concerts - La Scena Musicale

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04.12.2012 Views

PORTRAIT STÉPHANE TÉTREAULT 26 « J’ai besoin de bouger, explique-t-il, et d’occuper la scène avec mon violoncelle. » C’est à 9 ans que Tétreault rencontre pour la première fois celui qui, 10 ans plus tard, sera toujours son mentor et son inspiration, Yuli Turovsky. À la rentrée scolaire suivante, son professeur de violoncelle habituel n’étant pas de retour, les parents de Tétreault demandent à Turovsky de continuer à enseigner à leur fils, ce qu’il accepte. Pendant des heures et des heures, le jeune musicien écoute attentivement son professeur, impressionné : « Il était imposant, se souvient-il. Rétrospectivement, je savais alors que je voulais être comme ce grand musicien. Ce fut un élément déclencheur. » Toutefois, Turovsky encourage toujours NOVEMBRE 2011 PHOTO Caroline Bergeron le jeune violoncelliste à trouver sa propre personnalité, précisant dès le début qu’il n’a pas l’intention de créer « un petit Yuli », précise Tétreault... Chez les violoncellistes, il admire particu - lièrement Jacqueline du Pré. Mais, surtout, le peu connu mais hors du commun violoncelliste russe Daniil Shafran. De l’avis du jeune musicien, il est l’un des plus grands, sinon le plus grand de tous les temps : la musicalité faite homme, alliée à une technique parfaite. Autre influence dans son parcours, la passionnée Janine Jansen, dont il avoue « être un peu fou » et avec qui il rêve de pouvoir partager la scène un jour. Il rêve aussi de travailler avec l’« inégalable » Cecilia Bartoli, qu’il admire depuis longtemps pour son Ce que l’on ignore Outre la musique classique, Tétreault adore les Sex Pistols et Nirvana. S’il n’envisageait pas une carrière de violoncelliste, Tétreault serait sans doute devenu chef cuisinier. Il aime la lecture et l’écriture et souhaiterait un jour publier. Par ailleurs, les trois concours internationaux auxquels il a participé ces dernières années lui ont fait prendre goût au voyage et il espère maintenant pouvoir voyager à travers le monde avec son violoncelle. agilité époustouflante, sa sensibilité frappante, sa tendresse, son énergie et sa passion intarissables. Enfin, il admire son professeur de violoncelle, Yuli Turovsky. Il pense avoir encore à apprendre beaucoup de lui. Occuper la scène avec son violoncelle L’instrument de Daniil Shafran est d’origine britannique, d’un luthier inconnu. Il date du milieu du 18e siècle. Il a été généreusement prêté par M. Henno Lattik, qui faisait le tour de Montréal afin de trouver un élève méritant qui pourrait utiliser cet instrument. Tétreault se trouvait au bon endroit, au bon moment. L’instrument appartenait au départ au père de M. Lattik. Il l’avait acheté d’une femme sans abri qui exposait le violoncelle, ou plutôt, des morceaux de bois : les restes de ce qui avait été un violoncelle. Prenant un risque, l’homme se procure l’objet et l’apporte à un luthier. Malheureusement, il ne réussit jamais à jouer lui-même de l’instrument, qui passera les cinquante années sui - vant sa résurrection dans un placard. Aussi, en concert, « la musique n’est plus réservée qu’à l’ouïe, car le public peut observer la façon dont le musicien réagit avec son instrument ». Lors de ses prestations, on remarque que le jeune violoncelliste bouge beaucoup. « J’ai besoin de bouger, explique-t-il, et d’occuper la scène avec mon violoncelle. C’est ma façon de me libérer, de vivre ma musique, et, par consé quent, celleci parle et touche davantage. » LSM Prochains concerts à Montréal • 6 décembre 2011, 19 h : récital préconcert OSM - Foyer Mezzanine de la Maison Symphonique www.osm.ca • 4 février 2012, 14 h : récital au Théâtre Outremont - Séries Révélations - Productions Daniel Poulin www.concert-revelation.com • 5, 10, 11, 12, 13, 14 avril 2012 : tournée avec l’Orchestre Métropolitain, Concerto de Dvořák www.orchestremetropolitain.com • 12 avril 2012 à la Maison Symphonique www.pda.qc.ca www.stephanetetreault.com

