de</strong>nce sur leursalaire. Un directeur <strong>de</strong> magasindébutant touchera 2.300 euros.L'ancienn<strong>et</strong>é améliorera tous les ansson quotidien. Mais ce sont lesprimes sur le résultat <strong>de</strong> sonétablissement qui vont propulser sarémunération au somm<strong>et</strong>. Ellespeuvent atteindre rapi<strong>de</strong>ment 2,5fois le salaire <strong>de</strong> base. Ajoutez laparticipation <strong>et</strong> un intéressementcollectif non négligeable, les 6.900euros sont rapi<strong>de</strong>ment atteints. Lamotivation a visiblement un prix.Salaire minimum (brut) : 2500€ parmoisAutres : Primes sur le chiffred'affaires, participationDirecteur d'un hypermarché<strong>Carrefour</strong> : gran<strong>de</strong> surface, grossalaireC'est un secr<strong>et</strong> <strong>de</strong> polichinelle, larémunération <strong>de</strong>s directeurs <strong>de</strong>gran<strong>de</strong>s surfaces est particulièrementattractive. <strong>Carrefour</strong> soigneles siens plus particulièrement :8800 euros brut par mois. Unsalaire mensuel conséquentcomplété par un treizième voirequatorzième mois. Ajoutez à cela<strong>de</strong> nombreux avantages comme uneparticipation aux bénéfices, unintéressement au chiffre d'affairesdu magasin <strong>et</strong> différentes primespouvant atteindre 25 % <strong>de</strong> larémunération brute globale. Il y a<strong>de</strong> quoi être motivé. Mais le mythe<strong>de</strong> l'autodidacte dans la gran<strong>de</strong>distribution a la vie dure. A ceniveau <strong>de</strong> responsabilités, lesgrands groupes recrutent désormaisleurs directeurs <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s surfacesà Bac+5.Salaire minimum (brut) : 8.800 €par moisAutres : intéressement, participa -tion, primes.SmicPlus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>sbranches ont <strong>de</strong>sminima inférieurs auSMICSelon le comité <strong>de</strong> suivi<strong>de</strong>s négociationssalariales <strong>de</strong> branches,les minima sontinférieurs au SMIC dans 84 branches sur 158. Elles n'étaient que 25 à s<strong>et</strong>rouver dans ce cas avant la hausse du salaire minimum, le 1er juill<strong>et</strong><strong>de</strong>rnier.Ces grilles obsolètes couvrent environ 5,7 millions <strong>de</strong> salariés <strong>et</strong>représentent plus <strong>de</strong> la moitié (53 %) <strong>de</strong>s 158 gran<strong>de</strong>s branches horsBTP <strong>et</strong> métallurgie. Parmi elles figurent notamment le commerce <strong>de</strong>gros, les hôtels, cafés, restaurants <strong>et</strong> les particuliers employeurs.Cela ne signifie évi<strong>de</strong>mment pas que les salariés sont rémunérés en <strong>de</strong>çàdu salaire minimum, mais que les grilles salariales sont « écrasées » parla hausse du SMIC. Un constat souvent émis par les syndicats, quiregr<strong>et</strong>tent que la hausse du salaire minimum ne se répercute pas au-<strong>de</strong>là<strong>de</strong>s premiers niveaux <strong>de</strong> salaires. Selon les <strong>de</strong>rnières statistiques, lamoitié <strong>de</strong>s salariés sont ainsi rémunérés en <strong>de</strong>çà <strong>de</strong> 1,6 SMICL'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 25


