burkina faso

Lundi, 2 mars 2009c a r ê m e« les40 jours avec les 40 plus delaisses »Lundi, 2 mars 2009BURKINA FASOIDH =0,370Géographie: Pays“méditerranéen” (dans le sensqu’il n’a pas d’accès à la mer),c’est l’un des pays les plusdensément peuplé de la savanedu Sahel. Les fleuves VoltaNoir, Volta Blanc et VoltaRouge arrosent le plateau Mossiqui possède des terres trèsfertiles mais infestées demouches tsé-tsé. Comme toutela région saharienne, cettenation souffre du processus dedésertification, causé par defortes sécheresses etl’utilisation de techniquesagraires non adaptées, ayantcomme objectif de cultiver dumillet, de l’arachide et ducoton, cultures destinées àl’exportation. Une desconséquences dommageablesest le manque de bois dechauffage. Dans les villes, lapollution atmosphériqueconstitue le problèmeenvironnemental majeur.Population: les Mossisreprésentent plus de la moitiéde la population, les éleveursPeuls, les clans de Tamajeqs(ou Touaregs), et les Bellas,représentent 20% de lapopulation. Les paysans et lescommerçants Dioulasconstituent la minorité dans lapopulation autochtone. Lescultures Senoufos et Bobo-Fings’étendent sur les terres del’ouest, où la savane se perddans la jungle. Les cultures desLobis, des Bobo-Ule, desGurunsis y des Bissas (ouBoussancés) -présentes dansplusieurs états de la régiondominentles territoires du sud.La civilisation desGourmantchés se développedans les savanes de l’est. Et lescultures Samos et Markas,bordent les régions désertiquesdu nord et du nord-est.Religion: Musulmans 50%;cultes africains traditionnels40% (animisme); chrétiens (lamajorité catholiques) 10%.Langues: français (officielle); 71langues Néo-Soudaniennes,parlées par 90% de la population(les plus parlées sont les languesmooré, bobo, bissa etgulmancéma).LETTRE DE BURKINA FASOProblemes causés par l’exoderural à a la capitalBassalogho, 14 Juin 2008Chers frères et soeurs,BonjourTres enthoussiasme avec vous de m’avoir donnél’occasion d’exprimier mes preocupations.Je suis neé au Burkina Faso (pays des hommes intègres)qui as près de 14.000.000 d’habitants.Nous vivons dans la solidarité et l’entraide (ó contraide=mutuelle. Mais la majorité des gens sont etes chômeurs.Ce chômage est dû au fait qu’il n’y a pas d’emplois,l’exode rural à la capital es est aussi l’une des causes duchômage, ce qui engendre la pouverté et celle-ci fati appela d’enormes problemes tels que les problemes de santé, del’education, de la fromation, de logement et de lanourriture.Dans nos village, il y a souvent la famine. En autre, lapauvreté entraine aussi le vol, le vandalisme, la corruptionet la prostitution.De ce fait, je voudrais vous demander de venir a notresecours en nous aidants a travers les Organizations NonGubernamentales (ONG) et avec d’autres formes deprojects qui contribuent au bon developement de notrepays, a fin d’erradiquer la pauvreté dans la quelle leBurkina Faso comme un pisson dans l’eau.Moi, j’ai 23 ans et je travaille pour le developement et lebien etre des gens de mon village. Cor ayant le diplôme deBEPC ; je n’as pas d’abord de travail pagé. Je suis toujoursbenévole. Je travaille avec la caritas pour les enfantsorphelins du SIDA. Chaque mois je visite 20 enfants chezeuxpour connaitre leurs besoins et savoir s’ils sont enwww.careme.marianistas.orgPoblación: h.Superficie: Km 2Capital:Avec la collaboration dewww.guiadelmundo.org.uySTATISTIQUESDEMOGRAPHIEPopulation : 14.042.328 h.Croissance annuelle : 2,8%Population urbaine : 19,4%Croissance urbaine : 5,3%SANTÉEspérance de vie : 49 ansHommes : 48 ansFemmes : 50 ansEnfants par femme : 6,3Mortalité maternelle 1.000pour 100.000 naissancesMortalité infantile : 97 pour1.000Mortalité des moins de 5 ans :192 pour 1.000Calories par jour : 2.516 parh.4 médecins pour 100.00 h.Eau potable : 51%EDUCATION :Alphabétisation : 13%.Hommes : 19% - Femmes :8%ScolarisationEnseignement primaire : 41%(Hommes :46% - Femmes :11%)Enseignement secondaire :(Hommes :8% - Femmes :11%)Enseignement supérieur : 2%Enseignants pour le primaire :1 pour 37 élèvesCOMMUNICATIONS :1,3 journaux, 433 radios, 12tv, 6,3 téléphones pour 1.000hECONOMIE :Population avec moins de 1US$ per jour : 27,2%PIB par habitant : US$ 1169Croissance annuelle : 3,9%Dette externe : US$ 1.967mill. ; US$ 140 par hService de la dette : 11,9%d’exportsAide reçue : 451 mill. ; US$10,8 par h.,98% du PIBTERRES :Forêts et bois : 24,8% -Arable : 17,7% - Autres :57,3%DÉPENSES PUBLIQUES :Santé : 2,3% du PIBEducation : sans donnéesconnuesDéfense : 1,9% du PIB