Verne, Offenbach et le Docteur Ox par JULIE BERARDINO Lors de sa création en 1877, l’opérabouffe en trois actes Docteur Ox, mis en musique par le compositeur Jacques Offenbach, fut la victime du tollé soulevé par l’affaire Arbel- Offenbach, à l’heure où certaines sensibilités françaises étaient écorchées par les origines du compositeur. L’œuvre regorge néanmoins de la musique parmi la plus originale d’Offenbach et est tout aussi gaie que La Belle Hélène ou La Vie parisienne. Le livret est d’Arnold Mortier et de Philippe Gille et est inspiré d’une nouvelle atypique de Jules Verne. Bien que Verne soit demeuré à ce jour l’auteur de langue française le plus traduit au monde, la destinée de la « féérie » qu’il a inspirée est des plus obscures. L’opéra-bouffe, en quelque sorte un questionnement éthique sur les sciences, a longtemps été négligé et ne connut que de rares productions, dont l’une à l’Athénée de Paris en 2003 et l’autre en Suisse en 2008, en plus de rares adaptations. Heureusement pour la postérité, l’Opéra Bouffe du Québec ressortira de l’oubli ce rocambolesque bijou de poésie pour le présenter au public de la Maison des Arts de Laval en novembre. Il faut dire que l’organisme, fina - liste du Prix 2008 du Conseil de la Culture de la Ville de Laval, a l’habitude d’oser ! Actif depuis plus de trente ans, il produit depuis 2006 deux opérettes par année, dont celles de novembre avec costumes, décors et musiciens d’orchestres professionnels. Cela sans com p - ter les jeunes et talentueux artistes de la relève Être indépendant à Ottawa par NATASHA GAUTHIER Ce n’est pas chose facile de faire carrière en musique à Ottawa. À l’instar de Washington, la capitale du Canada regorge d’institutions emblématiques, bien financées et de grande envergure, mais elle est moins bien lotie en matière de ces petites formations locales bien diversifiées qui font de Montréal ou de Vancouver des villes si dynamiques sur le plan culturel. Pour prendre un exemple, pendant sa saison de danse le Centre national des Arts fait venir de grandes productions du monde entier, mais Ottawa ne compte aucune compagnie professionnelle qui présenterait une saison régulière en ballet ou en danse moderne. La présence de grands établissements de ressort fédéral tels que le Musée des beaux-arts du Canada ou le Musée de la civilisation empêche les petites galeries de se faire remarquer. Les possibilités pour les musiciens hors de l’Orchestre du CNA tendent à être limitées, surtout s’ils veulent faire carrière dans un genre particulier, comme la musique ancienne ou contemporaine, qui sort des sentiers battus de la musique orchestrale ou de chambre. Andrew Burn essaye de remédier à cette situation. Ce résident d’Ottawa de 22 ans, qui termine à l’Université Carleton un baccalauréat en musique avec spécialisation en basson moderne et baroque, a fondé un nouveau groupe passionné par la musique ancienne qui, espère-t-il, inspirera d’autres musiciens à se faire une place sur la scène locale. « Je pense qu’Ottawa recèle autant de talents que de grandes villes comme Montréal ou Toronto, explique-t-il. La différence ici, c’est que les artistes manquent d’esprit d’entreprise, surtout les plus jeunes. Hors de l’Orchestre du CNA, les musiciens qui remportent des succès ont au moins 45 ans. Les plus jeunes