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CP Etude sur les entrepreneurs en zone urbaine ... - Opinionway

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ETUDE NATIONALE SUR LES ENTREPRENEURS EN ZONE URBAINE SENSIBLEADIVE – LA NOUVELLE PME – OPINIONWAYParis, le 17 novembre 2010« 81% des <strong><strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs</strong> des quartiers s<strong>en</strong>sib<strong>les</strong> sont confiants dans l’av<strong>en</strong>ir »Cette étude a été réalisée auprès de 400 <strong>en</strong>treprises créées depuis moins de cinq ans, situées <strong>en</strong>Zones Urbaines S<strong>en</strong>sib<strong>les</strong>. Les résultats sont aussi comparés à l’Observatoire des Créateursd’Entreprise® 2010 réalisé par OpinionWay (représ<strong>en</strong>tatif des créations d’<strong>en</strong>treprise de moins de cinqans <strong>sur</strong> l’<strong>en</strong>semble du territoire national).L’objectif de cette <strong>en</strong>quête est de mieux connaitre le profil de ces <strong><strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs</strong>, <strong>les</strong>difficultés qu’ils r<strong>en</strong>contr<strong>en</strong>t et <strong>les</strong> me<strong>sur</strong>es qui pourrai<strong>en</strong>t faciliter la création et lapér<strong>en</strong>nité de ces <strong>en</strong>treprises.En ZUS, le taux de création d’<strong>en</strong>treprises est deux fois supérieur à la moy<strong>en</strong>ne nationale, mais <strong>les</strong><strong><strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs</strong>, qui y sont installés, connaiss<strong>en</strong>t des difficultés de pér<strong>en</strong>nisation de leur activité.La caractéristique la plus marquante parmi <strong>les</strong> <strong><strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs</strong> interrogés est leur jeunesse.En effet, ces derniers ont <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne 40 ans, contre 45 ans au niveau national. Ainsi, la proportionde jeunes <strong><strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs</strong> de moins de 40 ans est de 50% dans <strong>les</strong> ZUS, contre 33% <strong>sur</strong> l’<strong>en</strong>semble duterritoire.Bi<strong>en</strong> qu’il existe des spécificités selon le secteur d’activité, leur niveau d’étude est comparable àla moy<strong>en</strong>ne nationale. Les trois principa<strong>les</strong> motivations exprimées par <strong>les</strong> <strong><strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs</strong> sont aussicomparab<strong>les</strong> à celle exprimées par <strong>les</strong> <strong><strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs</strong> hors ZUS, à savoir « ne pas avoir de chef »,« gagner plus d’arg<strong>en</strong>t » et « avoir une idée de produit/service » - des motivations qui se combin<strong>en</strong>tfréquemm<strong>en</strong>t <strong>les</strong> unes aux autres, <strong>en</strong> ZUS comme ailleurs. L’hypothèse selon laquelle, dans <strong>les</strong>quartiers s<strong>en</strong>sib<strong>les</strong>, on <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>d plus souv<strong>en</strong>t, voire exclusivem<strong>en</strong>t, pour sortir du chômage et créerson emploi semble être une « idée reçue ».Les ressources personnel<strong>les</strong> <strong>en</strong>gagées lors du lancem<strong>en</strong>t de l’activité se révèl<strong>en</strong>t élevées. En effet,64% des <strong><strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs</strong> ont investi personnellem<strong>en</strong>t plus de 5 000 € lors de la création de l’<strong>en</strong>treprise.On note égalem<strong>en</strong>t qu’il existe un li<strong>en</strong> <strong>en</strong>tre le niveau d’étude et l’accès au financem<strong>en</strong>tpublic : <strong>les</strong> <strong><strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs</strong> <strong>les</strong> plus diplômés sont <strong>les</strong> plus nombreux à obt<strong>en</strong>ir des subv<strong>en</strong>tions etaides publiques à la création.En tête des difficultés r<strong>en</strong>contrées par <strong>les</strong> <strong><strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs</strong>, se trouv<strong>en</strong>t l’accès au financem<strong>en</strong>t (34%) etle manque de débouchés commerciaux (32%). De manière générale, <strong>les</strong> att<strong>en</strong>tes prioritaires des<strong><strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs</strong> installés <strong>en</strong> ZUS sont « un accès plus facile aux fonds d’investissem<strong>en</strong>ts / businessangels / prêts bancaires » (46%), « avoir le souti<strong>en</strong> d’un bénévole expert dans un domaine(marketing, commercial…) » (46%) et « avoir un interlocuteur unique vers qui se retourner pour être


accompagné » (43%). C’est donc vers l’accès aux structures de financem<strong>en</strong>t, à des experts référ<strong>en</strong>tset à une forme de « guichet unique » que leurs regards se tourn<strong>en</strong>t.La création d’<strong>en</strong>treprises <strong>en</strong> ZUS peut s’avérer être un levier important pour l’emploi local. Cesdernières cré<strong>en</strong>t au démarrage de leur activité légèrem<strong>en</strong>t plus d’emplois que la moy<strong>en</strong>ne nationale.Sur l’<strong>en</strong>semble des 400 <strong>en</strong>treprises interrogées, 52% ont fait des recrutem<strong>en</strong>ts depuis leur création, et24% d’<strong>en</strong>tre el<strong>les</strong> ont recruté au moins une personne habitant <strong>en</strong> ZUS. Aujourd’hui, la faible pér<strong>en</strong>nitéde ces <strong>en</strong>treprises, comparée à la moy<strong>en</strong>ne nationale, amène à relativiser ses bons chiffres (-1/3d’emplois créés <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne <strong>sur</strong> <strong>les</strong> 5 premières années).Globalem<strong>en</strong>t, <strong>les</strong> <strong><strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs</strong> interrogés ont le s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t de contribuer à la vie duquartier au niveau économique ainsi qu’au niveau social.Malgré <strong>les</strong> difficultés qu’ils peuv<strong>en</strong>t traverser et la complexité de la situation socioéconomiquedes ZUS, <strong>les</strong> <strong><strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs</strong> interrogés <strong>en</strong> ZUS font preuve d’un plus grandoptimisme <strong>en</strong>vers l’av<strong>en</strong>ir (81%) que la moy<strong>en</strong>ne nationale des créateurs d’<strong>en</strong>treprises(75%).Contact presse :Emmanuel KahnDirecteur d’<strong>Etude</strong>sOpinionWay01 78 94 90 00ekahn@opinion-way.comMode de recueil : interrogation par téléphonie <strong>sur</strong> système CATI, du 1 er au 15 octobre 2010Taille de l’échantillon : 400 <strong>en</strong>treprises situées <strong>en</strong> Zones Urbaines S<strong>en</strong>sib<strong>les</strong> créées depuis 2005

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