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Fr-11-08-2013 - Algérie news quotidien national d'information

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A L A U N E3davantage à une théorie du politique,Castoriadis plus dans une philosophie politiqueet moi dans le domaine de la complexitémais nous sommes restés très liés.Vous évoquiez à l’instant l’effervescence desidées et des débats à l’orée des années 1960,vous citiez Althusser, comment voyez-vousl’installation puis le triomphe du structuralisme?On était tout à fait en dehors. CommeCastoriadis et Lefort, on était tout à fait allergiqueà un marxisme qui détruisait la philosophiepour ne garder qu’une soi-disantscience à partir d’une «coupure épistémologique»et une théorie que nous croyionsaberrante entre autres sur le plan politique,ne serait-ce que par l’adhésion post-stalinienneau maoïsme.En outre, le structuralisme, tel qu’il s’estdiffusé, qui pour nous, voulait ignorer systématiquementl’Histoire, la subjectivité, l’individualité,qui voulait tout réduire à des structuresanonymes, nous semblait absolumentréducteur et insuffisant. Alors que c’était lecourant dominant dans tous les domaines,mes amis et moi-même sommes très marginauxtout au cours de cette époque.Avec le recul, comment jugez-vous le structuralisme?Comme je le jugeais à l’époque. Je croisque des penseurs sont importants en tantqu’écrivains et dans leurs apports intellectuelsimportants, non pas par la théoriestructuraliste mais par quelque chose quitenait à leur qualité de penseur. Chez LéviStrauss, ce ne sont pas ses théories sur laparenté qui sont importantes, c’est ce qu’ilécrit dans « Tristes Tropiques ». Ce qui estimportant chez Roland Barthes, ce n’est passa théorie structuraliste.C’est la conception foucaldienne de l’épistèmequi est importante, même si elle estquelque peu rudimentaire, et non pas les thèsesexcessives sur l’enfermement contreditespar Gauchet. Lacan, qui a eu des étincelles degénie, mais toute sa théorie sur l’inconscientstructuré comme un langage ou sur la radicaledifférence entre le symbolique et l’imaginairene me semble pas intéressante. Des penseurssont importants par leurs rapportsqu’ils entretiennent et non pas par la théoriedans laquelle ils s’enferment.A la même époque, pendant la « révolutionde Mai 1968 », avez-vous été surpris parl’événement ou en avez-vous senti les signesavant-coureurs ?En mars 1968, je faisais en Italie une communicationsur l’inter<strong>national</strong>ité des révoltesétudiantes. Bien entendu, il se trouve quej’étais aussi à Nanterre en mars 1968, HenriLefèbvre m’avait demandé de le remplacer ilpartait en Chine et je suis tombé en plein bordelavec un « petit rouquin » très agité. Bref,le fait que tout ceci ait créé un vaste mouvementétait étonnant, j’étais étonné maisj’avais quelques éléments pour le comprendrealors que pour les sociologues, la jeunesse,l’adolescence n’existe pas, ça n’était pas descatégories qu’on étudie.Mai 1968 a échoué sur le plan politique,enfin ceux qui poursuivaient l’objectifd’une révolution politique, ça a été un échecmais sur d’autres plans culturel, social, surle plan de l’évolution des mœurs, diriezvousque ça a été une réussite ?Les animateurs, le groupe du 22 mars, leslibertaires, Cohn Bendit, ne pensaient pas lamême chose que ceux qui se sont introduitsdans le mouvement pour en faire le préliminairede la révolution, les maoïstes et les trotskistes,que la révolution était au bout du chemin.Ils voyaient quelque chose qui était l’expressiond’une révolte. Avec mes amis, Lefort,on ne pensait pas que c’était une répétitiongénérale de la révolution, on pensait quec’était « la brèche ». J’ai pensé que Mai 1968montrait que le sous-sol de notre société étaitentièrement miné. Donc, c’est surtout maoïsteset trotskistes qui se sont complètementillusionnés sur le sens de Mai 1968 mais celadit, comme vous le dites, ça a tout changésans rien changer. Bien qu’il n’y ait pas demouvement féminin spécifique, le néo-féminismes’est développé, le mouvement d’autoaffirmationdes minorités brimées, commeles homosexuels « homo is beautiful », et puisil y a eu une aspiration à une autre vie, quis’est endormie peu après parce que la crise estarrivée.Dans les années 1980, vous publiez unouvrage « Pour sortir du 20e siècle », commentjugez-vous précisément le siècle précédent? Y voyez-vous le lieu d’un développementexponentiel de la technoscience, de labarbarie totalitaire ?Tout ça mêlé, il est évident que le XX e siècleest à mes yeux, dominé par un événementqui a surpris tous les protagonistes et qui estla Première Guerre mondiale. Nul ne s’attendaità une guerre généralisée aussi meurtrière.Ce qui en est sorti, c’est le triomphe du bolchevisme,le fascisme italien, le nazisme unpeu plus tard. Tout cela est lié et tout ça aboutità la Seconde Guerre mondiale, qui anéantitle nazisme mais consolide le communismestalinien. Bien entendu, nous savons que lesguerres favorisent le progrès scientifique, quepar l’usage de l’énergie nucléaire à des finsmeurtrières comme à Hiroshima. Cela dit,c’est un siècle multiple, c’est le siècle qui a vul’explosion du surréalisme qui est un desmouvements culturels les plus importants del’Histoire mais aussi de l’Histoire française,qui a vu émerger Proust et Céline, ça été trèsproductif dans le domaine de la pensée, c’estle siècle qui détruit l’ancien univers qui étaitclos, l’univers copernicien pour faire un cosmosoù la terre est lilliputienne et un cosmosen expansion. On détruit l’idée d’un universimmobile qui a régné pendant des millénaires,on détruit notre idée de la réalité matérielleavec la micro-physique, on commence àcomprendre qu’il y a des limites à la rationalitéavec les travaux de Popper et du théorèmede Gödel. Un siècle capital où les sciencesarrivent à de nouveaux mystères et à de nouveauxproblèmes, l’origine de l’univers, lanature de la réalité, c’est aussi la découverte del’organisation du patrimoine génétique, maisc’est aussi un siècle où en dépit de tous cesacquis, les sciences sont de plus en plus compartimentées,hyperspécialisées et perdent lapossibilité d’appréhender les problèmes fondamentauxet globaux. En somme, dans cesiècle, le meilleur côtoie le pire.A la fin de la guerre, vers 1946, vous rencontrezle philosophe allemand MartinHeidegger (1889-1976). Que pensez-vous dece débat qui s’est élevé à propos de son parcourspolitique. Pensez-vous que sa philosophiesoit une justification du nazisme ?Non, je ne le pense pas. En fait, ce sontsurtout des philosophes kantiens qui vontjustifier le nazisme. Je pense que la philosophieexistentialiste et celle d’Heidegger neportent pas en elles la justification dunazisme. C’est lui, personnellement, qui, en1933-1934 a pensé qu’il s’agissait de la régénérationde l’Allemagne, d’où son fameux« Discours du Rectorat », qui est du resteambivalent. Ensuite, il s’est placé en retraittout en continuant à cotiser par prudencecomme des tas de gens dans les régimes communistes.Je suis contre toute réduction à unepartie d’une personnalité ou une partie d’uneœuvre.A partir des années 1980, vous vous orientezvers la complexité ou la pensée complexe,pourriez-vous expliquer aux lecteurs, ce quevous entendez par là ?Complexus signifie ce qui est tissé ensemble.C’est donc une pensée qui relie desconnaissances séparées. Quand j’ai fait monlivre, « L’Homme et la mort », je n’avais pas àvrai dire le mot de « complexité » en tête,mais j’ai fait un travail de complexité. Carvoulant connaître les attitudes humainesdevant la mort, j’ai dû étudier la préhistoire,l’ethnographie, la science des religions, lesdifférentes religions, la psychologie, les différentespsychanalyses, la biologie naturellement,bref j’ai dû faire une odyssée à traverstoutes les disciplines et essayer de tout lierensemble. Ce que j’ai fait ensuite dans « LaMéthode », la pensée c’est d’élaborer lesmoyens de connaissance qui permettent derelier, non de juxtaposer, des connaissancesséparées. Mais la complexité, c’est ce qui permetd’affronter des problèmes fondamentauxet globaux parce que ces problèmes sont defait parcellisés dans les spécialités et qu’on aaffaire à des experts qui sont excellents dansdes domaines clos, mais qui deviennent nulsdès que de domaine est mis en relation avecd’autres domaines.En somme, vous renouez avec l’encyclopédismedes Lumières…Oui, mais à la différence de l’Encyclopédiequi est une juxtaposition des savoirs sur labase d’un alphabet, en fait, je renoue davantageavec aussi bien la philosophie d’Aristote,et surtout l’esprit de la Renaissance, MarcileFicin, Léonard de Vinci, et c’est vrai si vousparlez du XVIII e siècle, je renoue beuaoupplus avec Voltaire et Rousseau. Car Voltaireest historien, dramaturge, philosophe,conteur, politique, poète et Rousseau estmusicien, écrivain, penseur, politique, desesprits absolument polyvalents. On prétendqu’aujourd’hui cela ne serait plus possible.Prenez l’exemple de Castoriadis, il était philosophe,économiste, psychanalyste, politique.Ce que j’essaie de faire pour ma part, c’est derelier les éléments de différentes disciplines.O. M.1) Le Manifeste des 121, ou « Déclaration sur le droit àl’insoumission dans la guerre d’<strong>Algérie</strong> », est un appel signépar des intellectuels, universitaires, artistes et rendu public enseptembre 1960. Il s’achevait par ces mots :« Nous respectons et jugeons justifié le refus de prendre lesarmes contre le peuple algérien. Nous respectons et jugeonsjustifiée la conduite des <strong>Fr</strong>ançais qui estiment de leur devoird'apporter aide et protection aux <strong>Algérie</strong>ns opprimés au nomdu peuple français ».2) Dionys Mascolo (1916-1997) est un écrivain français. ildevint en 1955 l'un des principaux animateurs du Comitédes intellectuels français contre la poursuite de la guerre enAfrique du Nord.3) Robert Antelme est un poète et résistant français, né àSartène le 5 janvier 1917 et mort en 1990. Pendant la guerred'<strong>Algérie</strong>, il est signataire du Manifeste des 121.4) Louis-René des Forêts (1918-2000) est un écrivain français.5) Jean Duvignaud (1921- 2007) est un sociologueet anthropologue français.6) Claude Lefort (1924-2010), élève du philosopheexistentialiste Maurice Merleau- Ponty, collaborateur de larevue de Sartre, Les Temps Modernes et un des fondateursdu groupe dissident du trotskysme, Socialisme et Barbarie. Ilest l’auteur du « Travail de l’œuvre, Machiavel » et « Sur unecolonne absente ».7) Cornelius Castoriadis (1922-1997) est un philosophe,économiste et psychanalyste français d'origine grecque, il estl’un des principaux fondateurs de Socialisme ou Barbarie. Ilest aussi l’auteur de « L'Institution imaginaire de la société »,« Domaines de l'homme », « Le Monde morcelé » « LaMontée de l'insignifiance », « Fait et à faire » et « Figures dupensable » (éditions du Seuil).ALGERIE NEWS Dimanche <strong>11</strong> août <strong>2013</strong>


4 > A C T UAu troisième jour de l’AïdDes commerçants absentset des prix hors d'atteinteLes gérants des cafés, des restaurants, des pharmacies et surtout des boulangeries ont préféré prolonger leursvacances de l'Aïd. Même au niveau des marchés des fruits et légumes, il était difficile hier de faire ses emplettes.Désormais Aïd rime avec «pénurie»des produits de largeconsommation. Les commercesrestent toujours fermés durantles jours de fête. Le pire est que cette fermeturese prolonge au grand dam de citoyensimpuissants. C’est le constat que nousavons fait hier, lors de notre virée dans lesdifférents marchés de la capitale. De longuesfiles d'attente se sont formées devantle peu de commerçants de fruits et légumesqui ont profité de la situation pour vendreau prix fort.Au marché Ferhat Boussaâd (ex-Meissonnier), sur la centaine de tables etcomptoirs que compte l'édifice, seule unedizaine est en activité, et encore, à conditiond'y trouver quelque chose à acheter vula qualité des légumes et fruits qui laisse àdésirer. «Nous sommes otages des grossistesqui ne nous ont pas livrés ce matin.Certes nous voulons travailler, mais il n’y apas de marchandises», dira Ahmed, unjeune commerçant, que nous avons abordé.Une situation qui a provoqué l’ire desconsommateurs.Des files d’attente d’une dizaine de personnesse forment devant tous les vendeurs: légumes, fruits, viandes congelées etmême olives et pois-chiches. tout s’achète.Quant aux prix, et devant la rareté de l'offre,ils ont été multipliés par deux. Ainsi, àtitre illustratif, la pomme de terre qui a étévendue durant la dernière quinzaine duramadhan à 25 DA le kg, a été affichée hierà 50 DA, idem pour la salade qui est vendueà 100 DA , alors que le poivron qui n’ajamais dépassé les 60 dinars durant le moisde ramadhan a été affiché hier à 120 DA,ainsi que la courgette qui a atteint les 70 DAle kg, la tomate les 65 dinars, le concombreest cédé à 80 DA.Les détaillants accusent lesgrossistesPour avoir une idée plus claire sur cetteaugmentation subite et vertigineuse desprix, nous nous sommes rapprochés de certainscommerçants. Ainsi, AmmiAbdelkader, un commerçant sexagénaireimpute cette hausse aux commerçants desmarchés de gros. « Hier (vendredi, Ndlr)j’ai fait un tour dans un marché de grospour m’approvisionner. J’ai été supris deconstater l’absence inexpliquée des mandataires»,a-t-il déploré. Pour les citoyens,c’est le même «cauchemar» qui revient chaqueannée. Ce n’est pas nouveau, chaquefête de l’Aïd, les commerçants imposentleur dictat, au grand dam des consommateurs.Pour trouver du pain même au troisièmejour de l’Aïd, il faudrait faire un véritableparcours du combattant.Malheureusement, cette paralysie neconcerne pas seulement les boulangeries etles commerçants des fruits et légumes,même les transporteurs ont boudé leurslignes durant les deux premiers jours decette fête religieuse, ce qui a provoqué ledésarroi des voyageurs, qui ont été obligésde recourir aux clandestins, qui avaientB. Amine/D. Newbien profité de cette faille», dénonceAbdelfattah, un jeune père de familleaccompagné par sa petite fille.Des légumes «déchets»au prix fortD’autre part, les prix sont un peu «cléments»au marché Rédha-Houhou, mais laqualité de la marchandise reste à désirer.«C’est le stock du mois de ramadhanque je suis en train d’épuiser, il n’y a pas demarchandise dans les marchés de gros,alors je n’avais pas le choix», expliqueMohamed, un ancien commerçant abordéin-situ. Les paysans, n’ont pas été égalementépargnés par les réprimandes desmarchands.«C’est la loi de l’offre et de la demande.La marchandise est rare, ce qui favorisebien sûr l’augmentation des prix. Maiscette situation incombe directement auxpaysans qui n’ont pas récolté leur moisson,une chose qui a paralysé toute la chaîne,commençant par les commerçants degros », argua notre interlocuteur. Ainsi, lemoins qu’on puisse dire, c’est que ni la permanenceni la disponibilité des produits,n’ont été respectées et assurées durant cesjours de l’Aïd. Les mises en garde du ministèredu Commerce de sanctionner les commerçantsqui ne respectent pas la permanencedurant les jours de l’Aïd, ne sont quedes paroles dans l’air. Ces derniers, notammentles boulangers et les transporteurs,n’ont pas jugé utile d’assurer la permanencedurant les jours de l’Aïd, une fête quiest prolongée, et qui sera prolongée pourplusieurs jours, au détriment des consommateurs.La question qui reste posée est desavoir que feront les autorités publiquesface à une quasi-désobéissance ?Yahia MaouchiAbdelkader Boucherit, chargé de communication de l’UGCAA«10% des commerçants ont assuréla permanence»Cette année encore, les citoyensont subi le diktat descommerçants à travers leurabsence durant les deux joursde l’Aïd. Une éclipse remarquéemalgré la loi et les assurancesde leurs représentants. Il n’ y ani pain ni médicaments. Quantaux moyens de transport,seules les entreprises publiquesont assuré le service minimum.<strong>Algérie</strong> News : Peut-on avoir le taux desuivi des permanences assurées par descommerçants durant ces deux jours de fête?Abdelkader Boucherit : Malgré les assuranceset les campagnes de sensibilisationmenées par l’UGCAA, la permanence del’activité commerciale a échoué durant sestrois premiers jours de fête dans une grandemajorité de wilayas, notamment à Alger.Seuls 10% des commerçants devant assurerles permanences ont répondu à notre appel.Nous avions fixé comme objectif un taux de40%, voire 50% pour les boulangeries. Maishélas, nous l’avons pas atteint. Nous avonsconstaté que la capitale constitue le maillonfaible en matière de présence durant cettefête de l’Aïd. Toujours selon nos estimations,seuls 10% des commerçants del’Algérois ont travaillé conformément auxprogrammes pré-établis, contrairement auxautres wilayas du pays : Béjaïa, Skikda,Orane et Tizi Ouzou où nous avons enregistréun taux de 50%.Disposez-vous de chiffres plus précis ?Oui. Je peux vous dire que sur les <strong>11</strong> 000boulangeries censées assurer la permanence,elles étaient à peine 900 à ouvrir au premierjour de l'Aïd. Cela à vraiment pénaliser lescitoyens.Cette situation est récurrente, mais aucunesolution n’a été proposée pour y mettre unterme. S’agit-il d’une impuissance desautorités publiques ou d’une désobéissance?C'est avant tout un problème de culture.Il y a aussi un manque de formation de lamain-d’œuvre dans les grandes agglomérations,comme dans la capitale, où nousconstatons que les travailleurs des boulangeriessont tous issus des wilayas de l'Intérieur.Et en troisième lieu, il existe quelques commerçantsde l’Algérois qui favorisent la ventede pain sur le marché parallèle à la veille dechaque occasion pour fermer durant lesdeux jours de l’Aïd. D’ailleurs, nous l’avonsdéjà signalé. Les boulangers de l’Algérois onttravaillé jusqu’à des heures très tardives à laveille de l’Aïd El Fitr, c’est-à-dire mercredidernier où ils ont assuré 20 millions debaguettes de pain pour les vendre aux marchandsambulants. Ces baguettes ont étérevendues sur les trottoirs.Qu'en est t-il des sanctions ?Je peux vous dire que l’adoption de la loifixant la réglementation de l’activité commercialepar le Parlement n’est pas suffisante.Mais il faut que ce texte de loi soitappliqué d’une manière effective, d’autantplus qu’il comprend dans ses termes lessanctions inhérentes à ces infractions susmentionnées.De notre part, l’UGCAA enétroite concertation avec les directions decommerce de différentes wilayas du pays,devront identifier les noms de commerçantsqui n’ont pas répondu favorablement à cettepermanence. Nous exigerons à ce que lessanctions prévues par la loi soient appliquéessur le terrain et rien d'autre. Il fautalourdir les sanctions pour inciter les commerçantsà assurer la permanence.Au 3 e jour de l’Aïd, les commerces sont partiellementouverts. Pensez-vous que cetteabsence s’étalera sur une semaine ?Certes dans la capitale, nous avonsconstaté, que la majorité des commerces ontbaissé rideau comme s’il s’agissait d’un couvre-feujusqu'à aujourd'hui (hier, Ndlr), laquasi-totalité des magasins et restaurants nese sont pas conformé à la loi. Autrement dit,ils sont des hors-la-loi. Ce que nous espérons,c’est que ces commerçants répondentaux attentes des citoyens et qu’ils ouvrirontleurs magasins dans les meilleurs délais.Nous sommes optimistes à ce que dèsdemain (aujourd’hui, Ndlr), 70 à 80% descommerçants au niveau de la capitalereprendront leurs activités commercialesnormales.Propos recueillis par Zohra ChenderALGERIE NEWS Dimanche <strong>11</strong> août <strong>2013</strong>