ont l’impression de ne pas pouvoir percer : donc ils partent pour ne plus revenir. » M. Burn aurait pu se joindre au rang des exilés en essayant de décrocher une audition pour un orchestre en Amérique du Nord ou en Europe. Au lieu de cela, il a fondé l’Ensemble OVO (pour « Our Very Own » ou « bien à nous »). À part lui, le groupe est constitué à la base de la claveciniste Marie Bouchard et de la soprano Anne-Sophie Neher. S’y ajouteront d’autres musiciens selon les exigences de l’heure. « Il existe bien l’Ottawa Baroque Consort, MUSIQUE CONTEMPORAINE et les comédiens aguerris qui forment la distribution. Son directeur artistique, Simon Fournier, est un véritable touche-à-tout : chanteur chevronné, artiste de scène, chef de chœur et enseignant. Il s’adonne autant à la musique ancienne qu’à la musique contemporaine. Le célèbre metteur en scène Sébastien Dhavernas démontre également de multiples talents et compte à son actif plus de trente productions au sein de divers organismes. La juteuse histoire se déroule dans une petite ville de Flandre fort sophistiquée, Quiquendone, ville endormie où le moindre bruit, le moindre mouvement un peu vif donne la migraine aux habitants et où les van Tricasse règnent sur l’administration de génération en génération. Paraît-il qu’on ne peut, par omission des géographes de ce monde, retrouver le lieu sur une carte. L’argument tourne autour de chassés-croisés amoureux, d’aventures bohémiennes ainsi que du fameux gaz oxyhydrique. Cette œuvre d’un énigmatique savant danois, le « Docteur Ox » et (d’Ygène, son préparateur) pourra apparemment « effacer tous les gaz du monde… » et entraîner les bouleversements les plus profonds. Rendez-vous donc à la Maison des Arts de Laval pour découvrir les surprises que nous réservent les artisans de cette production et voir éclater le mythe du savant fou ! LSM Théâtre des muses, les 11, 12,18 et 19 novembre à 20 h, les 13 et 20 à 15 h www.operabouffe.org mais l’ensemble ne donne pas du travail régulier et il y a parfois des conflits d’horaire, souligne-t-il. C’est que tout dépend des horaires des autres groupes, à Montréal, Québec ou Toronto, dont font partie les musiciens. En créant mon ensemble, j’avais pour but que les musiciens finissent par adapter leurs calendriers aux nôtres. » Un objectif ambitieux, certes, pour un groupe qui n’a même pas encore donné son premier concert officiel. Mais l’optimisme n’est pas ce qui manque à son fondateur. « Si vous voulez que les jeunes musiciens restent, il faut leur montrer que ça bouge ici. On m’a dit que dans une ville comme Ottawa, où l’auditoire demeure assez traditionaliste, on ne peut pas avoir deux groupes qui jouent des instruments anciens. Pourtant, je pense que l’émulation est une bonne chose à avoir. » L’Ensemble OVO a donné une première prestation le 21 octobre en jouant des pièces rares du baroque français. Son fondateur annonce qu’il présentera deux autres concerts cette saison, mais ne peut en dire plus. Son but est d’avoir une feuille de route qui permettra au groupe de se qualifier au financement des conseils des arts de la province et du fédéral (en général, les candidats doivent avoir été actifs pendant au moins trois années consécutives avec un minimum de trois concerts par saison). LSM TRADUCTION : ANNE STEVENS NOVEMBRE 2011 27