<strong>CFDT</strong> AUCHANLa direction doit payer le temps <strong>de</strong> pause !La <strong>CFDT</strong>Auchan mèneactuellementune bataillejuridique<strong>et</strong> syndicalepour fairereconnaîtreque l<strong>et</strong>emps <strong>de</strong>pause payéforfaitairementne doitpas être prisen comptedans le calculdu smicEn 1999 chez Auchanon passe <strong>de</strong> 35h à 36 h 75, enpayant la pause àpart…En 2003, un accordsigné par CFTC,CGC <strong>et</strong> FO perm<strong>et</strong>que le temps <strong>de</strong> pause soit intégré dans l<strong>et</strong>aux horaire <strong>et</strong> vienne ainsi le « doper »artificiellement <strong>de</strong> 5%.Ce mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul perm<strong>et</strong> à la Direction<strong>de</strong> « gonfler » ainsi les salaires afin qu'ilscorrespon<strong>de</strong>nt à l'obligation légale duSMIC <strong>de</strong> 35 heures <strong>de</strong> <strong>travail</strong> effectif : ornous pointons bien 36 H 75 (en eff<strong>et</strong>, lespauses sont déduites lorsqu'elles ne sontpas prises) !!!Rappel : avant les 35 heures nous étionspayés 39 H pauses comprises. A partir <strong>de</strong>2003, nous pointons 36 H 75 dansl'entreprise, payées 35 H !!!Au 1er juill<strong>et</strong> 2007 L'obligation minimalelégale du SMIC pour 35 H est <strong>de</strong>1254€A Auchan un salarié au niveau 1A obtientpour 36 h 75 un salaire <strong>de</strong> 1255€ (au lieu<strong>de</strong> 1317€)Le paiement <strong>de</strong>s pauses s'est évaporé <strong>et</strong>c'est toute la grille <strong>de</strong>s salaires qui estimpactée vers le basLa <strong>CFDT</strong> a dénoncée ce procédé àl'inspection du <strong>travail</strong> <strong>de</strong> Lille, ainsi qu'auministèreLa <strong>CFDT</strong> défend vos intérêts <strong>et</strong> interpelleles tribunaux pour réclamer le paiement <strong>de</strong>ce droit !!!Lors <strong>de</strong> nos premières informations sur cesuj<strong>et</strong> nous étions traités <strong>de</strong> menteurs ! Depuis,le ministère nous a donné raison !Décisions administrativesCommission nationale <strong>de</strong> la négociationcollective du ministère <strong>de</strong> l'emploiArticle 3: Barème <strong>de</strong>s salaires minimauxgarantisLe point A <strong>de</strong> 1'article 3 <strong>de</strong> l'avenantprévoit que, dans le calcul du salaire minimalconventionnel, est prise en compte larémunération du temps <strong>de</strong> pause.Aux termes du <strong>de</strong>uxième alinéa <strong>de</strong> l'articleL212-4 du co<strong>de</strong> du <strong>travail</strong>, le temps <strong>de</strong>pause ne constitue pas du temps <strong>de</strong> <strong>travail</strong>effectif â moins que les conditions du premieraliénéa dudit article ne soit remplies(être à la disposition <strong>de</strong> l'employeur,<strong>de</strong>voir se conformer à ses directives sanspouvoir vaquer librement â sesoccupations)-Or, aux termes <strong>de</strong> l'article D. 141-3 duco<strong>de</strong> du <strong>travail</strong>, le salaire horaire à prendreen compte pour le calcul du SMIC est lesalaire correspondant à du temps <strong>de</strong> <strong>travail</strong>effectifEn conséquence, pour vérifier laconformité du salaire minimal au SMIC, ilconvient <strong>de</strong> r<strong>et</strong>rancher la rémunération dutemps <strong>de</strong> pause Le salaire minimummensuel garanti <strong>de</strong>s échelons IA, lB <strong>et</strong> 2Aest donc inférieur au SMIC.L'article 3 AI <strong>de</strong> l'avenant <strong>de</strong>vrait doncêtre étendu sous réserve <strong>de</strong> l'application<strong>de</strong>s dispositions légales <strong>et</strong> réglementairesportant fixation