Accidents de la route durant les deux jours de l’Aïd24 personnes ont périLa célébration de la fête de l’Aïd El Fitr n’a pas fait que des heureux.Inondations à Bordj Badji-Mokhtar65 maisons effondréesDe nombreuses personnes sontmortes, d’autres ont été blesséeset des dizaines de famillesendeuillées, durant ces deuxjours de l’Aïd malgré les mesures répressivesdes services de sécurité.Le terrorisme routier se poursuit et iln’est pas près de s’arrêter. Juste pour lapériode allant du 8 au 10 août, 24 personnesont péri et 96 autres blessées sont àdéplorer dans des accidents de la route,selon un bilan de la Direction générale dela Protection civile, parvenu hier, à notrerédaction.Les unités de la Protection civile ontenregistré 4 441 interventions dont 27accidents de la circulation ayant causé ledécès de 24 personnes et 96 autres blessés,traités et évacués vers les structures hospitalières.Le bilan le plus lourd a été enregistrédans la wilaya de Naâma avec cinqpersonnes décédées et deux autres blessées,prises en charge par les secours. Lesagents de la Protection civile ont effectué,outre cela, 2<strong>11</strong> interventions pour procéderà l'extinction de 34 incendies urbains,industriels et incendies divers dont 21ceux de forêts ayant causé 165 ha de dégâtset 33 feux de maquis avec 376 ha dedégâts. Joint hier, par téléphone, le directeurde l’information à la Direction généralede la Protection civile, le lieutenantcolonelAchour Farouk, a indiqué qued’autres feux de forêts sont signalés dansquatre wilayas, à Tébessa, Souk-Ahras,Khenchela et le dernier à Bordj BouArréridj.Les pompiers sont actuellement mobiliséspour l’extinction de ces feux de forêtsdéclenchés depuis avant-hier, en utilisantAlors que de fortes températuressont enregistréesau nord du pays,Bordj Badji-Mokhtar, située àl’extrême sud, a enregistré, cesdeux derniers jours, de fortesprécipitations, qui ont provoquéplusieurs dégâts matériels.Le bilan établi par laProtection civile fait état dedeux personnes blessées et deplus d’une vingtaine d’habitationsen «tob» complètementendommagées. Selon le directeurde l’information à laDirection générale de laProtection civile, le lieutenantcolonel,Achour Farouk,«aucune perte humaine n’a étédéplorée dans cette localité,mis à part deux personnes quiont été blessées et qui ont étéprises en charge par nossecours, lors des fortes précipitationsenregistrées au niveaude la daïra de Bordj Badji-Mokhtar, avant-hier».Selon toujours notre source,25 maisons en «tob» sont complètementeffondrées et plus de40 maisons partiellementles colonnes mobiles mises en place dansces régions. Selon notre interlocuteur,aucun bilan n’a été établi jusqu'à maintenant,mais, selon des informations, plusieurshectares ont été ravagés par les feux.Le dispositif de surveillance des plages arelevé par ailleurs près de 490 interventionsdans les 373 plages autorisées à labaignade et qui ont permis de sauver de lanoyade 29 489 personnes, 89 personnessoignées sur place et trois cas de décès,dont deux au niveau des plages interdites àla baignade. S’agissant de la baignade dansles réserves d’eau, un phénomène qui necesse de se généraliser à travers le territoire<strong>national</strong>, provoquant des morts annuellement,le bilan de la protection civile, faitétat de 75 cas de décès depuis le début dela période estivale.Mohammed Zerroukiendommagées. Il y a lieu designaler que ce n’est pas la premièrefois que cette wilayacompte des blessés et desdégats, durant cette période. Ilen est de même pour la wilayad’Adrar qui a connu une situationsimilaire pendant lamême période. En effet, denombreux habitants deTimiaouine situés à la frontièrealgéro-malienne, ont été surprisdans leur sommeil, dans lanuit du 24 août de l’année dernière,par les fortes pluies, ouaucune vie humaine n’a étédéplorée, mais plusieurs blessésont été signalés. Les blessés secomptent parmi les occupantsdu camp des réfugiés maliens,où 16 tentes ont subi des dommagesavant qu’elles ne soientremplacées par les autoritéslocales. Une dizaine d’habitationsprécaires ont partiellementété détruites par la pluie.On déplore aussi la perte d’unstock de produits alimentairesdans le dépôt du Croissant-Rouge algérien (CRA).M. Z.> A C T U5Ouverture des frontièresavec le MarocLe cheval de bataillede BenouariLe Genevois, Ali Benouari, candidat àl’élection présidentielle de 2014, élabore lesgrands axes de son programme présidentielavec lequel il espère convaincre la majoritédes <strong>Algérie</strong>ns à voter pour lui. Sacandidature ne semble être qu’un simplecoup médiatique, «si on ne m’empêche pasde me présenter, je peux gagner», a-t-ildéclaré à un <strong>quotidien</strong> Suisse. Membre duPLR, Ali Benouari, ancien ministre du Trésor,dans le gouvernement Sid-Ahmed Ghozali,s’engage pour une <strong>Algérie</strong> laïque et libérale.Son cheval de bataille reste en revanche larelance de l’axe Alger-Rabat. Un sujetsensible, à travers lequel le bi<strong>national</strong>compte se lancer dans cette campagne.Selon lui, l’ouverture des frontières,contribuera à une baisse de 3% des produitsnationaux brut (PNB). Selon ce candidat, lanouvelle politique industrielle sort à peinede l’imprimante, les contours de l’Unionméditerranéenne se déploient sur l’iPad.Dans les locaux de sa société champenoise,Ali Benouari, 62 ans, peaufine sonprogramme de candidature à l’électionprésidentielle algérienne de 2014. Genevoisdepuis 1984 et résident colognot, cet ancienministre délégué au Trésor algérien ressurgitau cœur de l’été médiatique. L’annonce qu’ilvient de faire à la Tribune de Genève n’avaitrien du coup de chaud : « n’était un sensaigu des réalités de son pays, forgé à l’écolerépublicaine de l’<strong>Algérie</strong> bientôtindépendante, il se verrait déjà à la tête duplus grand État du monde arabe». A Genève,Ali Benouari est loin d’être un inconnu.Economiste, conseiller industriel et financier,ancien banquier, naturalisé en 2000, il afondé l’Association suisse des musulmanspour la laïcité, fait un passage dans lesrangs de l’UDC, quitté le parti devenu tropblochérien pour rejoindre le PLR en 2005,brigué le Conseil <strong>national</strong> en 2007 et leGrand conseil en 2009.M. Z.Port d’OranMise en échec d’unetentative de trafic de40 kg de kifUne tentative de trafic de 40 kilogrammes dekif traité vers l’Espagne a été mise en échec,vendredi soir au port d’Oran, par les servicesdes douanes, a-t-on appris hier auprès d’unesource sécuritaire. La marchandise prohibéea été découverte à l’intérieur d’un véhiculeau moment de l’inspection par scannerpréalable à l’embarquement, a précisé lamême source. Le passager propriétaire duvéhicule, un <strong>Algérie</strong>n résidant à l’étranger, aété aussitôt arrêté par les servicescompétents, signale-t-on.MostaganemUn père abusait de safille pendant 4 ansUn père qui abusait sexuellement de sa fillea été écroué la veille de l’Aïd El Fitr àMostaganem, rapporte le site électronique<strong>Algérie</strong>1. Le mis en cause, âgé de 47 ans,selon le site qui cite des sources policières,a été dénoncé par la victime, après unsilence qui aura duré quatre longues annéesavec à la clé, un enregistrement vidéo àl’appui de sa plainte, selon les indicationsfournies par la même source. En effet,l’auteur de l’inceste est tombé dans le piègeque la victime de ses violences sexuelles atendu avec la complicité de sa mère en lefilmant au moment des faits avec untéléphone portable. Cela a commencédepuis que sa fille avait 14 ans. Lors de laconsultation médicale recommandée par lesenquêteurs, il s’est avéré que le père a faitperdre la virginité à sa propre fille qu’ilmenaçait si elle venait à le dénoncer . Il est ànoter que le père avait fui le domicilependant 48 heures en apprenant le dépôt deplainte de sa fille. Il a été arrêté par lespoliciers à la suite d’une souricière. R. N.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>11</strong> août <strong>2013</strong>


6 > A C T UGestiondu foncierDes documentspour faciliterles traitementsLa Direction générale duDomaine <strong>national</strong> (DGDN) aannoncé de nouvellesfacilitations au profit desusagers, portant sur lapossibilité de téléchargerpar Internet les documentsofficiels utilisés par lesrédacteurs d’actes et autresutilisateurs. «La Directiongénérale du Domaine<strong>national</strong> (...) porte à laconnaissance du public lapossibilité pour les usagersde télécharger, via son siteweb, les documents utiliséspar les rédacteurs d’actes(notaires, administrationdes domaines) et par lesbanques et établissementsfinanciers», ainsi que «lesdocuments utilisés par lesusagers (personnesphysiques et morales)», a-telleindiqué dans uncommuniqué.Les documents, utilisés parles rédacteurs d’actes,concernés par cettefacilitation sont «ledocument de formalité depublicité foncière, lebordereau d’inscriptiond’hypothèque et lebordereau d’inscription enrenouvellementd’hypothèque», précise lecommuniqué. Pour lesdocuments utilisés par lesusagers, la Directiongénérale du Domaine a cité«le bordereau relatif à lapremière formalité au livrefoncier (demanded’établissement et dedélivrance de livret foncier)et la demande deréquisition derenseignement (copiesd’actes, extraits d’autresdocuments y compris lecertificat négatif)».Il s’agit aussi de «lademande d’ouvertured’enquête foncière pour lespersonnes physiques etmorales ainsi que la listedes pièces accompagnant lademande d’ouvertured’enquête foncière". Tousces imprimés sontdisponibles sur le site webwww.foncier-finance.gov.dz,explique la même source.Désormais, les citoyensainsi que tout autreutilisateur ne sont plusobligés de se déplacer versles conservations foncièrespour le retrait de cesdocuments, a-t-on souligné,ajoutant qu’il suffit auxusagers de les télécharger,de les renseigner et de lesdéposer au niveau de laconservation foncièreterritorialement compétenteaccompagnés des piècesjointes requises en lamatière.R. A.Mesures contre le trafic de carburant à l’OuestRisque de panne sèchecôté marocainLes mesures visant à lutter contre le trafic de carburant aux frontières ouest du pays, entréesen vigueur il y a de cela quelques jours, ont provoqué une crise sans précédent de l’autre côtédes frontières.Aen croire les médias marocains, ladécision algérienne commence à« porter ses fruits ». « C’est du jamaisvu ! », commente un internautemarocain sur les réseaux sociaux. En effet,depuis le déclenchement du dispositif decontrôle en <strong>Algérie</strong>, les automoblistes marocainsn’ont plus d’autre choix que de se rabattresur les stations-service pour s’approvisionneren gasoil. « L’affluence est telle que lesstocks de ces dernières étaient épuisés en débutd’après-midi de ce jeudi, alors que les prochaineslivraisons ne sont attendues que dimancheen raison de la fête de l’Aïd », avoue un gérantd’une station-service, interrogé par le site d’informationyabladi.com.Les stations d’essence de la région de Oujdaabritent depuis plusieurs heures des files d’attentede plus en plus longues, apprend Yabiladiauprès d'usagers sur place. Avec en effet l’Aïdel Fitr qui a été célébré vendredi, les déplacementsse multiplient. Face à l'affluence de laclientèle, les stocks des stations se sont rapidementépuisés. Le site d’information cite le casde la station de Marjane par exemple, où laqueue a débordé à l'extérieur jusque sur laroute, obligeant les autorités locales à faireappel à des renforts d’auxilliaires de sécuritépour parer à toute éventualité. La décisionprise par les autorités algériennes a en effetsurpris les autorités locales. « Cette décision afait que le carburant de contrebande ne rentreplus depuis dix jours. Les circuits de distributionn’ont rien prévu croyant que la situationallait revenir à la normale au bout de quelquesjours. Il faut croire que les <strong>Algérie</strong>ns ont réussicette fois-ci leur coup », commente un chauffeurde taxi de la région de Oujda qui avaitpour habitude de se fournir uniquementauprès des contrebandiers.Les pertes se chiffrentpar milliardsLes habitants de Oujda et ses environsétaient, donc habitués au carburant de contrebandeprovenant d'<strong>Algérie</strong>. Mais, le tour de visdes autorités algériennes, avec notamment lecreusement d'un fossé à la frontière pour éviterle transport de carburant de contrebande,ainsi que les contrôles accrus à la frontière parles autorités marocaines, a asséché les filonsillégaux. On ne trouve plus de carburant deProduits manufacturésLa demande toujours en hausseLa demande en produits manufacturés aenregistré une hausse durant le 1 er trimestre<strong>2013</strong>, poursuivant une tendancedéjà entamée depuis le 3 e trimestre 20<strong>11</strong>, indiquentles résultats d’une enquête d’opinionréalisée par l’Office <strong>national</strong> des statistiques(ONS).La stabilité des prix de vente a participé à lahausse de la demande en produits manufacturésdurant le 1 er trimestre <strong>2013</strong> selon les représentantsdes secteurs public et privé touchéspar l’enquête qui a concerné 740 entreprisesdont 340 publiques et 400 privées. Près de 46%des chefs d’entreprises publiques et 67% dusecteur privé ont déclaré ne pas satisfaire toutesles commandes reçues, selon l’ONS. L’activitéindustrielle durant ce trimestre a reculé, unrecul plus accentué selon les représentants ducontrebande. Du coup, les stations d'essencede l'Oriental reprennent vie. Longtemps ignorées,les doléances des grands groupes pétroliersinstallés au Maroc dans la région, à l’instarde Shell et de Total, ont finalement trouvéécho et gain de cause auprès des autorités algériennes.« Nous avons vraiment souffert de cetrafic qui a duré plus d’une vingtaine d’années.A chaque fois que je vois une Renault 25, je saisque c’est du gasoil algérien qui est entré. C’estune perte énorme pour nous. Maintenant,nous devons faire face à la demande et réaménagernotre circuit de distribution afin del’adapter à la nouvelle donne », explique unpropriétaire d’une sation-service.Ce retournement de situation ne pourraitque réjouir les professionnels de l'Oriental quise sont longtemps plaints des pertes causéespar le carburant de contrebande sur le marchéde Oujda. Le président du Groupement despétroliers marocain, Adil Ziady, s’adressant au<strong>quotidien</strong> spécialisé L’Economiste la semainedernière, parlait d’un manque à gagner estiméà 1 milliard de dirhams. Et d’après lui, d’autresvilles du pays seraient également touchées parle fléau, notamment Rabat, Meknès et mêmeFès. « Personne ne peut estimer les quantitésintroduites frauduleusement via la frontière,secteur public, précise l’office. L’enquête d’opinionréalisée auprès des chefs d’entreprises parl’ONS précise que plus de 56% des entreprisespubliques et 64% du secteur privé ont utiliséleurs capacités de production à 75%. L’activitéindustrielle devrait, selon l’enquête, connaîtredurant les mois prochains une reprise. Leschefs d’entreprises des deux secteurs anticipentune hausse de l’activité, de la demande et desprix de vente ainsi qu’une meilleure perspectivede leurs trésoreries. Mais, contrairement auprivé, le secteur public prévoit une baisse de seseffectifs. L’enquête, qui porte sur le type et lerythme de l’activité industrielle, révèle que leniveau d’approvisionnement en matières premièresreste inférieur aux besoins exprimésselon plus de 33% des industriels publicsenquêtés et plus de 23% de ceux du privé. EnALGERIE NEWS Dimanche <strong>11</strong> août <strong>2013</strong>mais le gasoil algérien se vendait à Fès et mêmeà Rabat. Certains passaient commande spécialementde Rabat. Certains transporteurs privésont eu recours à la contrebande pour augmenterleur marge bénéficiaire ». Une propagationdu fléau qui a dû tirer la sonnette d'alarme auniveau des autorités marocaines puisqu'ellesont saisi plus de 1,8 million de litres d’essencede contrebande provenant d’<strong>Algérie</strong>. AuMaroc, le carburant algérien est très prisé poursa qualité mais surtout pour son prix imbattable.Le litre de gasoil de contrebande est venduà 4 dirhams, soit l’équivalent de 40 DA selon letaux de change officiel, contre 8,15 dirhams,soit près de 90 DA dans les stations d’essencedu Royaume. Maintenant que le gasoil algérienest devenu rare, son prix aussi aurait flambé.Du côté algérien, ces nouvelles mesures ont euaussi des conséquences socio-économiques.Plusieurs familles qui écument les frontièresont vu leur principale source de revenus setarir. En effet, et ce, malgré les risques, le traficde carburant vers le Maroc est très lucratifpuisque sur un litre de gasoil acheté, lescontrebandiers pouvaient réaliser jusqu’àtrente dinars de bénéfice une fois revendu auMaroc.Y. C.conséquence, près de 85% du potentiel de productiondu secteur public et plus de 70% decelui du privé ont enregistré des ruptures destocks ayant causé des arrêts de travail inférieursà 10 jours. Sur un autre plan, plus de30% des entreprises publiques et près de 51%privées ont enregistré des pannes d’électricitéayant provoqué des arrêts de travail de moinsde 12 jours pour la majorité des concernés.Selon l’enquête, les patrons des deux secteursont déclaré que l’approvisionnement en eau aété suffisant durant cette période pour la majoritédes enquêtés. Quant aux effectifs, ils continuentde chuter en raison des départs volontaireset à la retraite non remplacés, selon lesreprésentants du secteur public. En revanche,ils ont augmenté selon le privé.Mohamed B.


