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L'Enquêteur - Nigerdiaspora

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PolitiqueChambardement à la DouanePar une série d’arrêtés en date du 29 juillet 2008, le ministre de l'Economie et des Finances, Ali Mahamane Lamine Zeine, aprocédé, sur proposition du Directeur Général des Douanes, à des nominations au niveau de plusieurs bureaux des douanesde plein exercice. Le mouvement a concerné tous les bureaux des douanes de Niamey mais également certains postesstratégiques de l'intérieur du pays comme Gaya, Konni, Maradi, Tahoua, Dosso, etc.Plusieurs nouveaux chefs de bureaux ont été ainsi promus à travers ce chambardement. •MNSD - NASSARAA qui pourrait profiter son éventuelle implosion ?L'on ne sait toujours pas à quel moment le président duMNSD Nassara, l'ex Premier Ministre Hama Amadou sortirade prison ; et si, une fois sa liberté recouvrée (même provisoirement),latitude lui sera donnée de jouir de ses droitsfondamentaux afin de postuler à une éventuelle candidatureà la Présidentielle 2009. En d'autres termes, s'il serablanchi ou non pour un repositionnement dans le jeu politiquenigérien. Ce, au cas où bien sûr les choses (sa libération)se passeraient très vite…En attendant, il faut dire que sonparti, le MNSD-Nassara, est plus oumoins divisé. D'un côté, il y a ceuxqui prônent le changement et del'autre, les inconditionnels de l'ancienPremier Ministre qui tiennent àfiger le parti autour de sa personne.La bataille pour la relecture des textesest donc engagée.Si les premiers veulent de la tenued'un congrès extraordinaire pour ladésignation d'un nouveau président,les seconds eux, disent s'enremettre au choix de Hama qui faitde Salah Habi son successeur provisoirepour raison d'empêchement.Dans tous les cas, cette compréhensiondivergente de la situationfragilise le parti qui jusque là, passaitpour être le plus grand du pays.Que nous réserve donc l'avenir ence qui concerne les consultationsélectorales ? Quelle redéfinition dela donne politique pourrons-nousavoir ?A la lumière de ce qui se passeaujourd'hui, tous les partis ditsgrands sont pour ainsi dire affaiblis.A un moment ou à un autre de leurparcours, ils ont tous vécu les affresde la mésentente, et même de lascission. La CDS par exemple a étésérieusement affectée par le départde Cheiffou Amadou de ses rangs.Le PNDS pour sa part traverse ence moment une période de turbulencesavec des exclusions de militantset des recours en justice.Toutes choses qui font penser quedes démissions en séries ne tarderontpas à venir. Le RSD enfin, bienque nouvellement créé, n'a pasaussi échappé au piège de lalézarde. Dans tout cela, c'est auxpartis dits " moyens " (le RDP,l'ANDP) que profite le jeu. Maisseront-ils pour autant assez fortifiésavant les élections ? Rien n'estmoins sûr, car des élections, celasuppose avant tout de gros moyens: financiers, matériels et morauxpour battre judicieusement campagne.Et ces partis n'en ont pas, oualors très peu…Le débat est donc ouvert : c'est lestatu quo. Les grands partis resterontrelativement grands, et lesautres demeureront petits pour nepas dire inexistants. Tout dépendrade la fiabilité du fichier électoral etde la transparence dans les votes.Quant aux " diviseurs " du MNSD,qui cherchent à tirer les marrons dufeu d'un jeu dont ils croient tirer lesficelles, ils risquent d'être bien surpris.La suite nous dira…•S.KL’Enquêteur N°325 du 5 août 2008 / Site Internet : http/www.tamtaminfo.comPage 4


MessageL’Enquêteur N°325 du 5 août 2008 / Site Internet : http/www.tamtaminfo.comPage 6


PolitiqueAffaire des 100 millions de la presseAli Badjo Gamatié entrele marteau et l'enclumeL'ancien Ministre des Finances,Ali Badjo Gamatié, comme nousl'avons écrit dans notre précédenteédition, est dans une situationplus que délicate par rapport à l'affairedes cent millions de la presse privée.En tant que Ministre, affirmer que sesservices peuvent débloquer cent millionsde francs CFA du Trésor publicsans qu'il le sache, prête à sourire.C'est difficile d'accorder du crédit àune telle affirmation. Parce que,même hors du territoire national, unministre est en contact permanentavec ses plus proches collaborateurspour mille et une raisons.Analysons froidement ce cas d'école.Première hypothèse, c'est Gamatiéqui dit la vérité et les ''autres'', ceuxqui soutiennent qu'il a initié le déblocagedes fonds ont menti. Dans