du SMIC.Inspection du <strong>travail</strong>.1) Rémunération <strong>et</strong> respect du SMICAprès analyse <strong>de</strong>s tableaux que vousm'avez transmis, je note que certainssalaires <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> classification lesplus bas (<strong>de</strong> 115 à 145 pour l'ancienneclassification <strong>et</strong> <strong>de</strong> lA à 2A pour la plusrécente) sont intérieurs au SMIC (garantiemensuelle <strong>de</strong> rémunération ou GMRcomprise) <strong>et</strong> ce manifestement <strong>de</strong>puisl'année 2000.En eff<strong>et</strong>, <strong>de</strong>puis c<strong>et</strong>te date, vous avez indule paiement du temps <strong>de</strong> pause dans l'assi<strong>et</strong>teperm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> mesurer le respect duSMIC <strong>et</strong> <strong>de</strong> la GMR, alors qu'il y a toutlieu <strong>de</strong> l'en exclure. Le temps <strong>de</strong> pausedoit en eff<strong>et</strong> être payé en plus du salaire<strong>de</strong> base <strong>et</strong> du complément différentiel <strong>de</strong>rémunération.L'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 26


LE KIOSQUE A JOURNAUXNouvelles d'ici <strong>et</strong> <strong>de</strong> làCes articlesproviennent<strong>de</strong> nombreuxsites d'informationaccessiblesgratuitementsurle n<strong>et</strong>.Le croissement<strong>de</strong>s infosperm<strong>et</strong> <strong>de</strong>vous tenir informé<strong>de</strong>sévènementsimportants.Commerce <strong>et</strong> arméeL'armée aucoeur dutemple <strong>de</strong> lamarchandiseLu sur le n<strong>et</strong>On avait remarqué, sur <strong>de</strong>s panneauxpublicitaires ou dans <strong>de</strong> nombreuxmagasins, que l'armée faisait sa pub"l'armée recrute"...Je ne vais pas tous les jours à Grand-Place(Grenoble Echirolles), temple <strong>de</strong> laconsommation grenobloise, mais j'y suispassé aujourd'hui.En y arrivant, <strong>de</strong> loin, j'ai entendu <strong>de</strong> lamusique "<strong>de</strong> jeunes" (<strong>de</strong> la disco, <strong>de</strong> ladance, même du rap... ) <strong>et</strong> quand mes yeuxse sont aperçus d'où venait la musique, ilsont eu du mal à le croire: la placeprincipale qui donne sur l'entrée principaledu centre commercial Grand-Place étaitcomplètement occupée par <strong>de</strong>s enginsmilitaires <strong>et</strong> <strong>de</strong>s soldats en treillis. L'armée<strong>de</strong> terre fait sa pub, l'armée recrute, <strong>et</strong>elle emploie les grands moyens.Deux chars / tanks (un char Leclerc à côté<strong>de</strong> <strong>Carrefour</strong>, c'est le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>ssupermarchés <strong>et</strong> <strong>de</strong>s armes qui se donne lamain, comme c'est touchant), un lancemissile(ou obus, ou je sais pas quoi), uncamion style Croix-Rouge mais couleurcamouflage, <strong>et</strong> une scène avec la musiqueà fond les ballons... <strong>de</strong> baudruche, donnésaux enfants qui passent <strong>et</strong> se font prendreen photo avec les militaires. Ils sontsympas ces militaires. Regar<strong>de</strong>, il y amême <strong>de</strong>s femmes !A l'intérieur du centre commercial, <strong>de</strong>sstands <strong>de</strong> l'armée partout... C'est à peine siils distribuent pas <strong>de</strong>s bonbons !On en oublierait presque l'utilité <strong>de</strong> cecorps <strong>de</strong> métier... faire la guerre !Compétitivité18ème