<strong>Algérie</strong> Poste renforce sa présenceOuverture de 19 nouveaux> C A P I T A LBOOM7bureauxAu cours du mois de juillet <strong>2013</strong>, <strong>Algérie</strong> Poste a procédé à l’ouverture de dix-neufnouveaux bureaux de poste, dont un établissement postal qui était fermé dans la wilayad’Oum El Bouaghi.La production industrielle aaugmenté, un peu plus que prévuen juillet, en Chine, de 9,7%, tandisque la hausse des ventes au détail,de 13,2%, est légèrement inférieureaux attentes, selon des donnéesofficielles. Les économistes avaientanticipé respectivement +9,0% et+13,5%. Les investissements dansdes actifs immobilisés, unimportant moteur de l'économie,ont augmenté de 20,1% sur les septpremiers mois de l'année, contre unconsensus de +20,0%. Les prix à laconsommation ont augmenté de2,7% en juillet, comme en juin, maisceux à l'entrée des usines ontencore baissé et ce pour le dixseptièmemois d'affilée, laissantentrevoir une politique monétaireinchangée alors que Pékin tâche decontrer un ralentissement de lacroissance à l'œuvre depuis plus dedeux ans. Les prix à la productionont baissé de 2,3% par rapport àl’année dernière, contre un recul de2,7%.CRASHLa Poste était présente sur l'ensembledu territoire <strong>national</strong> avec 3 271bureaux de poste et avec ces 19 nouveauxbureaux, le nombre passe à 3280 soit 3 143 de plein exercice et 166 établissementssecondaires ; une densité postale de10 955 habitants par bureau de poste.Concernant le courrier, le volume de traficest à hauteur de 400 millions d’objets manipuléspar an ; <strong>11</strong> centres de tri implantés.Pour l'acheminement de son courrier, <strong>Algérie</strong>Poste utilise tous les moyens et voies detransport disponibles : terrestres, où plus de900 liaisons <strong>quotidien</strong>nes sont assurées grâceà la régie postale, les entreprises de transportpubliques et privées ainsi que les taxis interurbains,aérien, avec 150 liaisons intérieureset 72 inter<strong>national</strong>es. La distribution ducourrier est assurée par plus de 5 000 préposés,une fois par jour. Elle est assurée aumoyen de 4 3<strong>08</strong> tournées à pieds, 1 400 tournéesmotorisées, 214 817 boîtes postales et10 737 cases postales pour la distribution auguichet. Par ailleurs, et dans le cadre de l'emploides jeunes, 639 coopératives, dénomméesCidex, ont été créées. Sous réserve del'obtention d'une autorisation d'<strong>Algérie</strong>Poste, ces coopératives mettent à la dispositionde leur clientèle des boîtes postales, deuxlignes téléphoniques et des timbres d'affranchissementacquis auprès des servicesd'<strong>Algérie</strong> Poste avec une ristourne de 10%.Concernant le traitement des colis postaux,il est assuré par 4 centres répartis dansles villes : le service EMS est l'un des servicespostaux les plus rapides, il consiste à collecter,à transmettre et à distribuer des correspondances,des documents ou des marchandisesdans des délais très courts. <strong>Algérie</strong> Postegarantit à sa clientèle un emballage adapté etsécurisé pour tous ses envois EMS. Cetteprestation se caractérise par la rapidité, la fiabilité,la sécurité et la traçabilité électronique(Inter<strong>national</strong> Postal System).F.A.A.Nouveau record de consommation électrique en <strong>Algérie</strong>10,26 GW durant la première semainede juilletLe seuil symbolique de 10GW de consommationélectrique a été franchi en<strong>Algérie</strong> durant la dernièresemaine du mois de juillet <strong>2013</strong>.En effet, l’opérateur du Systèmeélectrique <strong>national</strong> a enregistrédu 25 au 27 juillet des niveaux deconsommation jamais atteintsauparavant sur le réseau <strong>national</strong>interconnecté avec un record de10,26 GW. L’appel de puissancemaximal « matin » a enregistrétrois records consécutifs pendantcette période (9 787 MW le 25juillet, 9 798 MW le 26 juillet) eta dépassé le seuil symbolique de10 GW en atteignant 10 036 MWle 27 juillet <strong>2013</strong> vers 14h. Quantà l’appel de puissance maximale« soir », il a dépassé le seuil de 10GW durant les trois jours. Ceniveau historique de consommationa été atteint pour la premièrefois le 25 juillet vers 21havec 10 028 MW et a été aussitôtdépassé, le soir du 26 juillet, avec10 262 MW de puissance appelée.Ces appels de puissance ontdépassé de 623 MW et de 742MW ceux enregistrés en juillet2012 ce qui représente une évolutionde 6,6% et 7,8% pour l’appelde puissance maximal matinet soir, consécutivement. LaSociété de distribution de l’électricitéet du gaz d’Alger avaitannoncé, dans un communiquépublié le 28 juillet que 10 000foyers ont été privés d’électricitéà Alger et sa périphérie durant leweek-end du 26 et 27 juillet<strong>2013</strong>. Ces coupures d’électricitéont été provoquées selon lemême communiqué par « lesfortes chaleurs qu’a connues lacapitale durant ce week-end ».Elles se sont produites en dépitde la réalisation « dans le cadred’un plan d’urgence de 712 postespour la capitale et qui ont étérajoutés au réseau électrique denotre société », avait précisé laSDA.La production industrielle de la<strong>Fr</strong>ance a accusé en juin une baisseinattendue qui montre quel'embellie entrevue à travers unesérie d'indicateurs récents restefragile et à confirmer dans le tempspour la deuxième économie de lazone euro. Sur la période avril-juin,elle s'inscrit néanmoins en hausse,ce qui conforte, après les chiffrespositifs de la consommation desménages publiés fin juillet, laperspective d'une légère hausse duproduit intérieur brut (PIB) sur lapériode après deux trimestres debaisse. « Avec la productionindustrielle et la consommation, etun commerce extérieur pasexceptionnel, on devrait avoir unecroissance de l'ordre de 0,1% »,prédit Philippe Waechter,responsable des étudeséconomiques de Natixis AssetManagement.CHIFFRE4 176Près de 4 176 dossiers dedemandes de foncier industriel ontété traités au niveau des Calpirefdurant le premier semestre soit unehausse de 53% comparativement àla même période de 2012, à l’issuede 64 sessions tenues par cescomités.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>11</strong> août <strong>2013</strong>


8 > P U B L I C I T E<strong>Algérie</strong> News <strong>11</strong>-<strong>08</strong>-<strong>2013</strong> Anep 536 444République <strong>Algérie</strong>nne Démocratique et PopulaireMinistère de l’Habitat et de l’UrbanismeOffice de Promotion et de Gestion Immobilière de Bouira<strong>Algérie</strong> News <strong>11</strong>-<strong>08</strong>-<strong>2013</strong> Anep 536 452ALGERIE NEWS Dimanche <strong>11</strong> août <strong>2013</strong>


BouabdallahGhlamallah«Le groupe de non-jeûneurs qui ont portéatteinte publiquement à la sacralité dumois de ramadan à Tizi Ouzou sont euxmêmes des victimes ayant été manipuléespar d’autres personnes.Le peuple algériena été plus intelligent et plus fortcontrairement à ce que pensaient cesfauteurs de troubles.»Huan Huan, cinqans, bientô tmaman ?Huan Huan, panda femelle du zoo deBeauval, fêtera samedi ses cinq ans etsera peut-être bientôt maman. Cetanniversaire est loin d'être anodin pourl'un des deux pandas géants prêtés l'andernier par la Chine au parc zoologiquedu Loir-et-Cher puisque l'âge de cinqans est celui de la maturité sexuellechez ces mammifères. Il s'agit doncd'une excellente nouvelle nonseulement pour Huan Huan maiségalement pour son compagnon mâle,Yuan Zi. Huan Huan a eu ses premièreschaleurs il y a quelques mois et leséquipes de Beauval suivent sa courbehormonale de près grâce à des prisesde sang régulières, précise le zoo dansun communiqué. Les femelles pandasne sont fécondables qu'une seule foispar an, pendant 48h environ et la libidodu mâle est très faible, ce qui expliquele faible taux de reproduction de cetteespèce menacée, poursuit le texte. Pourfêter dignement son anniversaire, HuanHuan aura droit à un gâteau, servi à<strong>11</strong>h00. Les enfants pourront toute lajournée se faire maquiller en panda etdéposer sur une fresque des petitsmots pour les animaux.> C O U P S D E P R O J E C T E U RILS ONT OSÉ LE DIREIslam Slimani«Je suis ici pour aider le sporting à brillerau niveau <strong>national</strong> et européen, et enterme d’objectifs je me fixe aucune limite,seul le temps permettra de juger, mais jeviens ici pour être titulaire, ça sera au stafftechnique de décider mais je viens pourcela.»Le monde de l’insoliteUn petit requindans le métrode New YorkUn requin mort de petite taille a étédécouvert mercredi dans une rame dumétro new-yorkais sur une des lignesdesservant le quartier du Queens, ontannoncé les autorités. Un contrôleur adécouvert le squale peu après minuit. Ila fait transférer les passagers dans uneautre voiture et s'est débarrassé ducadavre en le mettant à la poubelle àl'arrivée du train en fin de ligne, selonun porte-parole de la MetropolitanTransportation Authority. Des photos dela bête ont été publiées sur le siteinternet Gothamist. On ne sait pascomment elle a pu arriver dans unerame. Certains rappellent que c'est laSemaine du Requin, une opération depromotion de la chaîne de télévisionDiscovery Channel. Mais chez DiscoveryChannel, on jure n'avoir aucun lien avecle requin du métro.Régine Villemont«La dénonciation par les eurodéputés duprocès des 24 activistes sahraouis, où legroupe connu sous l’appelation de «GdeimIzik», et les prises de positions de certainspays, en sus des ONG «constituent unelueur d’espoir pour l’élargissement dumandat de la Minurso aux questions desdroits de l’Homme au Sahara occidental.»Le bateau de «laCroisière s'amuse»a fait son derniervoyageLe MS Pacific, un bateau rendu célèbrepour son rôle central dans la série "LaCroisière s'amuse" a achevé sondernier voyage vers un chantier dedémolition en Turquie, au bord de lamer Égée, a annoncé mercredi legroupe turc chargé de sondémantèlement.Les personnages de "la Croisières'amuse", une série créée par AaronSpelling et diffusée à l'origine sur lachaîne américaine NBC de 1977 à 1986,vivaient chaque semaine des histoiresamoureuses ou humoristiques à borddu MS Pacific, baptisé à l'écran lePrincess Pacific.Le bateau, lourd de 13.500 tonnes, longde 171 mètres et âgé de 42 ans, avaitété acheté par le groupe turc Izmir ShipRecyling pour 2,5 millions d'euros. «Cebateau a subi plusieurs changementsau cours de son existence», a expliqueErsin Ceviker, un responsable del'Association turque des recycleurs denavire. «Il n'a pas vogué depuis cinqans et ce serait désormais trop coûteuxde le rénover.»ALGERIE NEWS Dimanche <strong>11</strong> août <strong>2013</strong>>>> >9En hausseVahid HalilhodzicGrâce au travailcontinue dusélectionneur<strong>national</strong>,l’équipe<strong>national</strong>e s’estmaintenue à la34 e place duclassementmondial de laFédérationinter<strong>national</strong>ede football (Fifa)selon la dernière édition publiée le moisd’août par l’instance mondiale sur sonsite. A l’échelle continentale, les Vertsoccupent la 4 e place derrière la Côted’Ivoire (18 e , -5), le Ghana (24 e , 0) et leMali (32 e , -4), leur adversaire lors de la 6 eet dernière journée du 2e tour deséliminatoires du Mondial-2014, enseptembre prochain au stade MustaphaTchaker de Blida.Tayeb LouhLe ministre duTravail, del’Emploi et de laSécurité sociale,Tayeb Louh,s’est dit hiertrès préoccupépar lesdisparitésénormes, enmatière desalaires, entre lepersonnel descompagniespétrolières et les travailleurs desentreprises qui activent dans le cadre dela sous-traitance : «A partir des rapportsqui m’ont été transmis et desnombreuses plaintes des jeunes, j’aiconstaté des écarts très importants enmatière de salaires.En baisseMustapha BenbadaContrairementaux déclarationsdu ministre duCommerce,MustaphaBenbada, lamajoritécommerces,notamment lesboulangeriesn’ont pasrespecté lesconsignes.Laplupart des boulangeries et épiceriesétaient fermées contraignant le citoyen àsillonner les différents quartiers de lacapitale à la recherche d'une baguette depain ou quelque denrée alimentaire.Rached GhannouchiAu terme de lasoirée animéepar la chanteuselibanaise MajdaRoumi enTunisie, le publicn’a pas ratél’occasion pourexprimer sacolère contre legouvernementLaârayedh etRachedGhannouchi, lechef du parti islamiste Ennahda, auxcommandes. les Tunisiens ont scandé«Ya Ghannouchi ya saffah, ya qattellaroueh » (Ghannouchi assassin !). Unslogan désormais scandé dans tous lesrassemblements anti-Ennahda et hostileà la Troïka au pouvoir.


10 > P U B L I C I T ERépublique <strong>Algérie</strong>nne Démocratique et PopulaireMinistère de l’Habitat et de l’UrbanismeOffice de Promotion et de Gestion Immobilièrede Bouira<strong>Algérie</strong> News <strong>11</strong>-<strong>08</strong>-<strong>2013</strong> Anep 536 450ALGERIE NEWS Dimanche <strong>11</strong> août <strong>2013</strong>


dclgéa a eAnalyses &DécryptagesLa rédaction d'<strong>Algérie</strong> News propose unenouvelle rubrique dédiée à l'analyse et audécryptage de l'actualité qui nous concerneet qui nous entoure.Nous lançons un appel à tous ceux et toutescelles qui veulent y contribuer à travers desarticles ou des propositions. Vos contributionsseront les bienvenues.Contact : ayachi<strong>news</strong>@yahoo.fr<strong>11</strong>Chroniquedes deux rivesTopographied’exils et designesPar Abdelmadjid KaouahLutte contre les transferts illicitesde capitauxL’efficacité de lacirculaire SellalPar Abderrahmane MebtoulIl reste beaucoup à faire pour que nos responsables s’adaptentaux arcanes de la nouvelle économie, où se dessinentd’importants bouleversements géostratégiques mondiaux,croyant que l’on combat la fuite des capitaux à partir decommissions et de circulaires, ignorant tant les mutationsmondiales que la morphologie sociale interne, en perpétuelleévolution. Comme d’habitude, vision bureaucratique du passé,un autre groupe de travail a été mis en place en ce mois d’août<strong>2013</strong>, regroupant les services concernés du ministère desFinances, de la Banque d’<strong>Algérie</strong> et des banques publiquespour soumettre des propositions à l’effet de permettred’identifier les sources de transfert illicites de capitaux etd’infractions de change, de lutter de façon plus approfondiecontre les sources de transferts illicites de capitaux etd’infractions de change et de sérier les moyens de rationaliserles importations. Ces mesures seront-elles efficaces ? Objet decette contribution développée par ailleurs (1).s.> Suite pages 12 et 13Les causes des migrations n’ont été nià sens unique ni induites par des facteursuniquement intrinsèques. Le phénomènecolonial qui s’est traduit par des conquêtesau-delà des frontières européenness’est soldé par des drames et des rupturesdont les plaies peinent jusqu’àaujourd’hui à se refermer. Des millions depersonnes ont été déplacées de leur espace naturel pour servirde main d’œuvre dans les usines et les chantiers ou de« chair à canons » sur les champs de guerre européens.Périples singuliers au bout du monde et de son humanité.Humanité soumise aux aléas de la vie et de l’Histoire tresséed’arrachements et de déracinements. Au gré des itinérairesindividuels et des fortunes de l’hospitalité s’écriventdes destinées humaines arrachées à leur univers originel.Vague après vague selon les saccades tumultueuses de l’actualitédu monde.« Innombrables furent, à travers l’Histoire, les individuset les peuples méditerranéens frappés par l’anathème dubannissement et ballottés dans les cahots de l’exil... Sur lechemin intérieur « qui va descollines de l’esprit aux capitalesdu crime » (J-C Xuereb).Ainsi, des millions d’Africainsont payé le tribut de la sueuret du sang à la République.Durant les Trente glorieusesquand la <strong>Fr</strong>ance meurtrie,dévastée, se lançait dans laReconstruction, ces Africainsqui venaient de loin n’ont pasmanqué à l’appel. Plus tard,ils se sont illustrés dans lessports : tel le légendaire sprinterAlain Mimoun, né AliMimoun Ould Kacha, vainqueurdu légendaire TchèqueZatopek, -récemment disparuà plus de quatre-vingt-dixUne conditionvitale pourparticiper auvivre-ensemble,s’insérer dans lacité et accéder àune vraiecitoyenneté.A défaut, lesécueils sontnombreux...ans; le footballeur mondialiste Zinedine Zidane, au cinémaavec Yamina Benguigui, Jamel Debbouze, Kad Merad, la littératureavec Aimé Césaire, Assia Djebar (membre del’Académie française), la cuisine, la mode, le spectacle,...De ces mouvements migratoires, le pays d’accueil s’enrichissait.Il faut évoquer un fait capital : la langue. Et, plussingulièrement, sa place et son empreinte dans les processusd’accueil et du vivre-ensemble. Le Larousse nous dit :«Une langue est un système de signes linguistiques,vocaux, graphiques ou gestuels, qui permet la communicationentre les individus». Il faudrait ajouter le contexte danslequel la langue advient, se construit et devient un biencommun. Il est connu que la langue française s’est s’imposéetout au long de l’Histoire non seulement dans l’espacede l’Hexagone mais y compris dans les lointaines possessionset colonies. Elle s’est répandue et épanouie en lésantles autres langues et idiomes. Les personnes qui s’installenten <strong>Fr</strong>ance (pour diverses raisons, économique, politique,culturelle, personnelle,…) pour un temps déterminé oudans la durée doivent connaître au moins les rudiments debase.Une condition vitale pour participer au vivre-ensemble,s’insérer dans la cité et accéder à une vraie citoyenneté. Adéfaut, les écueils sont nombreux, voire les dérives(racisme, déphasage sociétal, marginalisation, repli sur soi,communautarisme,…).(Suite de la page 13)ALGERIE NEWS Dimanche <strong>11</strong> août <strong>2013</strong>