Verne,<br />

Offenbach et<br />

le Docteur Ox<br />

par JULIE BERARDINO<br />

Lors de sa création en 1877, l’opérabouffe<br />

en trois actes Docteur Ox, mis<br />

en musique par le compositeur<br />

Jacques Offenbach, fut la victime du<br />

tollé soulevé par l’affaire Arbel-<br />

Offenbach, à l’heure où certaines sensibilités<br />

françaises étaient écorchées par les origines<br />

du compositeur. L’œuvre regorge néanmoins<br />

de la musique parmi la plus originale<br />

d’Offenbach et est tout aussi gaie que <strong>La</strong> Belle<br />

Hélène ou <strong>La</strong> Vie parisienne. Le livret est<br />

d’Arnold Mortier et de Philippe Gille et est<br />

inspiré d’une nouvelle atypique de Jules<br />

Verne. Bien que Verne soit demeuré à ce jour<br />

l’auteur de langue française le plus traduit au<br />

monde, la destinée de la « féérie » qu’il a<br />

inspirée est des plus obscures. L’opéra-bouffe,<br />

en quelque sorte un questionnement éthique<br />

sur les sciences, a longtemps été négligé et ne<br />

connut que de rares productions, dont l’une à<br />

l’Athénée de Paris en 2003 et l’autre en Suisse<br />

en 2008, en plus de rares adaptations.<br />

Heureusement pour la postérité, l’Opéra<br />

Bouffe du Québec ressortira de l’oubli ce<br />

rocambolesque bijou de poésie pour le présenter<br />

au public de la Maison des Arts de <strong>La</strong>val en<br />

novembre. Il faut dire que l’organisme, fina -<br />

liste du Prix 2008 du Conseil de la Culture de<br />

la Ville de <strong>La</strong>val, a l’habitude d’oser ! Actif<br />

depuis plus de trente ans, il produit depuis<br />

2006 deux opérettes par année, dont celles de<br />

novembre avec costumes, décors et musiciens<br />

d’orchestres professionnels. Cela sans com p -<br />

ter les jeunes et talentueux artistes de la relève<br />

Être indépendant à Ottawa<br />

par NATASHA GAUTHIER<br />

Ce n’est pas chose facile de faire<br />

carrière en musique à Ottawa.<br />

À l’instar de Washington, la<br />

capitale du Canada regorge<br />

d’institutions emblématiques,<br />

bien financées et de grande envergure, mais<br />

elle est moins bien lotie en matière de ces<br />

petites formations locales bien diversifiées qui<br />

font de Montréal ou de Vancouver des villes si<br />

dynamiques sur le plan culturel.<br />

Pour prendre un exemple, pendant sa saison<br />

de danse le Centre national des Arts fait<br />

venir de grandes productions du monde entier,<br />

mais Ottawa ne compte aucune compagnie<br />

professionnelle qui présenterait une saison<br />

régulière en ballet ou en danse moderne. <strong>La</strong><br />

présence de grands établissements de ressort<br />

fédéral tels que le Musée des beaux-arts du<br />

Canada ou le Musée de la civilisation empêche<br />

les petites galeries de se faire remarquer. Les<br />

possibilités pour les musiciens hors de<br />

l’Orchestre du CNA tendent à être limitées,<br />

surtout s’ils veulent faire carrière dans un<br />

genre particulier, comme la musique ancienne<br />

ou contemporaine, qui sort des sentiers battus<br />

de la musique orchestrale ou de chambre.<br />

Andrew Burn essaye de remédier à cette<br />

situation. Ce résident d’Ottawa de 22 ans, qui<br />

termine à l’Université Carleton un baccalauréat<br />

en musique avec spécialisation en basson<br />

moderne et baroque, a fondé un nouveau<br />

groupe passionné par la musique ancienne qui,<br />

espère-t-il, inspirera d’autres musiciens à se<br />

faire une place sur la scène locale.<br />

« Je pense qu’Ottawa recèle autant de talents<br />

que de grandes villes comme Montréal ou<br />

Toronto, explique-t-il. <strong>La</strong> différence ici, c’est<br />

que les artistes manquent d’esprit d’entreprise,<br />

surtout les plus jeunes. Hors de<br />

l’Orchestre du CNA, les musiciens qui remportent<br />

des succès ont au moins 45 ans. Les<br />