pays le plus compétitif : la Francerétrogra<strong>de</strong> <strong>de</strong> six places dans leclassement annuel du Forum économiquemondial.L'excellence <strong>de</strong> son infrastructurephysique, <strong>de</strong> son réseau <strong>de</strong> transport <strong>et</strong> <strong>de</strong>son système énergétique ainsi que <strong>de</strong> sescommunications sont cités en exemple <strong>de</strong>réussite par les auteurs <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong>.A l'inverse, son marché <strong>de</strong> l'emploi <strong>et</strong> sesfinances publiques sont à l'origine <strong>de</strong> lacontre-performance.Wal-MartWal-Mart poursuivi pour avoir bafouéles pauses <strong>de</strong> ses employésLe numéro un mondial <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong>distribution affronte une nouvelle classaction.Deux anciennes salariées au nom <strong>de</strong>187.000 autres réclament jusqu'à 162millions <strong>de</strong> dollars pour avoir été floués<strong>de</strong> leur pause repas.Il est reproché d'avoir piétiné les pausesrepaslégitimes <strong>de</strong> ses salariés.Certaines caissières ont raconté à la barreque leur magasin avait été verrouillé aprèsla fin <strong>de</strong> leur temps <strong>de</strong> service afin qu'ellescontinuent d'assurer le réassort <strong>de</strong>sLa phrase«Les hommes politiques ne peuvent pastenir un double discours en prônant ledialogue social tout en menaçant,comme le fait l'UMP, <strong>de</strong> légiférer pourfaire passer en force un accord <strong>de</strong> 39heures dans l'hôtellerie-restauration,contraire à la législation européenne»,s'indigne François Chérèque (<strong>CFDT</strong>).Sur les 35 heures, patronat <strong>et</strong> syndicatsont leurs différends. Mais pas questionpour eux <strong>de</strong> se laisser instrumentaliserpar les politiques pour cause <strong>de</strong>campagne électorale.L'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 27


Nouvelles d'ici <strong>et</strong> <strong>de</strong> làmarchandises.D'autres employés ont avoué aussiqu'ils se privaient d'eux-mêmes <strong>de</strong>leur pause sous la pression ou bienqu'ils om<strong>et</strong>taient <strong>de</strong> « pointer »l'horaire réel <strong>de</strong> leur sortie. Autotal, un salarié pouvait <strong>travail</strong>ler <strong>de</strong>8 à 12 heures <strong>de</strong> plus par moisgratuitement.Pour Wal-Mart, les plaintes sur cesuj<strong>et</strong> se multiplient. On en recenseune soixantaine. L'an <strong>de</strong>rnier, legroupe avait été condamné à 172millions <strong>de</strong> <strong>de</strong> dollars <strong>de</strong>dommages-intérêts par un tribunalcalifornien, partagés entre les116.000 plaignants.Géant <strong>de</strong>vient GéantCasinoLes hypers Géant vont repasser àpartir du 8 novembre à l’enseigneGéant Casino.Il s'agit en fait d'un r<strong>et</strong>our auxsources puisque les hypers <strong>de</strong>l'enseigne s'appelaient ainsi avant1993 <strong>et</strong> la fusion avec les magasinsRallye <strong>de</strong> même format.Un étonnant come-back qui traduitla volonté du groupe stéphanois <strong>de</strong>capitaliser sur la marque Casino.Jean Duboc cinquante-six ans, directeurchez <strong>Carrefour</strong> <strong>de</strong> 1975 à2002 rejoindra les hypermarchésGéant début 2007 en tant quedirecteur général <strong>de</strong> la branche.