12 dclgé a a eDécryptageAnalyses &DécryptagesLutte contre les transferts illicites de capitauxL’efficacité de la circulLe gouvernement préoccupépar le transfert de capitauxDepuis des années, les scandales se succèdent en<strong>Algérie</strong> mettant en cause plusieurs entreprises <strong>national</strong>eset étrangères qui s’adonnent à la majoration deleurs importations pour faire transférer des devises àl’étranger. Après l’affaire du laboratoire français SanofiAventis <strong>Algérie</strong> condamné en 2012 pour surfacturationdes importations, les enquêtes des services desDouanes et de la sécurité ont révélé des transferts illicitesmettant en cause plusieurs entreprises. Le rapportde la Banque d’<strong>Algérie</strong> de mai <strong>2013</strong> fait état de 17,33milliards de dinars d’infractions de change (pénalités)constatées par les services des Douanes et les officiersde la police judiciaire en 2012. Selon les données avancéespar la Direction générale des impôts et renduespubliques par l’APS, début août <strong>2013</strong>, sur un millionde sociétés environ (plus de 90% selon l’ONS étantdes personnes physiques ou petites Sarl avec prédominancedu commerce notamment de détail), le fichier<strong>national</strong> des fraudes compte 99 <strong>11</strong>1 noms (personnesphysiques ou morales), 65% d’entre eux, soit 64 327étant des entreprises qui n’ont pas déposé leurs comptessociaux de 20<strong>08</strong> à 20<strong>11</strong>. Selon le directeur généraldu contrôle économique et de la répression des fraudesau ministère du Commerce, en <strong>2013</strong>, sur les 35 000importateurs inscrits sur le registre du commerce,15 000 figurent dans le fichier <strong>national</strong> des fraudeurs,en <strong>Algérie</strong> et 155 milliards de dinars de transactionscommerciales sans factures sont enregistrés entre2010/<strong>2013</strong>, ce chiffre ne représentant toutefois que20% du bilan réel et quelque 527 000 infractions liéesaux pratiques commerciales ont été enregistrées entre2010/<strong>2013</strong>. Si la tendance se maintenait pour lesecond semestre <strong>2013</strong>, devant prendre en compte labalance des paiements et non la balance commerciale,à signification limitée, nous aurons 60 milliards dedollars d’importation de biens, montant auquel il fautajouter plus de 12 milliards de dollars de services(montant de 2012) plus les rapatriements légaux desprofits des sociétés étrangères et devant soustraire lesexportations hors hydrocarbures et les transferts venusde l’étranger mais insignifiants), ce qui donnerait unsolde dépassant les recettes attendues de Sonatrach.Suite à ces informations alarmantes et que pour lescinq premiers mois de <strong>2013</strong>, l'<strong>Algérie</strong> a transféré30 milliards de dollars de ses devises vers l'étranger,soit 13,7% de plus qu'à la même période en 2012(26 milliards de dollars), le Premier ministre,Abdelmalek Sellal, a adressé une circulaire au ministredes Finances, appelant le gouvernement à freiner lestransferts illicites, en rappelant, comme je l’ai eu à lepréciser à l’AFP le 4 août <strong>2013</strong> et à plusieurs <strong>quotidien</strong>salgériens (1), que la gestion des transferts et lecontrôle des changes dépendent de la Banque d'<strong>Algérie</strong>et que son gouverneur est directement sous l'autoritédu président de la République et non du ministre desFinances.Dans un entretien accordé le 6 août <strong>2013</strong> à l’APSpour le ministre des Finances, je le cite : «Le présidentde la République, Abdelaziz Bouteflika, et le Premierministre, Abdelmalek Sellal, ont été destinataires d’unrapport sur les transferts illicites de capitaux, établiconjointement par le ministre des Finances et le gouverneurde la Banque d’<strong>Algérie</strong>». Or, ces problèmes nesont pas nouveaux, et ont été déjà soulevés par lepassé, puisque les conditions de transfert de capitauxen <strong>Algérie</strong> pour financer des activités économiques etle rapatriement de ces capitaux et de leurs revenus ontété prévus dans le règlement de la Banque d’<strong>Algérie</strong>n° 90-03 du 8 septembre 1990 (loi sur la monnaie et lecrédit), puis par le règlement n° 95-07 du 23 décembre1995, modifiant et remplaçant le règlement n° 92-04du 22 mars 1992 relatif au contrôle des changes et l’article10 de l’ordonnance 96-22 du 9 juillet 1996 relativeà la répression des infractions à la législation des changeset des mouvements de capitaux vers l’étranger.Rappelons également, il y a de cela une année, le <strong>11</strong>août 2012, que le ministère des Finances par un tapagemédiatique annonçait un décret exécutif numéro12/279 portant institution d’un fichier <strong>national</strong> desfraudeurs ou contrevenants à la réglementation dechange et mouvement de capitaux publié récemmentau dernier Journal officiel. Ce décret exécutif fixaitpourtant les modalités d’organisation et de fonctionnementdu fichier <strong>national</strong> des contrevenants enmatière d’infraction à la législation et à la réglementationdes changes et des mouvements de capitaux versl’étranger. Devait être instituée auprès du ministèredes Finances et de la Banque d’<strong>Algérie</strong> une banque dedonnées dans laquelle serait enregistrée toute personne,physique ou morale, résidente ou non-résidente,ayant fait l’objet d’un procès-verbal de constatd’infraction à la législation et à la réglementation deschanges et des mouvements de capitaux vers l’étranger.Le Comité <strong>national</strong> et local des transactions,l’Inspection générale des finances, les directions généralesdes changes de la Banque d’<strong>Algérie</strong>, des Douanes,des impôts, de la comptabilité, l’agence judiciaire duTrésor, la cellule de traitement du renseignementfinancier et le ministère du Commerce étaient lesstructures et institutions qui peuvent accéder aufichier. Qu’en est-il de l’application de toutes cesordonnances et décrets pour certains depuis plus de15 ans ?Y a-t-il une réelle volonté politique d’éradiquercette grave maladie du corps social qui menace la sécurité<strong>national</strong>e ?Rapports internationaux sur la fuitedes capitaux de l’<strong>Algérie</strong>L’<strong>Algérie</strong> figure en bonne place dans les rapportsinternationaux étant l’un des pays les plus concernéspar la fuite des capitaux. Les transferts illicites de fondsvers l’étranger, représenteraient selon un rapport del’Institut nord-américain Global Finance Integrity(GFI-2010) environ 18 milliards de dollars de transfertsnon enregistrés par la balance des paiementsentre 2000 et 2009 (voir le rapporthttp://iffdec20<strong>11</strong>.gfintegrity.org). Les surfacturationsen matière d’importations sont estimées pour l’<strong>Algérie</strong>à environ 4 milliards et 400 millions de dollars américainsau cours de la période 2000-2009. Outre que cemontant ne s’intéresse qu’au prix omettant la qualitéqui constitue une surfacturation indirecte, vendantainsi au même prix sur le marché intérieur une marchandiseavec des normes de qualité différentes(exemple : le café auquel on additionne du maïs), ilsemble bien que ce montant, fonction de la distorsiondu taux de change entre le cours officiel et le cours surle marché parallèle est sous estimé. Un autre rapportconcernant l’évasion fiscale et les opérations délictuellesde Global Financial Integrity (GFI), un organismeaméricain qui compte parmi les membres de sonconseil de célèbres juges et avocats, comme la<strong>Fr</strong>ançaise Eva Joly où entre 2000 et 20<strong>08</strong>, l’<strong>Algérie</strong> aexporté d’une manière illicite 13,6 milliards de dollars,soit 1,7 milliard de dollars par an selon le GFI. Cessommes sont issues de diverses opérations liées à lacorruption, évasion fiscale et aux opérations délictuellesréalisées en <strong>Algérie</strong>. Mais ces transferts illicites netiennent pas compte des différentes commissions verséesà l’étranger par des groupes internationaux enéchange de contrats publics ou de surfacturation deproduits et services pour les opérateurs privés, ni dessommes transférées légalement par les multi<strong>national</strong>esimplantées en <strong>Algérie</strong> pour contourner les nouvelleslois économiques mises en place par le gouvernementdepuis 2009. Enfin dernier rapport, où l’<strong>Algérie</strong> s’illustredans les classements mondiaux en se plaçant, parmiles pays d’Afrique qui favorisent le plus le transfert illégalde capitaux, le rapport de la Banque africaine dudéveloppement (voir site web -BAD-<strong>2013</strong>), traitant dela problématique de la migration illicite de capitaux,rendu public le 29 mai <strong>2013</strong>, faisant ressortir que lemontant des capitaux transférés en dehors de l’<strong>Algérie</strong>de manière illicite (dominée par les surfacturations)entre la période allant de 1980 à 2009, a atteint lasomme astronomique de 173,7<strong>11</strong> milliards de dollars.Ce montant faramineux représente 91,90% des réservescumulées de l’<strong>Algérie</strong> fin 2012 et ajouté aux tendances2010/<strong>2013</strong> dépasserait les réserves de change.Certes, il faudrait avoir la méthodologie d’enquête dela BAD. Car, le montant cumulé des recettes deSonatrach entre 1980/2009- à prix constants (la paritédu pouvoir d’achat du dollar n'étant pas la même en<strong>2013</strong> et 1980- un cours du baril étant équivalent à 90dollars en 1980 à prix constant <strong>2013</strong>), a certainementdépassé les 1 500 milliards de dollars à prix constants,puisque les recettes en devises, selon les bilans deSonatrach, ont été de 600 milliards de dollars entre2000/2012. Cela permettrait de déterminer la fractiondu montant transféré ? Certes, c’est une pratiqueancienne en <strong>Algérie</strong>, datant des années 1970, produitdu monopole d’Etat sur le commerce extérieur, maisla pratique a été accélérée avec le volume croissant desimportations entre 2004/<strong>2013</strong> où la dépense publiqueprogrammée sans contrôle (gel de la Cour desComptes) à environ 500 milliards de dollars dont unegrande fraction en devises. Comme j’ai eu à le soulignerdans maintes contributions depuis des années, ladésorganisation du commerce intérieur avec la dominancede la sphère informelle tissant des relations dialectiquesavec la logpouvoir, qui contrômonétaire en circulalars avec des structurtaines de personnescette masse monétai70% du commerce etions. Cela se répercrieur (les taxes desimporté surfacturé)teurs algériens. Uninflationniste, et parges avec un léger taumarché est en situatrence) du fait de l’budget de l’Etat). Lechandises sont égaletions généralisées ettampon social, sourdes fuites des produla gestion administrtaux de change ont aspéculatives sur lel’écart entre le tauxcieux (entre 40 et 5tions d’importationsTransferts illiet complicité iMais s’il y a descorrupteurs et envodes relations économplus de moralité, dd’éviter cette dualitéde l’humanité. Selonciers illicites en provdéfis posés au déveloron 854 milliards dela période allant de 122 milliards par an.merce (OMC) estimlent environ 60% dusente environ 40 00rapport montre qugrandes entreprisescommerce mondial,premières et 80% dservices. Aussi, lorsqstructures d’un mêmALGERIE NEWS Dimanche <strong>11</strong> août <strong>2013</strong>


Décryptage13aire Sellalique rentière et des segments dulerait environ 50% de la massetion (plus de 62 milliards de dolesoligopolistiques, quelques cencontrôlantune grande partie dere où tout se paie en cash plus dextérieur) accentue les surfacturautenormalement sur le prix intédouanesse calculant sur le prixdonc supporté par les consommaedes explications du processusadoxalement, profitant aux ménaxà la baisse (tout dépendant si leion de monopole ou de concurévasionfiscale (au détriment dus transferts de devises via les marmentencouragés par les subvenmalciblées, bien que servant dece de gaspillage étant à l’origineits hors des frontières. Par ailleurs,ative (flottement administré) dulimenté et intensifié les pratiquesdinar, ces dernières années, parde change officiel et le taux offi-0%) permettant certaines opérafictives.cites de capitauxnter<strong>national</strong>ecorrompus, il y a forcément desie à l’urgence d’une refondationiques inter<strong>national</strong>es fondées sur’un véritable co-partenariat afinNord/Sud préjudiciable à l’avenirun rapport intitulé «Flux finanenancede l’Afrique : ampleur etppement», l’Afrique a perdu envidollarsdans ses flux financiers sur970-20<strong>08</strong>, ce qui fait en moyenne’Organisation mondiale du comeque les multi<strong>national</strong>es contrôcommercemondial, ce qui repré-0 milliards de dollars. Ce même’au début des années 2000, 500globalisées contrôlaient 70% du75% du commerce de matièresu commerce de la gestion et desue les échanges s’effectuent entree groupe multi<strong>national</strong> (filiales,fournisseurs, distributeurs,...), le potentiel de manipulationdes prix, des cours et de la facturation est naturellementmultiplié. Le problème qui se pose àl’<strong>Algérie</strong> est le suivant : a-t-elle eu recours aux sociétésétrangères d’inspection avant expédition (SIE)prévu par la LFC-2009 dans le cadre de l’accordInspection Avant Expédition (IAE) dans le cadre duGATT et repris par l’OMC et ce parallèlement à la miseen place de l’Observatoire du commerce extérieurdevant se fonder sur des méthodes modernes d’investigationet d’analyse, posant la problématique de l’effritementdu système d’information devant éviter denaviguer à vue en prenant des décisions ponctuellessans vision stratégique ? Dans ce contexte, il est utilede se demander, outre une collaboration étroite entreles services de renseignements qui se spécialisent deplus en plus dans l’économique (USA-Europe notammentoù l’<strong>Algérie</strong> effectue plus de 80% de ses échanges),si l’<strong>Algérie</strong> collabore avec le TRACFIN (traitementdu renseignement et action contre les circuitsfinanciers clandestins), ce service français chargé d’enquêtersur toute présomption de soupçon en matièrede fraude financière étant en mesure de fournir toutesles preuves matérielles impliquant des <strong>Algérie</strong>ns dansce genre d’opérations de transfert illicite de devises ?Qu’en est-il de la règle des 49/51% ? La balance devises,le transfert technologique et managérial ont-ils étépositifs, étant bien entendu que les investisseurs étantsûrs d’être payés du fait des réserves de change, certainspeu préoccupés par la qualité des ouvrages,n’ayant pas, dans la majorité des secteurs de managementstratégique de suivi des projets réalisés par lesétrangers ? A cet égard, il est utile de noter que dans lecadre de la lutte contre la surfacturation des importations,le renforcement de l’usage du crédit documentaire(CREDOC), évoquant la traçabilité alors qu’elleexiste déjà dans le REM-DOC comme mode de paiementdes importations n’a pas eu l’effet escompté, toutalourdissant la facture et en pénalisant bon nombre dePMI/PME.Lutte efficace contre les transfertsillicites de capitaux et bonnegouvernanceQu’en sera-t-il de ce nouveau tapage médiatiquecar comment freiner les importations alors quel’<strong>Algérie</strong> ne produit presque rien et que l’on dépensesans compter ? Il convient de bien différencier surfacturationet importation dite « normale » afin d’éviterdes règlements de comptes inutiles. Aussi, pour cernerobjectivement la situation, et donc avoir des solutionsdurables, il faudrait analyser le fonctionnement réel dela société, en rétablissant la morale de ceux qui dirigentla Cité. Image désolante de l’<strong>Algérie</strong> avec tous cesnoms de ministres ou proches en retraite ou encore enfonction souvent mis en index dans la presse inter<strong>national</strong>e,ayant pour conséquence une véritable crise deconfiance ente l’Etat et le citoyen comme l’a rappelé lePremier ministre. La lutte contre ce fléau passe forcémentpar le renouveau du système d’information entemps réel (voir les bourses mondiales avec toutes lesfluctuations à la seconde près), un véritable managementstratégique lié à un véritable Etat de droit (unejustice véritablement indépendante), une nouvellegouvernance, qui conditionnent une nouvelle politiquesocio-économique s’adaptant aux nouvelles réalitéstant locales que mondiales. Or, en cette année <strong>2013</strong>,peu d’adaptations à ces nouvelles réalités, dont la facilitéa été de placer environ 86% des réserves de change(estimées à 190 milliards de dollars sans le stock d’or)en bons de Trésor américains qu’en obligations européennesà un taux d’intérêt fixe d’environ 3% (supposantle moyen terme), et à moins de 1% pour les 9 milliardsde dollars de DTS, taux nul avec le taux d’inflationmondial. D’autant plus que la Banque d’<strong>Algérie</strong>nous annonce en juin <strong>2013</strong> que les réserves de changede l’<strong>Algérie</strong>, ont baissé d’un milliard de dollars entrefin décembre 2012 et fin mars <strong>2013</strong>, l’encours desréserves de change de l’<strong>Algérie</strong> ((non compris les 173tonnes d’or) étant évalué à 189,768 milliards de dollarsà la fin mars <strong>2013</strong> contre 190,661 milliards à findécembre 2012 alors que les rapports du FMI tablaitsur 200 milliards de dollars. C’est la première fois queles autorités algériennes annoncent officiellement unebaisse des réserves de change traduisant une dépensesans précédent, puisée dans ces réserves qui s’ajoutentaux recettes de Sonatrach sur la base d’un cours de2012/<strong>2013</strong> de 105/<strong>11</strong>0 dollars durant cette période.C’est que nous assistons, du point de vue de la politiquesocio-économique, au tout-Etat des années 1970 à1990, la période 1990/2000 étant une période exceptionnelled’ajustement structurel et d’une crise politiqueet récemment, depuis 2009, à une politique axéesur la règle des 49/51% où l’Etat voudrait avoir un partenariatavec le privé tant local qu’étranger mais touten gardant le contrôle, donc tous les risques, et ce, danstous les secteurs de l’activité économique, sans exception.Le problème qui se pose pour l’<strong>Algérie</strong> est doncbeaucoup plus profond et interpelle toute la politiquesocio-économique de l’<strong>Algérie</strong> et son adaptation aunouveau monde, étant, par ailleurs, liée à bon nombred’accords internationaux, afin de se prémunir de litigesinutiles et coûteux, tout en préservant ses intérêtspropres. Or, l’<strong>Algérie</strong> continue de dépenser sans compteren épuisant ses réserves d’hydrocarbures sans instaurerune véritable économie. Selon le dernier rapportde l’Opep juillet <strong>2013</strong>), pour l’<strong>Algérie</strong>, outre labaisse des prix qui aurait occasionné une perte de 2 à3 milliards de dollars à l’<strong>Algérie</strong> durant le premiersemestre <strong>2013</strong>, le prix du baril qui lui permettrait definancer le budget de l’exercice <strong>2013</strong> ne saurait aller endessous de 123 à 124 dollars contre environ <strong>11</strong>5 dollarsen 2012, une estimation qui reste proche de celle duFonds monétaire inter<strong>national</strong> qui a fixé la rentabilitédu baril de pétrole pour l’<strong>Algérie</strong> à 121 dollars contre58 pour le Qatar et 144 dollars pour l’Iran. Peut-ellecontinuer dans cette voie suicidaire pour les générationsfutures, face à l’absence de morale, de la corruptionsocialisée, au risque d’une aggravation du déficitbudgétaire, de l’épuisement du fonds de régulation desrecettes, d’une accélération du processus inflationnisteet donc d’une implosion sociale, calmant transitoirementle front social par la distribution de revenus sanscontreparties productives en cas de chute brutale ducours des hydrocarbures inférieur à 95 dollars ? Estdonc posé, pour l’<strong>Algérie</strong>, le problème de sa sécuritéénergétique et, d’une manière générale, de la transitiond’une économie de rente (98% d’exportation d’hydrocarburesà l’état brut et semi-brut entre 2012/<strong>2013</strong>,après 50 années d’indépendance, à une économie horshydrocarbures s’insérant dans le cadre des valeursinter<strong>national</strong>es.A. M.Chroniquedes deux rives> Suite de la page <strong>11</strong>Rachid Boudjedra dans« Topographie idéale pour uneagression caractérisée » (Denoël,1975) donne à lire une situationparoxystique d’une telle dérive. En<strong>Fr</strong>ance durant longtemps, l’apprentissagedu français fut facultatif. Cefut longtemps le combat solitaire etsolidaire d’associations en directiondes publics migrants et adultes.L’illettrisme d’ailleurs concerne unefrange non négligeable de la populationfrançaise d’origine. Des centainesde milliers de personnes qui arriventen <strong>Fr</strong>ance avec une connaissance,dans beaucoup de cas, rudimentaire.Mais elles relèvent le défi.Grâce à ces structures associatives,ces personnes acquièrent les baseslinguistiques qui leur serviront desocle et de levier dans leur parcoursultérieur. J’ai rencontré des mères defamille longtemps vouées à l’analphabétismeet qui se sont décidées -après avoir élevé leurs enfants- àapprendre le français afin de mieuxéchanger avec leurs voisins. D’autresplus jeunes ont compris que mêmepour faire femme de ménage, pardon« technicienne de surface », il fallaitaujourd’hui avoir un bagage en français.Evidemment, le public dont jeparle n’est pas celui dit des « matièresgrises » bardée de diplômes quiproviennent du Sud et que la mondialisationcharrie au gré de sesimpératifs et sa logique. Destinsdivers, destins pluriels, ces femmes etces hommes proviennent de milieuxsociaux très différents, possèdantdans leur langue maternelle une cultureremarquable.Parfois la raison politique et lesraisons du cœur peuvent se donnerla main pour motiver un départ dupays. A l’instar de cette jeune femmed’origine iranienne qui n’est pas sansaffinités avec un personnage deMontesquieu. Elle était cadre dansun ministère de la capitale d’un paysréputé austère, rétif, voire hostile auxdroits de la femme. Au-delà, ellenourrit une forte nostalgie pour samétropole natale. J’ai même rencontrédes Anglais, retraités et heureux,séduits par la campagne française.Avec un humour bien british, ilsn’ont pas manqué, eux qui se sontmis au français avec sérieux qu’ilsétaient étonnés qu’en <strong>Fr</strong>ance on neparle pas assez anglais… Dans ses« Lettres persanes », Montesquieurecommandait : « Ce n'est pas assezde dire un bon mot ; il faut le répandreet le semer partout ». Nos Anglaisont dû lire cette maxime dans leurlangue maternelle. Le rapport à lalangue française est une vieille histoire.Comme dans toutes les vieilleshistoires il y a des ombres et deslumières. Introduite par effractionpar la colonisation au détriment deslangues maternelles (l’arabe et leberbère), elle est devenue selon laformule de Kateb Yacine, « un butinde guerre ». Dans sa préface à« Ombre gardienne » de MohammedDib, Aragon écrivait : « Cet hommed'un pays qui n'a rien à voir avec lesarbres de ma fenêtre, les fleuves demes quais, les pierres de nos cathédrales,parle avec les mots de Villonet de Péguy ».A. K.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>11</strong> août <strong>2013</strong>


