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Oeuvres. Édition critique avec notices et glossaire

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.30 FRANÇOIS VILLONbotirjois, <strong>et</strong>c. Cf. 'Pa.hgruvc, L'Eclaircissement de la langue française (édiïX..F. Génin, Paris, 1852, in-4°), p. 29. — A noter dans l'incunable n° 3 dela bibliographie des imprimés (Rés. Ye 247) les graphies Nighon, donghon,changhon, estiirghon ; <strong>et</strong> toutefois, au vers 98 du Lais, la forme :clergeon.V. 14c. — Ficestre, chaste! <strong>et</strong> dongonLe château de Bicêtre, à Gentilly, avait été donné en 14 16 au chapitrede Notre-Dame par Jean, duc de Berry. Cf. Arch. nat. S. 192. Lenom de Vicestre provenait d'un manoir que Jean, é»'êque de Winchester,en Angl<strong>et</strong>erre, y avait fait construire, que Philippe le Bel confisquaen 1294, <strong>et</strong> qui fut acquis plus tard par le frère de Charles V.v. 141. — Et a ce malostru changon...Changon (prononcé chanjon, changcon), du verbe changer, est unterme injurieux dont on ne sait pas exactement l'équivalent. 11 signifie« enfant substitué » comme dans l'anglais « changeling » ; <strong>et</strong> aussi,comme ce dernier mot, il a le sens d'« idiot ». Cf. Du Cange s.v.changare (changia, édit. Henschel), <strong>et</strong> A. Longnon, Paris sous la dominationanglaise : « icellui Tirant en soy courrouçant l'apella changon, <strong>et</strong>lui dit autres dures paroUes... », p. 245. Cf. la substantielle note dePaul Meyer, Romania, t. XXXII (1905), p. 452 ; Paul Sébillot, LeFolklore de France, t. I, Le Ciel <strong>et</strong> la Terre (Paris, 1904, in-8°). Lesenfants changés, p. 450 <strong>et</strong> suiv. ; <strong>et</strong> A. Thomas, Romania, t. XXXVI(1907), p. 252, au mot : achangonin.V. 142. — Mouton, qui le tient en procès.Il convient de remarquer que la leçon de BCFI est :Moutonnier qui le tient en procès<strong>avec</strong> un vers faux. Au contraire A, dont le scribe se distingue d'ordinairepar une intelligence supérieure du texte qu'il a à reproduire,donne :Mouton qui le tient en procès.Moutonnier <strong>et</strong> Mouton nous étant aussi inconnus l'un que l'autre, demême que le procès auquel fait allusion Villon, il semble beaucoup pU snaturel de suivre la leçon de A qui (à part le nom propre) a l'avantagede fournir le texte « qui le tient en procès » relevé dans les autres manuscrits.— Villon s'occupe par trois fois de ce Philippe Brunel, le Seigneurde Grigny, comme il l'appelle ici, <strong>et</strong> deux fois dans le Testament

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