<strong>Carrefour</strong>Troisièm<strong>et</strong>rimestre enhausseChiffre d'affaires <strong>de</strong> 22,1 milliardsd'euros, (+6,8%).Les ventes à magasins comparables<strong>de</strong>s hypermarchés ont grimpé <strong>de</strong>3,6 % hors essence, avec <strong>de</strong>svolumes en hausse <strong>de</strong> 3,8 % enalimentaire <strong>et</strong> globalement stablesen non-alimentaire.Dans les supermarchés, les ventesont augmenté <strong>de</strong> 4,7 % horsessence.En France, les revenus ont grimpé<strong>de</strong> 5,3 %, à 10,619 milliards (+ 7 %hors essence), le distributeurexpliquant y avoir gagné 0,3 % <strong>de</strong>part <strong>de</strong> marché alimentaire. Gain <strong>de</strong>nouvelles parts <strong>de</strong> marché (+0,3%).José Luis Duran à noté que lemarché restait "tendu"."Je m'attends à un quatrièm<strong>et</strong>rimestre plus dur. Pourquoi ?Parce que la compétitivité sur lesprix est dure. Les prix <strong>de</strong> l'essenceont baissé <strong>de</strong> 15% par rapport auquatrième trimestre 2005 <strong>et</strong> il y aun eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> calendrier très négatif" ,a-t-il expliqué.En 2006 <strong>Carrefour</strong> ouvrira 140nouveaux magasins <strong>de</strong> proximité.Au sein du groupe, cinq enseignes -Shopi, Marché Plus, 8 à Huit,Proxi <strong>et</strong> Sherpa - se partagent leconcept. Elles détiennent ensembleune part <strong>de</strong> marché <strong>de</strong> 24,1% <strong>et</strong>affichaient en 2005 un chiffred'affaires <strong>de</strong> 3,5 milliards d'euros,soit environ 7% du chiffre d'affairesconsolidé que le groupe réalisedans l'Hexagone.Prêts <strong>Carrefour</strong>Jusqu’au 3 décembre 2006, lesServices Financiers <strong>Carrefour</strong>lancent une nouvelle opération surle Prêt Personnel <strong>et</strong> proposent unPrêt Tout Prêt pour ach<strong>et</strong>er unnouveau véhicule, préparer lesprochaines vacances, refaire ladécoration…Ses taux sont les suivants :3,90% TEG fixe l’an sur une durée<strong>de</strong> 12 à 36 mois pour les proj<strong>et</strong>s <strong>de</strong>15.000 euros à 38.000 euros,5,90% TEG fixe l’an sur une durée<strong>de</strong> 12 à 36 mois pour les proj<strong>et</strong>s <strong>de</strong>5.000 euros à 14.999 euros,6,90% TEG fixe l’an sur une durée<strong>de</strong> 37 à 60 mois pour les proj<strong>et</strong>s <strong>de</strong>5.000 euros à 38.000 euros,7,90% TEG fixe l’an sur une durée<strong>de</strong> 61 à 84 mois pour les proj<strong>et</strong>s <strong>de</strong>5.000 euros à 38.000 euros.d'envergureChine<strong>Carrefour</strong>pas intéressépar uneacquisition"Nous nous sommes fixé unobjectif très précis d'ouvrir 20hypermarchés en 2006 <strong>et</strong> au cours<strong>de</strong>s prochaines années" , a déclaréJosé Luis Duran en voyage en Chine."Nous nous sommes <strong>de</strong>mandés sinous <strong>de</strong>vions nous en tenir à notrestratégie <strong>de</strong> croissance organiqueou s'il fallait prendre le risque <strong>de</strong>se lancer dans une acquisitionavec tous les problèmes que celapeut poser en termes d'intégration". "La croissance organiquenous intéresse davantage <strong>et</strong> nousnous en tiendrons à c<strong>et</strong>te ligne <strong>de</strong>conduite".L'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 28


