13.07.2015 Views

Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

programme a été inauguré, et ce fut le cas. Ils voient aussi une grande différence dans laclientèle. Le programme des trousses d’utilisation sécuritaire du crack a pris le dessus sur leprogramme d’échange de seringues, car 62 % des clients accèdent au programme du site fixede Blood Ties uniquement pour les trousses d’utilisation sécuritaire du crack. Ils voientégalement plus de femmes; 77 % des personnes qui utilisent seulement le programmed’échange de seringues sont des hommes et 23 % sont des femmes, tandis que pour leprogramme des trousses d’utilisation sécuritaire du crack, 66 % sont des hommes et 34 %,des femmes. Blood Ties étudie à l’heure actuelle dans quelle mesure ces programmes sontaccessibles, sans obstacles et progressifs pour les femmes.En ce qui concerne l’origine ethnique, 41 % de la population utilisant seulement l’échange deseringues provient des Premières nations, tandis que 74 % des clients du programme destrousses d’utilisation sécuritaire du crack proviennent aussi des Premières nations. Les clientsdes trousses d’utilisation sécuritaire du crack sont aussi de 4 à 7 ans plus jeunes que ceux del’échange de seringues. On suppose que les données du programme du véhicule sontsemblables à celles du site fixe; cependant, le véhicule n’est pas en mesure de conserver et desuivre les statistiques comme le fait le programme interne de réduction des méfaits Blood Ties.« Moi je vais à BloodTies pour parler àdes intervenants ouà n’importe qui, et jeles trouve trèsaidants. Ils arrêtentpresque ce qu’ilsfont. Si quelquechose vous tracasseet que vous voulez enparler, ils sont trèsbons, ils sont prêts àvous écouter. »– groupe de discussionMalgré la demande chez les jeunes, le gouvernement territorial conteste le fait de servir lesjeunes de moins de 18 ans. La coalition a élaboré des guides de pratique sur cette question.Les programmes ne font pas de discrimination fondée sur l’âge, donc seuls les bailleurs defonds se préoccupent de cette question. Comme le dit Patricia Bacon :« Que sommes-nous censés dire – parce que tu as 17 ans, tu n’as pas droit à des soinsde santé complets, mais à 18 ans, tu l’as? Vous voyez, c’est absurde. Nous ne faisonsdonc pas de discrimination fondée sur l’âge, mais c’est un problème pour les bailleursde fonds qui n’est pas tout à fait disparu au sens où nous reconnaissons notre vulnérabilité,parce qu’ils ne financeront pas cet aspect du programme. Et c’est une grosse partiedu programme. Nous devons faire en sorte d’avoir d’autres ONG et d’autres sourcesde financement pour nous aider à assurer qu’il n’y ait pas d’interruption au programmede trousses d’utilisation sécuritaire du crack. »Le financement du programme des trousses d’utilisation sécuritaire du crack est présentementassuré par le Rotary Club. Cette année, le centre de santé Kwanlin Dun First Nationsavait des surplus de fin d’année, et a donc acheté pour 2 000 $ de trousses de crack – lamoitié pour le véhicule, l’autre pour Blood Ties. Le financement demeure une préoccupation.76<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!