14 dclgé a a eKiosque inter<strong>national</strong>Analyses &DécryptagesCENTRAFRIQUE«On veut justereprendre unevie normale»Grégoire Pourtier, Le TempsAttablé devant une bière à laterrasse du Mbiyé, Séraphinse réjouit. «Ici, c'est l'un desbaromètres de Bangui. Et ce soir, il ya un peu de monde...» La viereprend doucement un cours plusapaisé dans la capitale centrafricainedepuis qu'au début du mois, il a étéordonné aux «éléments incontrôlés»de la Séléka [coalition de partis politiques]d'arrêter de faire régner laterreur en ville. A leur prise deBangui, le 24 mars, les rebelles ontlancé les pillages, relayés par quelquesopportunistes. Dans tous lesesprits, des images de maisons et debureaux dévastés; dans beaucoup debouches, des témoignages d'exécutionssommaires ou de viols. Le présidentde transition, chef de cettecoalition hétéroclite, MichelDjotodia, a récemment confié à desdiplomates avoir été «débordé» parles exactions. Pendant des semainesaprès la chute de <strong>Fr</strong>ançois Bozizé -qui s'était lui aussi emparé du pouvoirpar les armes -, l'anarchie étaitcarrément de mise. Au Mbiyé, parexemple: un soir, quelques hommesen arme viennent s'emparer de lacaisse. D'autres déboulent et canardentle bar-dancing. Un des rebellesmeurt sur le coup, un autre estabattu dans une ruelle. Djotodiaassure vouloir faire le ménage ausein de ses troupes. Le plus difficilesera sans doute de régler le cas desmercenaires tchadiens, considérésunanimement comme les plus violents.Mais le pays, en crise quasiperpétuelle depuis son indépendanceen 1960 [la prise du pouvoirpar la Séléka est le cinquième coupd’Etat], mettra du temps à retrouverun ordre constitutionnel, d'autantque l'immense majorité des donnéesadministratives a été détruite,compliquant l'organisation d'électionsrapides. Une aide financièredu Congo-Brazzaville a permis lepaiement de deux mois d'arriérés desalaire des fonctionnaires, mais laplupart des écoles, hôpitaux et servicespublics du pays sont toujours àl'arrêt. La République centrafricaine,plus grande que la <strong>Fr</strong>ancemais moitié moins peuplée que laSuisse, n'a jamais réellement fonctionnéen tant qu'Etat. Il n'y aqu'une seule route goudronnée, pasde réseau électrique et, aujourd'hui,l'autorité locale est exercée par laseule Séléka, l'immense majorité desfonctionnaires s'étant réfugiée àBangui. A Kanga-Bandoro, à 350km au nord de la capitale, au cœurd'une végétation souvent dense, lesrebelles au pouvoir sont installésdans la résidence du préfet. Ilsacceptent de nous recevoir, après laprière. Au fur et à mesure de l'entretien,la petite hutte en brique et toitde paille se remplit d'hommes enuniformes militaires, chaque foisdifférents, ou en boubou et turban.Comment on souffredans sa chairLes yeux vitreux, le colonelAbderhamane s'exprime d'une voixtrès basse, par phrases courtes. Ilprétend venir de Bangui, mais neparle ni sango ni français, les languestraditionnelle et officielle. Tousceux qui l'ont croisé assurent qu'ilest Tchadien. Sa mission ici?«Assurer la sécurité de la population»,grâce à plus de 200 hommes.Ses relations avec les habitants«Nous travaillons main dans lamain.»Les exactions sauvages etle racket généralisé neseraient évidemment pas lefait de ses hommes. Toutjuste concède-t-il l'existencede «barrières» pour taxer lesvéhicules, qui se soumettraient«volontairement»car ils savent que les rebelles«n'ont rien», n'ayant jamaisreçu ni solde ni nourriture.Le son de cloche est biendifférent au marché de labourgade, où les cochonspullulent et où la plupartdes commerces sont encorefermés. Chacun se presse de raconterson histoire, comment on estvenu lui voler sa moto, son matelas,sa machine à coudre, son stock debananes plantain ou de cigarettes.Comment on souffre dans sa chair,aussi. «Mes parents ont été tués, mameilleure amie violée, et je n'ai pasde nouvelles de deux de mes cousins,enrôlés de force commeenfants-soldats», se lamenteEugénie, assise sur son balambo, letabouret local. Sur son petit étal, ellen'a qu'une vingtaine de noix dekarité à vendre. «On ne leur pardonnerajamais mais, aujourd'hui, on sefiche de qui est au pouvoir; de toutefaçon, personne n'a jamais rien faitpour nous. On veut juste que celafinisse, que l'on puisse reprendreune vie normale», assure Séraphin,tout juste revenu de brousse, où ils'était enfui pendant plusieurssemaines avec sa famille de 14 personnes.Ils sont ainsi des centaines demilliers à être déplacés internes ouré?fugiés dans les pays voisins. Selonles organisations humanitaires, l'ensemblede la population centrafricainea été touchée par la crise, et untiers, soit plus de 1,5 million, est ensituation de grande vulnérabilité.Alors que le pays est l'un des raresau monde où l'espérance de viebaisse, cette crise politico-militaireest considérée par beaucoup commela plus violente depuis l'indépendance.SYRIELesKurdes,les oubliésdu conflit ?Amir Sharifi, RudawLes grandsmédiasoccidentaux sonttrès rares à sefaire l'écho desviolencesreligieuses dontsont victimesdepuis plusieurssemaines lesKurdes du nord dela Syrie ("Rojava"pour les Kurdes àsavoir leKurdistan del'ouest - la zoneethnique duKurdistan estdivisé entrequatre pays, Iran,Irak, Turquie,Syrie).Il est pourtant notoire queles groupes armés affiliés àAl Qaïda ont ouvert unnouveau front pour revenirsous les projecteurs auMoyen-Orient.Selon des médias kurdes etl'Observatoire syrien des droitsde l'homme (OSDH), les milicesdu <strong>Fr</strong>ont Al-Nosra et cellesde l'Etat islamique en Irak et auLevant mènent des sièges et desoffensives contre les comités deprotection du peuple kurde(YPG, milice kurde) et tuent,kidnappent, dépouillent,séquestrent et torturent descivils comme des combattants.Comme l'annonçait l'OSDHle 31 juillet, «des hommes du<strong>Fr</strong>ont Al-Nosra et de l'Etat islamiqueen Irak et au Levant ontainsi pris le contrôle du villagede Tall Aren, dans la provinced'Alep, et ils assiègent déjà unautre village de la zone, TallHassel (...). Ils ont pris en otagesenviron 200 habitants desdeux villages, tous des civils.»Cette vague de brutalitésremonte en fait à l'hiver dernier,quand des djihadisteséquipés d'armes lourdes ontlancé une attaque sur la ville deALGERIE NEWS Dimanche <strong>11</strong> août <strong>2013</strong>Sere Kaniye (Ras Al-Ain enarabe [à la frontière turcosyrienne]),où ils ont fait denombreuses victimes et pris ungrand nombre d'otages. Depuisle 18 juillet, cette guerre de terreurs'est intensifiée, semant lepillage, la destruction et lamort.Le rôledéterminant dela TurquieDes éléments incontestablesviennent prouver que des groupestels que la brigade AhfadAl-Rassoul, une unité del'Armée syrienne libre, bénéficientde soutiens militaires etfinanciers du Qatar. En necondamnant pas ces attaques, laCoalition <strong>national</strong>e syrienne etl'Armée syrienne libre se montrentcomplices de ces crimes.Le <strong>Fr</strong>ont Al-Nosra, de son côté,reçoit une aide militaire etlogistique de la Turquie [ce quedémentent les autorités turques].Mais alors que SalehMoslim, le chef du Parti del'union démocratique kurde(PYD, branche syrienne duPKK, le Parti des travailleurs duKurdistan basé en Turquie et àtendance séparatiste), vientd'être invité officiellement àIstanbul en vue de négociationssur l'autonomie kurde et sur lerôle de la Turquie et ses intérêtsdans le conflit syrien, il se pourraitbien que la Turquie soit entrain d'effectuer un "virage à180 degrés", pour reprendrel'expression utilisée le moisdernier par le journaliste turcCengiz Çandar. Ankara pourraitinfléchir sa politique àl'égard des Kurdes de Syrie,revoir ses relations avec l'ensembledes Kurdes mais aussiveiller à prendre ses distancesavec des groupes proches d'Al-Qaida.Et cela pourrait conduire laTurquie à faire pression sur laCoalition <strong>national</strong>e syriennepour qu'elle reconnaisse unereprésentation kurde et recentresa lutte contre le régimesyrien. Dans une situation difficileaggravée par la crise sanscesse plus grande que traversela Syrie, menacés par des milicesbrutales de djihadistes islamistes,cernés par un blocuséconomique, les Kurdes vontavoir du mal à s'en sortir sansune aide humanitaire ou, à toutle moins, le soutien moral desOccidentaux dans leur combatcontre les groupes affiliés à Al-Qaida et les fanatiques religieux.Après ces attaques sauvages,force est de se demanderpourquoi les Etats-Unis,l'Union européenne et l'ONUrefusent d'ouvrir vraiment lesyeux sur cette réalité cruelle etterrifiante. Les droits del'homme des kurdes ne sont-ilspas bafoués par les forces lesplus obscures qu'on ait jamaisvues ? Comment se fait-il queles Kurdes soient laissés à leursort face à des cannibales quin'ont aucun principe moral,sinon leurs dogmes aveugles etobsolètes et leur nihilisme,contraires au droit à la vie, à ladémocratie et à la liberté ?


Kiosque inter<strong>national</strong> dclgéa aAnalyses &Décryptagese15Comment peut-onreprendre des négociationsqui n’ont jamais eu lieu ?Ramzy Baroud, ThePalestinian ChronicalLes colporteurspolitiques, lesexperts desprétendus groupesde réflexion et lesprofessionnels desmédias sont excitéscomme des poux.Ils voudraient nousfaire croire que lesecrétaire d’Étataméricain JohnKerry aurait réussilà où les autres ontéchoué.Après son sixième voyageau Moyen-Orientdepuis sa prise de fonctions,et suite à unenavette diplomatique intensecomparée à celle d’HenryKissinger, Kerry a réussi à créerun minimum de terrain communentre le gouvernement israélien etl’Autorité palestinienne (AP deRamallah), pour une reprise dusoi-disant processus de paix.Les médias se concentrent surtoutsur la façon dont la « percée» s’est produite, plutôt que sur le« pourquoi » ou sur « s’agit-ilvraiment d’une percée ». Commec’est toujours le cas, ces « nouvellesde dernière heure » dont lesmédias nous abreuvent sontbourrées de détails superflus etaccordent peu d’attention à lalogique qui sous-tend toute l’affaire.Pour l’instant, nous savonsune chose : Kerry a annoncédepuis Amman le 19 juillet queles négociateurs palestiniens etisraéliens avaient trouvé un terraind’entente pour reprendre despourparlers de paix jusqu’àaujourd’hui gelés. Ils sont gelésdepuis 2010 parce qu’Israël refused’arrêter la construction de coloniesdans les territoires palestinienssous occupation. LePremier ministre israélienBenjamin Netanyahu veut continuerà mettre en pièces laCisjordanie, contrôler et isolerJérusalem-Est occupée,construire des colonies, ériger desmurs et abattre des arbres... touten allant dîner dans une retraitehuppée à Washington pour devisersur la paix et autres sujets.Mais pourquoi Kerry a-t-ilpris la peine d’aller en prioritépiquer son bâton dans la ruche deNetanyahu ? Si l’on considère lesévénements très tumultueux quitraversent actuellement la régiondu Moyen-Orient - un coupd’État militaire en Égypte, uneguerre civile en Syrie, un retour àune violence extrême en Irak,l’instabilité au Liban, et une divisionsectaire qui a fait apparaîtreun abîme sans fond, ne serait-ilpas préférable pour les États-Unisde placer ses efforts diplomatiquesailleurs ? Abbas etNetanyahu sont aux prises avecleurs propres problèmes, alorspourquoi les États-Unis se lancent-ilsdans une opération quiira forcément dans le mur ?La réponse n’est pas simple etne peut pas être facilement expriméeà travers des slogans et desformules à l’emporte-pièce quin’expliquent rien, bien que certainscommentateurs y ont largementrecours. S’exprimant à laradio publique israélienne, ChicoMenashe explique que le retouraux négociations, c’est comme «un gâteau à moitié cuit que Kerrya retiré du four. Il a convaincu lesIsraéliens et les Palestiniens que legâteau était comestible, et lesdeux parties ont convenu de lemanger. » Natan Sachs, un membredu Centre Saban pour la politiqueau Moyen-Orient àl’Institut Brookings, a été citédans le Jerusalem Post commedisant que les deux parties «étaient fondamentalement endésaccord, mais d’accord pour enparler. » Les commentaires balancententre un optimisme prudent,de grands espoirs, le cynisme leplus plat et les métaphores. Endernière analyse, peu de genscomprennent vraiment le pourquoide cette relance d’un « processusde paix », les risques politiquesqu’elle entraîne, et pourquoile spectacle est susceptible dedurer un peu plus longtemps.Comme on peut s’y attendre, celase terminera par une fin de nonrecevoirsuivie d’un échange decritiques sur les responsabilités.Sachant comment les médiasoccidentaux fonctionnent, lesPalestiniens seront probablementchargés de tous les péchés d’unéchec de pourparlers qui n’ontpas encore commencé. Mais voiciquelques points intéressants quidoivent être considérés en premierlieu, pour ce qui est desAméricains. La région du Moyen-Orient est dans un flux et refluxconstant, entre les révolutions, lescontre-révolutions et les guerres.Ni les États-Unis, ni leurs alliéstraditionnels ne sont en mesured’influencer les résultats en leurfaveur. Ni l’argent, ni les armes, niaucun grand projet politique nefonctionnent plus vraiment.Depuis le retrait américaind’Irak en 2010, les États-Unis ontsubi de nombreux revers. Leurstatut de superpuissance incontestéeest en ruines, et leurs alliésont été entraînés dans le sillage dusoi-disant printemps arabe.Malgré les tentatives d’ingérence,influençant certains partis avec del’argent et incitant à la violencecontre les autres, il n’y a pas derésultats tangibles qui promettentde ramener la région à l’ère de la« stabilité politique », au bonvieux statu quo et à sa stagnationpolitique sous contrôle américain.Pour rétablir leur image, lesÉtats-Unis doivent se réinvestirau Moyen-Orient.L’administration du présidentBarack Obama, assiégée par unCongrès souvent en opposition,n’est plus guère pertinente auMoyen-Orient, alors qu’elle estconfrontée aux appétits de laRussie, la <strong>Fr</strong>ance, la Grande-Bretagne, la Turquie, la Chine. Lareprise du « processus de paix »est nécessaire pour donner auxÉtats-Unis une chance de fairevaloir son prétendu leadershipdans une région aujourd’hui justementsans leadership.Deuxièmement, en ce quiconcerne les Israéliens, le gouvernementde coalition d’extrêmedroiteconduit par Netanyahu estcertainement le scénario idéalpour un politicien de droite qui afondé toute sa carrière sur sonhistoire d’amour avec les colonsultras et sa haine absolue desNations Unies et du droit inter<strong>national</strong>,qu’il pense ne jamaisdevoir s’appliquer à Israël. Maiss’être ainsi cantonné dans cecomportement ultra-réactionnaires’est avéré être un désastredu point de vue des relationspubliques.Même ses alliés européenstoujours bien disposés - et tellementmanipulables - se retournentmaintenant contre lui.L’Europe ne peut plus être considéréecomme un partisan inconditionneld’Israël qui peut enmême temps continuer à mentir àses propres citoyens, dont lamajorité ne tolère pas l’occupationisraélienne, les blocus et lescomportements violents. SiNetanyahu doit rassurer son opinion,c’est également le cas pourl’UE. Le tournant est apparuencore plus clair le 16 juillet,quand le journal israélien Haaretza traité d’une directive européennequi ouvre la route au boycottcomplet des colonies juivesen Cisjordanie et à Jérusalem-Est.La directive, qui entrera envigueur le 1e janvier 2014, estcontraignante. Elle interdit toutfinancement de l’UE ou toutecoopération avec toute entité quiopère dans « les territoires occupéspar Israël depuis 1967 (qui)comprennent le plateau duGolan, la bande de Gaza et laCisjordanie, y compris Jérusalem-Est. » Bien que vraiment très tardive,la décision de l’UE est réellementsans précédent et digned’être qualifiée de « tremblementde terre » comme l’a fait un hautresponsable israélien. La directiveeuropéenne a été décrite de façonhystérique par Naftali Bennett,Ministre de l’économie, commeune « attaque terroriste économique.» Israël a désespérémentbesoin de remodeler son image enlambeaux, résultat de trop decampagnes de bombardements,de crimes de guerre, de discoursarrogants de ses politiciens. Tout« processus de paix » ne peut ence moment que redorer l’imaged’Israël, mais cela n’offrira rien dedurable. Enfin, l’Autorité palestinienne,une entité qui a été crééeavec le consentement israélien etqui est financée par les pays donateurssous commandement américain,ne peut pas fonctionner endehors de la sphère politiqueaméricaine. Selon la lecture durapport annuel que vient depublier le Palestinian MonitoryAuthority et rapporté par l’agenceMa’an <strong>news</strong>, les indicateurs économiquesen Cisjordanie pour2012 étaient terribles, et les perspectivespour les deux prochainesannées sont encore pires.L’Autorité palestinienne deRamallah n’a strictement aucunevision politique, et même sic’était le cas, elle est trop soumiseà la dépendance économiquepour pouvoir agir comme uneentité politique qui se respecte.L’Autorité palestinienne est obligéede jouer le jeu, sans aucuneréticence, tout en sachant que cejeu a été truqué dès le départ.Les trois parties le savent trèsbien, mais vont tout de même à latable des négociations. N’importequelle table pourra faire l’affairepour multiplier les photos, lessourires et les serrements demains. Ce faisant, le cirquemédiatique conduit par desexperts en la matière pourrareprendre, bourré de métaphores,de clichés et de formules éculées,pour peu que ces comédienssoient entassés dans le mêmeespace au moins 30 secondes.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>11</strong> août <strong>2013</strong>