Nouvelles d'ici <strong>et</strong> <strong>de</strong> làPologneLe groupe sedéveloppe enPologne<strong>Carrefour</strong> aprévu d'ouvrir vingt nouveaux magasinsen 2007 <strong>et</strong> autant l'annéesuivante dans ce pays où ledistributeur compte 15.400 salariésavec un parc qui comprendactuellement 32 hypermarchés <strong>et</strong> 74supermarchésAlgérie<strong>Carrefour</strong> veutse renforceren AlgériePrésent enAlgérie avec son supermarché <strong>de</strong>Hussein Dey, <strong>Carrefour</strong>, dévoileson proj<strong>et</strong> d’un hypermarché dansla commune <strong>de</strong> Mohammadia prèsd’Alger, dont l’ouverture estannoncée pour fin 2007.15 autres hypermarchés <strong>de</strong>vrontêtre inaugurés en Algérie dans lesprochaines années.<strong>Carrefour</strong> « est à la recherche <strong>de</strong>partenariat en Algérie pour ach<strong>et</strong>er<strong>de</strong>s produits directement <strong>de</strong> chezles producteurs locaux <strong>et</strong> éviter <strong>de</strong>passer par les nombreuxmandataires du marché du gros ».Le distributeur <strong>Carrefour</strong>, selon ceresponsable, vise par c<strong>et</strong>tedémarche d’exporter à l’étrangerles produits algériens <strong>et</strong> <strong>de</strong> «concurrencer » certains payscomme l’Afrique du Sud ou leMaroc sur certains produits commeles agrumes.Médicaments41 médicamentsdont le taux <strong>de</strong>remboursementest abaissé à15%Le 25 octobre2006, le ministre<strong>de</strong> la Santé, Xavier Bertrand, adécidé d'abaisser <strong>de</strong> 35% à 15% l<strong>et</strong>aux <strong>de</strong> remboursement <strong>de</strong> 41médicaments. Il s'agitessentiellement <strong>de</strong> vasodilatateurs.C<strong>et</strong>te mesure prendra eff<strong>et</strong> à finjanvier 2007. Au bout d'un an, l<strong>et</strong>aux sera réduit à néant.Les Français réduisent leurconsommation <strong>de</strong> médicamentsLe marché du médicament a perdu4,5 % en volume au cours <strong>de</strong>s septpremiers mois <strong>de</strong> 2006. Sous lapression <strong>de</strong> l'assurance-maladie, lesmé<strong>de</strong>cins ont moins prescritd'antidépresseurs, d'anticholestérols<strong>et</strong> d'antibiotiques.R<strong>et</strong>raiteAlors que les salariés partaient enmoyenne à 61,9 ans en 2003, c<strong>et</strong>âge s'est abaissé d'un an <strong>de</strong>puis, à60,9 ans au premier semestre2006. Pour les fonctionnaires,l'âge moyen <strong>de</strong> cessationd'activité est passé <strong>de</strong> 57 ans <strong>et</strong> 3mois à 58 ans <strong>et</strong> 1 mois sur lamême pério<strong>de</strong>, en raison <strong>de</strong> l'allongement<strong>de</strong> la durée <strong>de</strong> cotisation.L'écart entre public <strong>et</strong> privé, quiétait <strong>de</strong> 4 ans <strong>et</strong> <strong>de</strong>mi, est doncmaintenant inférieur à 3 ans.Plus <strong>de</strong> 300.000 personnes ontdéjà bénéficié <strong>de</strong> la r<strong>et</strong>raiteanticipée pour carrière longueEn 2004, 124.200 salariés durégime général du privé ont pupartir avant 60 ans sans pénalité.Ce nombre a atteint 103.600 l'an<strong>de</strong>rnier.Fin août 2006, le nombre <strong>de</strong>départs anticipés était <strong>de</strong> 76.000,soit un rythme <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 10.000par mois.Le cap symbolique <strong>de</strong>s 300.000bénéficiaires est donc franchi.La CNAV prévoit désormais unminimum, en cumulé, <strong>de</strong> 335.000départs au 31 décembre.L'Hyper n°225/06 du 1er novembre 2006 page 29


La gaz<strong>et</strong>te <strong>de</strong>s délégués<strong>CFDT</strong> <strong>Carrefour</strong>L'Hyper !

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!