plus jeunes ont l’impression de ne pas pouvoir<br />

percer : donc ils partent pour ne plus revenir. »<br />

M. Burn aurait pu se joindre au rang des exilés<br />

en essayant de décrocher une audition<br />

pour un orchestre en Amérique du Nord ou en<br />

Europe. Au lieu de cela, il a fondé l’Ensemble<br />

OVO (pour « Our Very Own » ou « bien à<br />

nous »). À part lui, le groupe est constitué à la<br />

base de la claveciniste Marie Bouchard et de la<br />

soprano Anne-Sophie Neher. S’y ajouteront<br />

d’autres musiciens selon les exigences de<br />

l’heure.<br />

« Il existe bien l’Ottawa Baroque Consort,<br />

MUSIQUE CONTEMPORAINE<br />

et les comédiens aguerris qui forment la distribution.<br />

Son directeur artistique, Simon<br />

Fournier, est un véritable touche-à-tout :<br />

chanteur chevronné, artiste de scène, chef de<br />

chœur et enseignant. Il s’adonne autant à la<br />

musique ancienne qu’à la musique contemporaine.<br />

Le célèbre metteur en scène Sébastien<br />

Dhavernas démontre également de multiples<br />

talents et compte à son actif plus de trente productions<br />

au sein de divers organismes.<br />

<strong>La</strong> juteuse histoire se déroule dans une<br />

petite ville de Flandre fort sophistiquée,<br />

Quiquendone, ville endormie où le moindre<br />

bruit, le moindre mouvement un peu vif donne<br />

la migraine aux habitants et où les van Tricasse<br />

règnent sur l’administration de génération en<br />

génération. Paraît-il qu’on ne peut, par omission<br />

des géographes de ce monde, retrouver le<br />

lieu sur une carte. L’argument tourne autour<br />

de chassés-croisés amoureux, d’aventures<br />

bohémiennes ainsi que du fameux gaz oxyhydrique.<br />

Cette œuvre d’un énigmatique savant<br />

danois, le « Docteur Ox » et (d’Ygène, son préparateur)<br />

pourra apparemment « effacer tous<br />

les gaz du monde… » et entraîner les bouleversements<br />

les plus profonds. Rendez-vous<br />

donc à la Maison des Arts de <strong>La</strong>val pour découvrir<br />

les surprises que nous réservent les artisans<br />

de cette production et voir éclater le<br />

mythe du savant fou !<br />

LSM<br />

Théâtre des muses, les 11, 12,18 et 19 novembre à<br />

20 h, les 13 et 20 à 15 h www.operabouffe.org<br />

mais l’ensemble ne donne pas du travail régulier<br />

et il y a parfois des conflits d’horaire, souligne-t-il.<br />

C’est que tout dépend des horaires<br />

des autres groupes, à Montréal, Québec ou<br />

Toronto, dont font partie les musiciens. En<br />

créant mon ensemble, j’avais pour but que les<br />

musiciens finissent par adapter leurs calendriers<br />

aux nôtres. »<br />

Un objectif ambitieux, certes, pour un<br />

groupe qui n’a même pas encore donné son<br />

premier concert officiel. Mais l’optimisme<br />

n’est pas ce qui manque à son fondateur.<br />

« Si vous voulez que les jeunes musiciens restent,<br />

il faut leur montrer que ça bouge ici. On<br />

m’a dit que dans une ville comme Ottawa, où<br />

l’auditoire demeure assez traditionaliste, on<br />

ne peut pas avoir deux groupes qui jouent des<br />

instruments anciens. Pourtant, je pense que<br />

l’émulation est une bonne chose à avoir. »<br />

L’Ensemble OVO a donné une première<br />

prestation le 21 octobre en jouant des pièces<br />

rares du baroque français. Son fondateur<br />

annonce qu’il présentera deux autres <strong>concerts</strong><br />

cette saison, mais ne peut en dire plus. Son but<br />

est d’avoir une feuille de route qui permettra<br />

au groupe de se qualifier au financement des<br />

conseils des arts de la province et du fédéral<br />

(en général, les candidats doivent avoir été<br />

actifs pendant au moins trois années consécutives<br />

avec un minimum de trois <strong>concerts</strong> par<br />

saison).<br />

LSM<br />

TRADUCTION : ANNE STEVENS<br />

NOVEMBRE 2011 27

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