cecas, les ''autres'' en question, au coursde leurs différentes dépositions, ontfait pour le moins, un faux témoignage.Ce simple fait est punissablepar la loi. Les ''autres'' devraient donccommencer à s'inquiéter.Deuxième hypothèse, les ''autres''disent la vérité et c'est Gamatié qui amenti. Dans ce cas, c'est lui qui risquePrimatureAux lendemains du débarquementde Hama Amadou de laPrimature, le PrésidentTandja Mamadou avait invité leschefs des partis de l'opposition (CFD) à entrer dans un gouvernementd'Union nationale, avec SeyniOumarou comme Premier Ministre.Ces derniers, après s'être réunis, etaprès un tour de table, ont tous donnéleur accord, dans un premier temps.Seulement, après réflexion, le PNDS-Tarayya, par la voix de son PrésidentMahamadou Issoufou a décliné l'offre,arguant que le nom du locatairede la Primature était mêlé à l'affaireMEBA. C'est à cette occasion qu'il afait connaître sa préférence pour lapersonne de Ali Badjo Gamatié.A première vue, MahamadouIssoufou suit une ligne logique etconstante. Si le PNDS a tout fait pourdéloger Hama Amadou de la tête duGouvernement, du fait de son implicationprésumée dans ladite affaired'être sanctionné pour faux témoignage.Quelle que soit l'hypothèse retenue, ily a du faux témoignage dans l'air, carselon toute apparence les déclarationsdes uns et des autres ne concordentpas. Mais les choses sont pluscompliquées qu'elles n'en ont l'air.Dans notre deuxième hypothèse, nonseulement Gamatié pourrait êtreinquiété pour faux témoignage, mais,de facto, il apparaît comme un complice,sinon co-auteur, de ce qui estreproché à l'ancien Premier Ministre,Hama Amadou, dans l'affaire du''détournement'' du fonds d'aide à lapresse privée. Cela implique qu'ildevrait subir le même sort que lePrésident du MNSD-Nassara. Libresou en prison, tous les deux ont danscette affaire, leurs sorts liés.Sachant tout cela, il est difficile queGamatié revienne sur ses premièresdéclarations. Si d'aventure, cela advenaitpar on ne sait quel miracle, leschoses se compliqueraient davantage.Pourquoi ? Parce que l'on imaginetrès mal un ministre desFinances initiant une telle sortie d'argentsans être couvert par sa hiérarchie,au niveau le plus élevé. CelaMEBA, ce n'est pas pour se fourvoyeravec un autre éclaboussé par cescandale. Rien à dire, c'est solidecomme argument. Seulement voilà :à y regarder de très près, cet angélismede Mahamadou Issoufou est enflagrante contradiction avec les actesqu'il avait lui-même posés par lepassé. Souvenez-vous de sonvoudrait dire que Hama Amadou n'apas menti sur ce point précis.Comme on le voit, l'ancien Ministredes Finances se trouve aujourd'hui,entre le marteau et l'enclume. Quelleévolution de cette affaire serait, pourlui, le moindre mal ? That is the question! •B. DiougaMahamadou Issoufou préfère Ali Badjo GamatiéMahamadou IssoufouD.RAlio Badjo Gamatiélâchage de l'AFC pour rejoindre leMNSD qualifié auparavant de partides prédateurs des biens publics.Souvenez-vous aussi de la transitionde Daouda Mallam Wanké, quanddes ministres PNDS côtoyaient lemême Seyni Oumarou qu'ils indexentaujourd'hui. Le moins que l'on puissedire, c'est que le boy scoutisme deMahamadou Issoufou est à géométrievariable, en fonction de ses arrièrespensées et objectifs. En attendant,cette posture revaloriseGamatié qui, du coup, peut se permettrede rêver. Et au regard des rapportstrès amicaux qu'entretiennentMahamadou Issoufou avec lePrésident de la République, la questionque l'on se pose est la suivante :Gamatié sera-t-il le futur Premierministre du Niger ? La suite nous ledira…•S.KD.RMahamadouIssoufou,“Présidentstagiaire de laRépublique”Depuis un certain temps, lesNigériens se posent la questionde savoir qui succéderaà Tandja Mamadou ?Suite à la fameuse rencontre àOuagadougou entre TandjaMamadou et Mahamadou Issoufousous l'égide du Président du FasoBlaise Compaoré, un cadre d'ententeest né au Niger entre lePouvoir et l'Opposition. Ainsi, dansle vent de cette atmosphèreconceptuelle, le Président de laRépublique rencontre allègrement(et cela plusieurs fois par an) soninévitable Opposant MahamadouIssoufou, président du PNDS-Tarayya.Comme tout peut basculer et muerdans la vie, Tandja Mamadou avecle temps, s'est débarrassé de sonombrageux Premier Ministre HamaAmadou aujourd'hui incarcéré àKoutoukalé pour détournement présuméde 100 millions de F CFA destinésà la presse privée.Le dindon de la farce ? C'est peutêtrenous tous !Mahamadou Issoufou pendant cetemps profite astucieusement pour''travailler'' Tandja. A quelles fins ?Serait-il le dauphin du Président ?Nous sera-t-il imposé à la tête de cepays envers et contre tous par lemême Tandja qui affirme ne paslaisser le Niger entre les mains den'importe qui ? Allez savoir !Une chose est sûre : le Niger est unpays bizarre.Et qui sait cela retient qu'aujourd'huile sieur Issoufou, ''Président de laRépublique stagiaire'' gère ce pays ;''par interférence''. En attendant lesélections…•T.K.Page 7L’Enquêteur N°325 du 5 août 2008 / Site Internet : http/www.tamtaminfo.com