16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D ELesgens«Rafael Caro QuinteroUn tribunal mexicain de l'Etat de Jalisco (ouest) a ordonné avant-hier la libération deRafael Caro Quintero, parrain mexicain de la drogue des années 80 incarcéré depuis28 ans, après avoir notamment constaté un vice de procédure dans sacondamnation. Caro Quintero a quitté la prison de Guadalajara dans la matinée, aindiqué une source pénitentiaire sous couvert de l'anonymat. Le tribunal lui aconcédé un amparo, la protection de la justice mexicaine, notamment après qu'ileut été établi que M. Quintero avait été jugé par une juridiction fédérale et non unejuridiction ordinaire comme cela aurait dû être le cas, a-t-on appris auprès d'unesource proche du tribunal.Crise syrienneAu moins 20 mortsdans des raids aériensAu moins vingt personnes ont péri dans des raids aériens menés dans la nuit de vendredi àsamedi par l'armée dans la province de Lattaquié, dans l'ouest de la Syrie, a indiquél'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).Au moins 20 personnesont été tuéesdans plusieursraids aériens sur laville de Salma, dans la (régiondu) Jabal Akrad», a déclaré ledirecteur de cette ONG, RamiAbderrahmane. Selon lui, 10d'entre elles seraient des civils.Plusieurs corps étaient en effettellement abîmés qu'il était difficiledans l'immédiat de les identifier.Concernant les 10 autresmorts, six sont des combattantsrebelles syriens et quatre desinsurgés étrangers. «Le bilan desmorts pourrait augmenter en raisondu nombre de blessés, dontcertains dans un état très critique»,a ajouté M. Abderrahmane.La région côtière de Lattaquié estle fief de la minorité alaouite, unebranche du chiisme à laquelleappartient le président Bachar al-Assad. Ces derniers jours, lesrebelles ont gagné du terraindans cette province, avec la prisede plusieurs villages alaouitesprès de Jabal Akrad. Mais lerégime a réagi par la force, et desdizaines de rebelles et soldats ontpéri dans de violents combats,selon l'OSDH qui s'appuie sur unvaste réseau de militants et demédecins sur le terrain.A l'exception de quelquespoches rebelles, la majorité de laprovince de Lattaquié demeuresous le contrôle de l'armée.Des Syriensmigrantspérissent prèsde CataneSix migrants sont morts noyéset plus d'une centaine, venantapparemment de Syrie, ont étésecourus samedi à leur arrivéesur une plage près de Catane, ontindiqué la capitainerie de ce portsicilien ainsi que la police et lescarabiniers encore sur place. Lescadavres ont été signalés par desemployés d'un établissement balnéaireà Plaia di Catania, près dela grande ville sicilienne, a indiquun responsable de la capitaineriedu port, en précisant que ladécouverte a eu lieu à l'aube.Selon les enquêteurs, le bateautransportait environ 120migrants, dont des femmes et desenfants en très bas âge. Noussommes en train de transférer lespassagers depuis le petit bateaude pêche où ils se trouvaient.Nous présumons qu'ils sont tousSyriens, a ajouté le responsablecontacté, qui n'a pas pu dire dansquel port les immigrants avaientinitialement embarqué. Desplongeurs des pompiers explorentle périmètre autour dubateau de pêche pour vérifier s'iln'y aurait pas d'autres victimes.Selon les médias italiens, les sixmigrants décédés ne savaient pasnager et se sont noyés en tentantde gagner la rive quand le bateaude pêche qui les transportait s'estensablé à 15 mètres du rivage. Ilsont été emporté au fond d'unesorte de canal de plusieurs mètresde profondeur.Un autre groupe d'une centained'immigrés, essentiellementdes familles syriennes, avait étésecouru dans la nuit de mercredià jeudi au large des côtes de laCalabre, la pointe de la botte italienne.Ces immigrés étaient partisil y a deux semaines de Syrie etaprès avoir changé d'embarcationplusieurs fois, avaient été abandonnéssur un petit bateau de <strong>11</strong>mètres à la dérive. A la faveurd'une mer calme, les arrivéesd'immigrés clandestins se sontintensifiées ces derniers jours.Beaucoup de naufrages ont lieu,les bateaux étant vieux et surchargés,et les passeurs abandonnantleurs passagers quand ilssont repérés par les garde-côtesitaliens ou maltais.La conférenceaura lieuLes Etats-Unis et la Russie sesont mis d'accord vendredi auniveau de leurs ministres sur lanécessité d'organiser rapidementla conférence de paix sur la Syrieà Genève. Ils n'ont pas pourautant précisé comment ilscomptaient amener les belligérantsà la table des négociations.«Nos opinions sont les mêmes:quoi qu'il arrive, nous devonsconvoquer la réunion Genève 2dès que possible», a déclaré leministre russe des Affaires étrangères,Sergueï Lavrov, lors d'unpoint de presse à l'ambassade deRussie à Washington. Il a préciséque des diplomates russes etaméricains se verraient à la fin dumois d'août pour discuter del'organisation de cette conférenceinter<strong>national</strong>e sans cesse reportéedepuis le mois de mai.Accord de 2012Russes, Américains et l'ONUs'efforcent depuis trois mois demettre sur pied Genève 2, quidoit offrir une solution politiquenégociée entre Damas et la rébellion.Cette conférence doitreprendre les lignes d'un accordinter<strong>national</strong> signé à Genève le 30juin 2012, mais jamais appliqué,dessinant les contours d'unetransition politique en Syrie. Cedeuxième volet du «processus deGenève» devait initialement setenir en juin, puis en juillet, maissouffre des désaccords majeurssur son objectif et ses participants,ainsi que de la poursuitede la guerre qui a fait plus de100'000 morts en deux ans etdemi. M. Lavrov était àWashington, accompagné par leministre russe de la DéfenseSergueï Choïgou, pour une rencontre"2+2" avec le secrétaired'Etat John Kerry et le secrétaireà la Défense Chuck Hagel, enpleine période de tensions diplomatiquesentre les deux pays.Moscou et Washington ont despositions antagoniques sur laSyrie. La Russie est un des principauxalliés du régime de Bacharal-Assad à qui elle livre des armeset elle a bloqué des projets derésolutions occidentaux auConseil de sécurité de l'ONU. LesEtats-Unis soutiennent l'oppositionet la rébellion.R. I.Sur le filEtats-UnisPlus de 1 600 pompiersluttaient dans la nuit devendredi à samedi contreun incendie à l'est de LosAngeles, qui a fait sixblessés et entraînél'évacuation de 1 800personnes, ont annoncéles autorités. Avant-hiersoir, l'incendie, dontl'origine est inconnue,touchait environ 7 200hectares, un chiffre qui apresque doublé parrapport à la veille. Iln'était maîtrisé qu'àenviron 40%. Parmi lesblessés figurent cinqpompiers et un civil, ontannoncé les pompiers ducomté de Riverside. Unetrentaine de bâtimentsont également étédétruits dans la ville deBanning (150 km à l'estde Los Angeles). Lesflammes ont entraînél'évacuation de 1 800personnes de plusieursvilles de la région deBanning et decampements du parcnaturel de BlackMountain.AllemagneLes chemins de ferallemands se sont attiréune volée de bois vertvendredi pour avoirréduit la desserte de larégion de Mayence eninvoquant le manque depersonnel, en vacancesou malade. Furieux, leministre des Transports,Peter Ramsauer, atéléphoné vendredi aupatron de la DeutscheBahn, Rüdiger Grube. Illui a signifié de trouvertoutes les solutionspossibles pour rétablir untrafic normal, a indiquéune porte-parole duministère.Mercredi déjà, lesecrétaire d'Etat auxTransports, MichaelOdenwald, avait adresséune lettre à la DeutscheBahn, suggérant derappeler au travail dessalariés en vacances,pour rétablir la situation,selon une copie de lamissive obtenue.IslandeDouze plaisanciersallemands dont septenfants ont été sauvésdans la nuit de jeudi àvendredi au large del'Islande. Leur bateau acoulé suite à une voied'eau, ont indiqué lesgarde-côtes, précisantque personne n'a étéblessé. Un message dedétresse envoyé peuavant minuit, alors queles conditions météoétaient mauvaises, aalerté les garde-côtes.Ceux-ci ont dépêché unhélicoptère et uneembarcation sur laquelleles excursionnistes ontpu trouver refuge.Lesrescapés ont étédébarqués à Sandgersi,village de la côte sudouestde l'Islande, où ilsont été pris en charge parla police et desreprésentants del'ambassaded'Allemagne.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>11</strong> août <strong>2013</strong>


«Une bande de horsla-loia ouvertsauvagement lefeu dans un parcd'attraction situé dans la rueOmar Mokhtar à Tripoli blessanttrois personnes dont une femmegrièvement qui a succombé à sesblessures à son arrivée à l'hôpital»,a indiqué la direction de lasurêté de Tripoli sur sa page facebook.Selon la police, «six autrespersonnes ont été blessées à lasuite de bousculades dans lafoule». «Après une bagarre dansun parc d'attraction entre desjeunes et des agents du serviced'ordre, un groupe d'hommesarmés a ouvert le feu tuant troispersonnes», a indiqué untémoin, Ali Al-Khomsi. Selon lui«les assaillants ont franchi le murd'enceinte du parc situé dans le> N O T R E V I S I O N D U M A G H R E BTirs dans un parc d'attraction à TripoliUn mort et deux blessésUne personne est morte et deux ont été blessées par balles après des tirs par un grouped'hommes armés sur une foule vendredi soir dans un parc d'attraction à Tripoli, aindiqué une source sécuritaire.Les gensAhmedou OuldLemrabottL’imam de la grande mosquée deNouakchott, Ahmedou Ould Lemrabott,a mis en garde contre l’interprétationerronée des textes de l’islam, ce quipousse, selon lui, des musulmans às’enfoncer dans l’extrémisme, ontrapporté des médias mauritaniens.«Certains musulmans interprètent malle verset (29, sourate 48) du Coran :«Muhammad est le Messager d’Allah. Etceux qui sont avec lui sont durs enversles mécréants…», a-t-il expliqué. Ceverset ne veut pas dire que lesmusulmans persécutaient les mécréantsou leur privaient de leurs droits. Ils’adresse plutôt aux mécréants quinourrissent la haine envers à l’Islam. Lapreuve, cet autre verset (8, sourate 60)qui dit: « Allah ne vous défend pasd’être bienfaisants et équitables enversceux qui ne vous ont pas combattuspour la religion et ne vous ont paschassés de vos demeures ».boulevard Omar Mokhtar, enplein centre de la capitale, et ontouvert le feu à l'aveuglette sur lafoule" venue en grand nombreau deuxième jour de la fête del'Aïd El Fitr qui marque la fin duramadan, mois de jeûne chez lesmusulmans. Depuis la révolte de20<strong>11</strong> qui a renversé le régime deMouammar Kadhafi, l'insécuritéest persistante en Libye où lasécurité demeure dans un nombrede secteurs importants l'apanagede milices mais leurs membresrechignent à intégrer l'arméeou la police. Des unités del'armée libyenne ont étédéployées vendredi à Tripoli etses banlieues dans le cadre d'unplan d'urgence de sécurisationde la capitale en proie à des violencesmeurtrières depuis plusieurssemaines. Des unités deAu Maroc, 21 ONG ontdéposé plainte jeudipour que la justicedétermine les responsabilitésdans la répression de lamanifestation de Rabat du 2août contre la grâce royaleaccordée au pédophile espagnolDaniel Galvan. Laplainte a été déposée contrele ministre de l'IntérieurMohand Laenser et les hautsresponsables de la police,selon les avocats de collectifd'ONG. Le rassemblementavait été réprimé par les forcesde l'ordre, faisant plusieursdizaines de blessés.Les Marocains veulentsavoir qui a ordonné à lapolice de réprimer si violemmentun rassemblementpacifiste : la manifestation duvendredi 2 août avait ressembléplusieurs milliers deMarocains devant leParlement, à Rabat, contre lagrâce royale accordée parerreur au pédophile espagnol,Daniel Galvan. La violenterépression des forces del'ordre a fait plusieurs dizainesde blessés. A présent, unesemaine plus tard, les avocatsdes manifestants, rassemblésdans un collectif d'ONG, ontporté plainte contre leMinistre de l'Intérieur pourfaire la lumière sur les responsabilitésayant conduit àde tels excès. Khadija Ryadi,ALGERIE NEWS Dimanche <strong>11</strong> août <strong>2013</strong>l'armée libyenne ont étédéployées à Tripoli et ses banlieuesen vue de sécuriser la capitale,théâtre ces dernières semainesde violences meurtrières, aannoncé vendredi l'état-majorde l'armée. «Dans le cadre duplan de sécurisation de Tripolipendant les jours de l'Aïd el-Fitret au-delà, des unités de l'arméeont été déployées dans la capitaleet ses banlieues», a indiqué lebureau <strong>d'information</strong> de l'étatmajor.L'état-major a précisé quece dispositif avait été mis enplace sur ordre du président duCongrès général <strong>national</strong>(CGN), la plus haute instancepolitique et législative du pays,Nouri Bousahmein. «Des unitésdes forces armées se trouventactuellement dans diversendroits de Tripoli et ses banlieuespour sécuriser la ville», aquant à elle rapporté l'agencelibyenne Lana ajoutant que ledéploiement visait «à rassurer lapopulation pendant l'Aïd el-Fitr». La capitale libyenne a été lethéâtre ces dernières semainesd'attaques et d'accrochagesmeurtriers entre milices rivales.Depuis la révolte de 20<strong>11</strong> qui arenversé le régime deMouammar el Gueddafi, l'insécuritéest persistante en Libyeparticulièrement dans la régionde Benghazi (est) frappée par desattentats et assassinats. Le CGN achargé son président de mettreen place une force responsablede la route côtière allant deTripoli à Zawiyah (ouest) quiaura pour mission de traquer leshors-la-loi.R. M.Repression des manifestations au Maroc21 ONG portent plainteancienne présidente del'Association marocaine desdroits humains (AMDH), estla coordinatrice du collectifqui a porté plainte, s'expliquesur les raisons de cetteplainte.17Il menaçait desjournalistesParis expulse unislamiste tunisienUn islamiste tunisien de 36 ans a étéarrêté et expulsé avant-hier de <strong>Fr</strong>ance, aannoncé le ministère français del'Intérieur. Il était soupçonné de vouloirpasser à l'action «violente» contre deuxjournalistes.Cet homme, habitant à Gentilly, dans labanlieue parisienne, est «proche de lamouvance islamiste radicale», selon lecommuniqué du ministère qui souligneson «implication dans plusieurs projetsd'action violente notamment àl'encontre de deux journalistes».Les autorités françaises précisent qu'ilvivait «en situation irrégulière» en<strong>Fr</strong>ance. «Il a également manifesté àplusieurs reprises sa volonté de partiren Syrie pour participer au jihad encombattant» au sein du <strong>Fr</strong>ont Al-Nosra,un des plus importants groupes decombattants jihadistes en Syrie, aajouté le ministère.«Au regard de ces éléments, cet individureprésentait une menace réelle pour lasûreté de l'Etat et la sécurité publique,justifiant une mesure d'expulsion,prononcée par un arrêté ministériel du15 mai <strong>2013</strong> et selon une procédured'urgence absolue», précise leministère.Précédents le ministre de l'IntérieurManuel Valls, cité par le communiqué,rappelle «l'engagement de la <strong>Fr</strong>ance àlutter contre le terrorisme et qu'il n'yaura aucune tolérance à l'égard de ceuxqui prônent la violence et qui s'enprennent aux valeurs de la République».En mai, un Marocain de 24 ans qui avaitappelé à commettre des attentats en<strong>Fr</strong>ance et dans les pays européens avaitété expulsé. Depuis mai 2012, unedizaine d'islamistes présumés ont étéexpulsés de <strong>Fr</strong>ance. Parmi ces expulsésfigurait notamment l'imam tunisienMohammed Hammami, 77 ans, accuséd'avoir prôné le «jihad violent» dans samosquée Omar à Paris.MauritanieLa grève perturbel’activitéde la mine d’orLa grève des employés de la mine d'orde Tasiast, à 400 km au nord-est deNouakchott, se poursuit. Et, selon lesresponsables syndicaux, le mouvementn'est pas prêt de s'arrêter tant quetoutes les revendications ne seront passatisfaites. Les représentants syndicauxdes travailleurs ont en effet présenté àla direction une plate-formerevendicative en plusieurs pointsconcernant notamment les salaires et lacouverture médicale. Mbodge Abdelazizest le secrétaire général adjoint de laConfédération générale des travailleursde Mauritanie (CGTM). Il détaille lesrevendications des salariés de cettemine d'or considérée comme latroisième au monde.