HISTOIRELe Burkina Faso fit partie, en d’autres temps, du Grand EmpireMossi, un des plus puissants et des plus anciens royaumes africains.Pendant des siècles, le territoire se nourrit des populations seminomades, qui se dédiaient à l’élevage et qui se sédentarisèrent petità petit. Entre 1895 et 1904, par des vagues militaires successives,les français dévastèrent les plaines centrales, incendiant leshabitations, tuant les hommes et les animaux, établissant le règnede la terreur partout où ils passaient, jusqu’à provoquer unsoulèvement en 1916. La répression qui suivit obligea des millionsde burkinabés à émigrer, principalement au Ghana. En 1919, lepays devint une colonie française sous le nom de Haute Volta. Ilobtint son indépendance en 1960. La division internationale dutravail ne réserva pas une production concrète à la Haute Volta. Samission était de produire de la main d’œuvre pour les travaux forcésdes plantations de la Côte d’Ivoire ou comme chaire à canon dansl’armée française, dans les guerres européennes ou de colonisation.Depuis son indépendance, son histoire s’est caractérisée par dessuccessions de coups d’états militaires. Le plus important eut lieuen 1983, lorsque le capitaine Thomas Sankara prit le pouvoir. Lepays s’appela alors le Burkina Faso, “la terre des hommes intègres”,une réforme agraire fut entreprise, des tribunaux populaires dejustice et des institutions politiques démocratiques furent crées.Sankara s’engagea à que chaque habitant ait deux repas et 10 litresd’eau par jour. Promettre de telles choses représente un grand défipour un pays d’une extrême pauvreté, où 82% des adultes sontanalphabètes. Au Burkina, l’épargne interne est quasi inexistante,les gens s’éclairent au kérosène et utilise le bois comme sourced’énergie pour leur foyer (entre 50 000 et 100 000 hectares de boissont abattus pour cette fonction). Les sécheresses du Sahelaggravent le manque de bois nécessaire à la population.Le 15 octobre 1987 Sankara est démis de ses fonctions, jugé puisexécuté avec douze de ses collaborateurs. Compaoré, le deuxièmehomme du pouvoir, le remplace. Celui-ci contrastant avecl’austérité de Sankara, se fait construire un palais, acquiert un avionprésidentiel et annonce une stratégie économique ouverte auxcapitaux étrangers, qui privatise et encline à agir en accord avec lesorganismes financiers internationaux.En décembre 1992 et mars 1993, ont lieu des grèves généralescontre l’application des programmes d’ajustement structurelpréconisés par le FMI. La dévaluation du franc CFA, cause uneinflation de 30% du coût de la vie. Le gouvernement poursuit sapolitique de libéralisation économique et fait entrer le Burkina Fasodans l’Organisation Mondiale du Commerce. En 1997, unesécheresse qui détruit la production alimentaire, laisse le pays dansune situation critique. En raison de la chute des prix des matièrespremières, des plantations de marihuana poussent rapidement. Ladévaluation du franc CFA provoque une diminution desimportations de médicaments, compromettant fortement la luttecontre les grandes maladies qui affectent la population : lepaludisme ou le sida. En 1988, au Burkina Faso il n’y a qu’unmédecin pour 25 000 habitants.Une épidémie de méningite provoque plus de 1 500 morts en2001 ; d’autre part on estime que le pourcentage d’infectés du VIHdépasse 10% de la population, ce qui fait du Burkina Faso, l’un despays les plus affectés par la maladie. Selon Amnesty Internationale,autour de 70% des jeunes femmes burkinabés ont été victimesd’excision.LETTRE DE BURKINA FASObonne santé. Si ces enfants son malades je les conduientau dispensaire pour que la soeur religieuse les soignent.Nos n’avons rien a donner a ces enfants et a leurs familleet ce n’est pas facile pour nous dáller les visiter les mainsvides.Mais j’espere que ma presence et mes paroles sont poureux un reconfort qui les aident a vivre.Je vous remercie pour votre prise de conscience desdifficultes de notre vie dans ce pays. Que Dieu vous donnelongue vie afin que vos activités puissent être benefiquespour nous et pour vous.Je sais qu’il y a plusieurs années que vous avez mis enmarche ce projet. Ne vous decouragez pas. Continuez. Nosvous demandons toujours votre collaboration. Merci.Votre amie,Clemence OuéduragoClémence Ouédraogo est née en 1981 à Barsalogho,Burkina Faso, où elle travaille en ce moment avec lesjeunes filles du Collège Thérèse d’Ávila, exerçant destâches d’accompagnement et de surveillance.Extrait de Cartas del Sur al Norte (Lettres du Sud auNord), PPC, Madrid 2009DIEU ÉCRIT LUI AUSSILa Parole de Dieu est parfois d’une limpidité siimpressionnante qu’elle n’a pas besoin d’explicationscomplémentaires.Alors les justes lui répondront : «Seigneur, quand nousest-il arrivé de te voir affamé et de te nourrir, assoifféet de te désaltérer, étranger et de t'accueillir, nu et dete vêtir, malade ou prisonnier et de venir te voir ?» Etle Roi leur fera cette réponse : «En vérité je vous ledis, dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de cesplus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avezfait. » (Mt 25 :37-40)MAINTENANT, C'EST TON TOUR D'ECRIRETu peux répondre à Clémence directement en françaisà l’adresse postale:Mlle Clemence OuedraogoParoisse de BarsalgoB.P. 169, Kaya (Burkina Faso)Tu peux aussi écrire Eugenio Jover (Père blanc de lamission de Barsalogo), que a proposé son servicecomme relais à son adresse électronique:je_jover@hotmail.com