48 ème anniversaire de l'indépendance de la RépubliqueNationLa fête n'aura pas été véritablement belle !Le3 août dernier, le Niger a vu de chameaux, de chevaux ou d'ânes, (défilé) dans leurs plus beaux atours. Et les fêtes musulmanes (Ramadan etse dérouler sous ses pieds avec des habits exotiques, des armes on leur faisait bien manger pour savoir Tabaski) qui vaillent la peine d'être.ses quarante huit (48) ans de parade et même des animaux sauvages.qu'il y avait fête…Kountché, en venant au pouvoir end'indépendance. Mais en dehors de latraditionnelle retraite au flambeau et duplus traditionnel message à la nation duPrésident de la République, le citoyenordinaire n'aura pas remarqué un changementquelconque dans sa vie de tousles jours. Pas d'enthousiasme particulier,pas de couleurs, encore moins d'allégresse.A Niamey en tout cas, capitalede ce ''grand et beau pays'', c'était unjour comme les autres. Rien à voir avecces fastes des années Diori-Kountchéoù les populations de l'intérieur du paysvenaient animer la ville, montées à dosC'était le calme plat. Les autori-tés politiques (le gratin pour tout dire)s'étant transporté dans la région deTillabéry (Kandadji plus exactement) oùa eu lieu la pose de la première pierredu barrage tant attendu. Niamey étaitexsangue. Les populations avaientpassé plus leur temps à sommeiller, àdiscutailler où à boire passivement leurbière. De défilé grandiose, de démonstrationsépiques, il n'y en avait pas eu !Loin de nous le temps où, même lesélèves des établissements scolairesvenaient prendre part à la paradeAujourd'hui, il n'y a point de défilé. Dansle meilleur des cas, les gens se retrouventà un point ou un autre, où se réunissentdes personnalités, pour recevoirune médaille chevaleresque ou unedistinction quelconque.L'indépendance n'est plus ce qu'elle fut.Et donc les fêtes républicaines (18décembre par exemple) dont nosenfants ne savent même plus ce qu'ellesreprésentent pour le pays. Et quedire alors de ces fêtes chrétiennescomme Noël, le jour de l'an ou Pâques? Il n'y a plus (fort heureusement) que1974, y est certainement pour quelquechose. Il a préféré privilégier son coupd'Etat (15 avril) aux autres manifestations.Après Kountché, tous nos autresPrésidents ont suivi la pente. Ils préfèrentse retirer dans un coin pour prendreleur collation qu'à fêter uneRépublique. Et comme le Présidentactuel (Tandja) est aussi un Viking sortidu moule de Kountché, il ne sait plus oùest…le Nord. La démocratie en véritéaura tout faussé. Notre pensée va plusloin…..•S.D.FocusQuand Niamey s'enlise...Nous avons bien apprécié l'article de ce confrère du journal gouvernementalSahel Dimanche, qui s'articule autour de l'occupation illégale et ''anarchique'' dela devanture de l'ONEP par des commerçants détaillants, toutes sortes d'informelsdont des revendeurs de légumes, de poissons, de poulets, d'épices, maisaussi des taximen qui s'y fourvoient pour stationner dans l'attente du client.L'on se plaint de la Mairie (dont le siège est situé comme par ironie face à cefourre-tout) qui semble se complaindre de cette situation. N'est-ce pas que lestaxes entrent ?Très franchement, à défaut d'obtenir que la Mairie ''balaie'' devant ses portes, ily a d'honnêtes gens qui souffrent de cette situation ; et le pays lui-même souffred'une image dégradée !L'on dit d'une Mairie que c'est l'entité du premier citoyen d'une ville. Niameyétant la capitale de ce pauvre pays qui est le nôtre, il y a lieu de se dire certainesvérités : Niamey est insalubre !En cette saison de pluies qui vient à fracas, les rues sont si ''honteuses'' quemême les voies bitumées, remplies de crevasses, demeurent dangereuses.Hormis engranger des sous, que fait donc la Mairie se demande le citoyen ? Lespoubelles ont beau pourrir et intoxiquer les citadins, les