18> S P O R T SMondiaux <strong>2013</strong>Belferar etBetticheentrent en liceaujourd’huiLes athlètes algériensMohamed Lamine Belferar(800m) et Amina Bettiche(3 000m steeple) entrenten lice ce samedi àl’occasion de la premièrejournée des Mondiaux<strong>2013</strong> d’athlétisme (10-18août) à Moscou.Belferar(22 ans), auteur de sonmeilleur temps personnelcette année (1.46.07) seraau départ de la 5 e sériequalificative à <strong>08</strong>h20(heure algérienne).Bettiche (25 ans), dontson meilleur tempspersonnel est de 9.40.71,réalisé également en <strong>2013</strong>(JM de Mersin), va courirdans la première série(demi-finale) prévue à14h20 (heure algérienne).Onze (<strong>11</strong>) athlètes dont 3dames représententl’<strong>Algérie</strong> lors de ces joutesde l’élite mondialed’athlétisme, avecl’objectif de placer «deuxou trois athlètes enfinale», selon la directiontechnique <strong>national</strong>e.AngleterreSéville batManchesterUnited<strong>Fr</strong>ance footballLe PSG se metdoucement en routeUn peu engourdi en début de rencontre puis de plus en plus dangereux, le Paris Saint-Germaina lancé avant-hier soir sa campagne <strong>2013</strong>-2014 en Ligue 1 par un match nul (1-1) contreMontpellier au stade de la Mosson.Les champions de <strong>Fr</strong>ance entitre, qui ont pourtant alignéau coup d'envoi onzejoueurs déjà présents dansl'effectif la saison dernière, ontd'abord semblé ankylosés au pointd'encaisser un but de RémyCabella à la 10 e minute. Ils sontensuite revenus au score grâce àMaxwell à l'heure de jeu sans fairecomplètement basculer la balancede leur côté malgré l'entrée en jeude l'attaquant Edinson Cavani, larecrue-phare de l'été parisien, à 20minutes de la fin. Contrairementaux Montpelliérains, les championsde <strong>Fr</strong>ance avaient l'avantaged'avoir déjà un match officiel dansles jambes, la victoire contreBordeaux samedi dernier dans leTrophée des champions (2-1).Mais, à l'image des Argentins JavierPastore et Ezequiel Lavezzi, lesjoueurs de Laurent Blanc ont manquéde réflexes et multiplié les pertesde balle en première période.Sans se montrer brillants, leschampions de <strong>Fr</strong>ance 2012 ontprofité des déséquilibres dans lejeu du PSG pour ouvrir le score àla suite d'un ballon perdu parZlatan Ibrahimovic à plusieursdizaines de mètres des cages deSalvatore Sirigu. Dans la foulée,l'attaquant de MontpellierEmanuel Herrera a décoché unefrappe un peu molle, qui a rebondisuccessivement sur les jambes dedeux défenseurs parisiens avant definir dans les pieds de RémyCabella. Celui qui a hérité du rôlede créateur de Montpellier depuisle départ de Younès Belhanda cetété au Dynamo Kiev a alors tiré àson tour, et marqué dans un anglefermé (10 e ).Un tir pour CavaniPar la suite, les joueurs du PSGn'ont pas davantage trouvé desolutions et Zlatan Ibrahimovic atenté seul sa chance d'une frappedans l'axe à la 29 e minute, repousséepar le gardien GeoffreyJourdren. Symbole de l'impuissancedes Parisiens, le jeune milieude terrain Marco Verratti a récoltéà la 31 e minute un carton jaune - lepremier de la saison en Ligue 1 -pour un tirage de maillot. Faute demarquer, les joueurs de la capitalese sont fait peur comme à la 39eminute, lorsque Rémy Cabella atenté sa chance d'un tir de lapointe du pied qui est passé toutprès des poteaux de SalvatoreSirigu. «On regrette cette premièremi-temps», a reconnu sur Canal +l'infatigable milieu de terrainBlaise Matuidi qui, lui, était déjà enpleine possession de ses moyensdès le coup d'envoi. Petit à petit, endeuxième période, Javier Pastore etses coéquipiers se sont montrésplus précis dans leur passe et plusjustes dans le jeu. A ce moment dumatch, le milieu offensif del'Albiceleste a déposé le ballon surla tête de Zlatan Ibrahimovic qui aremis à son tour le ballon sur l'arrièregauche Maxwell, venu prêtermain forte aux attaquants. Butd'une reprise du gauche (60 e ). Lesort a ensuite facilité les chosespour les Parisiens puisque ledéfenseur Abdelhamid El Kaoutaria reçu à la 72 e minute un deuxièmecarton jaune, synonyme d'exclusion,pour un tacle sur JavierPastore. Blaise Matuidi et ses partenairesont largement dominé enfin de match mais n'ont pas suconcrétiser leur supériorité techniqueet numérique. EdinsonCavani, l'homme qui valait 64 millionsd'euros, a eu le temps de tenterun tir cadré et le jeune AdrienRabiot a réussi une belle tête surcorner dans le temps additionnel,mais les deux équipes en sont restéeslà. Il y a un an, le PSG avaitdéjà commencé par un match nul,contre Lorient (2-2), ce qui n'avaitpas empêché le club de finir championde <strong>Fr</strong>ance quelques mois plustard avec 12 points d'avance.R. S.Manchester United s'estincliné 3 à 1 à Old Traffordface au FC Séville lorsd'un match amicalorganisé vendredi pourfêter les onze années deprésence au sein des«Red Devils» dudéfenseur Rio Ferdinand.A deux jours duCommunity Shield,traditionnel matchd'ouverture de la saisonen Angleterre, DavidMoyes qui a succédé àAlex Ferguson, avaitdécidé de ménager laplupart de ses titulaires.ManU s'est retrouvé mené2 à 0 après 25 minutes dejeu sur des buts de Vitoloet Marin. Valencia a réduitle score à 2-1 (64’), maisle dernier mot était pourSéville et Rabello (91’).Avant son premier matchà enjeu de la saisoncontre Wigan, vainqueurde la Coupe d'Angleterre,dimanche à Wembley,Manchester United estdans le flou, avecseulement deux victoiresen sept matches depréparation et un WayneRooney qui désirerejoindre Chelsea.BundesligaLe Bayern Munichgagne déjàArjen Robben,buteur pour leBayern contre leB o r u s s i aMönchengladbach. Lesjoueurs de PepGuardiola, qui dirigeaitson premier match dechampionnat depuisson arrivée, ont entamévendredi soir leur nouvellesaison deBundesliga par une victoire3-1 à domicile. Le BayernMunich, qui a réalisé la saisondernière le triplé championnatd'Allemagne, Coupe etLigue des champions, aentamé vendredi soir sa nouvellesaison de Bundesliga parune victoire 3-1 à domicilesur le BorussiaMönchengladbac h. L esjoueurs de Pep Guardiola, quidirigeait son premier matchde championnat depuis sonarrivée au Bayern, ont nettementdominé et marqué deuxfois en première période parArjen Robben (12e) et MarioMandzukic (16e). Joueur-cléd'une mécanique bavaroisetoujours aussi bien huilée,<strong>Fr</strong>anck Ribéry a offert unepasse décisive sur le premierbut. Il est également à l'originedu deuxième puisqueson tir, repoussé par le gardien,a fini dans les pieds deMandzukic. Après la pause,les Bavarois ont obtenu deuxpenalties coup sur coup, leALGERIE NEWS Dimanche <strong>11</strong> août <strong>2013</strong>premier raté par ThomasMüller (68e), le secondréussi par David Alaba(69e) une minute plustard. Sur les onze joueursalignés au coup d'envoipar Pep Guardiola, dixfaisaient déjà partie del'équipe qui a battu leBorussia Dortmund enfinale de la Ligue deschampions la saison dernière.Les deux milieux deterrain Thiago Alcantara etMario Götze, recrutés cet étépour un total de plus de 60millions d'euros, n'ont pasjoué. Le premier avait de lafièvre et le second manquaitd'entraînement. Le BorussiaMönchengladbach a marquésur un but contre son campdu défenseur Bonfim Dante(40e). Les autres rencontresde la première journée deBundesliga auront lieusamedi et dimanche.Les gensRais M’bolhiLe gardien de but inter<strong>national</strong> algérien, RaisM’bolhi, s’est engagé pour trois saisons avec leCSKA Sofia, annonce le club de division une bulgarede football jeudi sur son site internet officiel. Il s’agitdu troisième passage du portier algérien au CSKA oùil avait déjà joué, à titre de prêt en provenance duSlavia Sofia, lors de la deuxième partie de la saison2010-20<strong>11</strong>, ainsi qu’au cours de la phase retour del’exercice 20<strong>11</strong>-2012. Entre-temps, il avait opté pourKrylia Sovetov, club russe de première division, maissans pour autant s’y imposer, d’où son prêt au CSKApuis au Gazèlec Ajaccio où il a évolué lors des sixderniers mois de la saison passée, conclus par unerelégation en National (3e division française). Nevoulant pas récupérer son portier algérien à la fin deson contrat avec la formation corse, la direction deKrylia Sovetov a fini par vendre son contrat au clubbulgare. M’bolhi (27 ans) qui compte 27 sélectionsavec les Verts, est devenu le gardien N.1 de l’équipe<strong>national</strong>e depuis le Mondial-2010 en Afrique du Sud.


M E D I A N E TLes gensCarlos Slim19Espionnage des courielsLa contre-attaqueallemandeLes trois plus gros fournisseurs allemands de messagerie électronique, dont l'exmonopoleDeutsche Telekom, ont annoncé vendredi un partenariat pour sécuriserle trafic de courriels entre eux, sur fond d'inquiétudes des usagers liées auxaccusations d'espionnage contre les Etats-Unis.Le magnat mexicain Carlos Slim, l'homme leplus riche du monde, affirme «n'avoir jamaispeur d'investir» et le confirme encore en selançant à l'assaut d'un grand nom dutéléphone européen, après avoir bâti unempire en Amérique latine.Son groupe detélécommunications America Movil, quidomine le marché latino-américain destélécommunications, a lancé vendredi uneOPA hostile pour prendre le contrôle dunéerlandais KPN, après s'être offert 25% deTelekom Austria. A 73 ans, le corpulentmilliardaire d'origine libanaise, a été classéces quatre dernières années première fortunemondiale par le magazine Forbes, avec 73milliards de dollars, devant l'ex-patron deMicrosoft Bill Gates.SurveillanceObama rencontreles patrons du webDeutsche Telekom, GMX etWeb.de, toutes les deux filialesde l'allemand United Internet,vont à partir de maintenantcrypter automatiquement tous les messagescirculant entre elles. Cela vaudra pourle contenu des courriels aussi bien quel'identité de l'expéditeur et du destinataireet les pièces jointes. Les usagersauront la possibilité jusqu'à l'an prochainde ne pas faire usage de ce cryptage, maisil sera obligatoire à partir de l'an prochain,ont précisé les deux entreprises.Les domaines t-online.de (DeutscheLe géant sud-coréenSamsung a annoncévendredi le rachat pour260 millions d'euros (348 millionsde dollars) du groupeallemand Novaled, spécialistedes «oled», un type de diodesélectroluminescentes (led)utilisé principalement pourTelekom), web.de et gmx.de représententà eux trois deux tiers des comptes privésde messagerie électronique utilisés enAllemagne, soit plus de 50 millions decomptes, selon les deux groupes. Sur fondd'accusations d'espionnage contre les servicesde renseignement américains, lesusagers sont « profondément déstabilisés» quant à la confidentialité de leurséchanges, a expliqué le patron deDeutsche Telekom, René Obermann, lorsd'une conférence de presse à Berlin présentantle projet baptisé «Email made inGermany». Les participants aimeraientTechnologie «oled»Samsung rachète Novaledles écrans d'appareils électroniques.L'accord prévoit queCheil Industries, une filiale deSamsung, prenne 50% ducapital de Novaled, SamsungElectronics prenant lui 40%,indique Cheil dans un communiqué.Samsung, via unefiliale de capital-risque, détenaitdéjà depuis 20<strong>11</strong> les 10%restants de l'entreprise basée àDresde, dans l'est del'Allemagne. Fondée en 2001,l'entreprise emploie quelque130 personnes pour environ25 millions d'euros de chiffred'affaires et produit des«oleds» pour l'éclairage et lesvoir d'autres opérateurs rejoindre leursrangs, et des discussions en ce sens ontdéjà eu lieu, a précisé M. Obermann. Lesautres domaines utilisés de manière privilégiéepar les Allemands sont notammentceux des américains Google etYahoo. Le ministre allemand del'Intérieur Peter <strong>Fr</strong>iedrich a salué l'initiative,estimant qu'elle «(compliquerait) lespossibilités d'intervention de tiers » dansles correspondances, tandis que l'Officefédéral de la sécurité informatique y voit«une contribution essentielle pour plusde sécurité dans la cybersphère ».écrans.Les écrans «oled»(acronyme en anglais pour«diode électroluminescenteorganique») couverts dematériaux luminescents aupassage d'un courant, présententun excellent contraste etune très bonne résolutiontout en consommant moinsd'électricité que des modèles àplasma ou cristaux liquides(LCD). La technologie, encorechère, diffère aussi des écransà «led», où les diodes électroluminescenteséclairent certesl'écran, mais toujours via descristaux liquides.LG Electronics, deuxièmeconstructeur mondiald'écrans TV après son compatrioteSamsung, a lancé aupremier trimestre le premiertéléviseur oled vendu dans lecommerce, à un tarif encoretrès élevé (10 000 dollars pourun écran de 140 centimètresde diagonale). Samsung a luilancé son propre modèle enCorée en juin.Le président Barack Obama a rencontré jeudides dirigeants de géants de l'informatique etdes télécommunications, dont Apple, Googleet AT&T, pour parler du programmecontroversé de surveillance américain, arapporté vendredi le journal Politico. LaMaison-Blanche a confirmé vendredi matincette réunion, qui ne figurait pas à l'agendade M. Obama, mais elle n'a pas identifié lesparticipants. Selon Politico, M. Obama s'estentretenu avec le directeur général d'AppleTim Cook, celui d'AT&T (téléphonie etinternet) Randall Stephenson, ainsi qu'avecl'informaticien de renom Vinton Cerf,considéré comme l'un des «pères» d'internetet actuellement employé par Google.Grande BretagneLe suicide d’unadolescente faitpolémiqueAppels au boycottage ou carrément à lafermeture, retrait d'annonceurs: le réseausocial ask.fm, très prisé par les adolescents,est au coeur d'une polémique au Royaume-Uni après le suicide d'une jeune fille, victimede harcèlement.Hannah Smith, uneBritannique de 14 ans, s'est pendue le 2 aoûtaprès avoir reçu sur ce site des messagesinsultants sur son physique, certainsl'incitant même à se tuer, selon son père. Cedrame a déclenché un vif débat sur lefonctionnement de ce réseau social basé surle principe des questions-réponses, et quipermet à n'importe quel internaute d'envoyerdes messages de façon anonyme à unutilisateur du site. Le rôle de ce site a été liédans la presse à au moins quatre autressuicides d'adolescents depuis un an, enIrlande, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>11</strong> août <strong>2013</strong>


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S E L E C T I O NFootball Guingamp / MarseilleCe soir sur Canal+De retour parmil'élite, l'En AvantGuingamp, entraînépar JocelynGourvennec, vajouer sans pressioncette nouvellesaison, avec pourprincipal objectif dese maintenir etpourquoi pas desurprendre face auxgrosses cylindrées.Et ça commenceplutôt fort pour lesBretons, avec laréception, au stadedu Roudourou, del'Olympique de Marseille d'Elie Baup, vice-champion de <strong>Fr</strong>ance lasaison passée. Les locaux ont un beau coup à jouer dans ce quiressemble déjà à un match de gala. L'OM, habitué à ce genre derencontre piège, va-t-il revenir de Bretagne avec trois points dansson escarcelle ?CocoCe soir sur TF1Coco, 40 ans, estl'exemple parfaitd'une ascensionsociale fulgurante.Parti de rien, il estdevenu en 15 ansseulement le roi del'eau pétillante et sevoit aujourd'huidécoré de la légiond'honneur. Le soir dela cérémonie, ilorganise chez lui unefête somptueuse aucours de laquelle ilétale sa richesse, aurisque de lasserAgathe, son épouse.A l'occasion de la soirée, Coco annonce qu'il va faire de la barmitsvade son fils Samuel l'événement de l'année. Elle aura lieu auStade de <strong>Fr</strong>ance, devant le tout-Paris. Aveuglé par son ambition, ilne remarque même pas que sa femme, son fils et ses amis les plusfidèles s'éloignent peu à peu de lui...Un mari de tropCe soir sur <strong>Fr</strong>ance 2Psychologuereconnue, ledocteur EmmaLloyd anime uneémission deconseilsentimental pourune radio newyorkaise.S'appliquant àelle-même cequ'elle prodigue àses auditeurs, ellea décidé de direoui à l'hommequ'elle aimait, leséduisant RichardBratton. Pouquoi hésiterait-elle ? Elle vit une parfaite idylleavec ce brillant éditeur. Pourtant, le bonheur d'Emmavacille lorsqu'elle découvre avec effroi qu'elle est déjàl'épouse d'un autre homme : Patrick Sullivan, un pompierprofessionnel. Et pour l'état civil, cette union est officielle.Mais Emma ignore que ce «mariage» qui ressemble à unebanale erreur administrative n'est pas le fruit du hasard...The NameseakeCe soir sur MBC2Peu de temps après leur mariage arrangé, Ashoke et Ashimaquittent Calcutta pour New York. Etrangers l'un à l'autre commeà ce nouveau pays, ils s'efforcent de s'adapter. Ashima donnebientôt naissance à un fils qu'Ashoke baptise du nom ducélèbre auteur russe, Gogol.Jeune Américain de la première génération, Gogol doit se forgersa propre identité entre ses racines bengalies et sa <strong>national</strong>itéaméricaine. Attiré par le mode de vie qui fait son <strong>quotidien</strong>, ilrejette ses origines et fréquente une jeune Américaine. De leurcôté, Ashoke et Ashima s'accrochent à leurs traditions...Pour Gogol, chaque situation provoque un choc entre les deuxcultures dont il est issu, mais au-delà de ce que cela engendrede drôle ou de douloureux, le jeune homme finira par dépassertout ce qui sépare pour découvrir ce qui réunit...VerdictCe soir sur <strong>Fr</strong>ance 5L'affaire Crouillère sedémarque par leclimat familialsingulier dans lequelelle se développe. Le5 février 2006, audomicile de sesparents, StéphaneCrouillère tue MichelPlailly à coups demachette. Crouillèrene le connaît pas,mais ses deux fillesaffirment avoir été victimes d'attouchements sexuelsde la part de Plailly. La police retrouve le corps de lavictime au fond d'un puisard. L'enquête montre trèsvite que le crime a eu lieu devant une dizaine demembres de la famille Crouillère. Pourtant, aucund'entre eux ne reconnaît avoir assisté à la scène.Stéphane Crouillère est jugé pour homicide volontaire.A ses côtés, comparaît Béatrice, la mère des fillettes.Elle est poursuivie pour ne pas avoir dénoncé lesatteintes sexuelles subies par ses enfants.0> T É L É V I S I O NOtis RedingCe soir sur ArteLes gensSteven Spielberg21Il va produire une nouvelle série pour lachaîne américaine CBS, qui, emballée, acommandé directement une saison entièrede treize épisodes. Intitulé Extant , lefeuilleton futuriste suit le <strong>quotidien</strong> d'unefemme astronaute qui tente de renoueravec les siens après avoir passé une annéedans l'espace. Le cinéaste a la cote auprèsde la chaîne, ravie du succès d' Under theDome , sa production adaptée du bestsellerde Stephen King, bientôt sur M6.Extant devrait être diffusée à l'été 2014.Plus de 45 ans aprèssa disparition dans unaccident d'avion, àl'âge de 26 ans, OtisRedding figuretoujours en bonneplace au panthéon desgrands artistesaméricains. Il a débutésa trop courte carrièreavec le titre «TheseArms of Mine» et arapidement développéson propre stylemusical. Ses concertsà travers les Etats-Unis, le Canada et l'Europe comptent parmi les tournées lesplus courues de l'époque. Son apparition remarquée, en1967, au Festival de musique pop de Monterey, en Californie,le propulse à l'apogée de la gloire. Ses succès ont traverséles âges sans prendre une ride. Ce portrait, émaillé de vidéosde concerts, d'images tournées dans sa région d'origine et detémoignages de ses contemporains, offre un regard captivantsur ce jeune roi de la soul.28, rue Ahmed Boualem Khalfiex-Burdeau, Alger centreQuotidien <strong>d'information</strong>s généralesEdité par EURL Express News aucapital de 100.000 DARC : 0962805B03Siège social : Maison de la PresseTahar Djaout, 1 rue Bachir Attar, Placedu Premier Mai, Alger…MANAGER GENERALDIRECTEUR DE LA PUBLICATIONHamida AyachiDIRECTEUR DE LA RÉDACTIONChabi YacineSECRETAIRE GENERAL DE LARÉDACTIONMassinissa BoudaoudMAILredactio<strong>news</strong>@yahoo.frREDACTIONTél : 021 637 018SITEwww.algerie<strong>news</strong>.infoREDACTION EN CHEFTél/Fax : 021 637 016ADMINISTRATIONTél : 021 663 880Fax : 021 663 879PUBLICITÉ/MARKETINGTél / Fax : 021 663 693ANEP : 1, av. Pasteur, Alger.Tèl : 021 737 678 / 021 737 128Fax : 021 739 559IMPRESSIONCentre SIADIFFUSIONExpress NewsTél/Fax : 021 298 300Les manuscrits, photos et tous autres documentstransmis à la rédaction, non publiés ne sont pasrendus et ne peuvent faire l'objet de quelqueréclamation.Copyright : La reproduction de tout article estinterdite sans l'accord de l'Administration.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>11</strong> août <strong>2013</strong>


22> P R O M OALGERIE NEWS Dimanche <strong>11</strong> août <strong>2013</strong>


L’bassline signe un nouveau clipLa conscience «rap»C U L T U R E23LivresLe festival Edimbourg fêteses 30 ansdu MarocEn plein scandale du «Daniel Gate», un groupe de rap marocain fait le buzzsur la toile avec un nouveau clip sans concessions intitulé «Menottes». Retoursur un collectif qui n’a pas froid aux yeux.Hamza, Réda, Mehdi,Soufiane, Yassine, Aymane.Ils sont six, ont entre 19 et23 ans ; et sont le nouvelespoir du rap. L'bassline (les insolents)font sensation sur le web. Avec leur«Chayllah System», ils flattent ironiquementun makhzen invincible ouleur «keep it real», qui déverse le désespoirde la jeunesse marocaine face àl’inertie et aux inégalités.L'bassline est une bande née en2010. D’abord, autour de Hamza etRéda qui ont expérimenté la censuresur leurs premiers sujets pas «politiquementcorrect» et, dégoûtés, ontdécidé d’investir uniquement lesréseaux sociaux. «La télévision et laradio veulent un rap épuré, domestiqué,ce qu’ils appellent patriotique.Nous ne sommes pas dans cet étatd’esprit. Et c’est pour cela que nousnous sommes dirigés vers les réseauxsociaux, plus libres», explique HamzaHachlaf, initiateur de la bande des«L 'bassline». On sent un discoursConstantine capitale 2015 de la culture arabeRéalisation d’un centrede recherchesUn Centre arabe de recherches etd’études islamiques sera réaliséà Constantine dans le cadre de lamanifestation «Constantine capitale2015 de la culture arabe». Ce Centre,«premier du genre à l’échelle <strong>national</strong>e»,dont la construction est prévuesur un terrain wakf situé dans le voisinagede la grande mosquée Emir-Abdelkader, est destinée à «promouvoirla recherche sur le monde musulman età diffuser les savoirs scientifiques surl’islam», a précisé le directeur desAffaires religieuses et du wakf, YoucefAzzouza.Ce dernier a indiqué que l’élaborationdu cahier des charges préalable aulancement de la phase de consultationsen vue de l’étude et la réalisation decette nouvelle infrastructure, est «envoie d’achèvement». Le secteur desAffaires religieuses a également élaboré,à l’occasion du grand événementque la cité du Vieux Rocher s’apprête àaccueillir, un «programme spécial» deréhabilitation et de mise en valeur desmosquées et des zaouias de la région deConstantine. Il a précisé à ce proposque cinq mosquées de la vieille ville, àl’image de Sidi-Lakhdar, Sidi-Abdelmoumen et Sidi- Mimoune sontconcernées par ces travaux de réhabilitationaux côtés des zaouias Tidjania etAïssaouia. M. Azzouza a souligné à ceengagé, un background politique.Hamza est en effet un ancien membredu 20 février, section Fès et ensuitesection de Rabat.Sans surprise, ses idées sur la justicesociale, le plébiscite constitutionnel ouencore l’oppression des masses populairesont déteint sur ses textes, poignantset tellement vrais. Une touchequi a donné de la profondeur à leurrap, mais aussi qui leur a attiré une étiquettepolitique. «Si je traîne derrièremoi un passé 20 févrieriste, ce n’est pasle cas de mes camarades qui sont d’horizonsdifférents et ne se reconnaissenttous pas dans ce mouvement», préciseHamza.Du discours de Hamza, on comprendqu’il veut protéger la bande etéloigner tous ceux qui traquent lesvoix dissonantes. On comprend qu’ilne veut pas être un «Haqed-bis»,même si, lui et ses amis, prennent toutle soin de nettoyer leurs textes des élémentsqui peuvent les condamner.L'bassline jouent avec les lignes rouges.Ils déversent la réalité amère, avecdes termes crus, mais «font attention àne pas insulter ou à utiliser des expressionsqui peuvent se retourner contreeux». Seront-ils pour autant prémunisau cas où l’arbitraire prendrait le dessus?Nul ne le sait. En tout cas, ce qu’ilsveulent, c’est enrichir leur universmusical dans la diversité et la sérénité,aller vers des thèmes internationauxcomme la mondialisation, le capitalismeou les conflits religieux. En clair,les jeunes L'bassline veulent explorerd’autres univers...sans pour autantabandonner leurs discours engagé.Sérénité et engagement. Vaste challengepour ce groupe qui veut marierces deux buts pas toujours concordants.Car, ce qu’ils appellent «étiquettepolitique nuisible» est cetteconscience qui va les distinguer dansla scène du rap, devenue trop lisse. Etc’est cette même conscience politiquequi va permettre au Rap de recouvrerson aspect rebelle et réfractaire.R. C.propos que tous ces édifices se trouvantdans un périmètre sauvegardé, «les travauxde réhabilitation seront chapeautéspar l’Office <strong>national</strong> de gestion etd’exploitation des biens culturels». Endehors de ce périmètre, 29 autres mosquéessont concernées par des travauxd’achèvement de leur construction etl’embellissement de leurs façades, aencore ajouté le directeur des Affairesreligieuses, faisant savoir que des "artisanschevronnés et au savoir-faireavéré" seront sollicités dans ces chantierspour restituer certains aspects del’architecture arabo-musulmane caractérisantles lieux de culte nationaux.R. C.Du 10 au 26 août, la planète littéraire se donne rendezvousà Edimbourg pour le trentième anniversaire de sonFestival inter<strong>national</strong> du livre, la plus importantemanifestation du genre au monde. En trois décennies, leFestival inter<strong>national</strong> du livre d'Edimbourg est devenuun incontournable des grands rendez-vous de lalittérature mondiale. Les jardins de Charlotte Square,situés dans le coeur historique de la première ville aumonde classée «Cité de la littérature» par l'Unesco,accueilleront du 10 au 26 août pas moins de 800 auteursqui participeront à une programmation de 750événements. Un record. Déjà, lors de la première éditiondu festival en 1983, 30 000 visiteurs curieux avaient faitle déplacement pour rencontrer les auteurs invités parmilesquels figuraient déjà des pointures telles P.D. James,Melvyn Bragg, Salman Rushdie et John Updike. Trenteans plus tard, le festival dépasse largement le cadred'un salon fait de lectures et de dédicaces, avec son«Off» et plus de 200 000 visiteurs encore attendus cetteannée... Même si cette foule peut sembler modeste faceà la déferlante du million de personnes qui seprécipitent au festival des arts de la scène d'Edimbourgà la même période.Les gensManitas de PlataC'est la triste histoire d'une star de la musique gitanetrop souvent oubliée et désormais ruinée... Guitariste roidu flamenco, Manitas de Plata est à 93 ans très affaibliet ne se déplace qu'en fauteuil roulant. Ruiné, malgréses 93 millions d'albums vendus, l'ancien habitué desplateaux télés se retrouve même dans l'impossibilité depayer le dispositif médical dont il a besoin pour vivre au<strong>quotidien</strong>. Une situation de détresse à propos delaquelle le guitariste aux «doigts de fée» se confie dansles pages du magazine <strong>Fr</strong>ance Dimanche...Beaucoupdoivent se demander comment Manitas de Plata, aprèsavoir connu un tel succès et côtoyé les plus grandscomme Pablo Picasso ou Salvador Dali, peut aujourd'huise retrouver sans le sou dans un petit appartement de24 m 2 à La Grande-Motte. La cause ? La faute a unegénérosité aussi grande que son talent. «Toute ma vie,j'ai fait vivre plusieurs familles et il m'arrivait souvent depayer un mariage, une communion ou un enterrement àdes cousins éloignés ou à des Gitans que je connaissaisà peine. Je ne le regrette pas. Ce qui est dur, c'est de voirque lorsque vous n'êtes plus dans la lumière, quasimenttout le monde vous oublie», regrette l'icône née dansune caravane à Sète.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>11</strong> août <strong>2013</strong>


Festival des AlpillesLa ruralité africaineà l’honneurLe Festival des Alpilles organise des concerts des meilleures musiques du monde rural :les «Musiques de la terre», issues des travaux des champs de la planète.Organisé du 25 juilletau 22 août enCamargue, il réunitdes artistes issus dedivers horizons.Cette année, les organisateurs ontvoulu mettre l’Afrique à l’honneur.Pour l’année <strong>2013</strong>, le festivala choisi de retenir quatre thématiques.La première est cubaine.Avec l'ouverture annoncée surl’ile, une dizaine de troupes cubainesont fait le déplacement assurantpas moins d’une vingtaine dereprésentations. Le 12 juillet,retour aux sources de la musiquede champs noire américaine dudix-neuvième siècle qui auradonné naissance au Blues. A Partirdu 16 août, c’est aux huit troupesafricaines venues du Mali, duNiger, du Burkina Faso et de laCôte d'Ivoire de faire découvrir aupublic européen les trésors de latradition rurale africaine.Percussionniste, chanteur, auteur,compositeur et producteur...Manuel Wandji alias «Wambo» aplus d'une corde à son arc ! Si soninspiration prend source enAfrique, ce métis franco-camerounaisaime parcourir le monde(Etats-Unis, Europe) et collaboreravec des artistes de tous horizons,s'imprégner de nouveaux sons... Ilcrée son propre label et studiod'enregistrement «Wambo productions»en 1992 afin de pouvoircomposer et produire en touteliberté. Mix original de sonsurbains et d'influences ethniques,sa musique a aussi inspiré denombreux chorégraphes (Hiphop,Afro contemporain...)Aujourd'hui Manuel Wandji mèneune double carrière : «Voices ofpercussion projet» avec ses amisdanseurs dans le monde entier etune autre sous le pseudonyme«Wambo» (chansons afro-reggae)en Afrique.Y. C.TunisieReprogrammation des festivals d’étéLa programmation du49 e Festival inter<strong>national</strong>de Hammamet ainsi quecelui de Carthage, principauxévénements culturels en Tunisieen cette période estivale a subiquelques changements, suite àl'assassinat, le 25 juillet, dudéputé de l'oppositionMohamed Brahmi et des huitsoldats de l'armée tunisienne aumont Chaâmbi. Les spectaclesreprendront aujourd’hui, avecun récital de piano d'artistesbrésiliennes, à 19h30, à la villaSébastien, suivi, au théâtre deplein-air, de la pièce «Tsunami»de Fadhel Jaibi. Il y aura ensuitela soirée mondiale de la magiedemain lundi, suivie du concertdu chanteur kabyle algérien Idir,prévu le mardi 14 août. Unhommage sera rendu, le 13 août,à la chanteuse et activiste politiquesud-africaine MiriamMakeba, alors que la soirée du15 août sera dédiée à la musiquepopulaire tunisienne avecOualid Ettounsi, Hedi Donia,Fatma Bousseha et MohamedRamzi. Le programme prévoitaussi le groupe argentin detango contemporain «Fleursnoires» (16 août), la pièce«Bourguiba la dernière prison»de Raja Farhat (17 août) etl'one-man show du françaisYves Lecoq (18 août). Le spectacletunisien spécial rap «StreetArt festival» est programmé le22 août. La clôture est prévue le23 août avec, en première partie,une lecture poétique (Hêtre) deBelgique, suivie d'une productionbelgo-libanaise de chantspalestiniens «Al Manara». Cettesoirée exceptionnelle a été renduepossible grâce au directeurdu festival Fethi Heddaoui et àSerge Hustache, député belge dela Province de Hainaut.R. C.CinémaDeuxième filmpour MehdiBen AttiaLe réalisateur tunisien Mehdi BenAttia vient de signer son dernier film«Je ne suis pas mort», sortie en<strong>Fr</strong>ance mercredi dernier, avec en têted’affiche le jeune acteur SlimaneDazi qui partage le rôle principalavec Maria de Medeiros. Le filmraconte l’histoire de Yacine, brillantétudiant en sciences politiquesd'origine modeste, qui obtient unsoutien inattendu de la part deRichard, son professeur dephilosophie politique. Celui-cipropose notamment de l'aider àdécrocher un stage à l'Elysée. Maisune nuit, Yacine se réveille paniqué.En transe, il se dirige vers le domicilede son professeur où il apprend sondécès. Etrangement serein, ils'emploie à rassurer la famille : «Nevous inquiétez pas, personne n'estmort. Je suis Richard !»...Pour le réalisateur, le principal défide l'écriture et de la réalisation de«Je ne suis pas mort», c'est la doubleinterprétation. »Il fallait que l'histoiretienne debout au premier et ausecond degré, comme aventure etcomme métaphore, comme filmfantastique et comme film politique,comme récit d'une métamorphose etcomme récit d'une folie, commel'histoire d'un jeune homme quidéteste sa propre identité et commecelle d'un homme mûr projeté dansune nouvelle jeunesse», confieMehdi Ben Attia.Les gensIdirAprès les rumeurs le donnant du côtéde Tizi Ouzou pour un concertexceptionnel, le chanteur kabylemondialement connu, Idir ne signerapas, en tout cas pour le moment, sonretour en <strong>Algérie</strong>. Après trente-quatred’absence de la scène locale, Idir achoisi Hammamet pour animer unspectacle le 14 août, dans le cadre dufestival inter<strong>national</strong>. La situation quiprévaut dans le pays à obliger lesorganisateurs à modifier laprogrammation, notamment enraison du deuil <strong>national</strong> qui a suivil’assassinat d’opposants politiques.Idir, dont le dernier album est sortiel’année dernière devrait chanter auMaroc au Festival Marchriq-Maghribde Casablanca.

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