moustiques ont beauproliférer et tuer les populations, les maisons rustiques ont beau s'effondrer surles passants qui se ''cherchent'', ce n'est visiblement pas le problème de nosautorités. Ainsi va le Niger sous cette 5ème République…•T.Z.Institut National de la StatistiquePrestation de serment de 67 agentsLe Palais des Congrès de Niamey a abrité le mercredi 23 juillet dernier uneimportante cérémonie consacrée à la prestation de serment de 67 agents del'Institut National de la Statistique. Placée sous la présidence du ministre del'Economie et des Finances, cette cérémonie répondait à une exigence deStatut du personnel des agents de l'INS qui prévoit, en son article 11, laprestation de serment des cadres de l'Institut relevant du personnel de directionet d'encadrement. Il faut noter que cette démarche vise à mettre enconfiance les personnes enquêtées (personnes physiques et/ou morales)quant à la confidentialité des informations recueillies auprès d'elles pourl'élaboration des données et indicateurs statistiques par les agents désormaisassermentés de l'Institut National de la Statistique. •Zain- Niger baisse ses tarifsLe vendredi 25 juillet dernier, M Adel Alaya, Directeur Général par intérim de lasociété de téléphonie mobile Zain-Niger, entouré de certains de ses collaborateursa animé un point de presse à l'Hôtel Gaweye de Niamey. A cette occasion, Celtel-Niger devenu le 1 août ''Zain'', a procédé à une diminution de ses tarifs. C'est ainsique le plan tarifaire dit ''Nakowa'' ou tarification à la minute passe, en heure pleine,du lundi au vendredi (08 à 22h à 125f/mn de Celtel à Celtel et 195f/mn de Celtelvers les autres réseaux). Cette tarification passe, en heure creuse, c'est-à-dire de22h à 8h du matin, du lundi au vendredi, et de 13h les samedis à 8h le lundi, à115f/mn de Celtel à Celtel et à 195f/mn vers les autres réseaux. A l'Internationalvers Celtel Nigeria, Burkina Faso et Tchad, le tarif est 195f/mn. Le SMS passe à25 f de Celtel à Celtel et à 75 f et 120f respectivement pour les autres réseaux età l'International.Quant à la tarification à la seconde dite '' Sawki'', le tarif de Celtel à Celtel est désormaisà 3f/s, 5f/s vers les autres réseaux et 8 f à l'International.C'est donc toute une promotion qui a été entreprise par Celtel à travers ses différentsplans de tarification afin de répondre aux exigences de ses clients et à garantirune plus grande fidélité entre Celtel et ses partenaires. •Porteurs de tenuesQui est qui même ?Du temps de la 1ere République du Niger (sous le règne du Président Diori s'entend),en dehors des forces attitrées de défense et de sécurité (l'Armée, laGendarmerie, la Garde Républicaine) et des forces paramilitaires que sont laPolice, la Douane et les Eaux et Forêts, seule la milice redoutable (la JeunessePionnière) avait le droit de porter l'uniforme.Aujourd'hui, les choses ont bien changé. Le défunt Président Seyni Kountché,reconnu pour sa rigueur dans le respect des règles, se retournerait sept fois danssa tombe s'il voyait le laisser-aller infligé à la tenue de nos jours. En effet, tout lemonde ou presque en porte désormais. Avec cette affluence de vigiles (gardiens)pour surveiller les centres commerciaux et les domiciles privés de gens aisés, onne sait plus qui est qui, qui fait quoi ou quoi. D'autant plus que les corps régulièrementconstitués eux-mêmes (les forces ordinaires) y mettent du leur. Tenez, à lapolice par exemple, il y a toutes sortes de tenues au point que le profane s'y perd! Qui est ''nindja'', qui est brigade anti-émeute, qui est chargé de la sécurité, qui estagent de la circulation routière, etc ? Entre gendarmes et militaires alors, la confusionest totale. Surtout quand on voit certains éléments d'un de ces corps porterdes uniformes non assortis dont le pantalon porte des rayures qui rappellent cellesde la police. Quant aux vigiles, sans arborer des pistolets ou des fusils, ils portentquand même des armes blanches comme le couteau et la matraque et sont chaussésde bottes. Seuls les éléments de l'Escadrille et du Prytanée militaire sont pourainsi dire identifiables. Ne vous étonnez donc pas si un jour, avec ce fourre-tout,un homme ou une femme en uniforme bizarre vient vous arrêter en chemin pourune raison ou une autre. Tout est possible.•L’Enquêteur N°325 du 5 août 2008 / Site Internet : http/www.tamtaminfo.comPage 8

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